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Par hechache2 le 17 Septembre 2023 à 23:02
L'Évolution du Cinéma Africain : Un Voyage à Travers le Temps
Le cinéma africain a une histoire riche et complexe qui s'étend sur plusieurs décennies. Il a évolué au fil du temps, reflétant les diverses réalités et expériences des peuples du continent. Voici un aperçu de cette fascinante évolution :
Débuts modestes (années 1960-1970) :
Le cinéma africain a ses racines dans les mouvements de décolonisation des années 1960.
Ousmane Sembène du Sénégal est souvent considéré comme le père du cinéma africain, avec son film "La Noire de…" (1966) qui a ouvert la voie.
Les cinéastes de cette période ont souvent abordé des thèmes liés à la lutte pour l'indépendance, à l'identité africaine et aux défis socio-économiques.
L'essor du cinéma engagé (années 1970-1980) :
Les années 70 et 80 ont vu l'émergence de cinéastes tels que Djibril Diop Mambéty (Sénégal) et Souleymane Cissé (Mali) qui ont apporté une dimension artistique plus marquée.
Le cinéma africain a souvent été utilisé comme un moyen de sensibilisation aux problèmes sociaux et politiques de l'époque, et il est devenu un outil important pour le changement social.
La Nouvelle Vague (années 1990-2000) :
Dans les années 90, une nouvelle génération de cinéastes africains est apparue, dont Abderrahmane Sissako (Mauritanie) et Mahamat-Saleh Haroun (Tchad).
Ces réalisateurs ont exploré des thèmes plus variés et ont contribué à la reconnaissance internationale du cinéma africain.
Le cinéma contemporain (années 2010 et au-delà) :
Le cinéma africain contemporain est de plus en plus diversifié, avec des réalisateurs de différents pays explorant une variété de sujets.
Les festivals de cinéma africain, tels que le Festival de Cannes et le Festival du Film de FESPACO à Ouagadougou, sont devenus des plateformes majeures pour la promotion du cinéma africain.
Reconnaissance internationale (années 2000-2020) :
Des films africains, tels que "Un homme qui crie" de Mahamat-Saleh Haroun et "Timbuktu" d'Abderrahmane Sissako, ont reçu des acclamations et des prix internationaux.
Le cinéma africain contemporain continue d'explorer des thèmes allant de la migration à l'identité culturelle, tout en affirmant sa place sur la scène mondiale.
Conclusion :
Le cinéma africain a parcouru un long chemin depuis ses débuts modestes. Il a évolué pour devenir une voix influente dans le paysage cinématographique mondial, apportant des perspectives uniques et captivantes sur la diversité et la complexité de l'Afrique. En continuant à soutenir et à célébrer le cinéma africain, nous pouvons contribuer à son rayonnement et à sa croissance pour les décennies à venir.
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Par hechache2 le 17 Septembre 2023 à 22:52
Entretien avec l’acteur, réalisateur et producteur Ahmed RiadZaïr Eddhalam ou le rugissement de la Révolution algérienne
Acteur, réalisateur et producteur, Ahmed Riad est, ces derniers temps, une des figures les plus familières du paysage artistique algérien. Il a joué dans plusieurs séries, téléfilms et films dont Eden, les films sur la Révolution algérienne, Le Facteur, El Bahhar (le marin) et El Kechef (le Scout), ainsi que dans Rijal Al Fourqane du Syrien Khaled Al Khaled et le film Saint Augustin de l’Egyptien Samir Seif, dans lequel il y a une distribution d’acteurs internationaux.
Ahmed Riad est le réalisateur du film Zaïr Eddhalam, sorti dernièrement et dont l’histoire se passe durant la guerre de Libération nationale. Le film est dans les salles de cinéma algériennes depuis ce mois de septembre.Le Soir d’Algérie : Une première lecture de votre film Zaïr Eddhalam laisse deviner qu’il a plusieurs messages, notamment celui sur la notion de fraternité, celle biologique et celle de combat pour une cause juste.
Ahmed Riad : On parle ici d’un mythe tragique qui a commencé depuis la nuit des temps, depuis Qabil et Habil (Caïn et Abel), les enfants de Sidna Adam. A ce sujet, on revient aussi sur le livre de Jean-Pierre Vernant Mythes et Tragédies en Grèce ancienne, sur les conflits familiaux.
Zaïr Eddhalam est aussi un conflit entre deux frères à cause, notamment, de la jalousie. Chacun d’eux a son camp et son clan.Le titre Zaïr Eddhalam, c’est parce que le héros est un non-voyant ?
Il y a plusieurs explications au titre Zaïr Eddhalam. Tout d’abord, cela renvoie au rugissement d’un lion. C’est le cri de la révolution. Nous vivions une époque coloniale, donc il fallait, un de ces jours, crier fort. C’est aussi quand on se parle à soi-même et à force de le répéter, ça se dégage un jour.
Eddhalam : Le héros Moussa est un non- voyant par accident, c’est dans le sens figuré mais dans le sens global. Eddhalam est aussi l’obscurité que nous vivions avec l’Etat colonial. On était dans le noir !Pour Moussa, les villageois sont ses frères, tandis que Khodja, son frère, est un ennemi et un étranger…
Oui, mais Moussa est plus qu’un frère pour les habitants du village. C’est leur âme, leur conscience, leur protecteur dans un sens…Il représente beaucoup plus, la sagesse. Quand un enfant est tombé dans un puits, son frère, avec toute son innocence, n’est pas allé voir ses parents, parce que ce sont des gens fragiles, il est allé voir Moussa «le cheikh de la tribu».
Comment a été l’accueil du public, des cinéastes et des professionnels après l’avant-première ?
Tout d’abord, je suis honoré par la présence et les commentaires favorables de la ministre de la Culture et des Arts et du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit. Les cinéastes et les professionnels aussi.
Djaffar Gacem et Salim Aggar ont apprécié.Ali Aissaoui a parlé d’une excellente direction d’acteurs… Hacene Kechache a dit quelque chose de très pertinent et deviné que je voulais faire un long métrage, avec le budget d’un court métrage. J’ai réalisé un court métrage à la fin. Mais c’est moi qui avais finalement voulu ça et j’assume.
Diriger un acteur pour le rôle d’un non- voyant n’est certainement pas facile…
Je n’ai pas voulu de clichés et donner au comédien des lunettes et une canne… Mohamed Frimahdi est un géant du théâtre. Au cinéma, il a donné ce que je voulais de lui. Des fois quand il s’oublie un peu, je lui dis : «Redeviens un aveugle !» (rire).
Mon expérience de comédien depuis plus de 17 ans m’a facilité la tâche dans la direction d’artistes. J’ai aussi vite fait des formations à Actors Studio et au Cours Florent de Paris où sont passés Lelouche, Isabelle Adjani et Gad Elmaleh.J’ai fait aussi une formation dans la direction d’acteur. Toute cette expérience m’a fait comprendre la psychologie d’un acteur. Aussi, avec moi, ça ne passe pas quand c’est faux. Un acteur sent quand un acteur triche.
Le public commence à retourner dans les salles, grâce aux nouvelles productions hollywoodiennes et aussi au film algérien La Dernière Reine. Ne pensez-vous pas qu’il est temps pour les cinéastes algériens de faire des films destinés au grand public ?
Pour relancer le cinéma, il faut d’abord avoir beaucoup de salles, beaucoup de duplex. On faisait des films grand public comme Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, les films de Rouiched ou De Hollywood à Tamanrasset. Inculquer les valeurs de la Révolution algérienne, c’est nécessaire, c’est un travail de mémoire. Le public aime aussi les films où il y a de l’humour.J’ai proposé dernièrement un film humoristique, mais la commission ne l’a pas retenu. Elle est composée de 12 personnes, la majorité des producteurs et des réalisateurs.
Je vais revoir le projet et relancer ça.
Par ailleurs, un film est un produit qu’il faut produire et vendre comme tout autre produit dans d’autres domaines. Pour cela, il faudrait faire un bon film, une bonne promotion et une bonne bande-annonce.
Pour Barbie, c’était complet. La Dernière Reine aussi. Le fait que certains disaient qu’il a été interdit, un moment, a finalement joué en sa faveur car tout ce qui est interdit attire. Le film grand public a ses ingrédients comme les histoires d’amour et l’action.
Le public en a marre de ne voir que des drames. On dit que la philosophie est la mère des sciences. Je dirais que le cinéma est la mère des métiers… Par exemple, j’aimerais bien tourner des batailles à la Bouamama et cela fera travailler des artistes, des costumiers, des artisans, etc., en plus des métiers du cinéma.
Il faudrait aussi produire beaucoup et pas uniquement pour le mois de ramadhan. Il faut aussi pouvoir se passer de ces espèces de sponsors qui ont créé une espèce de marché noir en exigent de faire jouer des influenceurs, parce qu’ils sont connus, à la place de comédiens professionnels.Des cinéastes ou artistes qui vous ont marqué ?
Je suis très influencé par Mustapha Kateb, mon idole. Nous avons tous passé notre enfance avec les films de Hassan El Hassani, Rouiched, Wardia, des géants du cinéma qui m’ ont influencé.
J’ai fait aussi beaucoup de musique de films. Dans ce domaine, je suis très influencé par Ahmed Malek. J’ai peut-être aimé le cinéma grâce à la musique de Ahmed Malek. Il était partout : Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, Les aventures d’un héros, etc. J’ai été attiré par la musique de ce maître.Que pensez-vous de l’intelligence artificielle dans le domaine artistique ?
Dans mon projet de film humoristique, j’ai voulu faire et appliquer de l’intelligence artificielle. étant informaticien, j’ai ma propre vision, mais j’ai envie de voir ce que l’intelligence artificielle peut donner en plus. J’ai des données… L’intelligence artificielle, c’est comme un moteur de recherches à qui il faut donner les bons mots-clés pour vous donner des idées.
J’ai donc envie de voir ce que l’intelligence artificielle peut me donner.
Entretien réalisé par Kader B.votre commentaire
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Par hechache2 le 17 Septembre 2023 à 22:50
Le coup de bill’art du soirAllonger et faire parler des films muets ?
Les ultrasons de la chauve-souris deviennent un mélodieux chant d’oiseau quand ils sont ralentis.
L’expérience a peut-être été faite, mais on aimerait bien savoir ce que donnent des chefs-d’œuvre du cinéma muet quand ils sont ralentis. Voir le film soviétique muet Le Cuirassé Potemkine (1925) de Sergueï Eisenstein ou Le Dictateur (1940) de Charlie Chaplin dans des versions «normales», ça parle certainement mieux au spectateur d’aujourd’hui. Ceci, sans parler de la durée du film qui sera allongée considérablement.
K. B.
bakoukader@yahoo.frvotre commentaire
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Par hechache2 le 6 Septembre 2023 à 00:00
Découvrez l'Art de la Cinématographie : 10 Films Incontournables pour les Aspirants Réalisateurs
Le monde du cinéma est un univers vaste et fascinant, où chaque film est une leçon en soi. Si vous avez le rêve de créer vos propres films, il n'y a pas de meilleure manière d'apprendre que de plonger dans le riche réservoir de connaissances qu'offrent les œuvres cinématographiques. Voici une liste de dix films qui vous fourniront des enseignements précieux sur la réalisation cinématographique, la narration et la technique.
1. "La Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir
Ce chef-d'œuvre de la cinématographie française est une véritable leçon sur l'art de la réalisation. Vous y découvrirez comment utiliser la caméra de manière créative pour raconter une histoire de manière convaincante.
2. "Citizen Kane" (1941) d'Orson Welles
Ce classique du cinéma américain est une référence en matière d'innovation cinématographique et de narration non linéaire. Vous y apprendrez comment repousser les limites de la narration visuelle.
3. "Les 400 coups" (1959) de François Truffaut
Un pilier de la Nouvelle Vague française, ce film montre comment raconter une histoire personnelle avec une créativité débordante. Une source d'inspiration pour tous les aspirants réalisateurs.
4. "Le Parrain" (1972) de Francis Ford Coppola
Ce film est un modèle d'écriture de scénario, de direction d'acteurs et de création d'atmosphère. Apprenez comment construire une saga cinématographique captivante.
5. "Apocalypse Now" (1979) de Francis Ford Coppola
Un exemple impressionnant de réalisation audacieuse et de gestion de production complexe. Découvrez comment un film peut devenir une véritable épopée cinématographique.
6. "Pulp Fiction" (1994) de Quentin Tarantino
Ce film joue avec la chronologie et la structure narrative de manière magistrale. Une leçon sur la façon de repousser les conventions tout en captivant le public.
7. "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001) de Jean-Pierre Jeunet
Ce film est un exemple de narration visuelle et de créativité visuelle. Explorez comment les éléments visuels peuvent enrichir votre récit.
8. "Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau" (2001) de Peter Jackson
Pour ceux qui s'intéressent aux effets spéciaux et à la gestion de grandes productions, ce film offre une masterclass dans ces domaines.
9. "Birdman" (2014) d'Alejandro González Iñárritu
Ce film est célèbre pour son utilisation de plans-séquences et sa réflexion sur le monde du théâtre et du cinéma. Apprenez comment la mise en scène peut influencer la perception du spectateur.
10. "La La Land" (2016) de Damien Chazelle
Si vous êtes intéressé par la réalisation de comédies musicales contemporaines, ce film offre de précieuses leçons sur la réalisation de numéros musicaux mémorables.
Ces dix films offrent un large éventail de styles, de techniques et d'approches narratives, ce qui en fait un excellent point de départ pour apprendre à faire des films. Cependant, n'oubliez pas que la pratique et l'étude plus approfondie sont essentielles pour développer vos compétences en réalisation cinématographique. Prenez le temps d'analyser ces films, de comprendre leurs choix artistiques et techniques, et surtout, de laisser votre créativité s'exprimer. Le cinéma est un art en constante évolution, alors lancez-vous et créez vos propres histoires captivantes s
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Par hechache2 le 5 Septembre 2023 à 06:53
Une soixantaine de films en compétition au quatrième Festival du film méditerranéen de Annaba
Le quatrième Festival du film méditerranéen de Annaba annonce la sélection d'une soixantaine de films pour la compétition dans sa quatrième édition prévue du 3 au 9 novembre prochain, au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi, après quatre années d'absence, annoncent les organisateurs dans un communiqué.
Coordonnée sous le slogan «Nouvelle Vision», la quatrième édition de ce Festival aspire à apporter un nouveau regard, une nouvelle vision qui puisse «relever les défis du cinéma à l’échelle mondiale».
«Nous avons décidé de faire de cette nouvelle édition une occasion pour donner une véritable dimension internationale à ce festival à travers notamment l'ouverture d’un débat avec des producteurs nationaux et internationaux», a indiqué le commissaire du festival, Mohamed Allal. Les inscriptions des postulants à ce grand événement international se poursuivent jusqu’au 31 août, et comptent jusqu'à maintenant «pas moins de 2000 films reçus».
Parmi ces films issus du bassin méditerranéen et d'ailleurs, seulement une soixantaine seront sélectionnés en compétition dans l'une des trois catégories officielles.
La nouvelle vision du cinéma méditerranéen devant être reflétée, plusieurs changements organisationnels sont prévus, notamment la substitution du trophée «Annab d’or» (Jujubier d’or) par le prix «La Gazelle d’or».
Le festival dédiera une large session de formation à travers divers masters-class sur les métiers du cinéma en faveur des jeunes amateurs du 7e art, en partenariat avec l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel de Bordj El-Kiffan (Ismas) ainsi que nombre d'associations.Après une première édition tenue en 1986, le Festival du film méditerranéen de Annaba a repris de 2016 à 2018, pour revenir à nouveau en novembre 2023.
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80e Mostra The Palace, le dernier Polanski, l'un des cinéastes les plus contestés, présenté à Venise
Par hechache2 le 5 Septembre 2023 à 06:5080e MostraThe Palace, le dernier Polanski, l'un des cinéastes les plus contestés, présenté à Venise
La Mostra de Venise se distingue en projetant samedi, le dernier film de Roman Polanski, cinéaste majeur mais considéré par beaucoup comme un symbole de l'impunité en matière de violences sexuelles.
The Palace, tourné à Gstaad en Suisse avec Mickey Rourke et Fanny Ardant, est présenté hors compétition et le cinéaste de 90 ans ne viendra pas sur le Lido. Mais la présence du film au programme a fait bondir des groupes féministes comme le collectif 50/50.
L'auteur du Pianiste et de Rosemary's baby vit en Europe à l'abri de la justice américaine, qu'il fuit depuis plus de 40 ans après une condamnation pour des relations sexuelles illégales avec une mineure.
Persona non grata à Hollywood, il a vu sa situation également basculer en France depuis la polémique autour du César de la réalisation obtenu en 2020 pour J'accuse, alors qu'il était visé par de nouvelles accusations d'agressions sexuelles.
Il est désormais considéré par certains comme l'un des symboles d'une certaine impunité. Interrogé par l'AFP avant le début du festival sur cette invitation, le directeur de la Mostra Alberto Barbera s'est défendu en estimant qu'il fallait faire «la distinction entre l'homme et l'artiste».
Biopic de Leonard Bernstein
Côté compétition, Maestro, l'un des films les plus attendus de la Mostra devait être présenté samedi, mais en l'absence de son acteur principal et réalisateur, Bradley Cooper, en raison de la grève historique des acteurs et scénaristes aux États-Unis. Produit et diffusé sur Netflix en fin d'année, le film se présente comme un biopic de Leonard Bernstein, décédé en 1990, l'un des compositeurs et chefs d'orchestre les plus connus de tous les temps.
L'Américain a notamment dirigé l'Orchestre philharmonique de New York et reste dans les annales pour sa partition de West Side Story, succès majeur de Broadway. Avec Maestro, en lice pour le Lion d'or, Bradley Cooper (A Star Is Born, Very Bad Trip) se penche sur la relation tourmentée de Leonard Bernstein avec sa femme, interprétée par Carey Mulligan.
Aux États-Unis, le film a été précédé d'une polémique : la décision de Bradley Cooper de porter dans Maestro une prothèse nasale pour incarner Leonard Bernstein, fils d'immigrés juifs ukrainiens, a été considérée par certains comme une façon d'alimenter les stéréotypes sur les Juifs.
Ce choix a relancé le débat anglo-saxon sur le choix d'acteurs non-juifs pour incarner des personnages juifs, que certains assimilent au blackface, cette pratique longtemps utilisée par les acteurs blancs, qui se noircissaient le visage pour incarner des rôles d'hommes noirs.
«Beau et gros nez»
Les trois enfants du compositeur de la comédie musicale West Side Story ont pris mi-août la défense de l'acteur, affirmant être «parfaitement d'accord» avec sa décision «d'utiliser des artifices pour amplifier sa ressemblance» avec leur père.
«Il se trouve que Leonard Bernstein avait un beau et gros nez", ont réagi Jamie, Alexander et Nina Bernstein dans leur communiqué. «Nous sommes également certains que notre père n'aurait pas eu de problème avec cela.»
La 80e édition du doyen des festivals de cinéma, qui s'est ouverte mercredi soir, ne s'est pas encore trouvé de favori pour le Lion d'or, qui sera décerné le 9 septembre.
Mais les performances d'Adam Driver dans Ferrari, où il interprète le mythique fondateur de la marque au cheval cabré, et d'Emma Stone dans Pauvres créatures de Yorgos Lanthimos, ont marqué les festivaliers.votre commentaire
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Par hechache2 le 5 Septembre 2023 à 06:48
Le court métrage Hamassat El Fadjr de Kamel Rouini en avant-première à la Cinémathèque d'Alger
Le court métrage Hamassat El Fadjr (Murmures de l'aube) du réalisateur Kamel Rouini, produit dans le cadre du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a été projeté en avant-première, samedi, à la Cinémathèque d'Alger.
Le film d’une durée de 17 minutes, écrit par feu Mohamed Adlène Bekhouche et produit par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), met en avant la participation et le rôle important des enfants durant la glorieuse guerre de Libération nationale.
Le court métrage raconte l'histoire du petit Hocine, incarné par Abdelfatah Ghouini, qui refuse l'abattage de son chien après la décision des révolutionnaires de se débarrasser des chiens du village dont l'aboiement la nuit attirait l'attention de l'ennemi.Pour que son chien échappe à ce triste sort, Hocine l'emmène dans une cachette dans la montagne et continue de s'en occuper à l'insu de son père moudjahid.
Une nuit, alors qu'il se rendait dans la cachette pour nourrir son chien, Hocine aperçoit en chemin une patrouille de l'armée française en direction du village où se trouvaient les moudjahidine. Aussitôt, il s'empresse d'en avertir les révolutionnaires et réussit à le faire à temps.
À travers cette première expérience de réalisateur de cinéma, Kamel Rouini a plongé le spectateur dans un univers plein d'humanité, en montrant la contribution des enfants durant la glorieuse guerre de Libération nationale.
Avec ce court métrage, le réalisateur Kamel Rouini et le scénariste Mohamed Adlène Bekhouche (à qui un hommage a été rendu avant la projection) ont su tenir en haleine le nombreux public de la Cinémathèque d'Alger.Le réalisateur, qui a dédié son œuvre au regretté Mohamed Adlène Bekhouche, a déclaré qu'il souhaitait à travers ce film historique «mettre en évidence le rôle des enfants durant la révolution».
«Les acteurs, dont la plupart faisaient leur première expérience devant des caméras, ont été à la hauteur», a-t-il souligné.
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Par hechache2 le 8 Août 2023 à 23:36
Aide de l'État aux arts et au cinéma en 2023Les projets validés revêtent «une plus-value créative pour le paysage culturel»
Le ministère de la Culture et des Arts a affirmé que les projets artistiques validés par la commission de lecture et d'aide aux arts et aux lettres pour l'année 2023 en vue de bénéficier de l'aide de l'État à la promotion des arts et du cinéma «revêtent une plus-value créative pour le paysage culturel, tout en incarnant l'identité et l'authenticité profondément enracinées dans l'Histoire».
Dans un communiqué sur la liste des projets bénéficiaires de l'aide de l'État pour la promotion des arts et du cinéma au titre de l'année 2023, le ministère a précisé que la ministre du secteur, Soraya Mouloudji «a veillé à l'égalité des chances dans l'octroi de cette aide et que le choix doit porter sur les projets revêtant une plus-value créative pour le paysage culturel notamment les projets sérieux et réalisables qui incarnent notre identité et notre authenticité profondément enracinées dans l'histoire».
Le ministère est soucieux «de réaliser ces projets à la même cadence que celle des projets déjà réalisés et financés dans le cadre de la célébration du soixantenaire de l'indépendance et qui ont été réceptionnés dans les délais fixés, avec une bonne plus-value artistique et créative, grâce à l'actualisation de la convention liant le bénéficiaire de l'aide au ministère de la Culture et des Arts», souligne le communiqué.
Le choix et la validation des projets se sont basés sur "la créativité d'une jeunesse prometteuse, porteuse d'idées innovantes et modernes, en accordant la priorité aux coopératives culturelles que nous voulons ériger en micro-entreprises culturelles.
La particularité de ces mécanismes d'aides est que cette aide financière assure une couverture partielle et non globale pour donner la chance aux porteurs de projets de trouver des sponsors dans le cadre de la loi.
Le communiqué a cité également l'installation de deux commissions, à savoir, la commission de lecture et d'aide à la cinématographie et la commission d'aide aux arts et aux lettres pour l'année 2023, avec la définition «de leurs missions et de leur fonctionnement ainsi que l'élaboration de leur règlement intérieur sur proposition des membres et son approbation par Mme la ministre de la Culture et des Arts, pour la réception ensuite des projets artistiques déposés, longuement examinés par les deux commissions et en toute transparence».
«Que le porteur du projet soit un établissement, une association ou un organisme, l'aide reviendra à la fin à l'artiste, considéré comme le principal maillon, puis au récepteur de l'œuvre artistique», conclut le communiqué.
Le ministère a publié, dans ce contexte, la liste des projets validés sur son site officiel, dans les différents domaines artistiques dont le cinéma, le théâtre, la musique, les arts plastiques et la chorégraphie, ainsi que les montants alloués dans le cadre de cette aide.votre commentaire
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Par hechache2 le 5 Août 2023 à 00:06
ÉTATS-UNISLes Emmys Awards reportés à cause de la grève à Hollywood, selon des médias
Les Emmy Awards de cette année seront reportés à cause de la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood, ont annoncé des médias américains jeudi soir.
L'équivalent des Oscars pour la télévision, initialement prévu le 18 septembre, devrait être repoussé en janvier, selon le Los Angeles Times. Selon la publication spécialisée Variety, «les vendeurs, les producteurs et les autres personnes impliquées dans l'événement» ont déjà été informés du report, qui n'a pas été encore officiellement annoncé.Aucune nouvelle date n'a été cependant fixée pour la cérémonie, a déclaré à l'AFP une source au fait du projet.
Les acteurs et les scénaristes d'Hollywood sont actuellement en grève, le premier débrayage de l'industrie depuis 63 ans. Or, si le mouvement se poursuit, toutes les vedettes de Hollywood boycotteraient la 75e cérémonie, ce qui serait désastreux pour les audiences à la télévision.
Les scénaristes ne seraient pas non plus autorisés à écrire textes ou blagues pour les présentateurs de la cérémonie.
Selon certaines informations, la chaîne Fox, qui diffuse les Emmy Awards cette année aux États-Unis, a fait pression pour que la cérémonie soit reportée à janvier, ce qui donnerait plus de temps pour résoudre le conflit social.
Mais l'Académie de la télévision, qui vote pour les prix et les présente, préférerait un report plus court, pour éviter que les Emmys ne se déroulent en pleine saison des prix cinématographiques à Hollywood.
Ni la Fox ni l'Académie de la télévision n'ont fait de commentaires. La dernière fois que les Emmys ont été reportés, c'était en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre.La grève à Hollywood a entraîné l'arrêt de toutes les productions cinématographiques et télévisuelles américaines, à quelques exceptions près.
Les revendications des syndicats portent essentiellement sur la baisse des rémunérations à l'ère du streaming et sur la menace que représente l'intelligence artificielle pour leur carrière et leurs futurs moyens de subsistance.
Les nominations pour les 75e Primetime Emmy Awards ont été annoncées au début du mois, quelques heures avant que les négociations entre les studios et la Sag-aftra n'échouent.
Succession, la série de HBO, chronique noire et grinçante d'une puissante famille qui se déchire pour prendre le contrôle d'un empire médiatique, est arrivée en tête des nominations dans 27 catégories. Elle doit affronter le road movie The Last of Us, avec 24 nominations, et la satire The White.votre commentaire
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Par hechache2 le 4 Août 2023 à 23:42
Appel à soumissions pour le 3e Festival international du film documentaire Sidi M'hamed Benaouda
Les cinéastes et producteurs de films documentaires souhaitant participer au 3e Festival international du film documentaire Sidi M'hamed Benaouda sont priés de soumettre leurs œuvres à la commission de sélection avant le 15 septembre prochain, a annoncé lundi le comité d'organisation.
«L'appel à soumissions pour le 3e Festival international du film documentaire Sidi M'hamed Benaouda, prévu du 13 au 16 décembre prochain, est ouvert aux cinéastes et producteurs souhaitant projeter leurs films lors de cette édition», a précisé le comité d'organisation, ajoutant que «les intéressés sont priés de soumettre leurs œuvres à la commission de sélection avant le 15 septembre».
Les films soumis doivent être de récentes productions axées sur les objectifs de développement durable (ODD) et traitant de diverses thématiques, notamment d'ordre social, culturel, économique et ethnologique, a souligné la même source.
Les participants peuvent soumettre plusieurs films, mais un seul sera sélectionné pour la compétition, a précisé le comité.
Organisé depuis 2019 par l'association culturelle «Zaitouna» de la wilaya de Relizane, en coordination avec le ministère de la Culture et des Arts, le Festival international du film documentaire Sidi M'hamed Benaouda vise à faire connaître l'héritage et l'histoire de Sidi M'hamed Benaouda.
Les précédentes éditions avaient vu la participation d'experts et de spécialistes du 7e art et des films documentaires algériens et étrangers.votre commentaire
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