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13e édition du FIFM : Nour-Eddine Lakhmari président du Jury Courts Métrages de la compétition Cinéc
Par hechache2 le 1 Novembre 2013 à 15:1013e édition du FIFM : Nour-Eddine Lakhmari président du Jury Courts Métrages de la compétition Cinécoles
MAP - publié le Jeudi 31 Octobre 2013 à 00:02 modifié le Jeudi 31 Octobre 2013 - 00:07Le cinéaste marocain Nour-Eddine Lakhmari sera le président du Jury Courts Métrages de la compétition Cinécoles de la 13è édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), qui se tient du 29 novembre au 7 décembre 2013.
Nour-Eddine LakhmariLe jury de cette compétition comprendra également la comédienne franco-espagnole Astrid Bergès-Frisbey, la réalisatrice et scénariste italienne Cristina Comencini, l'écrivain, réalisateur et scénariste afghan, Atiq Rahimi et la comédienne, réalisatrice, scénariste et écrivain française, Sylvie Testud.
Créé en 2010 pour la 10e édition du FIFM, ce concours de courts métrages est destiné aux élèves des instituts et écoles de cinéma du Maroc et offre, selon les organisateurs, l'occasion de présenter, pour la première fois au Maroc et dans le cadre d'une manifestation prestigieuse, le cinéma d'école.
A travers cette compétition, la Fondation du FIFM met en place un espace de création cinématographique et d'insertion professionnelle au profit des cinéastes en herbe, elle crée ainsi durant le Festival une véritable plate-forme d'échanges entre professionnels aguerris et jeunes cinéastes.
Le Prix du Court Métrage Cinécoles, destiné à révéler, parmi les élèves des écoles et instituts de cinéma marocains, un nouveau talent du 7e art national, sera décerné lors de la cérémonie de Clôture et du Palmarès du Festival le vendredi 6 décembre.
Doté par SAR le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, d'un montant de 300.000 dirhams, le Prix du Court Métrage Cinécoles est remis au lauréat pour la réalisation de son second court métrage.
Gérée dans sa totalité par la Fondation du FIFM, la dotation doit être utilisée pour un nouveau film réalisé et achevé dans les 18 mois qui suivent la remise du Prix.
La Fondation du FIFM soutient ainsi la réalisation de cette seconde oeuvre à travers un regard et une participation aux différentes étapes successives d'écriture, de réalisation et de montage.
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Par hechache2 le 5 Octobre 2013 à 22:36
[Critique] Djinns (2010)
Overview
Réalisateur: Hugues Martin, Sandra Martin
Bottom LinePersonnages légendaires de la culture orientale, les djinns sont plus connus chez nous sous une autre appellation, quelque peu faussée, les “génies” malfaisant qui retournent à leur avantage les fameux 3 voeux. Image très édulcorée de ces créatures mystiques peuplant le désert, directement citées dans l’amusant film Wishmaster de Robert Kurtzman et qui bizarrement n’avaient jamais […]
0Texte de Nicolas GilliCRITIQUEPersonnages légendaires de la culture orientale, les djinns sont plus connus chez nous sous une autre appellation, quelque peu faussée, les “génies” malfaisant qui retournent à leur avantage les fameux 3 voeux. Image très édulcorée de ces créatures mystiques peuplant le désert, directement citées dans l’amusant film Wishmaster de Robert Kurtzman et qui bizarrement n’avaient jamais été traités au cinéma sous leur forme première. Comme quoi il reste toujours des sujets originaux à traiter par le septième art! Et la surprise c’est que la petite équipe derrière ce sujet complètement inédit, et bien elle est française. Au delà du cocorico de rigueur, il faut avouer que ça fait plaisir de voir des frenchies aborder le cinéma de genre avec sérieux et respect, et sous un angle totalement nouveau qui plus est. Car si le mariage des genres opéré dans Djinns, à savoir film de guerre et fantastique, a pu être observé récemment en Asie par exemple (au hasard dans le coréen maladroit R-Point), il reste relativement rare alors qu’il est d’une efficacité imparable, la tension d’une zone de guerre servant de terreau idéal à une mise en place sournoise de l’horreur qui peut même devenir une belle métaphore de la guerre elle-même. Avec une ambition qui ne faillit jamais, et qui sert le film autant qu’elle le dessert, le couple de réalisateurs livre une alternative fort intéressante à la vague de cinéma de genre français qui sévit depuis quelques années pour notre plus grand bonheur à nous, amateurs de cinéma alternatif (ou pas d’ailleurs). Loin d’être irréprochable, Djinns possède quelques atouts pour séduire.
Le couple de réalisateurs/scénaristes s’éloigne assez rapidement de toutes les dernières tentatives de cinéma de genre à la française. Ni horreur référentielle et maladroite à la Vertige ou Frontière(s), ni science-fiction intello souvent bancale à la Dante 01 ou Eden Log, et encore moins actionner horrifique burné mais foiré du type la Horde. En fait il semblerait même que l’aspect fantastique de leur film ne les intéresse pas tant que ça et serve surtout d’outil bien pratique pour catalyser des situations totalement ancrées dans l’humain et le réel. Malgré son titre et certaines ambitions de départ qui n’ont pas survécu au passage sur la table de montage (on sent violemment le charcutage pour entrer dans la case proche de 1h30), Djinns est donc avant tout un film de guerre, un film de soldats qui se retrouvent coincés dans un lieu qu’ils ne connaissent pas, ne maitrisent pas, et qui va à l’aide de ces créatures fantastiques faire éclater au grand jour leur côté sombre et leurs troubles psychologiques. L’idée est bonne mais on a la vilaine impression de voir un autre film que celui qu’on attendait, et ce genre de surprise n’est pas toujours agréable.
Prenant place en pleine guerre d’Algérie Djinns développe un background plutôt intéressant étant donné le côté légèrement schizophrène de ce conflit que notre pays a toujours beaucoup de mal à accepter en tant que tel. Sujet tabou qui commence à être abordé par le cinéma français de façon extrêmement maladroite comme dans Hors la Loi ou sans concession aucune dans le magistral l’Ennemi Intime. Cette sale guerre sert ici de toile de fond poisseuse pour développer un véritable film de personnages, mais absolument pas un film choral comme veulent le présenter les réalisateurs, la structure ne correspondant vraiment pas. Si les djinns en question sont malheureusement bien trop rares à l’écran, ils servent évidemment le récit en dévoilant les blessures intérieures de chaque membre de l’escouade. Trauma de la guerre d’indochine, visions morbides, il est grandement question de culpabilité dans tout ça. Tous les personnages sont souillés à un certain niveau et les créatures ne font qu’illustrer et projeter par l’intermédiaire d’hallucinations leurs drames personnels. Si on comprends bien la parabole par rapport à la guerre, plutôt intelligente d’ailleurs, il reste l’impression par des récits secondaires abandonnés en cours de route que Djinns est une tentative de vrai film de genre qui ne s’assume pas complètement, et c’est dommage car le potentiel est énorme.
Si sur le fond on a vraiment l’impression d’un film bancal (pour une fois, une bonne 1/2h en plus serait bienvenue pour rattraper des ellipses foireuses) et parfois presque ennuyeux malgré les très bonnes idées, il faut avouer que sur la forme l’équipe a réussi à transcender un budget qu’on imagine relativement réduit. La photo de Pierre Cottereau est magnifique, la désaturation opérée s’éloignant des canons en vigueur dans tout film de guerre moderne ou des clichés inhérents aux paysages désertiques. Du côté mise en scène, on a droit à une alternance de plans larges dans un scope superbe et de mouvements caméra à l’épaule en plan séquence douloureux pour le crâne du pauvre spectateur. Les paysages trouvent un bel écrin et la tension obtenue à l’intérieur du village, dans un espace relativement réduit, se retrouve très efficace bien qu’on sente un peu trop l’influence d’Assaut de Carpenter. Il est amusant de noter que Djinns ne souffre pas tant que ça de références justement, car à part celle pré-citée et une scène qui rappelle furieusement Ring d’Hideo Nakata (une femme fantôme et un puits, forcément) ou une autre en souvenir de la bonne vieille horreur italienne (l’attaque des scorpions) l’ensemble reste très original.
On en arrive à une des origines du sentiment mitigé qui nous accompagne à la sortie de la projection, les acteurs. Un film qui se base sur des relations de plus en plus tendues entre des personnages se doit de s’appuyer sur un casting irréprochable, et ce n’est vraiment pas le cas à cause d’un vilain petit canard qu’on retrouve un peu trop dans les dernières productions hexagonales. Soyons honnêtes, la grande majorité des acteurs s’en sortent très bien avec en tête le toujours très bon Saïd Taghmaoui qui a vu son rôle malheureusement réduit mais qui ridiculise facilement le reste du casting, à l’exception peut-être d’un Thierry Frémont en grande forme (bien qu’il en fasse parfois un peu trop) ou du duo Matthias Van Khache / Aurélien Wiik qui fonctionne à la perfection. Mais le gros soucis vient du personnage qui se retrouve dans un rôle central et qui est incarné par le très très mauvais Grégoire Leprince-Ringuet. L’acteur de la nouvelle génération semble être une valeur sure qu’on retrouve un peu partout en ce moment mais il va falloir que la profession ouvre les yeux, ce garçon joue comme un manche avec 2 expressions (“ahuri” et “a peur”) et plombe le film à lui tout seul, c’est une catastrophe! Pas mal de réserves donc dues à quelques choix plus que douteux au niveau du casting et du montage (les passionnants et graphiquement très très réussis djinns en souffrent terriblement), mais Djinns est un film qui mérite sa chance surtout grâce à une réelle ambition de nouveauté et un traitement visuel pas loin d’être irréprochable.
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Par hechache2 le 15 Septembre 2013 à 14:38
Projet. Les quartiers font leur Cinéma
- 15 Jui 2013
- Par : Meryem Saadi
- Culture
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Tanjazoom n’est pas un festival comme les autres : les courts-métrages projetés ont tous été filmés, joués et montés par des jeunes issus de quartiers populaires. La deuxième édition a eu lieu à Tanger du 27 au 29 juin, couronnée par une cérémonie de remise des prix enflammée.
Le jour de gloire est arrivé pour les 400 jeunes réunis ce soir dans la salle de la Cinémathèque du Rif de Tanger. Il est 20h, la cérémonie de remise des prix du festival Tanjazoom vient de commencer et ils ont hâte de savoir quels courts-métrages le jury a choisi de récompenser. Car ces films, ce sont les leurs, ceux qu’ils ont réalisés et qui ont été projetés durant les trois jours de ce festival de cinéma social, du 27 au 29 juin. Les yeux sont rivés sur le jury, présidé par la réalisatrice tangéroise Farida Belyazid, et composé notamment de l’actrice Fatym Layachi, l’enseignant et poète Jalal El Hakmaoui, l’homme de lettres Ahmed Abbou ou encore le militant associatif Salim Gharroudi. Et le gagnant est… A chaque fois que le nom d’un lauréat est annoncé, une explosion d’hystérie résonne dans la salle. Les yeux remplis de gratitude, les apprentis réalisateurs montent un à un récupérer leurs précieux trophées et passent de longues minutes à remercier toutes les personnes qui les ont aidés, de près ou de loin. C’est que ces jeunes reviennent de très loin justement.
De la réalité au rêve
Issus de milieux populaires, ils ont grandi dans un environnement social peu propice à la culture, encore moins au cinéma. Grâce à Tanjazoom, fruit du partenariat entre sept associations tangéroises et l’association espagnole Casal dels Infants, ils ont pu s’initier au 7ème art. “L’objectif est de donner à des jeunes Tangérois en difficulté scolaire les outils d’expression nécessaires pour qu’ils puissent décoder et déchiffrer leur réalité”, explique Claire Trichot, responsable du projet. Sur le terrain, cela se traduit par deux cycles de formation par an et un accompagnement cinématographique, à la fois technique et thématique prodigué au sein des associations partenaires. Jusqu’à présent, plus de 400 jeunes âgés de 14 à 18 ans en ont bénéficié.
“Vous savez, dans ces quartiers, heureusement qu’il y a des associations. Parce qu’à part les écoles, il n’y a absolument rien pour les jeunes”, explique Fadwa, jeune et jolie membre de l’une des associations participantes. Et ce ne sont pas les jeunes qui diront le contraire. En discutant avec eux, on comprend très vite que leurs éducateurs et leurs camarades sont pour eux une véritable famille de substitution. Leurs films, eux, montrent qu’ils ont un message à faire passer. Que ce soit avec humour ou avec sérieux, à chaque fois c’est un véritable cri au secours. Les thèmes sont très souvent les mêmes : la violence dans leur quartier, le harcèlement sexuel, les maux de l’éducation nationale. Le rap occupe également une large place, comme dans Nassah, du nom du rappeur qui est au cœur de ce court-métrage réalisé par l’association Jiwar et qui a remporté le premier prix. Et comme Nassah, tous ces jeunes veulent une seule chose : réussir à la force de leur talent. Certains se voient déjà acteurs, d’autres réalisateurs, monteurs ou ingénieurs du son. Une nouvelle perspective s’est donc ouverte à eux, grâce à Tanjazoom. Une très belle initiative, qui devrait être élargie d’urgence aux autres villes du Maroc.
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Par hechache2 le 15 Septembre 2013 à 14:36
Cinéma. Let’s rock again
- 29 Jui 2013
- Par : Oumeima Er-rafay
- Culture
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Par hechache2 le 6 Septembre 2013 à 02:42Regardez gratuitement des films Marocains en ligne
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