• Les demandes de soutien pour les projets 2014 dans le cadre des échanges et coopérations artistiques ainsi que des programmes Visas pour la création, Ateliers du monde et Dispositif Caraïbes pourront être déposées sur la plateforme IFprog entre le 2 septembre et le 8 novembre 2013.
     
    5 dispositifs accessibles 
    • ECHANGES ET COOPERATION ARTISTIQUES
    • VISAS POUR LA CREATION AFRIQUE
    • VISAS POUR LA CREATION CARAIBES
    • ATELIERS DU MONDE AFRIQUE
    • DISPOSITIF CARAIBES
     
    L’Institut français propose une démarche de programmation permettant, autour de la stratégie fixée par les COCAC, d’établir un dialogue entre le réseau, les partenaires professionnels et les équipes de l’Institut français, et de construire ainsi des projets à moyen et long terme. Il est donc attendu que les postes établissent une stratégie qui sera prise en compte dans la sélection des projets à soutenir. Les projets des Instituts français tout autant que ceux des Alliances françaises sont éligibles.
     
    L’Institut français a également établi des priorités, pour  faciliter la programmation :
     
    Pour les arts visuels, les zones prioritaires sont les pays de l’Union européenne (y compris Suisse et Norvège non membres), les Etats-Unis, le Canada, la Russie, l’Inde, la Chine, le Japon, la Corée, Singapour, Taiwan, l’Argentine, le Mexique, les Emirats Arabes Unis, le Brésil, Israël,  le Liban, la Turquie.
     
    Pour le spectacle vivant, les territoires privilégiés sont les grandes régions de « mutualisation » et de circulation des projets que sont l’Asie et l’Amérique latine ainsi que le continent africain pour le programme Afrique et Caraïbes en créations, mais également les pays de l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada.
     
    Les demandes éligibles doivent concerner :
    • des projets de diffusion ou de coopération dans les champs du spectacle vivant, des arts visuels et de l’architecture
    • l’appui à des opérateurs culturels au travers le soutien à leurs manifestations en Afrique et dans la Caraibes
    • les candidatures dans le cadre du programme Afrique et Caraïbes en créations aux dispositifs Visas pour la création, Ateliers du monde et Dispositifs Caraïbes.
    Visas pour la Création est un programme de résidence destiné à des artistes résidant en Afrique ou dans la Caraïbe, et qui souhaitent développer un projet précis de recherche ou de création en France ou dans un autre pays d'Afrique ou des Caraïbes.
    Dispositif Caraïbes est un dispositif d’appui aux projets culturels transcaraïbéens dans les domaines de la création, la formation, et la diffusion impliquant 3 pays partenaires de la région.
    Ateliers du Monde accompagne des projets de formation professionnelle à dimension panafricaine porté par des opérateurs du continent africain et valorisant l’expertise des professionnels de ces territoires.
     
    Les demandes, soumises à travers l’interface IFprog pourront êtres formulées :
    • soit par le Service de Coopération et d’Action Culturelle d’une Ambassade, le COCAC qui valide l’ensemble des demandes du réseau pour son pays (Institut français, Alliance française),
    • soit par un artiste ou une compagnie résidant en France et en Afrique ou dans la Caraïbe pour le programme Afrique et Caraïbes en créations,
    • soit par une structure, un opérateur culturel (lieu de diffusion, festival, musée…).
     
    Pour les projets qui ne sont pas déposés par le réseau, il est demandé aux porteurs de projets d’informer le poste du pays concerné en amont de son dépôt de demande. Un dialogue sera établi, avant la date de fin de la soumission de la programmation, entre le poste et les équipes de l’Institut français afin de préparer les décisions. 
     
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    Tunis - La "Fabrique des Cinémas du Monde" initiative de l'Institut français, a lancé appel à candidatures aux réalisateurs des pays éligibles.

     

     

    La date limite d'inscription est fixée au lundi 2 décembre 2013, dans la limite de 120 projets. Les candidatures se font, selon la réglementation en vigueur, par le biais du formulaire en ligne disponible sur le site Cinémas du Monde.Parmi les critères de candidatures fixées, le projet doit être un premier ou deuxième long-métrage documentaire ou de fiction, sachant que chaque réalisateur ou société de production ne peut présenter qu'un seul projet de film. 



    Le projet doit avoir un producteur local (ou issu de la liste des pays éligibles) ayant déjà produit un court ou un long métrage dans les cinq dernières années. Le budget prévisionnel du film doit être inférieur à 3 millions d'euros. 

    Conçue en étroite relation avec le Festival de Cannes et le Marché du Film, la Fabrique soutient les projets de jeunes talents qui développent leur premier ou second long métrage. Les réalisateurs sélectionnés cette année, informe un communiqué de l'Institut français de Tunisie (IFT), seront invités avec leurs producteurs pendant le Festival de Cannes. 

    Leurs participations donnent accès à de nombreuses activités : ateliers du Producers Workshops et du Producers Networks, Cannes Court Métrage-Short Film Corner, accès aux films des sélections parallèles... 

    Le programme propose un accompagnement personnalisé, au moyen de rendez-vous individuels et collectifs avec les acteurs clés de l'industrie. Pour rappel, en 2012, 80 pour cent des projets accueillis depuis 2009 ont conclu des accords de co-production dans les six mois qui ont suivi leur participation au programme. 

    Situé au coeur du Village international du Festival de Cannes, La Fabrique des Cinémas du Monde est le programme professionnel du Pavillon "Cinémas du monde", destiné à favoriser l'émergence de nouveaux talents issus des pays du Sud. 

    Le Pavillon est un lieu unique dédié aux cinématographies d'Afrique, d'Asie, d'Amérique Latine, d'Europe Centrale et Orientale, du Proche et du Moyen-Orient. Véritable plateforme de travail et de rencontres, il s'est imposé comme lieu de référence pour l'actualité des cinémas du monde pendant le festival où se croisent artistes, professionnels et institutions internationales. 

    Le Pavillon Les Cinémas du Monde est une opération organisée par l'Institut français en partenariat avec l'Organisation Internationale de la Francophonie et France Médias Monde RFI, Monte Carlo Doualiya et France 24.Pour l'édition 2013, sous le parrainage de Raoul Peck, les 9 réalisateurs et leurs producteurs qui ont participé au programme de La Fabrique des Cinémas du Monde ont bénéficié de 18 rencontres collectives avec les dirigeants et responsables de nombreux domaines de l'Industrie du cinéma (marchés, fondations, fonds, financement, pitching, etc..).

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    Laïla Marrakchi : la réalisatrice marocaine qui chatouille…

     
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    Marock 2006 Real : Laïla Marrakchi Collection Christophel

    Laïla Marrakchi  est née à Casablanca, le 10 décembre 1975. Elle s’apprête à sortir son nouveau film Rock the Casbah qui est sorti le 11 septembre en France et le 18 septembre au Maroc.

    Laïla Marrakchi  a fait ses études en France. Elle est titulaire d’un DEA en études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris III. Elle est mariée au réalisateur Alexandre Aja (La colline a des yeux, Mirrors..), fils du cinéaste Alexandre Arcady.

    Elle a réalisé son premier court métrage en 2000 avec L’Horizon perdu. On a aussi beaucoup parlé dans la foulée de ses documentaires  : Femmes en royaume chérifien et Derrière les portes du hammam en 2001.

    En 2004, elle réalise son premier long métrage,  Marock, qu’elle présente au Festival de Cannes en 2005. Les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) ont appelé au boycott du film qui a fait 150 000 entrées au Maroc, autant qu’en France.

    Pour elle, le cinéma est « un miroir qu’il faut brandir à la face des Marocain ». Avec Rock the Casbah, elle s’attaque à d’autres sujets sensibles : les inégalités entre hommes et femmes, l’hypocrisie sexuelle. Un film qui fera polémique, elle le sait.

    Elle l’a du reste confié à Jeune Afrique : « Mon film n’est pas vraiment rock’n'roll, mais il porte lui aussi un message de liberté. Sofia, l’une des filles de la famille, qui travaille à New York, fait tout exploser lorsqu’elle rentre dans la maison familiale. Elle met le feu dans la Casbah, pas réellement bien sûr, mais de manière symbolique. Le message que porte le film est assez « bateau » pour les Occidentaux, mais pas tant que ça pour les Marocains (…)  Depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI, les femmes ont gagné des droits. Mais certains problèmes ne sont pas réglés, dont la question de l’héritage, qui reste très inégalitaire. C’est l’un des sujets abordés dans mon film. Je me suis d’ailleurs disputée à ce propos avec des acteurs masculins pendant le tournage. Les hommes héritent plus, mais sont censés « protéger » leurs femmes et leurs familles, ce qui n’est pas toujours le cas dans la réalité. (…) La situation évolue bien sûr dans les grandes villes, mais la plupart du temps, les Marocains sont condamnés à la schizophrénie. Le code pénal marocain conduit aussi à des situations sordides : je pense au suicide d’une jeune fille pour échapper à un mariage forcé avec son violeur, l’année dernière. »

    Filmographie 
    Courts métrages
    2000 : L’Horizon perdu
    2002 : Deux cents dirhams
    2003 : Momo mambo

    Documentaires
    2001 : Femmes en royaume chérifien
    2001 : Derrière les portes du hammam

    Longs métrages
    2005 : Marock
    2013 : Rock the Casbah

    Scénariste :
    2002 : Deux cents dirhams
    2003 : Momo mambo
    2005 : Marock
    2013 : Rock the Casbah

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    Chiwetel Ejiofor : la star mondiale du cinéma Nigérian repérée par Steven Spielberg !

     
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    Chiwetel Ejiofor

    Il triomphe actuellement avec Lupita Nyong’o dans « 12 Years a Slave », un film inspiré d’une histoire vraie sur l’esclavage qui a été encensé par les critiques.

    Le film raconte les mémoires de Solomon Northup – joué par l’Anglo-Nigérian Chiwetel Ejiofor-  jeune homme noir et libre, musicien de l’État de New-York, qui avait été kidnappé en 1841. Il avait travaillé alors pendant douze ans comme esclave dans une plantation de coton en Louisiane.

    Lupita Nyong’o, elle joue le rôle de Patsey. Elle est aussi sublime que touchante.

    Le film a déjà remporté, en septembre, le People Choice Award, décerné par le public du Festival International du Film de Toronto.  De ce film il dit : « Ça m’a imprégné au point où encore aujourd’hui, je le ressens. C’est quelque chose. C’est une histoire qui raconte à quel point il est difficile de briser l’esprit d’un homme, à propos de la volonté de fer que l’homme peut avoir.»

    Chiwetel Ejiofor est né le né le 10 juillet 1977 à Forest Gate en Angleterre. Il est le fils d’un médecin et d’une pharmacienne nigérians. Dès l’âge de 13 ans, il a la passion la comédie dans le sang.  Adolescent, il incarne Jules Cesar et Othello dans le cadre du National Youth Theatre avant d’intégrer la London Academy of Music and Dramatic Art. En 1997, Steven Spielberg lui confie un rôle de traducteur dans Amistad. Il signe sa première apparition au cinéma. Il enchaine en 2000 avec une comédie policière avec Thandie Newton et il se produit en même temps au théâtre pièces de théâtre. Il se fait notamment remarquer dans le « Romeo et Juliette » de Peer Gynt.

    En 2002, après Steven Spielberg,  Stephen Frears le fait connaitre au monde entier dans Dirty Pretty Things. Il joue le rôle d’Okwe, un immigré clandestin travaillant comme taxi le jour et réceptionniste la nuit.

    Après avoir joué une drag queen dans « Kinky boots », Woody Allen lui offre le rôle d’un élégant pianiste dans « Melinda et Melinda en 2004. Il a aussi été dirigé à deux reprises par Spike Lee : « She hate me » puis « Inside man. »

    Il a la chance de jouer avec Angelina Jolie dans Salt (2010), un film d’action et d’espionnage de Jason Bourne.

    Cinéma
    1997 : Amistad : Ens. Covey
    1999 : Greenwich Mean Time (G:MT Greenwich Mean Time) : Rix
    2000 : It Was an Accident : Nicky Burkett
    2001 : My Friend Soweto : Soweto
    2002 : Loin de chez eux (Dirty Pretty Things) : Okwe
    2003 : Une souris verte (3 Blind Mice) : Mark Hayward
    2003 : Love Actually : Peter
    2004 : She Hate Me : Frank Wills
    2004 : Red Dust : Alex Mpondo
    2004 : Melinda et Melinda (Melinda and Melinda) : Ellis
    2005 : Quatre frères (Four Brothers) : Victor Sweet
    2005 : Serenity : The Operative
    2005 : Slow Burn : Trippin
    2005 : Kinky Boots : Lola
    2006 : Inside Man, l’homme de l’intérieur (Inside Man) : Detective Bill Mitchell
    2006 : Les Fils de l’homme (Children of Men) : Luke
    2007 : Talk to me : Dewey Hughes
    2007 : American Gangster : Huey Lucas
    2008 : Redbelt
    2009 : 2012 : Adrian Helmsley
    2010 : Endgame de Pete Travis : Thabo Mbeki
    2010 : Salt de Phillip Noyce : Peabody
    2013 : Twelve Years a Slave de Steve McQueen : Solomon Northup

    Télévision
    1996 : Deadly Voyage : Ebow
    2001 : Mind Games : Tyler Arnold
    2003 : Trust : Ashley Carter
    2003 : Twelfth Night, or What You Will : Orsino
    2006 : Tsunami : Les Jours d’après (Tsunami: The Aftermath) de Bharat Nalluri
    2011 : The Shadow Line de Hugo Blick : Jonah Gabriel
    2013 : Phil Spector (TV) de David Mamet : le procureur Mock

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  • Rachida

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    le 11.10.13 | 10h00

    | © D. R.
     

     

    Un film de Yamina Bachir-chouikh (2002). samedi 12 à 13h30 et 17h à la cinémathèque d'Alger.

    Belle opportunité de revoir un film daté de 2002 pour voir s'il y a eu tromperie ou pas. Souvenez-vous de Rachida, prénom féminin, titre d'un film algérien, alter ego d'une cinéaste prénommée Mina Chouikh, monteuse réputée dans le cinéma algérien et réalisatrice pour la première fois, durant l'année 2002. Une décade + 1 an plus tard, le film, maintes fois vu, de festival en festival, de salle algérienne en salle universelle, est de nouveau projeté à la cinémathèque d'Alger. Ce sera le samedi 12 octobre à 13h. Pourquoi revenir sur ce film ? Car le passé, parfois, donne des indices. Des codes. Des clefs.

    Autrefois, ce film suscita l'adhésion générale. On la vit partout, on lisait et écoutait ses mots. Les Cahiers du Cinéma, emmené à l'époque par Charles Tesson, firent un numéro spécial «cinéma algérien» et lui consacrèrent deux-trois pages. Un film, en 2002, qui racontait «le quotidien désastreux d'une femme, qui sera violemment agressée pour s'être rendue sur son travail sans porter le voile. Exilée dans un village aux alentours d'Alger, cette enseignante tentera de retrouver goût à la vie. L'auteur ne prenait aucune pincette pour filmer la sauvagerie. Un cinéma clinique, quasi naturaliste allant jusqu'à sonder ce qu'il y a de plus pourri dans l'âme humaine».

    En le revoyant, difficile d'y retrouver les qualités prétendument soulevées en 2002. Mise en scène plombée par un cadre hyper limité, nous renvoyant aux pires codifications télévisuelles, dialogues constamment utilisés pour sur-justifier une action en devenir ou achevée et surtout une propension à ne jamais prendre le «plan» pour ce qu'il est réellement, à savoir un écrin où réflexions et doutes seraient les mamelles d'un objet artistique. Il y a quelque chose de rance dans ce film-tract, comme si ce cinéma ne jouait plus au présent, mais avec un passé qui lui donnerait une naïveté aiguë. Conclusion : ne jamais relativiser au cinéma sous prétexte que le sujet est important. Seul compte le style. Et Rachida en est malheureusement dénué.
     

    Samir Ardjoum
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