• L'éclairage des films - Comment s'occuper des éléments de base

    La première phase consiste à comprendre le fonctionnement de votre appareil photo, ainsi que les différentes fonctions et commandes qu'il possède. Celles-ci existent pour que vous puissiez les régler et créer les meilleurs effets possibles qui correspondent à votre vision. Vous devez comprendre que votre appareil photo peut capturer plus de lumière en utilisant trois fonctions simples.

    La première est le gain. Ce contrôle vous permet de générer une image plus lumineuse. Cependant, soyez très prudent. Votre image peut potentiellement devenir très granuleuse et presque trop riche si vous laissez le gain sur une position très élevée. La deuxième phase à laquelle il faut faire attention est le contrôle de votre appareil photo qui régule la quantité de lumière que le capteur reçoit de l'objectif. Vous trouverez cette commande dans une petite ouverture de votre appareil photo. La dernière phase est le filtre ND.

    Son rôle est de contrôler la quantité de lumière. Il joue le rôle d'un gardien, et votre travail consiste à lui faire savoir quelle quantité de lumière vous voulez qu'il laisse entrer dans l'objectif, qui frappera ensuite la puce. Soyez attentif à la lumière qui entre naturellement dans le décor Vous devez vérifier le plateau où vous tournez et être conscient de toutes les sources de lumière, ainsi que de la quantité exacte de lumière disponible dans votre environnement, avec laquelle vous pouvez jouer et que vous pouvez utiliser en votre faveur.

    En général, lors d'un tournage en intérieur, il n'y a jamais assez de lumière naturelle disponible. La première étape consiste donc à allumer toutes les sources de lumière. Regardez les plafonniers, les fenêtres, les lampes de table, etc. Si une fenêtre est couverte par des stores, assurez-vous de les ouvrir pour laisser la lumière entrer dans la pièce. N'oubliez pas que vous voulez avoir le plus de lumière possible, puis la bloquer si nécessaire.

    Augmentez ou diminuez l'intensité de la lumière Il s'agit d'un point fondamental et majeur à comprendre en matière d'éclairage. Si vous avez trop de lumière, vous devrez la diminuer. Si, au contraire, vous avez trop peu de lumière, vous devrez trouver des moyens d'augmenter l'intensité. Par exemple, si vous prenez des photos en extérieur, ayez toujours un réflecteur avec vous.

    C'est un outil très polyvalent. Vous pouvez facilement l'utiliser pour réfléchir le soleil sur le visage de votre sujet et le faire agir comme une source de lumière secondaire et supplémentaire. Ce faisant, vous augmentez le niveau de lumière, vous vous débarrassez des ombres indésirables et vous créez un environnement et un produit final beaucoup plus agréables.

    Si vous photographiez en studio ou en intérieur, veillez toujours à placer la lumière plus près des sujets. Une erreur de débutant consiste à ne pas se rendre compte que votre plateau n'a peut-être pas assez de lumière. Parfois, les solutions les plus simples sont celles qui consistent à remarquer les petits détails. Rappelez-vous, rapprochez les lumières.

    Essayez toujours d'avoir plus de lumière, et vous pouvez régler à partir de là. Résoudre les problèmes de base Pour faire simple, soyez toujours prêt. Comme vous le savez probablement maintenant, on n'est jamais trop préparé lorsqu'il s'agit de film. Préparez également votre équipe. Informez-les de tous les problèmes que vous pouvez prévoir et de toutes les choses qui peuvent potentiellement mal tourner. Et demandez-leur de penser par eux-mêmes, de sorte que si quelque chose sort du plan, ils puissent être rapides pour le résoudre.

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  • Le comédien Hazim inhumé au cimetière de Aïn El Beïda à Oran

    Le comédien Hazim inhumé au cimetière de Aïn El Beïda à Oran

    Plusieurs milliers d’oranais ont accompagné, jeudi, le comédien Hazim à sa dernière demeure. Le cortège mortuaire a démarré dans l’après-midi, juste avant la prière d’El Asr, de Belgaïd où le défunt résidait, jusqu’au cimetière de Aïn El Beïda où il a été inhumé en présence des autorités locales et à leur tête le wali d’Oran, Saïd Sayoud mais aussi de celle du wali de Sidi Bel Abbes, ville qui l’a vu naître, Mustapha Limani, qui a tenu à marquer de sa présence cette cérémonie pour lui rendre, aux noms de belabesiens, un dernier hommage.

    La famille artistique oranaise, représentée par des comédiens de renom et des chanteurs et musiciens était également présente en force pour un dernier adieu au défunt et exprimer sa solidarité sa famille.

    Révélé à l’écran par la célèbre série humoristique « Bila Houdoud », Mohamed Hazim, est décédé, mercredi, à l’hôpital militaire régional universitaire « Docteur Amir Mohamed Benaïssa » d’Oran, à l’âge de 70 ans, des suites d’une longue maladie. Le défunt était l’une des figures artistiques les appréciées du public algérien, de par ses sketchs comiques au sein de la célèbre troupe “Bila houdoud”, en compagnie de Mustapha Himoune et Hamid Chennine, diffusés après l’Iftar durant le mois de Ramadhan dans les années 90, un trio qui avait connu un grand succès à l’échelle nationale.

    Pour rappel, Mohamed Hazim a entamé son parcours artistique avec la troupe “Théâtre des travailleurs d’Oran” (TTO), relevant de l’association culturelle “Amel”, au début des années 80. Le défunt a également joué dans plusieurs films comiques produits par des coopératives privées à Oran. A l’annonce de sa maladie, le défunt Mohamed Hazim a été pris en charge au niveau de l’hôpital militaire régional universitaire “Docteur Amir Mohamed Benaïssa” d’Oran, suite aux instructions du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune.

    Il devait même, selon des proches, être transféré ces jours-ci en Belgique pour une prise en charge, mais le sort en a voulu autrement.

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  • De la Palestine à l'Ukraïne en passant par le reste du monde, une programmation resserrée avec de belles promesses
    Le Festival de Cannes - Une manne pour le tourisme
     Moins de films par rapport à l'édition précédente, mais de belles promesses en perspective. D'abord, on retrouve les habitués de Cannes, à commencer par les déjà primés, comme les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne qui reviennent avec Tori et Lokita, un film sur deux jeunes Africains exilés en Belgique, le roumain Cristian Mungiu qui va présenter RMN, sur les effets des politiques européennes sur un village de Transylvanie, le japonais Hirakozu Kore-eda qui est allé tourner en Corée du sud son road-movie, Broker, avec Song Kang-ho, la star de Parasite. On devrait prendre du plaisir à replonger dans le new York des années 80 avec le nouveau James Gray, interprété par Anne Hathaway et Anthony Hopkins. Et côté iranien on trépide à l'idée de découvrir Leila's Brothers, le nouveau film de l'auteur de La Loi de Téhéran, Saeed Roustayi. Côté français, revoilà Arnaud Desplechin et Claire Denis! Sur le front de l'actualité chaude, le réalisateur lituanien Mantas Kvedaravièius, à qui l'on doit Barzakh (2011), Mariupolis (2016) et Parthenon (2019), et qui a été capturé et tué par l'armée russe début avril à Marioupol sera présent à titre posthume. Sa fiancée, Hanna Bilobrova, qui l'accompagnait, a pu rapporter les images tournées là-bas et les assembler avec Dounia Sichov, la monteuse de Mantas. Le film s'appelle Mariupolis 2. De même le réalisateur russe dissident Kirill Serebrennikov est attendu avec un film historique La Femme de Tchaïkovski. Tout aussi attendu mais dans un tout autre registre le Canadien David Cronenberg avec Les crimes du futur et sa flopée de stars (Viggo Mortensen, Léa Seydoux, Kristen Stewart). Pas de Mohamed Lakhdar-Hamina annoncé, mais son contemporain, le vétéran polonais Jerzy Skolimowski, dévoilera son Hi-Han, dont le héros est un âne; Three Thousand Years of Longing, le dernier George Miller, a pour vedette Idris Elba et Tilda Swinton et Tom Cruise viendra défendre son Top Gun 2. La vie d'Elvis Presley, la vie des Harkis, la guerre en Ukraine, L'Affaire Malik Oussekine, les confessions de Diam's, un drame palestinien à Haïfa dans le milieu littéraire… autant de voyages qui s'annoncent passionnants. En dehors du Palais et des salles, une sélection propose des projections en plein air entre classiques et nouveautés, la programmation du Cinéma de la plage donne envie de prendre un transat pour revoir Le Parrain, The Truman Show, mais aurions-nous le temps ? Et fera-t-il beau toutes les nuits du Festival ? par T. H
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  • Ouverture ce soir de la 75ème édition du Festival de Cannes - CANNES 2022 :
    Les petits-enfants d'Oummi Trakki débarquent en force

     

    par Notre Envoyé Spécial À Cannes : Tewfik Hakem

    Alors que l'Algérie brille par son absence, la Tunisie réussi le pari d'être présente dans pratiquement toutes les sélections du plus important festival international de cinéma du monde.

    C'est l'année de la Tunisie à Cannes ! Pas moins de trois films tunisiens sélectionnés pour cette 75 ème édition.

    Deux films dans le cadre de La Quinzaine des Réalisateurs, et un dans la sélection jumelle de l'officielle, Un Certain Regard. Par ailleurs La Semaine de la Critique, section parallèle dédiée aux premiers et seconds films, a décidé de confier cette année la Présidence du Jury à la cinéaste tunisienne, Kaouther Ben Hania.

    Sachant par ailleurs que la communauté maghrébine installée à Cannes est essentiellement originaire de Tunisie, cela ne risque-t-il pas de poser un sérieux problème pour la police de cette charmante ville balnéaire qui a voté à 47% pour Marine Le Pen au second tour des dernières présidentielles ? Car s'il est relativement facile de ne pas confondre le producteur Tarek Ben Ammar avec un vieux retraité maghrébin qui traine son spleen sur la Croisette, comment faire la différence entre un jeune réalisateur ou un jeune comédien venus de Tunisie et les sans-papiers qui grand-remplacent la Côte d'Azur ( en tant que prolétaires des cuisines, esclaves-livreurs de tout et de n'importe quoi, vendeurs de fruits et légumes, dealers de luxe ou de misère, chômeurs pacifiques ou rebelles) ?

    Attention, amalgames !

    Chers accrédités tunisiens de Tunisie, mettez votre badge du festival de Cannes bien en évidence, et méfiez-vous aussi des pickpockets. Faut-il, pour vous en convaincre, rappeler ici les mésaventures du réalisateur Rachid Bouchareb l'année où il a passé toute une journée dans un commissariat de Cannes ?

    Certes cela n'a pas empêché ensuite le même Rachid Bouchareb de revenir autant de fois que possible à Cannes, car il n'y a pas mieux que ce Festival pour lancer la carrière commercial d'un film, mais depuis il fait très très attention.

    Puisqu'on a ouvert la parenthèse Bouchareb, précisons que cette année l'auteur d'Indigènes est de retour à Cannes avec Frangins, un film sur l'affaire Malik Oussekine, étudiant de 22 ans mort sous les coups des policiers français en 1986 en marge des grandes manifestations estudiantines auxquelles line participait même pas. Ce film projeté hors compétition est interprété par Réda Kateb et Lyna Khoudri. La jeune comédienne qui monte viendra directement d'Alger où elle passe actuellement des vacances bien méritées. Réda Kateb, lui, viendra de Paris, Montreuil pour être plus précis, mais après Cannes il embarquera pour Alger où il doit tourner dans un film très important (info sous embargo).

    En attendant la projection de Frangins, prévue le 23 mai, Réda, Lyna, je vous préviens, quand vous débarquerez à Cannes cette année vous aurez l'impression d'être à Carthage. Y a un goût de jasmin dans le champagne et beaucoup de harissa dans les petits fours. Les petits enfants d'Oummi Trakki sont venus en force !

    Tunisie partout, Algérie nulle part

    L'autre voisin sera quant à lui représenté par un film retenu dans la sélection Un Certain Regard. Avec une dose de jalousie circonstancielle, on dira que lorsque Nabil Ayouche n'a pas de film à présenter à Cannes c'est son épouse, Meriem Touzani, qui le remplace pour représenter le royaume du Maroc. En Caftan bleu, cette année (c'est le titre de son film).

    Et nous, et nous, et nous ?

    Aucun film algérien -de près ou de loin- n'a été retenu cette année à Cannes.

    D'après nos sources, généralement bien informées, deux films ont vainement tenté leurs chance pour représenter l'Algérie: La Dernière, de Adila et Damien Ounouri, un film en costumes qui met en scène la dernière princesse d'Alger face à son bourreau Baba-Aarroudj le terrible tombé sous son charme. Un duel au soleil entre la belle carnassière et le barbare au coeur de baba-au-mazhar avec des scènes de batailles à chevval et des séquences d'amour, des choses à voir et à manger. Actuellement en cours de re-montage, le film tentera le Festival de Venise en septembre - où il aurait dit-on plus de chances d'être sélectionné.

    Plus surprenant est l'autre recalé algérien, le nouveau film de Mounia Meddour, à qui le Festival avait pourtant déroulé le tapis rouge pour ses papicheries. Selon des sources plus ou moins dignes de (bonne) foi, il semblerait que son dernier opus, Houria, n'avait aucune chance d'être sélectionné. Les mauvaises langues qui ont pu le visionner parlent d'un Papicha 2, les très mauvaises langues d'un Rachida 3, et les vieilles vipères de plus de 60 ans d'un Lyna sans les autres, en référence à un vieux film de Sid-Ali Mazif - et au passage pour sous-entendre sournoisement que dans ce film comme dans le précédent Mme Meddour n'a eu de yeux que pour Mlle Lyna Khoudri, ignorant les autres interprètes qui estiment avoir été maltraitées et qui le font savoir à chaque fois que possible.

    D'un malaise à l'autre, nous voilà à notre tour bien ennuyés. Comment l'envoyé spécial du Quotidien d'Oran à Cannes se débrouillera-t-il pour tenir en haleine pendant 11 jours ses vieux lecteurs et followers s'il n'y a aucun film algérien à se mettre sous le dentier ?

    En Algérie, les quelques professionnels du cinéma qui restent sur place tentent de profiter de ce Cannes sans films algériens pour alerter les autorités sur leur situation dramatique. Et pour re-dénoncer la dissolution, le 31 décembre 2021, du Fdatic, le fonds de développement de l'industrie cinématographique. «Le cinéma se meurt, la culture qui répare et apaise une société est confiée à une ministre qui préfère soutenir les salons dédiés aux mariages» se lamente la réalisatrice Sofia Djama. «Apres avoir été mal géré durant 15 ans et abandonné durant ces 5 dernières années, le cinéma algérien se retrouve carrément mis a mort depuis la suppression de l'unique fond d'aide qui le soutenait. Cette question ne concerne pas uniquement les artistes mais tous les citoyens. L'Algérie est sur le point de devenir un pays sans cinema, sans musique, sans théâtre, sans spectacle et sans divertissement…» tempête de son côté le producteur Yacine Bouaziz.

    Jérémiades numériques et sourde oreille étatique

    Le soft-power n'étant pas la tasse de vodka des régimes pas du tout soft, il est fort à craindre que les jérémiades des réseaux sociaux ne changeront rien à rien. Comment les cinéastes algériens vont-ils faire pour réaliser des films algériens et de préférence en Algérie ? Ceci n'est pas une question, c'est une colle. Les fonds-d'aide internationaux, les distributeurs, chaînes de télé et plateformes, qu'ils soient quataris, saoudiens, français ou d'ailleurs permettent tout au plus la réalisation d'une poignée de films à petit budget pour soutenir à tour de rôle les vastes territoires abandonnés par le cinéma. L'Algérie en fait partie. Ceux qui espèrent à coup de pétitions une «renaissance» du cinéma algérien comme à l'époque du parti unique, quand l'industrie du cinéma étatique produisait 5 films par an en moyenne ( l'âge d'or de l'ONCIC), sont de doux rêveurs. Les autres, ceux qui ne sont ni mous ni rêveurs, quittent de plus en plus l'Algérie pour s'installer ailleurs, principalement en France où il estiment que c'est la place to be pour tourner des films en Algérie.

    Ironie de l'histoire !

    Revenons au Festival de Cannes, la 75 ème édition s'ouvre donc ce soir avec une comédie grinçante sur le monde du cinéma d'aujourd'hui réalisée par Michel Hazanavicius, Coupez !. L'acteur franco-algérien Lyes Salem joue dans le film. Au moins pour la première montée des marches, on aura un peu quelqu'un de chez nous. Sincères consolations.

    Enfin, maintenant qu'il flotte partout à Cannes, il n'est pas inapproprié de reconnaître que le joli drapeau tunisien est celui qui soigne le mieux les symboles islamiques: le croissant et l'étoile à cinq branches délicatement réunis dans un petit disque blanc sur fond rouge, c'est très chic. On s'en veut de ne pas l'avoir remarqué plutôt.

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  • Festival international cinématographique d'Imedghassen Une vingtaine de pays présents

    Ouverte mardi soir par la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, au Théâtre régional de Batna, la 2e édition du Festival international cinématographique d'Imedghassen du court-métrage se poursuivra jusqu'au 14 mai. Lors de la cérémonie d'ouverture à laquelle était présent le conseiller du président de la République, chargé de la culture et de l'audiovisuel, Ahmed Rachedi, la ministre a précisé que cette 2e édition est organisée sous le patronage du président de la République qui appelle à renforcer le rôle du cinéma dans la relance de la vie culturelle en appuyant les initiatives visant à promouvoir la créativité et le dialogue, et avec le parrainage du Premier ministre.
    L'organisation de cette manifestation internationale, avec la participation de plus de 24 pays frères et amis, intervient alors que l'Algérie commémore le deuxième anniversaire de la Journée nationale de la mémoire et en prévision de la célébration du 60e anniversaire de la fête de l'indépendance, a-t-elle ajouté.
    Mme Mouloudji a affirmé que cet événement est abrité par une wilaya historique et archéologique qui a culturellement marqué sa présence par son festival international de Timgad auquel s'ajoute ce festival du court-métrage qui porte le nom du plus ancien tombeau numide royal en Afrique du Nord. De son côté, le commissaire du festival, Aissam Taachit, a mis en avant l'importance de cette manifestation culturelle, soulignant qu'elle tend à relancer la dynamique culturelle en général et le cinéma en particulier, en permettant notamment aux jeunes amateurs d'exprimer leurs talents et leur créativité.
    Cette deuxième édition du Festival international cinématographique d'Imedghassen s'est ouverte dans une ambiance festive marquée par une forte présence du public dans l'enceinte du Théâtre régional de Batna mais aussi aux abords de l'édifice culturel. La soirée inaugurale de cette manifestation artistique, organisée par la coopérative culturelle «El Lemssa», a été rehaussée par la présence d'invités d'honneur, dont les acteurs Ahmed Badir (Égypte), Abbas Al-Noury (Syrie) et Nizar Abu Hajar (Syrie), et d'acteurs algériens de renom, dont Biyouna, Hassan Kechache, Naouel Messaoudi et Malika Belbey. 29 films représentant 24 pays sont en lice et 5 films de réalisateurs algériens seront projetés hors compétition, selon le directeur du festival, Abdelhamid Bouhala.
    Des ateliers de formation aux métiers du cinéma dirigés par des professionnels sont également au programme de cette manifestation artistique et des excursions touristiques sont prévues pour les invités du festival à travers plusieurs sites historiques et archéologiques à Batna, notamment les balcons de Ghoufi, Timgad et le mausolée numide d'Imedghassen dont le festival porte le nom, selon le responsable.

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  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE DU PORTAIL NUMÉRIQUELa réalisatrice algérienne Amal Blidi remporte le grand prix de la 24e édition

    Le film algérien Tchebtchaq marikane, réalisé par Amal Blidi, a remporté le grand prix de la 24e édition du Festival international du court métrage du portail numérique, sur 80 films sélectionnés de 34 pays des quatre continents.
    Cette distinction représente le retour en force des films algériens au sein des activités du festival, qui a enregistré une participation record de plus de 200 films sur sa plateforme numérique lors de cette session, qui marque la deuxième année après le lancement de la plus longue manifestation algéro-arabo-africaine du genre.
    Le jury international a annoncé, dans la soirée de mardi, les résultats de cette session, au cours de laquelle le film Un portrait de Noël du réalisateur espagnol Óscar Parra de Carrizosa a remporté le prix du meilleur rôle masculin, et le film Mon premier jour de M. Bouhaïk de France, le prix du meilleur message.
    De son côté, le prix du meilleur film documentaire revient au film Heartbeating Times de Alejandra Díaz Esaúl Flores du Mexique, alors que le prix du meilleur film d'animation a récompensé le film Gaia du duo Icíar Leal Martínez et Marta Pérez-Chirinos Lallana d'Espagne. Pour leur part, les films Verano d'Anabel Diez, Dennis du duo Carlos Beceiro et Guillermo Garzon d'Espagne, ont reçu le prix du jury, tandis que le prix du meilleur réalisateur est revenu aux deux films The Coin Boy d’Izah Neiva du Brésil, ainsi que Madre(S) de Danielle León Lacave d'Espagne.
    Enfin, les films Lágrimas de dragón du duo Íñigo Álvarez Aguado et Guillermo García d'Espagne, et Coercion de Khadim Hussain Byhnam d'Afghanistan ont reçu des citations.
    Le directeur et fondateur du festival Dalil Belkhoudir a affirmé que le festival, qui a «fait l'événement et atteint l'excellence durant 24 mois sans relâche», a vu, au cours de la présente session, la participation de six pays pour la première fois. Il s’agit du Bénin, du Népal, du Danemark, du Luxembourg, de l'Arabie saoudite et de Singapour, tandis que l'Espagne a pris part à cette édition avec une forte participation totalisant 22 films.
    A. Bouacha

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  • BouiraLa salle de cinéma enfin ouverte

     

    C’est dans une ambiance festive que la salle de cinéma de M’chedallah, à 40 kilomètres à l’est de Bouira, a été ouverte hier dimanche à l’occasion des festivités commémoratives des évènements tragiques du 8 Mai 1945 qui rappellent les massacres des populations surtout au niveau des villes de Sétif, Guelma et Kherrata, avec plus de 45 000 victimes civiles massacrées par les forces d’occupation françaises et les colons.


    Aussi, et pour cette occasion, et en présence du SG de la wilaya, représentant personnel du wali, du chef de daïra , des P/APC de la daïra de M’chédallah, des élus locaux et de l’APW, des moudjahidine, des associations culturelles et des dizaines de citoyens, des moudjahidine encore vivants de la daïra de M’chedallah ont été honorés par le SG et les autorités locales, avant de passer à la projection du film historique Lalla Fadhma N’Soumer dans sa version originale, c’est-à-dire, en kabyle.

    Un film et une projection qui marquent la réouverture officielle de cette salle de cinéma qui a été pendant les années 1980, la fierté de la région et l’un des endroits qui regroupent les citoyens de la région, jeunes et vieux, autour des films qui étaient à l’époque les seules distractions des citoyens.


    Aussi, hier, le film a capté l’attention des présents par la richesse de l’histoire ; une histoire qui retrace le combat héroïque de cette région, la Kabylie face à 12 généraux français. Et ce qui est frappant dans cette histoire, après la mort du héros Cherif Boubaghla qui avait débarqué dans la région en fuyant sa région qui était occupée pour trouver refuge et protection, est le combat héroïque de cette femme, Lalla Fadhma N’Soumer qui est devenue cheffe de guerre et symbole de la résistance face à l’occupant, obligeant les militaires français à demander des renforts avec des généraux des autres régions de l’Algérie avec leurs effectifs pour mater la rébellion et venir à bout de la résistance de cette femme qui a su, avec sa perspicacité et son sens du patriotisme, mobiliser les villages entiers.


    L’héroïne fut au bout de 3 ans de commandement unique au niveau de cette région d’Algérie, capturée vivante et conduite vers une autre région, Tablat où elle vivra en résidence surveillée pendant un laps de temps, puisque, Lalla Fadhma N’Soumer décédera en 1863, à l’âge de 33 ans.
    La salle de cinéma de M’chedallah qui devra être baptisée incessamment et vraisemblablement du nom de Salah Boukrif, dont l’effigie était déjà là quand cette salle était un théâtre communal, est d’une capacité de 350 places.

    Sur place et après la projection de ce film en présence de la directrice de la culture des arts, Mme Gaoua Salima et du comédien Salem Usalas qui a joué le rôle du notable Si El Djoudi, une décision de projeter ce film pendant toute une semaine pour permettre au maximum de citoyens et même des familles à le voir a été retenue.
    Y. Y.

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  • Des films sur les martyrs Abbas Laghrour et Amar Nasraoui

    Les dossiers « gelés » des moudjahidine libérés

    Deux films documentaires sur les martyrs Abbas Laghrour et Amar Nasraoui viennent d’être produits par la Direction des moudjahidine et ayants droit de la wilaya de Khenchela, en coordination avec le Musée régional du moudjahid, la cellule de communication de la wilaya et l’entreprise Digital Arts, a indiqué samedi Saïd Cherikhi, directeur des moudjahidine.

    Ces deux documentaires intitulés Abbas Laghrour, les tourments d’un chahid révolté et Amar Nasraoui, le lion des monts Nememcha, ont été produits dans le cadre de la Journée nationale de la mémoire (8 mai), a précisé à l’APS M. Cherikhi.

    Le film sur le héros Abbas Laghrour, du réalisateur Hicham Remadeni, a été coproduit par l’entreprise de production audiovisuelle Digital Arts, la Direction des moudjahidine et le Musée du moudjahid en coordination avec la cellule de communication de la wilaya et la contribution d’un opérateur économique privé. L'œuvre de 22 minutés met en exergue, au travers de témoignages de ses compagnons, l’itinéraire de ce chahid depuis son enfance jusqu'à sa mort le 25 juillet 1957 sur les frontières algéro-tunisiennes en passant par son militantisme avant la Révolution et son combat durant la guerre de Libération nationale, selon le même cadre qui a indiqué que sa projection aura lieu à la salle des conférences du Musée du moudjahid le 8 mai, Journée de la mémoire.

    Réalisé par Toufik Cherbel et coproduit avec le concours du Musée du moudjahid, le documentaire sur le chahid Amar Nasraoui, alias Amar Rafale (1930-1959), met en lumière durant 19 minutes l’héroïsme de ce révolutionnaire et les batailles auxquelles il a pris part durant la révolution libératrice. L’objectif de la production de ces deux films documentaires est de préserver la mémoire du combat de deux hommes, originaires de la wilaya de Khenchela, qui ont donné leur vie pour l’indépendance du pays et transmettre leur message aux jeunes générations pour consolider leur sens patriotique, a ajouté M. Cherikhi.

     

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  • Comment puis-je me lancer dans la réalisation de films ?

    Réponse originale : Quels sont les bons moyens de se lancer dans la réalisation de films ?

    Regarder une TONNE de grands films de grands réalisateurs. Un bon guide ? La liste des 100 meilleurs films de l'AFI. Regardez 2 films par semaine pendant un an, ce qui représente environ 100 films. N'oubliez pas d'essayer d'obtenir les scénarios de ces films afin de voir comment les idées sur la page sont traduites à l'écran. En gros, lisez le film le premier jour, regardez le film le deuxième jour. 4 jours "d'étude" et 3 jours de repos.

    Pour ce qui est des aspects techniques de la réalisation d'un film, c'est très compliqué et cela demande beaucoup de travail. Mais l'idée de base est que vous devez vous rappeler que la réalisation d'un film est un sport d'équipe. Assurez-vous donc de vous renseigner sur chaque poste sur un plateau de tournage et sur ce qu'il fait. Car il est peu probable que vous puissiez porter pratiquement toutes ces casquettes, à l'exception de celle de réalisateur/scénariste. Cependant, en regardant ces films classiques, vous devriez être en mesure de trouver plus d'informations sur chacun d'entre eux et sur la façon dont ils ont été réalisés. Au cours de cette année, lisez Story de Robert McKee, Directing Actors de Judith Weston, Shot by Shot ; A Practical Guide to Filmmaking de divers auteurs, On Film-making : An Introduction to the Craft of the Director d'Alex Mackendrick, et Master Shots : 100 Advance Camera Techniques to Get an Expensive Look on Your Low-Budget Movie de Christopher Kenworthy.

    Après cette année, vous en saurez un peu plus sur ce à quoi ressemblent les bons films, sur la façon dont les bonnes histoires passent du scénario à l'écran, sur la façon d'écrire une histoire captivante, sur la façon de diriger les acteurs qui liront l'histoire et sur toutes les différentes pièces mobiles d'un plateau.

    Et puis vient la partie la plus difficile. Faire quelque chose de bien. :-)

    Si vous n'avez jamais fait de film auparavant, commencez par faire un court métrage et voyez ce qui se passe. Ce que je vais vous dire pour un long métrage est fondamentalement la même chose pour un court métrage, mais à plus petite échelle, alors augmentez ou diminuez en conséquence.

     

    Commencez par une idée de film. Cela peut sembler redondant mais il y a beaucoup de gens qui n'ont pas cette idée et croyez-moi, vous ne voulez pas faire partie de ces gens. Certaines personnes ont des idées sous forme d'histoires, de personnages ou simplement d'images qu'elles aiment. Trouvez ce qui rend cette chose intéressante. Mettez-la par écrit. Parlez-en à vos amis, acceptez les critiques et améliorez cette idée jusqu'à ce que tout le monde ait envie de la voir.

    Déterminez ce pour quoi vous êtes mauvais et trouvez des gens qui le sont. Si vous êtes un mauvais écrivain, collaborez avec un bon écrivain. Si vous êtes un mauvais cienamgraphe, trouvez quelqu'un qui ne l'est pas. Si vous ne pouvez pas trouver quelqu'un de bon, vous devez le faire vous-même. Si l'idée que vous avez eue à la première étape est géniale, des gens voudront en faire partie. Trouvez ces personnes.

    Regardez des films similaires au vôtre et réfléchissez à la manière dont le vôtre peut être similaire en tous points et différent là où il le faut. Le cinéma est un langage et vous devez apprendre ce langage pour transmettre vos idées à votre public.

    Décidez de la date de tournage (et éventuellement de sortie) du film. En vous donnant une date limite, vous donnerez un caractère d'urgence à tout le reste. De plus, le fait d'avoir un calendrier à l'avance vous aidera à obtenir des engagements fermes pour les étapes 5 et 6.

    Trouvez des lieux de tournage pour votre film. Essayez de ne pas empiéter sur le territoire ou d'enfreindre la loi.

    Recrutez des acteurs et payez-les. Vos acteurs seront une source inépuisable de créativité. Et les bons acteurs seront d'autant plus nombreux que vous valoriserez leur temps.

    Si vous avez besoin d'argent, c'est ici que vous devez en trouver. Il y a plusieurs façons de le faire, mais c'est une toute autre histoire.

    Tournez votre film. Si vous avez bien planifié votre film, il se passera bien. Cela ne signifie pas que tout se passera bien, mais que vous serez prêt à vous adapter et à résoudre les problèmes qui se présenteront. La chance n'est pas de votre côté pendant la production, mais votre propre ingéniosité l'est.

    Prenez des risques et soyez créatif ! C'est la partie la plus amusante !

    Vous avez terminé le tournage ! Félicitations ! Prenez un moment pour respirer. Tu l'as mérité.

    Montez le film et ajoutez le son. Votre public ne veut pas perdre son temps, alors faites en sorte que chaque image du film compte. Je vous conseille de le regarder plusieurs fois pendant la post-production. Vous êtes à bien des égards votre public, donc si vous pensez que quelque chose ne fonctionne pas, ce n'est probablement pas le cas. Faites-vous confiance.

    Exportez-le. Jouez au solitaire. Attendez. Réalisez que quelque chose ne va pas dans l'exportation. Trouver ce problème et le résoudre. Faire mousser, rincer, répéter.

    Profitez de votre film

    J'espère que cela vous aidera. Les exigences de votre film peuvent être différentes, alors gardez cela à l'esprit. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire un film. Ces étapes devraient vous être utiles, mais en fin de compte, c'est ce qui a fonctionné pour moi. En fin de compte, vous devez trouver ce qui fonctionne pour vous.

    Bonne chance, amusez-vous bien

     

     

     

     

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  • La Magie de Clint Eastwood

     American film star and director Clint Eastwood posed for a portrait on January 01, 1965 | Photo: Getty Images

    Clint Eastwood est né à San Francisco avec une ascendance anglaise, écossaise et néerlandaise. Il a commencé sa carrière avec quelques films de série B comme Francis dans la marine, et La vengeance de la créature. Le monde le connaît comme une icône et une légende vivante qui a commencé sa carrière en tant qu'acteur, mais qui a ensuite atteint des sommets de popularité et de succès. Il est apparu pour la première fois en tant que star dans un long métrage intitulé Ambush at Cimmaron Park.

    En 1959, il devient un nom connu de tous avec la série télévisée Rawhide. Avec la sortie du film The Good, The Bad & The Ugly, où Eastwood joue le rôle d'un chasseur, il se forge une nouvelle image. À ce moment-là, les gens avaient déjà commencé à le reconnaître comme une star internationale, bien qu'il ait toujours le même regard dur.

    En 1971, Siegel crée sa société de production, Malpaso. Cet incident a marqué un tournant dans la vie d'Eastwood. Le tout premier film dans lequel le public a vu sa superstar dans le rôle le plus prometteur est Dirty Harry, qui est devenu un énorme succès au box-office et a également été acclamé par la critique. Le thriller Play Misty for Me, sorti en 1971, lui a également donné l'occasion de montrer ses talents et d'envoûter le public avec ses capacités de réalisateur tout en jouant dans le même film. High Plains Drifter et Outlaw Josey Wales sont les deux westerns allégoriques d'Eastwood. Sa collaboration avec Siegel prend fin avec le film Escape from Alcatraz.

    La décennie des années 1980 n'a pas vu beaucoup de Clint Eastwood, bien que Pale Rider, en 1985, ait rendu hommage aux classiques du western et ait fait partie du Festival de Cannes.

    Après 1990, les gens ont à nouveau pu voir le film le plus prometteur et le plus acclamé par la critique, Unforgiven. Le film mettait en scène des vedettes comme Gene Hackman, Morgan Freeman et Richard Harris. Ce film a marqué la carrière de Clint Eastwood, qui a remporté l'Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film. Le film a été nominé pour 9 Oscars.

     

    En 2000, Clint Eastwood a travaillé dans des films tels que Blood Work et a réalisé des films à succès comme Mystic River, Flags of Our Father et Letter from Iwo and Jima.

     

    Son originalité et son caractère unique s'expliquent également par le fait qu'il est le seul à avoir été nommé à la fois pour le meilleur acteur et le meilleur réalisateur pour le même film (Unforgiven et Million Dollar Baby). Clint Eastwood a remporté le Golden Globe du meilleur réalisateur de film en 1989 pour Bird et l'Oscar du meilleur réalisateur pour Unforgiven en 1992. Dans l'histoire d'Hollywood, avec Francis Ford Coppola et Milos Forman, Eastwood a également réalisé deux films ayant remporté le prix du meilleur film.

     

    En 2007, Eastwood est devenu le premier lauréat du prix Jack Humanitarian. Outre les Oscars et les Golden Globes, il a également reçu le Screen Actors Guild Life Achievement Award en 2003, ainsi que le Hank Award de l'Institut Henri Mancini. Avec une carrière qui s'étend sur quatre décennies, il a touché à toutes les formes de cinéma. Clint Eastwood est l'ultime héros des cow-boys, qui a réinventé la forme dans un style unique. Acteur extraordinaire, il s'est même essayé à la réalisation avec des films remarquables comme Play Misty for Me, The Outlaw Josey Wales et Unforgiven. Clint Eastwood est passé du statut d'acteur à celui de producteur de la manière la plus prolifique et la plus polyvalente qui soit.

    Clint Eastwood a joué dans environ 25 films, fait des apparitions dans 57, réalisé 25 et produit 20. Il est non seulement une icône et une légende vivante, mais aussi une institution à lui tout seul. Il semble que la créativité de cette personne discrète et discrète n'ait pas de fin. Actuellement, il est occupé à réaliser The Changeling, un thriller d'époque de Universal Pictures dont la sortie est prévue en 2008.

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