• Maison de la culture Mouloud- Kacim-Naït-Belkacem de Tissemsilt Projection du documentaire Aspiration d’une femme, Fatima Harizi un modèle

    Un film documentaire, intitulé Aspiration d’une femme, Fatima Harizi un modèle, a été projeté à la maison de la culture MouloudKacim-Naït-Belkacem de Tissemsilt. Réalisé par l’établissement culturel sus-indiqué, ce documentaire, projeté dimanche dans le cade de la dernière journée de la première édition des Journées de l’innovation artistique et culturelle des femmes de l’Ouarsenis, aborde l’expérience réussie d’une artisane, Fatima Harizi, spécialisée dans la confection de l’habit féminin moderne, au sein d’une micro-entreprise, à Tissemsilt. Cette œuvre de 20 minutes retrace le parcours de cette artisane, étape après étape, dans la création de son entreprise, offrant 15 postes d’emploi permanents, outre l’approvisionnement de ses confections des marchés des wilayas voisines, Tiaret et Chlef.
    Mme Harizi lance un message, à travers ce film, à l’adresse des stagiaires de la wilaya de Tissemsilt, les diplômées des établissements de formation, surtout, affirmant que «la volonté et la détermination sont la clé de la réussite pour toutes celles qui veut accéder au monde de l’entrepreneuriat». La première édition des Journées de l’innovation artistique et culturelle des femmes de l’Ouarsenis, organisée cinq jours durant à l’initiative de cet établissement culturel, a été marquée par plusieurs activités dont l’exposition de produits d’artisanat, des rencontres poétiques animées par des femmes de la wilaya, de même que la tenue d’un atelier de formation sur le dessin sur soie, encadré par l’artiste Saadaoui Khaoula.

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  • Décès de Bendedouche: Les artistes saluent l’un des pionniers de l’audiovisuel algérien

    Décès de Bendedouche: Les artistes saluent l’un des pionniers de l’audiovisuel algérien

    Décès de Bendedouche: Les artistes saluent l’un des pionniers de l’audiovisuel algérien Décès de Bendedouche: Les artistes saluent l’un des pionniers de l’audiovisuel algérien Des nombreux artistes membres de sa familles, proches et amis ont accompagné à sa dernière demeure ce dimanche au cimetière d’Oued Erromane le cinéaste Djamel Bendeddouche, décédé dans la nuit de samedi à dimanche, à Alger, à l’âge de 80 ans. Ne à Tlemcen en 1940, Djamel Bendeddouche rejoint Alger en 1948 pour se frayer un chemin dans l’art et la culture. Il a débuté sa carrière dans le théâtre radiophonique pour les programmes algériens au temps de la colonisation avant de rejoindre la télévision nationale au lendemain du recouvrement de l’indépendance. Il a réalisé de nombreux documentaires et courts métrage pour le compte de la télévision publique, dont” Le conflit”, Laboratoire” et “L’oiseau blanc” avant de rejoindre l’entreprise nationale de production audiovisuelle (Enpa) où il produit de nombreuses œuvres pédagogiques. Djamel Bendeddouche, qui avait poussé sa formation en France et mettait un point d’honneur à former les nouvelles générations, avait fondé une entreprise de production audiovisuelle et avait signé son œuvre majeure “Arezki l’indigène” en 2007. Evoquant la carrière du défunt, l’acteur et scénariste de de théâtre, Abdelhamid Rabia décrit “un homme d’une très grande culture qui a été l’un des pionniers du mouvement de l’audio-visuel algérien”. L’ancien journaliste de la revue “El Athir” de la télévision nationale et ancien député, a affirmé sur un post sur Facebook, que le défunt qu’il a connu en 1971 était d’une grande bonté faisant partie des jeunes réalisateurs de talent à l’image de Lamine Merbah, Djamel Fezzaz, Bachir Belhadj et d’autres”

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    DISSOLUTION DU FONDS D’AIDE À LA CRÉATION CINÉMATOGRAPHIQUE

    Les professionnels en appellent à Tebboune

    Les membres de l’association des producteurs algériens du cinéma (APAC), ont adressé à Abdelmadjid Tebboune, un courrier dans lequel ils expriment “le profond malaise que vit la profession, notamment à travers la disparition des ressources financières à même d’inciter la création cinématographique”.

    Le Fonds national pour le développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographique et de la promotion des arts et des lettres (F.n.d.a.t.i.c.p.a.l) représente l’un des soutiens majeurs dans la création cinématographique. Et sa dissolution inquiète bon nombre de réalisateurs et de producteurs algériens sur le devenir de ce secteur moribond, qui peine à se développer. D’ailleurs, cette situation a suscité l’incompréhension chez les professionnels, qui appréhendent la “disparition” du Fdatic, soit de l’aide financière pour la réalisation de leurs films. À cet effet, l’association des producteurs algériens du cinéma (APAC), a adressé une lettre ouverte au Président de la République, dans laquelle elle exprime “le profond malaise que vit la profession”, notamment à travers la disparition des ressources financières à même d’inciter la création cinématographique, mais aussi à travers la mise en place d’une future loi du cinéma qui va “à l’encontre de toute politique favorisant le développement du 7e art”.

    Par Hana MENASRIA

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  • SEMAINE DU FILM DOCUMENTAIRE À ALGER

    “André Ravéreau et l’Algérie”, en ouverture à la salle El-Khayam

    Le documentaire André Ravéreau et l’Algérie : et le site créa la ville, consacré à l’architecte français, passionné par la tradition architecturale et urbanistique de la vallée du M’zab, a été présenté samedi soir à la salle de cinéma El-Khayam, à Alger, en ouverture de la Semaine du film documentaire. Sorti en 2019, le documentaire du réalisateur français Jean Asselmeyer dresse un portait d’André Ravéreau, cet architecte innovateur séduit par l’architecture mozabite lors de son premier voyage à Ghardaïa.

    Ce long-métrage de 65 minutes revient sur le parcours de l’ancien architecte en chef des monuments historiques en Algérie à l’époque coloniale, qui a consacré un ouvrage à l’architecture des Mozabites et créé le premier atelier de formation de jeunes architectes et étudiants algériens, venus reprendre ce type d’architecture traditionnelle dans les maisons. Appuyé de témoignages de sa fille Maya, elle-même architecte, et d’autres architectes algériens, le documentaire donne à voir les lieux de créations de Ravéreau, notamment dans la Valée du M’zab où il a vécu. 

    Son père, dit-elle, “a livré toute sa passion pour l’architecture mozabite, respectueuse de l’environnement”, qu’il a continué à “concevoir dans ses projets d’architecture”. Encore vivant lors du tournage de ce documentaire, débuté en 2012, l’architecte, qui décèdera cinq ans plus tard à l’âge de 98 ans, était séduit par l’architecture modeste et sobre de cette région, connue pour ses ksour historiques, où il avait formé de jeunes architectes dans son “Atelier du désert”. Présenté en avant-première en 2019 dans le cadre du 10e Festival international du cinéma d’Alger (Fica), dédié au film engagé, le documentaire fait le point également sur des constructions dans lesquelles André Ravéreau a repris l’architecture populaire par l’utilisation de matériaux locaux, adaptés à son environnement, au climat de la région et à l’esprit architectural traditionnel. Ravéreau place l’humain au centre de sa réflexion et conception architecturale qui repose essentiellement sur le “relief géographique” ou le site, selon les témoignages d’architectes algériens, interrogés dans ce documentaire. 

    La seconde partie de ce documentaire s’intéresse à l’apport d’André Ravéreau dans la préservation de La Casbah d’Alger en décrivant les principes de la construction de ce site séculaire, classé patrimoine mondial de l’Unesco. Le documentaire s’interroge, d’autre part, sur le “manque d’intérêt” pour la transmission du savoir-faire architectural traditionnel, basé sur des méthodes de constructions approuvées, de nos jours, par d’éminents architectes. Organisée par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), la Semaine du film documentaire a programmé jusqu’au 17 mars la projection de 12 longs-métrages documentaires au contenu en lien avec l’architecture, l’histoire, l’anthropologie et le patrimoine. 

     


    APS

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  • PROGRAMME “NO MEANS NO” À LA CINÉMATHÈQUE D’ALGER

    La lutte contre la violence sexiste à travers le cinéma

    Après la Tunisie, la Palestine et la Jordanie, voilà que le programme “No Means No” fait escale en Algérie, et ce, du 15 au 17 mars à la Cinémathèque d’Alger. Organisé par Keral Production, en collaboration avec Making of Films et sponsorisé par IMS (International Media Support), cet événement vise à “sensibiliser et susciter le débat sur la question de la violence sexiste”. Et pour arriver à toucher un large public, cette campagne est réalisée à travers le cinéma et la culture pour ouvrir ainsi “la voie au dialogue pour le changement”, est-il mentionné dans la présentation. Quant au choix de ce mois-ci, cela n’est nullement le fruit du hasard ! Car, pour la célébration de la Journée internationale des droits des femmes coïncidant avec le 8 mars, la thématique de cette année est inscrite sous le signe de “L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable”. À cet effet, “No Means No”, qui soulève la question de la violence faite aux femmes, sera marqué trois jours durant par plusieurs projections et une conférence à la Cinémathèque algérienne.

    Parmi les œuvres proposées, le film égyptien Rich (plumes) d’Omar Al-Zouhaïry, qui ouvrira le bal le 15 mars à 18h. Synopsis : l’histoire suit le parcours d’une femme soumise livrée à elle-même après la disparition de son mari. Luttant pour survivre avec ses enfants, elle devient peu à peu une femme indépendante et forte. Primée à la semaine de la critique de Cannes, aux journées cinématographiques de Carthage et aux Golden Star du meilleur film au Festival international d’El-Gouna, cette production est sans conteste à ne pas rater ! Quant à la clôture, elle sera ponctuée par le film algérien tant attendu Soula de Salah Issaad. Poignant et puissant, ce long-métrage est un road trip nocturne dans lequel Soula, jeune mère célibataire à la recherche d’un “abri pour la nuit, fait face à une série d’épreuves insolites.

    Un presque huis clos haletant au dénouement improbable”. Autres projections au programme, le documentaire palestinien As I Want de Samaher El-Qadi, ainsi que la diffusion d’une série de courts-métrages, notamment Sotra d’Abdallah Aggoune ou encore le film soudanais Al Sit de Suzannah Mighrani. Outre le cinéma, une conférence sur les questions des droits, de l’égalité des genres, du statut de la femme et de la violence dans l’art sera animée le 17 mars à 16h par l’écrivain Amin Zaoui, l’avocate Aouicha Bekhti, la réalisatrice Yasmine Chouikh et la comédienne Leïla Touchi. 

     

    H. M.

    Programme : 

     Lundi 15 mars à 18h : projection de Rich d’Omar Al-Zouhaïry.

     Mardi 16 mars à 17h : série de courts-métrages. À 19h, projection de As I Want.

     Mercredi 17 mars à 16h : conférence sur l’égalité et les droits des femmes. À 18h, projection de Soula de Salah Issaad. 

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     What is a good way to get ideas for writing a movie script? 

    Would you like to write a screenplay and have an absolutely great idea and concept in your head? If so, then I bet you'd like a little help with it. Now, there are specialists who will help you turn your story into a screenplay, but they are not cheap at all, and even so, out of the 50,000 registered screenplays per year very few ever get made into movies. But, that doesn't mean you should be deterred if you have something great. In fact, let me recommend a very good book to you to help you get started right away.

     
    Teach Yourself Screenwriting (Teach Yourself Creative Writing) by Ray Frensham (2003-03-01)
    Teach Yourself Screenwriting (Teach Yourself Creative Writing) by Ray Frensham (2003-03-01)
     
     

    Before you start a screenplay or spend the time to write it you must decide if this will be an original for film, adapted for film, and there is also a big difference between a television program and a full movie studio on-location production. It matters very much. TV scripts are much different. In the book, Ray explains all the notations that are needed for every scene to help the cameraman and the people setting up the scene at the studio. He suggests that far too many writers do not understand this and screw up this part.

    After reading this screenwriting book and understanding how difficult it is, it occurred to me that the next time I write a screenplay I'm going to have a friend who's in the movie business read it with me, and help me set up these scenes so that the screenplay comes out correct. Frensham suggests all the different camera instructions, and initials you can use in your screenplay to help direct beach scenes in your screenplay.

    He has several sections on how to actually write the screenplay, how to build the characters making sure that you yourself believe in them and that they are believable, and suggest that you meet them in your mind and get to know them. It is quite obvious that the gentleman who wrote this book is a total expert in the field and when you read the book you understand what I'm talking about.

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  • Apprendre à devenir acteur grâce aux cours de théâtre

     

     

    L'une des professions les plus convoitées au monde est celle d'acteur dans l'industrie du cinéma. Le métier d'acteur professionnel apporte avec lui la célébrité et le fait de devenir des icônes. Cependant, être une superstar n'est pas une tâche si facile. Ces stars doivent avoir le temps, le talent et les efforts nécessaires pour réussir. Cela signifie que celui qui veut savoir comment devenir acteur doit être prêt à faire des efforts et parfois même à affronter des déceptions.

    Vous pouvez choisir de devenir acteur comme un passe-temps. Dans ce cas, la motivation peut être de s'amuser et de vivre l'excitation du monde du cinéma. Vous pouvez choisir de devenir acteur en tant que professionnel, ce qui est un peu différent. Vous serez alors un acteur à plein temps. N'ayant pas d'autre emploi, vous ne jouerez pas seulement pour le plaisir de jouer, mais aussi pour gagner votre pain quotidien. Votre talent sera votre source de revenus.

    Dans tous les cas, il est essentiel d'apprendre à devenir un acteur performant. C'est sur cela que repose la renommée des acteurs. Vous pouvez apprendre cela dans les écoles d'art dramatique. Ces écoles fonctionnent de manière flexible en fonction de votre style de vie. Vous pouvez les fréquenter à temps plein ou à temps partiel.

    Il existe de nombreuses écoles d'art dramatique, et vous voudrez choisir la meilleure pour vous apprendre à devenir acteur dans le domaine qui vous intéresse. La participation à des cours de théâtre vous permettra d'acquérir de nouvelles compétences et de développer votre talent. En fait, vous pouvez suivre des cours de théâtre même après être devenu une star de cinéma. Il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre ou à découvrir sur vous-même.

    Les écoles de théâtre utilisent différents programmes et styles d'enseignement. Vous devez vous inscrire dans une école dont le style vous convient. Les programmes de cours doivent être suffisamment flexibles pour vous permettre de passer des auditions pour de petits rôles, comme des castings d'extras, afin d'acquérir de l'expérience. Cela signifie que les durées des différents cours varient.

    L'objectif de l'école d'art dramatique est également de se faire connaître et d'acquérir de l'expérience. Par conséquent, les cours auxquels vous vous inscrivez doivent être en mesure de vous offrir cela. Le facteur déterminant est la taille de la classe. Une classe trop grande ne vous donne qu'un minimum de pratique, et une classe trop petite ne vous donne qu'un minimum d'exemples ou d'idées. L'idéal est un nombre modéré.

    Recherchez les castings disponibles en dehors de l'école. Les meilleurs endroits pour rechercher ces offres sont les bureaux de casting et les agences de recherche de talents. Vous pouvez rechercher des opportunités publicitaires, afin de vous faire connaître et de vous populariser. Vous pouvez également vous porter volontaire auprès de différentes agences de casting populaires.

    Toutes ces expériences complètent ce que vous avez appris en classe sur la façon de devenir acteur. Vous pouvez mettre en pratique la théorie. En outre, qu'il s'agisse de petits rôles ou non, ces expériences vous permettront de construire votre CV. Cela augmentera, à son tour, vos chances d'obtenir un recrutement important en tant qu'acteur.

     

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  • Prime Video: The Devil Made Me Do It

    Le troisième épisode de la très célèbre série " The Conjuring " et le huitième film de la franchise d'horreur de l'univers Conjuring - The Conjuring : The Devil Made Me Do It - était prêt à sortir en septembre 2020, mais la pandémie de COVID-19 l'a retardé jusqu'en juin 2021, date à laquelle il est sorti simultanément aux États-Unis et sur HBO Max. Malheureusement, il n'a pas pu sortir à nouveau dans les salles indiennes à cause de la pandémie. Comme la durée de diffusion sur HBO Max a été très courte, les fans indiens de la franchise se sont demandés où regarder le film, compte tenu de la façon dont ils ont été ravis et intrigués par les histoires de maisons hantées de The Conjuring (2013) et The Conjuring-2 (2016) avec le couple d'enquêteurs paranormaux Ed Warren et Lorraine Warren, interprétés brillamment par Patrick Wilson et Vera Farmiga dans tous les films de la trilogie et dans l'un des films de la franchise Conjuring Universe. Enfin. Amazon Prime Video a commencé à diffuser ce film à partir du 15 décembre 2021, et le plaisir de l'horreur est revenu en force en Inde.

    Comme d'habitude, l'histoire de ce film est également basée sur une affaire judiciaire réelle de 1981 où l'accusé de meurtre, Arne Johnson, a plaidé non coupable sous prétexte que "le diable l'a poussé à le faire", affirmant qu'il était possédé par le démon lorsqu'il a commis l'acte ; ce type de défense est une première dans l'histoire judiciaire américaine. Ed et Lorraine Warren ont témoigné pour Arne car ils étaient convaincus de la possession démoniaque et ont donné toutes leurs preuves en termes d'images et de vidéos capturées. Cependant, comme une telle prémisse ne peut jamais avoir de base légale, l'accusé a été reconnu coupable et condamné à 15-20 ans de prison ; mais il est sorti de prison en cinq ans grâce à son comportement exemplaire et au fait qu'il a épousé sa petite amie alors qu'il était encore en prison. Les procédures judiciaires sèches ne peuvent jamais être un sujet approprié pour un film de suspense et d'horreur et, par conséquent, une intrigue palpitante et un scénario ont été construits autour de cette affaire.

    Le film s'ouvre sur la scène la plus effrayante du film et peut-être l'une des plus effrayantes de l'histoire du cinéma d'horreur. La scène montre l'exorcisme d'un petit garçon, âgé d'environ 10 ans, nommé David Glatzel, en présence de la famille sinistrée, Ed et Lorraine, et de l'exorciste. Les développements chaotiquement horrifiants qui s'ensuivent méritent d'être regardés plutôt qu'expliqués, avec pour résultat qu'Ed est blessé et fait une crise cardiaque tandis que le personnage d'Arne Johnson (joué par Ruairi O'Connor), petit ami de la sœur aînée de David, Debbie Glatzel (jouée par Sarah Catherine), regarde dans les yeux du violent David et invite le démon à quitter David et à le posséder, ce qui, de manière assez incroyable, se produit. Selon mon expérience des films d'horreur, il s'agit d'un nouveau rebondissement qui soulève quelques questions : il semble rendre le rôle des exorcistes plutôt douteux et un démon ou un fantôme est censé posséder quelqu'un dans un but précis, alors pourquoi devrait-il quitter sa précieuse victime ? Quoi qu'il en soit, il s'agissait d'un prologue nécessaire pour que le personnage d'Arne Johnson puisse assassiner quelqu'un et être jugé.

    Par rapport aux deux premiers films de la trilogie, absolument captivants et pleins de tension, le troisième manque de fluidité dans la narration, qui est entravée par des flashbacks, des coupes rapides et des scènes laissées à moitié traitées, qui sautent à d'autres scènes pour revenir ensuite à la première. Cela peut être interprété comme un traitement stylistique du réalisateur, mais cela n'aide pas la narration en gardant à l'esprit l'implication continue des spectateurs. Par exemple, Ed Warren qui a subi une crise cardiaque s'est probablement reposé pendant environ un mois (non clairement indiqué) au cours duquel le démon en Arne a préféré ne rien faire d'atroce. Cependant, dès qu'Ed se rétablit, il communique avec Lorraine dans un rêve télépathique pour prévenir la police d'une tragédie imminente dans la maison de l'employeur et propriétaire d'Arne. Et inévitablement, Arne, dans un soudain élan de possessivité, assassine le propriétaire et est arrêté par la police.

    C'est alors que se produit le véritable tournant de l'histoire : Lorraine, grâce à ses pouvoirs psychiques et intuitifs, visualise un lien sinistre entre l'acte d'Arne et le meurtre et le suicide de deux jeunes filles ces derniers jours. La police n'a pas encore retrouvé le corps de la deuxième fille qui aurait tué son amie dans un accès de possession démoniaque et se serait ensuite suicidée. Ainsi, pour la première fois dans l'histoire de la trilogie, la police se joint à l'enquête avec l'aide paranormale d'Ed et de Lorraine, et finit par trouver le corps submergé de la seconde fille, tandis que Lorraine les conduit à travers une scène d'ombre et de lumière dramatiquement élaborée, qui mérite d'être vue.

    Une fois la "connexion" confirmée, Lorraine et Ed retournent à la maison de David, et Lorraine découvre un totem de sorcière dans les chambres souterraines de la maison, remplies de rats. L'angle des pratiques occultes intervient ici, à nouveau pour la première fois, et Lorraine, convaincue que la connexion fonctionne dans les deux sens et qu'elle est en train d'accomplir une malédiction impliquant d'autres meurtres, se met à la recherche de la source du mal - qu'il s'agisse d'un esprit maléfique ou d'un être humain diabolique doté de pouvoirs surnaturels doit être évité ici, de peur de devenir un spoiler. Si la première moitié du film est très engageante et pleine de tension, la seconde moitié devient plutôt prévisible. L'apogée, malheureusement, ne parvient pas à choquer les spectateurs.

    Mais le film vaut vraiment la peine d'être regardé grâce aux performances intenses, comme d'habitude, du couple Wilson-Farmiga, ainsi qu'aux sauts de puce qui arrivent quand on ne s'y attend pas et ne reviennent pas quand on s'y attend, gardant les spectateurs en haleine, notamment une scène délicieuse et effrayante où David saute sur un matelas bouillonnant comme s'il était rempli d'eau et où il lui arrive quelque chose d'inattendu. La suite, différente des deux autres films mentionnés ci-dessus, nous rappelle le brillant film d'horreur-mystère-suspense sud-coréen "The Wailing", dont nous avons parlé récemment.

    The Conjuring : The Devil Made Me Do It" n'est pas réalisé par James Wan, qui a créé la franchise d'horreur "The Conjuring Universe" avec son Atomic Monster Productions et New Line Cinema de Warner Bros Entertainment, achevant ainsi les efforts déployés pendant 20 ans par Tony DeRosa-Grund et son équipe pour réaliser une série de films sur les dossiers surnaturels d'Ed et Lorraine Warren, et réalisant le premier film de la franchise "The Conjuring" en 2013. L'énorme succès commercial de cette première aventure a conduit à la production de suites et de préquelles d'horreur surnaturelle les unes après les autres : Annabelle en 2014, The Conjuring-2 en 2016, Annabelle Creation en 2017, The Nun en 2018, The Curse of La Llorona en 2019, Annabelle Comes Home en 2019 et The Conjuring : The Devil Made Me Do It en 2021 ; ce dernier est réalisé par Michael Chaves qui a fait ses débuts de réalisateur avec un film de la franchise, " The Curse of La Llorona ". L'univers Conjuring est devenu la deuxième franchise d'horreur la plus lucrative de l'histoire d'Hollywood et l'une des plus acclamées par la critique. La quasi-totalité des huit films ont été d'énormes succès commerciaux dans le monde entier, avec des critiques positives ou mitigées. La franchise travaille actuellement sur deux autres films d'horreur : le premier s'intitule " The Crooked Man " et le titre du second, qui serait une suite de " The Nun ", doit encore être annoncé.

    Chinmay Chakravarty est un professionnel spécialisé dans le domaine de la création, avec plus de deux décennies d'expérience dans l'écriture journalistique, la coordination des médias, l'écriture de scénarios de films, le doublage de films, la réalisation de films et de vidéos, la gestion de festivals internationaux de films et l'édition de livres et de revues. Il est capable de fournir des services professionnels dans ces domaines connexes. Officier de l'Indian Information Service, il a quitté le poste de directeur du Press Information Bureau, Kolkata, en novembre 2019. A publié son premier livre solo " Laugh and Let Laugh " en 2017 et son deuxième livre " The Cheerless Chauffeur and Other Tales " en 2021.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Uncharted

    Box-office nord-américain : « Uncharted » toujours en tête

    Le film d’aventures « Uncharted » a conservé la première place du box-office nord-américain pour sa deuxième semaine d’exploitation, selon les chiffres provisoires du cabinet spécialisé Exhibitor Relations publiés dimanche. Adaptation du jeu vidéo à succès édité par Sony, « Uncharted » a engrangé 23,3 millions de dollars de vendredi à dimanche dans les salles noires des états-Unis et du Canada. Le film relate les pérégrinations d’un chasseur de trésor, incarné par Tom Holland, qui se lance à la poursuite du butin perdu de l’explorateur portugais du 16ème siècle, Fernand de Magellan. Toujours à la deuxième place, le long-métrage canin « Dog », qui narre le road-trip d’un vétéran de l’armée, interprété par Channing Tatum, accompagné d’un berger belge, a récolté 10,1 millions de dollars. « Spider-Man: No Way Home », dernier épisode en date des aventures de l’homme-araignée, où Tom Holland tient aussi la tête d’affiche, continue à exhiber de solides performances terminant troisième avec 5,8 millions de dollars de recette pour sa 11ème semaine d’exploitation. L’adaptation du roman d’Agatha Christie « Mort sur le Nil » se retrouve de son côté encore à la quatrième place, empochant 4,5 millions de dollars, pour sa troisième semaine en salle.
    « Jackass Forever », nouvel opus de la bande d’Américains déjantés du même nom, se place en cinquième position avec 3,2 millions de dollars gagnés pour sa quatrième semaine d’exploitation.

    Voici le reste du top 10 :
    6 – « Tous en scène 2″ (2,1 millions de dollars)
    7 – « Marry Me » (1,9 million)
    8 – « Studio 666″ (1,6 million)
    9 – « Cyrano » (1,4 million)
    10 – « Scream » (1,3 million)

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  • Jusqu’au 23 mars : exposition de photographie «Bou-Saâda, regards croisés»

     

    Galerie Mohammed-Racim (avenue Pasteur, Alger-Centre)
    Jusqu’au 23 mars : exposition de photographie «Bou-Saâda, regards croisés», un travail de 10 jeunes photographes algériens à la suite de leur participation à la 3e Résidence algéro-européenne des photographes qui s'est tenue au mois d'octobre à Bou-Saâda.
    Centre d’art El-Yasmine d'Oran
    Jusqu’au 12 mars : Exposition «L'Ecole polonaise de l’affiche : art de la communication universelle», entrant dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Pologne.
    Maison de la Culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou
    Jeudi 10 mars : exposition «Les oubliées de l'histoire» sur les grandes femmes dans l’Histoire de l’Algérie.
    Maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès
    Jusqu’au 14 mars : exposition variée à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
    Musée public national Ahmed-Zabana d’Oran
    Jusqu’au 15 mars : manifestation culturelle sous le slogan «les créations de la femme algérienne : passé et présent».
    Dar Abdeltif (El Hamma, Alger)
    Jusqu’au 20 mars : Exposition de peinture de l’artiste peintre Nedjoua Seraa Intitulé «Signe n’Ajjer». Le respect des gestes barrières contre la Covid-19 pour votre sécurité et celle des autres est exigé. La présentation du pass vaccinal est obligatoire aux personnes âgées de 18 ans.
    CinémathÈque d’Alger (Rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger-Centre)
    Jusqu’au 14 mars : L’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantès d’Alger, en collaboration avec les ambassades ibéro-américaines accréditées en Algérie et le ministère de la Culture et des Arts, organisent un cycle de cinéma ibéro-américain.
    Ce cycle s’intéresse à des films hispanophones contemporains produits dans les anciennes colonies ibériques d’Amérique latine. Il est composé de 10 films qui seront programmés chaque jour (sauf les vendredis et le 8 mars). L'accès aux projections est gratuit et ouvert au public, dans la limite des places disponibles.
    Les films seront projetés en espagnol avec un sous-titrage en français ou en anglais.

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