FILMS DE FICTION
Prix IMA du meilleur court-métrage :
COMME VINGT IMPOSSIBLES de Annemarie Jacir (Palestine/États-Unis, 2003)
D’une valeur de 2.000 euros, ce prix est offert au réalisateur par les Laboratoires GTC en prestations de service.
Prix IMA de la 1ère œuvre à :
A Casablanca, Les Anges Ne Volent Pas de
Mohamed Asli (Maroc/Italie, 2004)
D’une valeur de 3.000 _, ce prix est offert au réalisateur par la Fondation Gan pour le Cinéma.
Prix de la meilleure interprétation féminine et masculine :
8 comédiens principaux de
Nuits Blanches de Hani Khalifa (Égypte, 2003) : Mona Zaki, Hanan Turk, Jihane Fadel, Ola Ghanem, Khaled Abu el-Naga, Ahmed Helmy, Shérif Mounir, Fathi Abdel Wahab
Prix Maroun Bagdadi, Prix Spécial du Jury :
Atash (
Soif) de
Tawfik Abu Wael (Palestine, 2004)
D’une valeur de 4.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par Radio Orient.
Grand Prix IMA du long métrage à :
Dans Les Champs De Bataille de
Danielle Arbid (Liban/France/Belgique, 2004)
D’une valeur de 7.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe à hauteur de 4.000 euros et par Titra Films à hauteur de 3.500 euros en prestations de service.
Aide IMA à la distribution à :
Dans Les Champs De Bataille de
Danielle Arbid (Liban/France/Belgique, 2004)
D’une valeur de 5.000 euros, ce prix est offert au distributeur du film en France par Radio France Internationale (RFI) /Radio Monte-Carlo – Moyen-Orient (RMC-MO).
FILMS DOCUMENTAIRES
Mention spéciale - Courts métrages
BERLINBEIRUT de Myrna Maakaron (Liban/Allemagne, 2003)
Sur une idée originale qui rapproche deux villes autrefois divisées entre Est et Ouest, et aujourd’hui réconciliées, Myrna Maakaron réalise un film plein de fraîcheur et d’innocence et nous transmet un message d’amour. Au départ d’une tragédie personnelle, ce film nous ouvre sur le monde.
Mention spéciale - Courts métrages
ILS VIVENT PARMI NOUS de Mahmoud Soleiman (Égypte, 2003)
Ce film fait surgir la face cachée et le courage des femmes de milieu pauvre. Il s’inspire de la tradition néo-réaliste.
Prix Spécial du Jury pour le court-métrage :
RAÏS LEBHAR, O ! CAPITAINE DES MERS de Hichem Ben Ammar (Tunisie, 2002)
D’une valeur de 1.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe.
Hichem Ben Ammar raconte avec Raïs Lebhar, Ô ! Capitaine des mers une belle histoire de vie et dresse le portrait d’une communauté de pêcheurs par la poésie de son regard et la sincérité de ses personnages.
Prix IMA du meilleur court-métrage :
DELUGE AU PAYS DU BAAS de Omar Amiralay (Syrie/France, 2003)
D’une valeur de 2.000 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe.
DELUGE AU PAYS DU BAAS est une œuvre de référence sur l’endoctrinement idéologique, sans commentaire, par la seule captation du réel et la dérision de la caméra. Omar Amiralay nous offre une parabole sur l’univers totalitaire d’un pays façonné par un parti unique.
Mention spéciale - Longs métrages
ALGERIES, MES FANTOMES de Jean-Pierre Lledo (Algérie/France, 2003)
À la fois quête personnelle et enquête journalistique, ce film questionne l’identité algérienne à travers les désillusions historiques. C’est une leçon de relativisme historique, en prise avec les mythes longs de l’histoire et ses courants profonds. Mais au-delà du travail de mémoire, le film renoue le dialogue et appelle à la réconciliation et à la tolérance.
Prix Spécial du Jury pour le long-métrage :
EGTEYAH (INVASION) de Nizar Hassan (Palestine, 2002)
D’une valeur de 2.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe.
Le jury a tenu à souligner l’intelligence et la subtilité du film EGTEYAH dans sa dénonciation de l’oppression subie par les Palestiniens. Ce film interpelle les consciences sans manichéisme. Il révèle une véritable écriture cinématographique sur une problématique incontournable du monde arabe. Il cherche à restaurer le dialogue en interpellant l’autre, malgré les murs et les check-points.
Grand Prix IMA du long-métrage :
ALIENATIONS de Malek Bensmaïl (Algérie/France, 2003)
D’une valeur de 3.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par Soread 2M.
Inscrit au cœur d’un hôpital psychiatrique, Aliénations réussit à dresser un portrait des traumatismes de la société algérienne en proie à son histoire tumultueuse. Le réalisateur réussit à s’intégrer au cœur de cet hôpital avec empathie et sans aucun voyeurisme. Il écoute et respecte ses personnages avec la juste distance. Le film prend pour le jury une valeur métaphorique qui justifie ce prix.