• Créer un court métrage primé

    Vous voulez donc faire des films, et être réellement reconnu pour vos efforts ? La meilleure façon de commencer est de faire un court métrage. La création d'un court métrage peut montrer ce que vous avez à offrir en tant que cinéaste dans un joli petit paquet. Voici 10 étapes pour vous guider dans la création d'un court métrage, du concept à la soumission.

    1) Réfléchissez à une idée d'histoire.

    Écrivez des exemples de conflits et les scénarios qui en découlent. Ne rendez pas l'histoire trop compliquée ou épique. Il ne s'agit pas d'un long métrage, d'un succès au box-office hollywoodien. Pensez à des conflits simples et généraux, puis concentrez-vous sur les détails.

    Une fois que vous avez une idée générale de l'histoire, rédigez un traitement de l'histoire (vue d'ensemble de l'histoire du début à la fin). Puis, après avoir vérifié que l'histoire ne comporte pas de failles, écrivez le scénario de l'histoire. Celtx est un bon logiciel d'écriture de scénario, gratuit. Veillez à écrire le scénario dans le format approprié. Une fois le scénario terminé, demandez à une personne de votre entourage de le relire. Il y a de fortes chances qu'elle repère des erreurs que vous n'avez pas remarquées, car elle n'a pas de préjugés sur le scénario.

    2) Créez un calendrier pour le reste de la préproduction, de la production et de la postproduction.

    Il s'agira de votre guide personnel auquel vous pourrez vous référer tout au long du processus de création de votre film. Votre planning doit inclure chaque petit détail de ce qui se passe et quand (où et quand les acteurs doivent être, à quelle heure l'équipe doit être appelée, etc.) ). Le fait d'avoir ces informations à portée de main vous aidera grandement lorsque les gens poseront plus tard des questions sur les heures et les dates.

    3) Trouvez et finalisez votre lieu de tournage.

    En fonction de votre scénario, trouvez un ou plusieurs lieux de tournage pour le court métrage. Gardez à l'esprit les questions logistiques qui se poseront lors du choix du lieu de tournage (combien de temps disposez-vous du lieu, y a-t-il un accès électrique au lieu, l'équipe pourra-t-elle accéder facilement au lieu, quels permis sont nécessaires pour utiliser le lieu, etc.)

    4) Trouvez et constituez votre équipe.

    En utilisant les moyens d'information disponibles (craigslist, groupes Facebook locaux, groupes de cinéastes locaux, collèges/universités), constituez une équipe qui effectuera certaines tâches sur le plateau. Les postes de base sont les suivants : Réalisateur (si vous n'êtes pas réalisateur, ce que je vous recommande vivement), directeur de la photographie, opérateurs du matériel de son, Gaffer (opérateur d'éclairage), maquilleur, coach d'acteur, clap et assistants de production. Certaines de ces tâches peuvent être confiées à une seule personne, mais si vous disposez d'un nombre suffisant de personnes pour se concentrer sur leur métier particulier, tout se passera plus facilement pendant la production. Vérifiez également si les membres de votre équipe possèdent ou ont accès à l'équipement nécessaire au tournage. Si ce n'est pas le cas, c'est un autre problème que vous devrez résoudre.

    5) Trouvez vos Acteurs

    En utilisant des méthodes similaires à celles utilisées pour trouver votre équipe, trouvez les acteurs nécessaires en fonction de votre scénario. Utilisez différents canaux pour trouver vos acteurs. Il peut s'agir d'agences de recrutement, de programmes de théâtre universitaires ou collégiaux, de la liste de recherche, de groupes Facebook, etc. Organisez des essais pour les rôles. Cela vous donnera une idée du niveau de compétence de chaque acteur. Assurez-vous de noter les informations de chaque acteur (nom, coordonnées). Vous pourriez en avoir besoin plus tard.

    6) Réunion de lecture du scénario

    Une fois que vous avez trouvé de bonnes options d'acteurs pour remplir les rôles du scénario, organisez une lecture du scénario avec tous les acteurs qui auront un rôle parlant. Une lecture du scénario permet à tous les acteurs de lire le scénario pour voir comment le dialogue s'écoule avec les acteurs. Vous, ainsi que toute autre personne que vous jugez essentielle à la production (réalisateur, producteur, scénariste, coach d'acteur, etc.), devez être présents à la lecture du scénario. De préférence, demandez à quelqu'un d'autre de lire la narration du scénario, afin de pouvoir étudier les acteurs et la façon dont ils interagissent entre eux. Prenez de nombreuses notes sur les commentaires et les changements possibles. Si vous remarquez des problèmes importants dans la performance d'un acteur avec le dialogue, discutez-en avec lui, afin qu'il puisse apprendre et corriger le problème.

    7) Modifier le scénario (encore)

    Après la lecture du scénario, reprenez votre scénario avec vos notes de la lecture du scénario et apportez les modifications nécessaires. Parfois, il s'agit simplement de changer quelques mots, et d'autres fois, de modifier certaines scènes. Ces modifications ont pour but de rendre le scénario plus fluide, de rendre la production plus efficace et, à long terme, d'améliorer le film dans son ensemble. Plus vous travaillez à l'édition du scénario maintenant, moins vous aurez de temps à consacrer à l'édition sur le plateau pendant la production.

    8) Production

    En suivant le calendrier que vous avez créé précédemment, commencez le processus de production. C'est en fait le moment où le tournage du film a lieu. Soyez constamment conscient des contraintes de temps. Pendant la production, si vous n'êtes pas sûr de quelque chose, demandez conseil à l'un de vos spécialistes. Vous avez la grande vision du film, mais c'est votre équipe qui en fait une réalité. Veillez à les respecter, ainsi que vos acteurs, et à bien les traiter. Si possible, fournissez au moins de l'eau, sinon de la nourriture, à votre équipe et à vos acteurs.

    Après chaque session de tournage, vérifiez vos "dailies", ou plans de la journée. Vérifiez s'il y a des erreurs ou des problèmes dans les prises de vue. Cela vous permettra de déterminer si un nouveau tournage est nécessaire. Planifiez votre emploi du temps en conséquence.

    9) Post-production

    Une fois la production terminée, il est temps de passer à la post-production. Cela inclut le montage du film. En fonction de vos compétences en matière de montage, vous pouvez faire appel à un spécialiste pour monter votre film ou le monter vous-même. Je vous conseille vivement de faire appel à une personne ayant une expérience du montage, qui sera présente avec vous pendant le montage et vous servira de conseiller.

    10) Finalisation et soumission

    Une fois que votre film est monté et terminé, il est maintenant prêt à être diffusé. Si vous ne l'avez pas encore fait, recherchez les festivals et les concours de cinéma. Souvent, votre communauté locale organise une sorte de festival du film auquel vous pouvez participer. Même si vous remportez un prix lors d'un petit festival communautaire, vous pourrez dire que vous êtes un cinéaste primé.

    D'autres possibilités concernent les canaux en ligne. Téléchargez votre film sur youtube, vimeo, les festivals de films en ligne, etc. Faites connaître votre court-métrage en utilisant les réseaux sociaux en ligne et les sites de blogs. Plus vous ferez connaître votre film, plus les gens le verront.

    Si vous avez pris le temps et fait les efforts nécessaires, vous pourriez très bien avoir quelque chose de qualité que vous pourriez utiliser comme un outil pour une utilisation future. Le fait de disposer d'un court-métrage de qualité, voire primé, vous donnera plus d'atouts pour obtenir un emploi et la reconnaissance des festivals

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Comment faire un film pratiquement gratuitement !

     

     

    Vous êtes donc un cinéaste en devenir, mais vous n'avez pas les fonds nécessaires pour réaliser votre premier film. Vous avez un scénario et une idée de base sur la façon de faire un film. Génial ! Vous vous asseyez et établissez le budget dont vous aurez besoin pour réaliser ce film, de la soupe aux noix. Puis vous faites une dépression en voyant tout l'argent nécessaire et vous décidez que vous auriez dû devenir avocat à la place. Vous pourriez vous lancer dans la collecte de fonds, demander des subventions, économiser vos sous, mais cela peut prendre beaucoup de temps et n'avoir que peu ou pas de succès.

    Personne ne veut entendre que vous êtes un cinéaste en herbe. Les fruits de votre travail sont votre carte de visite et vous devez les produire le plus tôt possible. Une option consiste à tenter de réaliser un film gratuitement. C'est un défi, mais pas impossible car je l'ai fait moi-même.

    Tout d'abord, décidez si vous faites un court ou un long métrage. C'est important. Vous pouvez le faire avec n'importe quelle longueur de film. Autrefois, un court métrage était plutôt une carte de visite qui avait rarement le potentiel de gagner de l'argent. Les longs métrages pouvaient remporter des prix tout comme les courts métrages dans les festivals, mais ils avaient également plus de chances d'être considérés comme des candidats à la distribution. Les temps ont changé grâce aux nombreux sites Internet comme Spike TV, YouTube et autres. Il semble que le court soit le nouveau long, alors optez pour un court métrage si possible. C'est plus facile et potentiellement plus intéressant au bout du compte.

    Faire parler de vous et de votre film doit commencer tôt dans la partie. La publicité a toujours été importante, mais elle l'est encore plus aujourd'hui. Dans notre monde connecté à Internet, le bouche-à-oreille est redevenu l'un des moyens les plus importants de faire de la publicité, avec des médias sociaux tels que Twitter. Les gens veulent entendre l'histoire qui se cache derrière l'histoire. Il est souvent important d'aider à gagner un public qui sera investi dans votre parcours et donc curieux de voir le produit final.

    La première chose à faire est d'aller de l'avant et d'établir ce budget. Essayez d'éviter la ventilation. L'approche que je recommande est de mettre en place une campagne de collecte de fonds simple de toute façon pendant que vous organisez la pré-production. Vous voulez d'abord obtenir un parrainage fiscal, de sorte que si vous avez la chance de recevoir des dons, ils seront déductibles des impôts.

    C'est très attractif pour les personnes qui pourraient penser à jeter une pièce dans votre cagnotte. Je recommande FracturedAtlas.org parce qu'ils rendent le processus de demande facile. En gros, vous vous inscrivez et payez une cotisation mensuelle et voilà, vous avez un parrain fiscal. Ensuite, allez sur un site de collecte de fonds tel que IndieGoGo.com et mettez votre campagne sur leur site et connectez-la à Fractured Atlas.

    Créez une page Facebook pour que les gens puissent suivre l'évolution du film. Les gens veulent sentir que vous consacrez chaque instant et chaque ressource à la réalisation de votre film. Si vous restez silencieux pendant un mois, ils penseront que rien ne se passe. Vous devez leur faire sentir que le projet progresse, même pendant les périodes où vous devez vous consacrer à votre travail quotidien. Une phrase par jour peut faire toute la différence. Elle peut porter sur n'importe quel aspect de votre parcours cinématographique sur ce projet. Y compris votre frustration d'avoir interrompu votre flux avec d'autres obligations dans votre vie. Si le projet est dans votre esprit, il doit être dans celui de vos disciples.

    Veillez à diffuser le lien de votre campagne sur tous vos sites de réseaux sociaux et sur vos listes de diffusion. Deux choses seront ainsi accomplies : De la publicité pour votre film et des dons potentiels. N'oubliez pas d'insister sur le fait que les donateurs peuvent faire un don d'un dollar seulement.

    Après cela, allez de l'avant, faites quand même votre film. Si vous obtenez de l'argent, tant mieux, mais si vous n'en obtenez pas, votre projet continue d'avancer. Regardez le temps que vous avez calculé pour la pré-production, la production et la post-production. Maintenant, quelle que soit la durée, multipliez-la par 5. La "fée des clés à molette" vous lancera beaucoup de choses à chaque étape du voyage. Ne vous inquiétez pas, c'est juste la façon dont l'Univers teste votre dévouement à votre métier. À propos, lorsque vous calculez un budget, assurez-vous qu'il y ait une colonne intitulée "Clés de voûte".

    La constitution de votre équipe peut être délicate lorsque vous n'offrez pas d'argent. Lorsque vous rédigez des annonces pour trouver une équipe, rappelez-vous que les gens font toujours des projets pour obtenir quelque chose en retour. Ce n'est pas une mauvaise chose. Vous faites votre film pour obtenir quelque chose en retour. Cela peut être de l'argent ou simplement une expérience, mais tout le monde veut quelque chose. Faites donc en sorte que l'annonce ait de la valeur, qu'elle soit attrayante et sympathique. Vous n'avez pas besoin de révéler l'intrigue de votre film, mais mettez en avant les aspects du film qui pourraient être utiles à une bande démo.

    Par exemple, si le film comporte des scènes d'action ou des effets spéciaux, vous devez mentionner que ce film comportera ce type de scènes qui constituent un excellent matériel pour une bobine ! À la fin de votre annonce, assurez-vous de mentionner la "compensation" : "Crédit et DVD du film". Cela peut suffire. Voyez quelles morsures vous obtenez. Si vous n'obtenez pas beaucoup de réponses, voire aucune, vous devrez peut-être compléter la compensation par du troc.

    Ne le faites pas au début, car vous ne voulez pas vous retrouver dans une situation où vous devez plus de temps que vous ne pouvez en donner à plusieurs personnes. Le suivi est très important, alors assurez-vous que ce que vous offrez en retour peut être fait, même si c'est plus tard que plus tôt. La plupart des gens veulent 1] de l'expérience, 2] du crédit et 3] super important : du métrage.

    Vous finirez par faire du troc, ce qui est en fait une bonne chose au final. Lorsque vous proposez le troc, mentionnez votre éventail de compétences. Vous devez décider quelles compétences offrir et pourquoi. Vous pouvez proposer des services que vous maîtrisez et qui vous permettront de rendre la pareille rapidement. Vous pouvez aussi proposer une compétence que vous aimeriez développer davantage, ou obtenir en échange du matériel de démonstration. Le troc peut être une excellente expérience de lavage de mains.

    - Pour le casting, la démarche est la même : offrez du crédit et une copie du film. Des tonnes d'acteurs sont à la recherche de projets. Le résultat final le plus important pour eux est le métrage. Souvent, ils rencontrent beaucoup de réalisateurs qui ne leur donnent jamais une copie du film. Veillez donc à ce que, quoi qu'il arrive, ils obtiennent une copie du film. Si le projet capote et n'est jamais terminé, vous devez quand même leur donner leurs scènes, car elles seront toujours du matériel de bobine pour vous deux. Par-dessus tout, votre réputation est importante ! Vous ne voulez pas être connu comme quelqu'un qui ne tient pas ses promesses.

    Pour gagner du temps dans le processus de casting, il suffit de regarder les bobines des acteurs et de voir s'ils savent jouer. Cependant, je dois dire que toutes les bobines ne rendent pas justice à un acteur. Personnellement, je n'aimais pas les regarder car il était plus important de voir ce qu'ils pouvaient apporter à mon projet. Il y a de nombreux facteurs qui peuvent conduire à une moins bonne performance. Si vous pouvez voir les gens en personne, c'est mieux sur toute la ligne. Le temps et l'expérience m'ont permis de voir les capacités réelles qui se cachent derrière une mauvaise prestation. Si vous débutez, visionner une bobine à l'avance vous fera gagner du temps et de l'argent.

    Faites en sorte que votre projet ne soit pas syndiqué afin d'éviter de nombreuses complications et dépenses. Assurez-vous que ce statut est connu lors de l'appel à casting afin d'éviter qu'une tonne d'acteurs syndiqués se présentent alors qu'ils ne l'auraient pas fait. Si des acteurs syndiqués décident de se présenter à votre audition non syndiquée et d'obtenir un rôle, vous devrez leur demander s'ils ont un nom non syndiqué à utiliser pour votre production. De nombreux acteurs sont gênés par leur statut syndical, car les emplois syndiqués ne sont pas toujours abondants. Assurez-vous que vous êtes tous deux sur la même longueur d'onde si vous décidez de les rappeler ou de leur faire passer un casting.

    Si vous pouvez organiser un casting quelque part gratuitement, ce serait l'objectif à atteindre. Il n'est pas rare de faire des castings dans le sous-sol d'une église, dans un appartement ou une maison. Veillez simplement à ce que l'acteur se sente à l'aise dans cette situation. Il devrait idéalement y avoir au moins une femme dans votre équipe de casting et elle devrait accueillir les gens à leur arrivée. Chacun doit se comporter de manière professionnelle. Il est interdit de laisser traîner des bouteilles de bière et de faire de l'humour déplacé. Vous voulez que les gens prennent votre production au sérieux et se sentent en sécurité.

    Vous avez votre équipe et vous êtes prêt à faire un film ! Les conditions météorologiques peuvent entraver un tournage, même si votre production se déroule à l'intérieur. Vous pouvez tout de même envisager de tourner pendant les saisons connues pour leur beau temps. Les gens peuvent être retardés à cause du mauvais temps ou le mauvais temps peut décider de faire échouer votre scène en extérieur. La période de mai à octobre est généralement idéale dans la majeure partie de l'Amérique. Dans les États du sud, les mois de juillet et d'août peuvent être un peu écrasants en raison de la chaleur et des coupures de courant dues au fonctionnement des climatiseurs de tout le monde. Les saisons froides, neigeuses ou pluvieuses peuvent également entraîner des complications. Vous devez évaluer vos besoins, mais ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez pas avoir le scénario parfait.

    Où tourne-t-on ? Croyez-le ou non, vous pouvez obtenir des lieux de tournage gratuitement. Les commissions cinématographiques des États ont souvent un département des lieux de tournage et certains peuvent vous être très utiles. Par exemple, l'État du New Jersey encourage les cinéastes à utiliser l'État comme toile de fond. Leur département des repérages possède des listes de lieux utilisés comme décors de films et vous transmettra ces informations gratuitement. Le coût des lieux de tournage peut varier d'un gros budget à la gratuité ! Il existe d'autres avantages, notamment un programme de crédit d'impôt de 20 % et une exonération des taxes de vente et d'utilisation. Assurez-vous de vérifier les États voisins et leurs avantages pour votre projet.

    - En ce qui concerne l'assurance, de nombreux cinéastes prennent le risque de ne pas l'utiliser pour leur projet. Je ne dis pas que c'est une bonne idée, car c'est très risqué. Mais si vous choisissez cette voie, vous devez vous assurer que tous vos acteurs et votre équipe ont une clause de renonciation dans leur formulaire de décharge afin qu'ils ne puissent pas vous poursuivre en justice. Puis, à votre tour, vous devez réfléchir aux risques liés au tournage. Si vous prenez le risque de ne pas avoir d'assurance, vous voudrez éviter les scènes utilisant du feu, des cascades, des armes, des animaux, etc. J'ai participé une fois à un tournage dans les bois où nous avons découvert qu'il y avait une forte population de tiques. Plusieurs personnes ont été mordues et ont donné leurs factures d'hôpital au réalisateur. Ces choses peuvent arriver et vous devez donc trouver le moyen de créer la situation la plus sûre possible pour vous et ceux qui travaillent avec vous.

    - Lumières, caméras, équipement, oh là là ! Lorsqu'il s'agit de déterminer quelle est la partie la plus importante de tout le processus, on pourrait dire que la caméra est cette partie. Il est préférable de tourner tout projet en HD pour ne pas être limité si l'occasion se présente. La définition standard (SD) est désormais un format dépassé qui ne répond plus aux normes de diffusion. Même l'Internet utilise la HD. La bonne nouvelle, c'est qu'il est plus facile de se procurer une caméra HD ; même la moins chère a un bon rendu. Chaque caméra a son propre look dans certains cas, mais comme vous essayez d'être aussi bon marché que possible, vous devrez peut-être faire avec ce que vous pouvez obtenir. L'idéal est de faire appel à des directeurs de la photographie qui possèdent leur propre caméra, si ce n'est pas déjà le cas.

    Vous avez également besoin du reste de l'équipement nécessaire pour ne pas avoir un film sombre et silencieux, sauf bien sûr si c'est ce que vous recherchez. Faites une liste de contrôle de l'équipement requis pour un tournage : Caméra, lumières, perche, microphone, gels, etc. Les écoles vous prêteront souvent du matériel pour vos projets, même jusqu'à un an après l'obtention de votre diplôme. Si vous appartenez à un syndicat d'acteurs, ils ont également des recours pour emprunter. Passez des annonces pour emprunter ce dont vous avez besoin. Il est difficile de trouver un directeur de la photographie qui possède son propre matériel, mais cela existe. Mentionnez-le dans votre annonce. De plus, les gens feront des choses en échange d'être "un figurant" dans votre film. Sortez des sentiers battus pour tous les aspects.

    Mais n'oubliez pas que le facteur le plus important est d'avoir un bon contenu et de bonnes performances.

    - La nourriture est un aspect très important de la production. Si les moteurs de vos acteurs et de votre équipe ne sont pas nourris, ils ne fonctionneront pas. C'est peut-être un domaine dans lequel vous devez dépenser de l'argent. Vous n'avez pas besoin de fournir des plats élaborés, mais la nourriture est importante. Passez des annonces sur Craigslist, Mandy.com et ShootingPeople.org et voyez si vous avez la chance de trouver un étudiant en cuisine à la recherche d'un crédit de restauration. Ils ont peut-être des contacts pour obtenir des dons de nourriture.

    Vous pouvez même demander aux épiceries fines s'ils sont prêts à offrir un repas pour le tournage en échange d'une mention au générique et/ou sur le site Web du film. Souvent, les plats chinois, les pizzas, le riz et les haricots sont bon marché et peuvent nourrir beaucoup de monde. Essayez d'éviter les repas individuels car ils peuvent s'accumuler. Veillez également à distribuer la nourriture au fur et à mesure que les gens apportent leurs assiettes, afin qu'une personne ne se serve pas d'une portion pour 12. Les gens peuvent revenir se resservir une fois que tout le monde a eu sa part.

    - Rassemblons tous les éléments ! Tout d'abord, je vous recommande vivement d'apprendre à éditer. C'est une compétence qui vous aidera à bien des égards, surtout pendant vos premiers films. Elle vous permettra d'économiser beaucoup d'argent et vous aidera à penser à l'avance pendant le tournage. La post-production devrait, en quelque sorte, commencer pendant la production. Faites appel à des stagiaires en montage pour organiser les séquences, faire des montages grossiers de scènes, etc. Cela vous aidera à voir si les choses fonctionnent ou manquent et c'est aussi un bon moyen d'auditionner des monteurs pour aider à finaliser le film si vous ne pouvez pas le faire. Assurez-vous simplement de mettre en place la façon dont VOUS voulez que les choses soient étiquetées et organisées et faites toujours faire le travail chez vous. Important : ne laissez pas le métrage sortir de chez vous. Vous devez utiliser un système qui fonctionne pour vous car si vous devez prendre le relais à tout moment, vous n'avez pas besoin de jouer au détective avec votre projet de post-production.

    - Votre film est terminé et maintenant nous revenons à la publicité ! Continuez à constituer une liste de diffusion en commençant par toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans le film. Si vous prévoyez d'organiser une projection, c'est là que vous devez distribuer les DVD du film que vous devez à vos acteurs et à votre équipe. Encouragez tout le monde à faire connaître votre projet aux personnes qu'ils connaissent. Donnez-leur toujours l'impression que c'est notre film et qu'ils feront passer le mot.

    L'essentiel, pour tout ce que vous voulez faire dans la vie, c'est de foncer. Il faut tout un village pour réaliser un film, mais cela n'arrivera jamais si vous ne vous y mettez pas. La route sera cahoteuse et parsemée d'obstacles. Considérez chacun d'eux comme un défi que vous comptez relever d'une manière ou d'une autre. Votre film ne correspondra peut-être pas à votre vision initiale, mais ce n'est pas grave. C'est ça, la réalisation d'un film : trouver des solutions et les réaliser !

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Le Canon EOS est-il un appareil photo numérique de qualité ?

     

    Vous envisagez donc d'acheter un nouvel appareil photo numérique ? Vous avez peut-être déjà fait quelques recherches et vous savez que le type d'appareil photo que vous souhaitez est un reflex numérique, et vous devez maintenant passer aux choses sérieuses pour choisir votre reflex numérique. J'espère que ma revue du Canon EOS vous aidera. Si vous vous êtes intéressés à la gamme de reflex numériques EOS de Canon, vous êtes en présence d'une gamme d'appareils photo numériques de qualité. La gamme EOS a un appareil qui répondra à vos besoins, que vous soyez un débutant achetant son premier appareil de qualité ou un professionnel.

    Les deux gammes d'EOS sont la série D et la série Rebel. Ce sont toutes deux de belles gammes d'appareils photo, la série D étant la plus coûteuse des deux. Le 50D est l'appareil qui commence à combler le fossé entre les amateurs et les professionnels. Le reste de la série D est destiné aux photographes plus expérimentés ou professionnels. La série Rebel est davantage destinée aux photographes débutants ou amateurs. Ils ont tous d'excellentes caractéristiques et si vous êtes en train d'apprendre, la série Rebel vous permettra d'évoluer sans avoir à faire un autre investissement dans un avenir proche.

    La série D comprend le 50D, le 7D, le Mark II, le III1D et le III1Ds, et le IV. La fourchette de prix pour cette gamme va d'environ 1100 à environ 7000. Cette série est destinée aux photographes professionnels, comme le montre la gamme de prix. Le 50D offre une résolution de 15,1 mégapixels et le Mark III1Ds permet d'atteindre 21,1 mégapixels.

    La série Rebel comprend les modèles XS, XSi, T1i et le nouveau T2i et la gamme de prix pour cette série va d'environ 600 à environ 900. Cette série est davantage destinée aux photographes débutants ou amateurs. Le XS vous donnera 10,1 mégapixels tandis que le nouveau T2i vous donnera 18 mégapixels.

    Je pense qu'il est important de noter que lorsque vous achetez ces appareils, les appareils de la série Rebel sont tous livrés avec un objectif de base, généralement le 18-55. Lorsque vous achetez la série D professionnelle, l'objectif n'est pas fourni avec l'appareil, vous devez l'acheter séparément. Je suis sûr que si vous êtes un professionnel, vous avez déjà une belle gamme d'objectifs.

    En ce qui concerne les objectifs, il en existe une gamme assez large. Téléobjectif, grand angle et macro, la sélection peut être déroutante pour un débutant. L'objectif fourni avec la série Rebel est un bon objectif pour les débutants, mais vous ne tarderez pas à vouloir vous diversifier.

    Je possède le Rebel XTi depuis quelques années maintenant. Je me situe dans la catégorie des amateurs lorsqu'il s'agit d'utiliser un appareil photo. Je ne suis pas un professionnel. Mais je peux vous donner mon avis sur le Rebel. C'est un excellent appareil pour un débutant ou un amateur.

    Les photos que j'ai prises avec cet appareil sont claires et nettes et je suis constamment étonné des superbes photos que j'obtiens avec cet appareil. Lorsque j'ai acheté l'appareil, j'utilisais un appareil photo numérique et cet appareil m'a aidé à devenir un meilleur photographe. Je ne sais toujours pas comment utiliser toutes les fonctions de l'appareil, mais l'une des raisons pour lesquelles j'ai choisi cet appareil est qu'il m'a permis d'évoluer.

    C'était un investissement assez important pour moi et je ne voulais pas le dépasser en peu de temps. J'ai acheté quelques objectifs supplémentaires jusqu'à présent, un 75-300 et un 85-200. Mon prochain investissement sera un objectif grand angle, mais je n'ai pas encore pu décider lequel.

     

    Ma plus belle photo à ce jour avec cet appareil a été prise lors de notre séjour à Hawaï il y a quelques années. Nous avons fait une excursion avec des dauphins et pendant que les dauphins sautaient et jouaient, je prenais des photos.

    Avez-vous déjà essayé de tirer sur une cible en mouvement lorsque vous ne savez pas d'où elle vient ? J'ai pris beaucoup de photos ratées ce jour-là, mais j'ai fini par en prendre une qui en valait la peine. J'ai attrapé un dauphin en plein vol, arqué au-dessus de l'océan, et l'image est si claire et nette qu'on peut voir les gouttes d'eau qui s'échappent de sa queue. Voilà pourquoi j'aime mon appareil photo.

    J'espère que ma revue des reflex numériques Canon vous a aidé dans votre choix d'un nouvel appareil photo reflex numérique. Télechargez votre guide

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Ce Ramadhan 2022, le public a droit notamment, à plusieurs dramas, dont ces deux feuilletons, deux façons de raconter en fiction et cela, sous l’œil de deux réalisateurs tunisiens, l’Algérie d’aujourdhui, à travers sa beauté et ses blessures…

    Il faut de tout pour faire un monde et surtout de tous les genres, pour divertir le téléspectateur algérien des plus exigeants durant le mois de Ramadhan. Les deux sont projetés sur la chaîne Echourouk Tv et signés par des réalisateurs tunisiens. «Babour El Louh» est signé par le Tunisien Nasreddine Shili et produit par l'Algérien Imad Hanouda, tandis que le feuilleton «Yemma» est réalisé par Madih Belaïd. «Babor el louh» se veut être un drama sociopolitique, abordant des thèmes très graves tels la misère, le chomage, la harga, le racisme, l'infidélité..

    «Babour el louh» dénonce sans détour le phénomène de la harga sur fond de souffrance humaine, avec tout plein de malheurs socio-familiaux qui en découlent ou qui cohabitent à côté, tels la maladie, la détresse humaine, le tout dans un environnement hostile, tourné d'ailleurs dans des conditions difficiles, à Arzew dans l'ouest du pays.

    De son côté, «Yemma», se veut être beaucoup plus glamour abordant des sujets tout aussi graves sur fond d'enquête policière. «Babour el louh a comme personnage principal Kader Djeriou qui, rappelons-le, avait voulu entamer le tournage de ce feuilleton, juste après le succès phénoménal du feuilleton «Ouled lehlal» et profiter ainsi du succès de ce dernier pour continuer à fédérer un public qu'il avait déjà acquis précédemment. C'est pourquoi beaucoup des comédiens de «Ouled lehlal» vont se retrouver dans «Babor el louh» qui connaîtra mille péripéties pour voir enfin le jour.

    Il a fallu trois ans avant que le public ne puisse enfin le voir sur le petit écran. Avant cela, le feuilleton a été diffusé l'année dernière sur la plateforme Yara, mais sans connaître le grand succès escompté. Le choix se portera enfin cette année sur la chaîne télé Echourouk qui acceptera de le diffuser. Ecrit par la Tunisienne Faten Chadli d'après une histoire d'Abdelkader Djeriou et de Nasreddine Shili, il est à noter que le scénario a été revu et corrigé par le script doctor Smail Soufi. En ce qui concerne «Yemma», le scénario a été écrit par le réalisateur lui-même.


    Du héros tragique à la froideur du boss
    Kader Djeriou alias Hasni est le principal personnage autour duquel vont se cristalliser tout les événements du feuilleton «Babor el louh». Il représente le héros tragique. Ayant bien étudié le théâtre et la philosophie, Abdelakder Djeriou, à la longue expérience dans le domaine dramaturgique, maîtrise son rôle. Parfois même un peu trop jusqu'à «surjouer», par moment, tant il aspire à faire rendre l'émotion palpable! Celle-ci est indéniablement là, mais... Djeriou est entouré par une pléiade d'acteurs aussi bons les uns que les autres. D'ailleurs, il expliquera lui-même dans une émission télé que le réalisateur met beaucoup l'accent sur le jeu des acteurs.

    Un bon point donc pour ce feuilleton, à contrario de «Yemma» qui arrive cette année à sa troisième saison. «Yemma» a comme comédiens principaux, Mohamed Reghis, Mounia Benfeghoul et Malika Belbey. Le feuilleton se base sur un scénario éclaté, entre des va-et-vient incessants, entre passé et présent. Un scénario bien ficelé qui se traduit comme une sorte de puzzle qui prend de plus en plus forme.

    Si l'image est belle et bien léchée, lés décors (filmés beaucoup plus à l'intérieur) tout aussi bien recherchés, le hic se situe justement au niveau de l'interprétation des comédiens et des dialogues. Le feuilleton se base un peu sur la troisième langue celle du consensus (comme au théâtre) et disons- le sur le politiquement correct qu'exige la chaîne Echourouk ( Ce qui peut parfois agacer, en revanche plus que servir le propos du feuilleton).

    Ceci étant dit, la faiblesse du jeu remarquée de certains comédiens qui passent à côté de la densité et profondeur émotionnelle qu'exige la personnalité de leur personnages est rehaussée à l'écran par la complexité du scénario qui s'affine de plus en plus et ne fait que se creuser durant ces derniers épisodes ce qui est excellent en soi, car c'est ce qui pousse le téléspectateur à suivre le feuilleton de bout en bout depuis ses débuts et ne pas le lâcher jusqu'à aujourdhui.

    Seul bémol qui est en train de s'améliorer un peu est le rythme lent des dialogues et du feuilleton lui -même, qui est calqué souvent sur les feuilletons mexicains ou turcs. En effet, l'on remarque souvent un blanc qui perdure avec un gros plan caméra sur les visages, notamment quand Khaled et Malek parlent entre eux, par exemple, ce qui accentue l'aspect théâtral des personnages. «Si Babour el louh» a mis plus de six mois pour être tourné, «Yemma», lui, se fait souvent dans la hâte, même s'il s'achève avant le mois de Ramadhan.

    Les comédiens n'ont, par conséquent, pas beaucoup de temps pour répéter hélas et cela se voit et s'en ressent à l'écran. Toutefois, la production a su comment happer l'attention du spectateur grâce au travail de montage qui se base sur le suspense des événements. Il est à regretter, cependant, nous l'avons dit, plus haut, le manque d'émotion que l'on continue à rechercher désespérément chez certains comédiens, nonobstant quelques fulgurances qui viennent nous surprendre par moment dans quelques rares épisodes et nous conforter dans l'idée que certains peuvent s'améliorer et donner beaucoup d'eux-mêmes s'ils sont bien coachés...


    Dialogue et interprétation
    Ainsi «Babour el louh» et «Yemma» demeurent deux feuilletons incontestablement incomparables. Les comparer s'avère être inutile car ils ne traitent pas les mêmes sujets, et leur trame est racontée de façon complètement différente. Ceci étant dit, ça reste des feuilletons qui abordent tout deux les maux de la société, entre corruption et trahison, amour, désillusion et agression. Des sujets somme toute, universels. Aussi,Abdelakder Djeriou a l'avantage d'avoir tourné dans sa langue maternelle en poussant les autres comédiens à en faire de même, alors que dans «Yemma» la langue est un parler propre à chaque personnage.

    Nous avons bien vu une comédienne tunisienne, à savoir la grande Rym Ryahi, mais aussi un Libanais débarquer cette année dans «Yemma». Chacun parle dans la langue qui lui sied, bien entendu dans la mesure crédible du scénario. Une façon de s'ouvrir sur le monde arabe et permettre ainsi au feuilleton de gagner un large public dans le monde arabe. La coproduction étant ce qui marche aujourd'hui, si l'on veut agrandir son marché audiovisuel, Amer Bahloul, le producteur de «Yemma» l'a bien assimilé en affirmant, par ailleurs, que le but à travers toutes ces saisons c'est aussi «de faire de ces comédiens des stars.

    De cette façon, la série pourra être exportée plus facilement». Critiqué pour son jeu d'acteur, Mohamed Reghis dont les «haters» se concentrent chaque année beaucoup plus sur lui, a reconnu récemment dans une émission télé, à propos de sa façon de jouer « ne pas avoir voulu prendre des risques» tout en avouant son désir de faire du cinéma et dépasser les «obstacles qui minent la réalisation de chaque produit télé comme les interdictions...» Il regrettera le fait qu'on ne montre pas assez la réalité de l'Algérie profonde avec ses spécificités et cela en raison de certains freins...


    Il fera peut-être allusion sans le savoir à «Babor el louh qui a fait l'objet ce mois de Ramadhan d'une polémique stérile, liée à une scène dont la diffusion a été attribuée à la plateforme Yara, la chaîne Echourouk, ayant dégagé toute responsabilité quant à sa diffusion arguant que la chaîne se porte garante des valeurs morales du public et qu'elle se donne le droit de supprimer toute séquence qui pourrait porter préjudice à ces dernières....En réponse à cette polémique, Abdelkader Djeriou répondra dans une émission télé sur Echourouk tv: « Il est honteux qu'on se mette à interférer dans une oeuvre artistique sur la base de pages faites par des anonymes. Que des personnalités connues remettent en cause le contenu de la série.o-k.; mais que ça vienne de personnes anonymes, je ne l'accepte pas, d'autant plus que nous avons obtenu toutes les autorisations de tournage, car il faut savoir que le scénario passe par de nombreuses instances et organismes qui lisent le scénario et le valident! On a souffert pour écrire ce scénario qui a été récrit à quatre mains.

    Un scénario qui est passé aussi par un atelier d'ecriture assuré par le script doctor Smail Soufi.» Et de poursuivre: «Nous, on passe à la télé que 19h sur 365 jours, à raison de 23 épisodes. Nous mettons beaucoup l'accent sur la mise en scène.
    Scénario entre contrôle et censure
    Le réalisateur Nouredine Sehili insiste beaucoup sur le travail d'interprétation des comédiens et sur le dialogue.. La situation se construit en fonction du contexte et du profil des personnages pour être plus crédible de la réalité. Je refuse de me mettre à me censurer quand je tourne, surtout après tous les accords de tournage qu'on doit obtenir auparavant..» argue-t-il.

    S'agissant de Mohamed Reghis, ce dernier confiera pour sa part, sur le plateau de Echourouk Tv qu'il se mettra bientôt à tourner dans un autre feuilleton, policier de son état et aura comme coéquipier Amine Mimouni alias Sofiane dans «Yemma». Un feuilleton qui sera produit également par Ameur Bahloul et dont le tournage se fera cet été à Oran, et en plein contexte de la manifestation des Jeux méditerranéens d'Oran. Mohamed Reghis révélera aussi qu'il a été contacté par un réalisateur algérien basé en France pour tourner dans son prochain long métrage. Il fera remarquer enfin, qu'il jouera aussi dans une pièce de théâtre qui est actuellement en phase d'ecriture par le comédien Mohamed Frimehdi.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • La cérémonie a été organisée en guise de considération et reconnaissance de la performance et de la créativité de cet artiste chevronné, en présence d’une pléiade d’artistes et de familles algéroises.

    Le Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine Bachtarzi a abrité, vendredi soir, une cérémonie de distinction en l'honneur de l'artiste Mohamed Adjaïmi, en reconnaissance de sa contribution au théâtre radiophonique, aux feuilletons télévisés et au cinéma, durant plus de 50 ans de carrière.

    La cérémonie d'hommage initiée par l'Association «Troisième millénaire», avec la contribution du TNA et de l`Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Ondadv), a été organisée en guise de considération et reconnaissance de la performance et de la créativité de cet artiste chevronné, en présence d'une pléiade d'artistes et de familles algéroises. L'artiste Mohamed Adjaïmi, au parcours artistique exceptionnel et à la voix forte, s'est vu remettre une distinction honorifique par l'association, pour son apport dans le développement de l'art dramatique algérien.

    Le président de l'Association, Sid Ali Bensalem a affirmé dans son allocution que cette cérémonie «se veut une considération et une reconnaissance du parcours de l'artiste engagé connu pour son don artistique, au parcours honorable et jalonné d'oeuvres gravées dans la mémoire du public et qui a vécu le mouvement théâtral et radiophonique en Algérie et contribué à des feuilletons sociaux instructifs». Pour sa part, l'acteur Mohamed Adjaïmi s'est dit «reconnaissant et touché par ce beau geste avec la présence de la famille artistique et de ses compagnons, ce qui a donné à l'évènement un goût spécial».

    La cérémonie d'hommage s'est poursuivie dans une ambiance festive animée par une pléiade de grands chanteurs qui ont enchanté le public, à savoir les artistes Naima Dziria, Samir Toumi, Hakim El Ankis, Tarek Ayad qui ont interprété des chansons du répertoire du patrimoine populaire et andalou. Né à la Casbah d'Alger en 1945, Mohamed Adjaimi y a poursuivi ses études et a rejoint l'Ecole de formation des enseignants de Bouzaréah, ensuite le théâtre radiophonique.


    L'Association «Troisième millénaire» organisatrice de l'hommage a été fondée en 2001 avec pour objectif la distinction des artistes et la promotion de l'art. Son mot d'ordre «honorer l'artiste de son vivant».

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Le Centre algérien de développement du cinéma (CADC) a programmé un cycle de six courts métrages prévus du 21 au 28 avril dans les salles de cinéma Khayam et Algeria, ont annoncé les organisateurs.
    Au programme de cet évènement, des productions récentes de jeunes cinéastes algériens aux thématiques et contenus en lien avec la société, dévoilées à l'écran sous différents aspects.
    Le kid d'Alger de Hakim Traidia, Boumla de Mohamed Yazid Yettou, Il reviendra de Youcef Mahsas, El Waldine de Maouchi Khelaf, Winna (L'autre) d'Arezki Larbi et Tchebtechaq marikane de Amel Blidi seront projetés quotidiennement, en soirée, à la salle de cinéma Algeria. La salle Khayam accueillera, quant à elle, à partir du 27 avril Winna, Boumla et le Kid d'Alger.
    Organisé par le CADC en collaboration avec la commune d'Alger-centre, ce cycle s'inscrit dans le cadre du programme d'animation spécial du mois de Ramadhan.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    KAVI - Court-métrage nominé aux Oscars

    KAVI parle d'un jeune garçon en Inde qui veut jouer au cricket et aller à l'école, mais au lieu de cela, il est obligé de fabriquer des briques en tant qu'esclave des temps modernes. "KAVI tire sur les cordes sensibles." - ENTERTAINMENT WEEKLY "Remarquablement incisif et émouvant." - THE LOS ANGELES TIMES "Un film très sophistiqué et captivant." - Randal Kleiser, directeur de GREASE "J'ai été stupéfait par le réalisme ... KAVI était émouvant, déchirant et même beau" - Kevin Tent, rédacteur en chef de SIDEWAYS, THE DESCENDANTS, NEBRASKA, A PROPOS DE SCHMIDT "KAVI est intime et visuellement beau. C'est un film à la fois socialement et dramatiquement puissant - deux éléments qui se rencontrent rarement dans les courts métrages." - Thomas Ethan Harris, programmeur de festival vétéran KAVI est le film de thèse USC de Gregg Helvey qui a remporté la médaille d'or de l'Académie des étudiants pour le meilleur court métrage narratif, puis a été nominé pour un Oscar dans la catégorie Meilleure action en direct. En plus de jouer dans plus de 100 festivals de films à travers le monde, KAVI a été utilisé par de nombreuses organisations anti-esclavagistes pour sensibiliser et collecter des fonds pour aider à mettre fin à l'esclavage (IJM, CAST, Dalit Freedom Network, etc.). KAVI a également été utilisé au Sénat de Californie pour aider à adopter le projet de loi sur la transparence des chaînes d'approvisionnement (SB657) pour la lutte contre l'esclavage et la traite des êtres humains. Gregg a passé plusieurs années à projeter le film, en partenariat avec des organisations anti-esclavagistes et en parlant de l'esclavage moderne. Le film a été projeté pour les écoles, les églises, les synagogues, les forces de l'ordre, les gouvernements et d'autres organisations en tant que film éducatif, inspirant et motivant pour aider les téléspectateurs (allant des enfants aux adultes) à comprendre et à comprendre la question de justice sociale de l'esclavage des enfants/lié -esclavage du travail. Il a été entièrement tourné en Inde, en hindi (bien que le scénariste/réalisateur, Gregg Helvey, ne parle pas hindi). L'emplacement était à 4 heures à l'est de Mumbai. Il a été salué par le public indien comme un film puissant qui rend justice à la question urgente du travail des enfants et de la servitude sous contrat.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Festival «vues d'Afrique»

    Le documentaire «La Rockeuse du désert» primé

    Le film documentaire sur l'artiste Hasna El Bacharia, intitulé «La Rockeuse du désert», de Sara Nacer a reçu le Prix du meilleur long métrage documentaire au 38ème festival «vues d'Afrique» qui s'est déroulé du 1er au 10 avril à Montréal (Canada), a-t-on appris samedi de la cinéaste. «Je suis très touchée par cette distinction, qui traduit la reconnaissance de l'incroyable parcours de Hasna El Bacharia ce qui permettra à Hasna de recevoir toute la reconnaissance qu'elle mérite»,a déclaré à l'APS Sara Nacer. «Le film a été aussi projeté au festival ‘'cinéma du monde de Sherbrooke'' (Canada), suivi d'un débat», a ajouté la jeune cinéaste. «J'espère que mon oeuvre soit à l'avenir projetée aussi en première à Alger en présence de Hasna El Bacharia, et je suis très heureuse que la sélection de ce film à d'autres festivals se confirme», a-t-elle souligné. «La Rockeuse du désert» d'une durée de 1h 15min, tourné et mis au point sur une période de presque dix (10) années, qui est un portrait intime et profond de Hasna El Bacharia, a été qualifié de «Petit bijou», par la presse canadienne, dans un article paru au journal Le Devoir, sous le titre «La Rockeuse du désert, hommage à une pionnière». «Cette oeuvre cinématographique, première du genre consacrée à la première femme à jouer avec virtuosité le guembri, l'unique instrument à cordes de la musique et danse diwane, et réservé uniquement aux hommes (Maâlem), trace l'itinéraire géographique, social et culturel de Hasna El Bacharia», avait indiqué dans une précédente déclaration à l'APS, la cinéaste qui réside actuellement au Canada. Selon elle, ce film documentaire est «sans doute une marquante contribution pour une meilleure connaissance de l'oeuvre artistique de Hasna». «Il s'agissait aussi de «faire connaître le genre musical diwane qui est un des plus importants patrimoines culturels nationaux», a-t-elle précisé. La jeune cinéaste, Sara Nacer, a réalisé plusieurs documentaires à Montréal avec lesquels elle a réussi à décrocher plusieurs prix et autres distinctions.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • 22e édition du Festival Cinémas du Sud à Paris«One, two, three, viva l’Algérie !»

    Les films Héliopolis de Djaffar Gacem, Rêve d’Omar Belkacemi et Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar-Hamina seront projetés à la 22e édition du festival Cinémas du Sud qui se déroulera du 27 au 30 avril 2022 à l'Institut Lumière de Paris, en France.
    Sous le titre de «One, two, three, viva l’Algérie !», le festival Cinémas du Sud proposera cette année un focus sur le cinéma algérien, à l’occasion de l’anniversaire des accords d’Évian signés en 1962 mettant fin à 7 ans de guerre et à 132 ans de colonisation de l’Algérie, tel que souligné dans un communiqué des organisateurs.
    Héliopolis, premier long métrage du cinéaste scénariste Djaffar Gacem, sorti en 2021, lancera donc à l'Institut Lumière ce coup de projecteur sur le cinéma algérien. Le film sera présenté la soirée du jeudi 28 avril en présence, notamment, de son réalisateur et de la comédienne Souliha Mallem. Rêve d’Omar Belkacemi, sorti aussi en 2021, sera projeté le jeudi 29 avril en présence du réalisateur. Chronique des années de braise, Palme d'or à Cannes en 1975, sera projeté le samedi 30 avril 2022. Le film de Mohamed-Lakhdar Hamina a, d'ailleurs, fait l'objet d'une récente restauration soutenue par la Hobson/Lucas Family Foundation. Cette restauration fait partie du Projet du patrimoine cinématographique africain, créé par The Film Foundation, la Fepaci et l’Unesco — en collaboration avec la Cineteca di Bologna — pour aider à localiser, restaurer et diffuser le cinéma africain.
    Le programme du festival Cinémas du Sud comporte neuf longs métrages qui seront projetés à l’Institut Lumière de Paris, lieu de naissance du 7e art, grâce aux frères Auguste et Louis Lumière. Ces films sont d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Jordanie, d'Egypte, du Liban et d’Irak.
    Le long métrage Souad de Ayten Amin (égypte 2020) sera présenté en ouverture du Festival, la soirée du mercredi 27 avril, en présence de Dora Bouchoucha (coproductrice du film et marraine du Festival). Costa Brava, Lebanon de Mounia AKL (Liban) sera projeté en Avant-première, le vendredi 29 avril 2022.
    Les autres films au programme de la manifestation sont L’Automne des pommiers de Mohamed Mouftakir (Maroc), Farha de Darin J. Sallam (Jordanie), Streams de Mehdi Hmili (Tunisie) et Notre fleuve... notre ciel de Maysoon Pachachi (Irak).
    Mené en partenariat avec la ville de Lyon, la région Auvergne-Rhône-Alpes, le festival Cinémas du Sud prendra son quartier à Villeurbanne, à l’occasion d’une séance spéciale au Zola. Ainsi, le film We are from There du cinéaste libano-syrien Wissam Tanios, une œuvre sélectionnée au Festival international du film de Rotterdam 2020 et du Festival international du film francophone de Namur, sera présenté au public le lundi 2 mai.
    Les séances à l’Institut Lumière seront présentées et animées par Abdellah Zerguine, directeur artistique de Regard Sud, et Michel Amarger, journaliste critique cinéma Média France.
    Organisé par Regard Sud, le festival Cinémas du Sud est une manifestation qui met à l'honneur les films du Maghreb et du Moyen-Orient. La productrice tunisienne Dora Bouchoucha est la marraine de cette édition 2022. Pour rappel, Merzak Alouache a été le parrain de la 15e édition du festival, en 2015.
    Kader B.

       

      Partager via Gmail Pin It

      votre commentaire
    • Festival du film arabe de Malmo en Suède: «Soula» et «Tchebtchaq marikane» en lice pour la 12e édition

       

       

      Les films «Soula» (long métrage) du réalisateur Salah Issaad et «Tchebtchaq marikane» (court métrage) de la réalisatrice Amel Blidi, seront en lice pour la 12e édition du Festival du film arabe de Malmo (Suède), qui se tiendra du 4 au 9 mai prochain, ont annoncé les organisateurs.

      Par Abla Selles

      «Soula» (2021) entrera en compétition pour le prix du meilleur long métrage, aux côtés de 11 autres œuvres de plusieurs pays arabes, dont la Tunisie, la Jordanie et le Qatar.
      Ce film de 92 minutes raconte l’histoire dramatique d’une jeune mère, Soula, qui a été chassée de sa maison familiale, avec son enfant en bas âge. Elle se retrouve dans la rue sans abri, en quête d’un refuge.
      Les rôles principaux de cette coproduction Algérie-France-Qatar-Arabie saoudite, ont été interprétés par Soula Bahri, Idir Benaibouche et Franck Yvrai. Le scénario du film écrit par le réalisateur Salah Issaad et Soula Bahri, est inspiré de l’histoire personnelle de l’actrice.
      «Soula» a été projeté en avant-première mondiale au Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah, en Arabie Saoudite, en 2021.
      Le film a été projeté à Alger le mois passé et a participé récemment au Festival international du film de femmes de Beyrouth où il a été primé meilleur long métrage.
      «Tchebtchaq marikane» concourra, quant à lui, dans la catégorie des courts métrages, aux côtés de 24 autres œuvres de plusieurs pays, dont la Palestine, le Liban et l’Egypte.
      D’une durée de 26 mn, «Tchebtchaq marikane» raconte l’histoire de deux adolescentes, Samia et Nouara, qui baignaient dans la joie et l’innocence et qui vont voir leur vie basculer dans la peur et l’incertitude après l’assassinat du père de Nouara, pris pour le père de Samia qui était journaliste.
      Produit en 2021 par une boîte de production privée, en collaboration avec le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), et présenté en avant-première à Alger en décembre 2021, ce film traite de la période du terrorisme dans les années 1990.
      56 films représentant 14 pays arabes et étrangers (en coproduction), dont 31 longs métrages et 25 courts métrages, seront en lice lors de cette 12e édition du Festival du film arabe de Malmo.
      Créé en 2011 pour établir des passerelles entre la culture arabe et les autres cultures par le truchement du film, langage visuel universel, le Festival du film arabe de Malmo est le plus grand festival dédié au film arabe en dehors de la région arabe, selon les organisateurs.
      A. S.

       
      Partager via Gmail Pin It

      votre commentaire


      Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
      Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
    Your Website Title
    How to Share With Just Friends

    How to share with just friends.