• Le court-métrage Hypnotisia présenté à la presse : Un thriller signé Hamina

    D'une durée de 37 minutes, le court-métrage «Hypnotisia» a été présenté, lundi, en avant-première la presse nationale, et ce, à la salle Ibn Zaydoun de l'Office national Riadh El-Feth (OREF).

    Ce court-métrage de fiction est signé, en texte et réalisation, par Marouane Lakhdar Hamina, fils du célèbre metteur en scène Mohamed Lakhdar Hamina. Le film relate l'histoire d'une tueur en série qui fait trembler Alger et sa rue Tanger, jusqu’au mont de Notre-Dame d’Afrique. C’est une adaptation de la nouvelle «La mort en huit chiffres» de Didier Daeninckx, du recueil «Main courante», édité par les éditions Verdier. Un personnage parfaitement incarné par le jeune Rachid Allaf, étoile montante du 7e art algérien. Obsédé par la chaleur du sang, ce tueur choisit ses victimes, des jeunes filles blondes attachées à la vie. Dounia, jeune femme à la fois forte et fragile, travaille bénévolement à la permanence de l’association «S. O. S. Déprime», où elle soulage, avec son collègue Karim, un jeune infirmier, les souffrances de personnes en détresse, victimes des affres de la vie et de la société. Pendant qu'elle assurait, seule, cette permanence, elle reçut un coup de fil d'un inconnu. Ce dernier, sûr de lui, entama une longue discussion avec elle. Dounia essaie, coûte que coûte, de lui tenir tête et de le calmer. Ce fut, dès lors, l’affrontement verbal avec ce mystérieux interlocuteur qui la harcèle au bout du fil et la menace.
    Sortira-t-elle indemne face aux menaces distillées par cet obscur personnage dans ce huis-clos intense et haletant ? Dans une déclaration à la presse en marge de l'avant-première de son court-métrage, Marwan Lakhdar Hamina a répondu à une question relative à son choix : «J'ai toujours été fasciné par Freud et par Yong et par l'inconscient qui nous dirige ; je voulais aller dans l'inconscient d'un personnage détraqué, même si tout le monde a une part d'ombre». S'agissant du choix des acteurs, des amateurs, le réalisateur explique: «Je pense que le comédien est frais et spontané par rapport au professionnel qui a déjà une expérience». Jouxtant sur un montage alterné, Marwan Lakhdar Hamina explique : «Il y avait un côté esthétique, la réalité voulait que ça soit en couleur et que S.O.S déprime soit en noir et blanc, mais moi j'ai joué sur le contre-sens».
    Il y a lieu de noter que «Hypnotisia» est une production
    du Centre Algérien de Développement du Cinéma (CADC), en collaboration avec Sunset Entertainment. Le projet est sous l'égide du ministère de la Culture et des Arts. Notons que ce court-métrage a fait l’objet d’une deuxième projection qui a été réservée aux officiels et aux invités d'honneur dimanche en fin de journée.
    Sihem Oubraham

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  • SALLES DE CINÉMA DE MÉDÉA

    Un écrin du patrimoine en perdition

     

     

    Il semble qu’il n’y ait plus d’espoir possible pour donner une autre vie aux salles de cinéma, que la patine du temps et l’oubli ont rongées et dont ne subsiste plus pour certaines que des murs témoignant de leur existence passée.

    Que reste-t-il d’un patrimoine qui faisait le bonheur des amoureux du 7e art qui fréquentaient ces lieux où ils venaient vivre leur passion en suivant les films programmés à raison de deux séances par jour ?

    Ayant vécu les années fastes du cinéma où l’on se ruait pour voir le nouveau film à l’affiche, un vieux cinéphile, un brin nostalgique, parle de cette époque et se demande quelles sont “les raisons pour lesquelles ces endroits, comme Le Mondial qui ont fait le bonheur des amoureux de cinéma, ont été laissés à l’abandon”. 

    Un autre citoyen aussi féru de cinéma évoquera le passé de ce cinéma qui a abrité des débats du ciné-club et même l’émission “Inter-lycées” de la radio appelée “Carrefour de la jeunesse”. Cet endroit n’est plus que ruines, hormis quelques pans de son balcon, se lamentera-t-il. 

    Son hall d’entrée est devenu un dépôt d’ordures et un pissoir ; ce bâtiment qui a fait les jours heureux des animateurs du ciné-club est quasiment irrécupérable, se désolera-t-il.

    L’autre cinéma Le Rex, situé à la place du marché, consumé partiellement par un incendie durant la décennie noire, conserve encore ses parties extérieures et ses façades, transformées depuis en locaux commerciaux. On raconte qu’un projet de parking avait été prévu à sa place mais qui n’a pu voir le jour pour des raisons inconnues. 

    Le cinéma Gamra n’a pas non plus échappé à la fermeture après avoir été squatté durant les années 1990 par des familles ayant fui le terrorisme. Seules ses dépendances sont présentement occupées par des commerces et des activités artisanales.

    Les autres salles de cinéma situées dans les grandes agglomérations de la wilaya ne sont pas mieux loties. Leur exploitation ayant été confiée à des privés, elles n’ont pas tardé à être transformées en espaces de projection de vidéos ou louées pour les célébrations des fêtes.

    Seul le cinéma de la ville de Berrouaghia (Les Asphodèles) a pu être sauvé de l’abandon et fait l’objet d’une opération de rénovation et d’équipement par les services de la direction de la culture de la wilaya de Médéa.

    C’est donc un important écrin de patrimoine qui est perdu à jamais parce que ne pouvant pas résister à la concurrence de la parabole, de l’Internet et des films distribués gratuitement sur des réseaux spécialisés.
     

    M. EL BEY

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  • PORTRAIT DU CINÉASTE RACHID MERABET

    L’exil et la nostalgie au bout de l’oeilleton de sa caméra

     Pour peu que l’occasion lui soit donnée, Rachid Merabet aurait aimé narrer le quotidien de ses femmes-sœurs paysannes qu’il a laissées ici à tamurt (bled), pour dire que l’avenir est femme.

    Il n’a qu’une envie ! Celle d’épater, d’offusquer et d’attiser la curiosité de l’“autre” en se disant qu’il est permis de rêver. C’est là le concept risque-tout du cinéaste Rachid Merabet qui, à l’aide de ses clips musicaux, courts-métrages de prévention et l’action dans les quartiers dits “difficiles”, ne cesse d’interroger l’histoire de l’immigration.

    Natif en 1968 à Issoudun, dans l’Indre, d’un père et d’une mère kabyles, Rachid Merabet est diplômé des Beaux-Arts de Bourges et de l’université de Poitiers, section documentaire. 

    En 1993, il tourne un documentaire, Itinéraire bis, road-movie, sur ses origines kabyles dans une Algérie à l’orée de la décennie rouge. Opiniâtre, Rachid Merabet lorgne de l’œilleton de sa caméra les actions de l’association de techniciens de l’audiovisuel dénommée Au fil du faire et qu’il immortalise à l’écran depuis l’an 1999.

    À sa filmographie, Rachid s’enorgueillit d’un documentaire qui narre l’itinéraire du chanteur Slimane Azem (1918-1983), une légende de l’exil (2005), qui a été diffusé sur France3 Corse.

    Slimane Azem, la voix de l’exil
    “J’ai imagé l’icone Slimane Azem comme une quête dans l’univers poétique d’une culture plurimillénaire, en l’occurrence celle des Berbères. À cet égard, l’œuvre de cet artiste se doit d’être pérenne du fait que l’image de l’artiste éclaire à elle seule l’un des fondements de l’identité nationale algérienne qui est notre Kabylie. De ce point de vue, conter Slimane Azem après sa mort, c’est lui rendre hommage et ressusciter également l’œuvre de l’Artiste, eu égard au déchirement d’une génération d’hommes contraints à l’exil en terre inconnue. D’ailleurs, c’est Slimane Azem qui s’était fait le porte-parole de cette communauté d’exilés durant toute sa vie”, a déclaré Rachid Merabet.

    Outre l’hommage à l’enfant d’Agouni Gueghrane (wilaya de Tizi Ouzou), Rachid est allé également sur les pas d’un rappeur (2008) pour la chaîne française France 3 Limoges Poitou-Charentes. De 2010 à 2015, il réalise Un billet pour Montluel, Mémoire de bressans, ainsi qu’Aéroport, mémoire d’une cité jardin.

    Le chaâbi, un moment d’apaisement
    Néanmoins, Rachid ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisqu’il a ajouté à son box-office le film Madani, une vie en chaâbi (2017) aux éditions Docs du Nord et Wéo.

    “Native de La Casbah d’Alger, la musique chaâbi, celle du petit peuple, débarque en France dans les bagages de la cohorte d’Algériens qui faisaient la traversée en bateau dans les années 1950-1960 pour y trouver pitance en terre d’exil. C’est le cas de l’ouvrier Madani qui irrigue ses rêves et son amour à l’aide du chaâbi à Roubaix où il bossait dans les filatures. Il animait de nostalgiques soirées dans les cafés du Nord jusque dans les années 1980. 

    Le châabi, c’est sa musique, son blues et sa poésie qui l’aident à apaiser les épreuves de la vie. À son contact amical, le chaâbi continue de briller dans les yeux de ce gamin d’Alger”, a ajouté cet ancien membre du jury “Jeunes talents” du Festival du film amazigh (FCNAFA 2012).

    Il y revient au-devant de l’écran en 2022 accompagné avec Les Sœurs des 13 blés qu’il a coproduit par Girelle production et France 3 Centre Val-de-Loire. 

    De projets et de l’ambition, pourvu qu’il lui soit fait appel
    Et pour peu que l’occasion lui soit donnée, Rachid Merabet aurait aimé narrer le quotidien de ses femmes-sœurs paysannes qu’il a laissées ici à tamurt (bled), pour dire que l’avenir est femme. “Ah l’Algérie ! Oh oui que j’aimerais bien faire un film sur Alger ou ailleurs en Algérie sur des projets précis !

    D’ailleurs, j’ai encore en mémoire notre dernière promenade dans La Basse-Casbah lorsque j’étais venu consulter les archives de l’ENTV, pour la réalisation de mon film Madani, une vie en chaâbi, pour lequel tu as gracieusement prêté ton concours lors d’une liaison radiophonique en direct de la radio Pastel FM, un lien entre Alger et Roubaix.

    Que de bons souvenirs ! C’est à se demander à quand la diffusion de ce film en Algérie. J’ai revu récemment Pépé le Moko de Julien Duvivier et je suis resté admiratif des décors et face à d’authentiques images de La Casbah. Je pense qu’une histoire de ce genre à La Casbah serait intéressante.

    À ce propos, j’ai également des amis issus de la coopération technique des années 1970 et qui rêvent de revenir 40 ans après sur le sujet à Alger pour ressusciter l’Algérie de l’internationalisme postindépendance”, a argumenté notre interlocuteur, qui a à cœur d’exporter le bled par l’image à ses compatriotes d’outre-mer. 

    Sur ce point, Rachid Merabet nourrit l’espoir d’asseoir un chassé-croisé des mémoires, plus que jamais d’actualité. “C’est dire que l’Algérie m’inspire toujours autant, soit pour un film ou une séquence. Quoi qu’il en soit, l’Algérie reste chevillée à mon cœur”, a conclu notre interlocuteur. L’appel sera-t-il entendu ? 
     

    LOUHAL Nourreddine

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  • UN HORS-SÉRIE D’“OUEST-FRANCE” LES LUI CONSACRE

    Neuf épisodes pour la guerre d’Algérie

     

     

    “Comment se fait-il que, malgré un abondant travail d’historiens, aucun consensus ne puisse se dégager sur cette période (de la guerre d’Algérie, ndlr) ? Pourquoi cet enjeu mémoriel va-t-il bien au-delà des débats d’historiens et infuse toujours autant dans les sociétés française et algérienne ? Quelles sont les initiatives qui visent à apaiser les mémoires ? C’est en retraçant l’histoire commune des deux pays que le hors-série d’Ouest-France intitulé ‘France-Algérie : comprendre l’histoire, apaiser les mémoires’ tente d’apporter des réponses.”

    C’est ainsi que le quotidien présente les 9 épisodes qu’il consacre à la guerre d’Algérie du 25 février au 5 mars 2022. Cela s’inscrit en droite ligne du  foisonnement d’initiatives auquel on assiste en France à l’occasion du 60e anniversaire des accords d’Évian et de l’indépendance de l’Algérie.

    Ouest-France aborde justement ces accords qui ont ponctué plus de sept ans de guerre, le fameux discours de de Gaulle à Alger (“Je vous ai compris !”), sans oublier l’engagement des footballeurs algériens qui ont rejoint Tunis pour créer la fameuse équipe du FLN. 

    Le quotidien rapporte ensuite le témoignage de Stanislas Hutin, un appelé français envoyé en Algérie et qui a préféré l’enseignement à la guerre (son témoignage figure aussi dans les colonnes de Liberté).

    Après avoir évoqué le départ précipité des Français en 1962, le quotidien régional français rappelle comment la France a mis longtemps à reconnaître que “les événements d’Algérie” étaient une guerre dont les autorités, ajoute-t-il, “veulent que la France reconnaisse les horreurs (qui y ont été) commises”.

    “À quand un musée de l’histoire de la France et de l’Algérie ?” s’interroge le quotidien régional français, avant d’ajouter : “Les témoignages des différents porteurs de cette mémoire (appelés du contingent, pieds-noirs, harkis, Algériens) et l’éclairage précieux d’historiens reconnus permettent de mieux saisir cette histoire.”

    Il estime que “les exemples d’initiatives politiques, culturelles et la pédagogie autour du conflit doivent permettre à terme d’apaiser les mémoires. Pour que chacun des pays, des deux côtés de la Méditerranée, puisse regarder en face et dans la sérénité, cette histoire troublée”.

    Sous le titre “Le général pacifiste qui a dit non à la torture”, Ouest-France dresse le portrait du général de Bollardière, le seul officier supérieur à avoir condamné l’usage de la torture pendant la guerre d’Algérie dès 1957, ce qui lui valut 60 jours d’“arrêts de forteresse”, sanction disciplinaire militaire rapportée d’ailleurs par Le Monde du 17 avril 1957.

    Selon Ouest-France, toujours en 1957, Bollardière avait fait part à l’hebdomadaire français L’Express de “l’effroyable danger qu’il y aurait pour nous à perdre de vue, sous le prétexte fallacieux de l’efficacité immédiate, les valeurs morales qui seules ont fait jusqu’à maintenant la grandeur de notre civilisation et de notre armée”.

    Si l’on peut émettre des réserves sur “les valeurs morales” et la “civilisation” accolées à une armée coloniale qui s’est distinguée par l’oppression d’un peuple, l’on retiendra que cet officier général avait tout de même condamné les méthodes “expéditives”,  c’est-à-dire la torture massive pratiquée par les paras de Massu durant la Bataille d’Alger. De retour en France, Bollardière démissionne de l’armée en avril 1961. 

    C’est là un condensé du Hors-Série d’Ouest-France consacré à l’Algérie, “imprimé à 25 000 exemplaires”, selon le journal, et qui est disponible dans les kiosques et visible également sur le site du quotidien.

    Parallèlement aux événements organisés par des instituts et centres culturels, plusieurs associations de la diaspora algérienne projettent des conférences, expositions, spectacles… à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
     

    ALI BEDRICI

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  • EXPOSITION DE LA 3E RÉSIDENCE ALGÉRO-EUROPÉENNE DES PHOTOGRAPHES

    “Regards croisés” sur la Cité bonheur

     

     

    Pour ne pas faillir à la tradition, un livre d’art a été publié où se feuillète l’essentiel des épreuves photographiques qui narrent l’existence des petites gens dans la palmeraie de Bou-Sâada.

    Après l’escale en 2010 de la toute première édition algéro-européenne des photographes ayant pour thème “Le patrimoine culturel et architectural de la ville d'Alger” et l’étape de la 2e édition qui s'était tenue en 2014 dans l’antique Cirta sous le thème “Constantine, regards croisées, patrimoine et culture”, la caravane de la troisième édition a fait le choix d’un bivouac photographique à Bou-Sâada sous la khaïma (tente) intitulée : “Regards croisés Bou-Sâada – octobre 2021”.

    L’objectif est de désensabler, voire désenclaver la palmeraie de Bou-Sâada de sa dune de l’oubli. Et pour immortaliser l’aventure dans l’oasis du “père bonheur”, le cortège se devait d’être scindé en deux blocs paritaires de cinq photographes d’ici et de l’Europe.

    Seulement, la crise sanitaire n’a pas permis une parité qui aurait pu être riche dans l’échange entre les deux rives. D’où l’option d’une résidence“algéro-algérienne avec Djilali Rahou, Nassima Baziz, Leila Bakouche, Akram Menari, Sofian Chemcham, Youcef Senous, Khaled Mechri, Ahmed Merzagui et le guide Nour Islem Khezzar”.

    Le but, scruter autant que faire se peut l’Éden où repose l’artiste-peintre d’obédience orientaliste Alphonse-Étienne Dinet (1861-1929) dit Nasreddine-Dinet et d’user à satiété du “clic” afin de s’ouvrir ainsi sur autrui dans la réciprocité de l’échange des expériences.

    “Certains d’entre nous ont choisi de sentir, ressentir, déambuler… D’autres ont préféré explorer à l’aveugle les entrailles de Bou-Sâada se laissant porter par les énergies du lieu”, écrit ainsi Reslane Lounici, le directeur artistique de la 3e résidence photographique “Regards croisés” dans sa présentation de l’expédition.

    Le choix de la “Cité du bonheur” n’est pas fortuit, du fait de la citation d’Étienne Dinet qui disait au sujet de Bou-Sâada: “Si le Paradis est dans le ciel, certes, il est au-dessus de ce pays, s’il est sur terre, il est au-dessous de lui”, a-t-on su de la photographe Rabab Djebbar qui est l’auteure de l’album de photos qu’elle a intitulé Paradoxe au motif que “l’album reflète le ressenti de mes émotions dans ses ruelles, ses vestiges et ses habitants lors de mon séjour dans ce lieu de délices”.

    Autre opinion, celle de l’architecte Selma Djerdjar qui a conçu une carte de voyages où il y a le repère de l’olympe de repos qui ruisselle de la cascade d’eau sur le site du Moulin d’Antoine-Ferrero et qui irrigue l’aridité des gorges du désert où furent tournés selon le journal l’Écho d’Alger du 24 juillet 1948 les scènes extérieures du film Samson et Dalila (1949) de Cecil Blount DeMille (1881-1959).

    Reste que l’apport de l’artiste-photographe Noura Zaïr a contribué à la réussite de cette 3e édition où notre Sud a été privilégié. “J’exerce depuis 10 ans en qualité de free-lance, et j’ai animé l’atelier de la photographie de rue, alors que Liasmine Fodil de Tizi Ouzou a revivifié un atelier sur le portrait, tandis que Mehdi Hachid s’est occupé de l’atelier sur le langage visuel ou la narration photographique.

    Bien entendu, le choix des photographes a été opéré à la suite d’un appel à participation, d’où la difficulté du choix des candidats. D’ailleurs, c’est à Selma Djerdjar a qui l’on doit la photo de couverture du livre conçu à l’issue de la résidence.

    De ce point de vue, on a laissé le champ libre aux photographes qui s’étaient interdits d’opter pour la carte postale de l’exotisme”, a déclaré Noura Zaïr. S’il en est une preuve de la réussite, celle-ci s’admire à la galerie Mohammed-Racim jusqu’au 23 mars prochain. Certes, si l’expo est éphémère, le livre d’art, en revanche, qui n’a pas d’ambition commerciale, ambitionne plutôt de pérenniser ces travaux d’art.

    Autrement dit, le vœu du préfacier augure d’un partenariat culturel fécond. “Je souhaite que ce nouvel opus de nos ‘Regards croisés’ vous transporte autant que nous et que l’exposition à venir sur ce travail sincère qui, je l’espère, saura croiser votre regard, votre opinion, votre vérité, votre émotion”, écrit Thomas Eckert, l’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie en guise d’avant-propos. Donc, le mieux est d’aller à la galerie pour évaluer l’étendue esthétique de notre Bou-Sâada et le talent des participants. 
     

    LOUHAL Nourreddine

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  • La Journée internationale des droits des femmes à travers l’art

     

     

    Outre les habituels spectacles, concerts et animations organisés lors de cette journée, la scène culturelle verra le lancement de la revue  “La Place”, qui traitera de l’art au féminin, des féminicides en Algérie et des luttes féminines entre hier et aujourd’hui, ainsi que le lancement des Premières Journées du film de femmes d’Oran, programmées les 9 et 10 mars.

    Le 8 mars prochain, comme à l’accoutumée, la Journée internationale des droits des femmes sera célébrée aux quatre coins du pays et du monde. Spectacles, concerts, chants… chaque institution, étatique ou privée, prépare, à l’occasion, un programme pour rendre hommage à la femme et à son combat.

    Si certains se folklorisent d’année en année, d’autres programmes tentent d’aller au-delà de cette date symbolique pour offrir un contenu de qualité et poser des bases de réflexion sur les enjeux et les défis de la question féminine dans notre société.

    À cet effet, les éditions Motifs lanceront, le 8 mars à 18h30, à la galerie Rhizome (Alger), la revue féministe bilingue La Place, un projet soutenu par la fondation Friedrich Ebert Algérie.

    Pour son numéro zéro, la revue traitera entre autres de l’art et de la santé au féminin, des féminicides en Algérie et des luttes féminines entre hier et aujourd’hui à travers des chroniques, des nouvelles, des textes de création et des entretiens avec Fadhila Boumendjel Chitour, réalisé par Asma Benazouz, et Meriem Medjkane, réalisé par Hajar Bali.

    Dans le même sillage, Jacqueline Brenot, journaliste, et Imèn Moussa publieront à cette occasion le deuxième numéro de la revue Ana Hiya du magazine semestriel Trait-d’Union.

    Le numéro portera sur les arts et la société dans les cinq pays du Maghreb et ce, afin d’“unir et transmettre les voix des femmes maghrébines pour ne jamais cesser de créer des chemins vers les possibles infinis”.

    Il sera question, dans les contributions, de thématiques telles que les femmes dans les livres, femmes et histoire et l’histoire des transmissions (l’artisanat, le chant, l’art culinaire, la mode, l’architecture).

    De leur côté, l’ambassade d’Espagne à Alger et l’institut Cervantes d’Alger ont dévoilé leur programme pour ce rendez-vous annuel “qui permet, entre autres, de réfléchir à la situation des femmes et de leurs droits, mais aussi de rendre hommage à celles et à ceux qui contribuent à leur amélioration”. 

    Le 6 mars à l’hôtel Sofitel Hamma Garden sera organisée une rencontre portant sur le rôle de la femme dans l’économie, intitulée “L’inclusion économique des femmes, ce levier de croissance incompris”, dans le cadre du prochain projet pour l’élaboration d’une stratégie en matière de genre par le Pnud.

    Cette conférence est organisée en collaboration avec le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) et comptera sur la participation d’experts en matière de genre et de cadres de divers ministères et du gouvernement algérien. 

    Mardi 8 mars à 19h, le Théâtre national algérien abritera le spectacle espagnol du duo Elena Gadel (voix) et Marta Robles (composition, guitare et chœur) intitulé Las Mujeres de mi vida, Les Femmes de ma vie.

    À Oran, la Journée internationale des droits des femmes sera célébrée à travers le 7e art avec le lancement des Premières Journées du film de femmes d’Oran, organisées les 9 et 10 mars à l’Institut français d’Oran.

    L’événement, lancé par Rima Kerkebane et Zoulikha Tahar, réalisatrices et autrices, mettra la lumière sur des cinéastes algériennes à travers la projection d’œuvres comme Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh, Une vie d’essais de Zoulikha Tahar, des débats, des rencontres et des ateliers animés par des actrices, des techniciennes, des productrices et des spécialistes du cinéma et de l’audiovisuel, telles que Sabrina Boukhorsa et Sonia Ahnou. 
     

    Yasmine AZZOUZ

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    Cinq films à voir ce week-end

    À l’heure où les espaces culturels redémarrent lentement malgré la fin des restrictions liées au Covid-19, les salles de cinéma sont probablement les seules à maintenir une dynamique plus ou moins stable. Pour ce week-end, les cinéphiles auront droit à une programmation variée dont nous vous proposons un panel allant de Marvel au cinéma d’auteur, en passant par le jeune public.

    The Batman (2022)
    L’événement le plus en vue pour ce week-end est sans doute l’avant-première du dernier Batman dont la sortie internationale aura lieu ce jeudi à Alger, à l’instigation de MD Ciné. Réalisé par Matt Reeves, un outsider jusque-là très peu connu, The Batman enchaîne les challenges avec, notamment un casting audacieux : Robert Pattinson dans le rôle-titre, Zoe Kravitz dans la peau de Catwoman, Paul Dano (The Riddler)… De plus, les amoureux de l’univers Marvel noteront l’absence d’un des personnages clés de la saga : Le Joker !
    Le film sera à l’affiche à partir d’aujourd’hui et tout au long du week-end, à Alger à la salle Ibn Zeydoun (15h et 18h30) et Cosmos ; il sera également au programme du nouveau multiplex oranais Ciné-Gold. Ce nouveau volet de Batman s’annonce comme un thriller palpitant avec une enquête haletante sur un mystérieux assassin qui s’en prend à l’élite de Gotham City par une série de machinations sadiques. Le justicier solitaire doit alors débusquer le tueur et ses complices, mais a besoin de l’aide de ses amis de toujours (Pennyworth et James Gordon) mais aussi de certains alliés versatiles.

    Moonfall (2022)
    Mais avant de plonger dans l’univers sombre et passionnant de l’homme-chauve-souris, les amateurs des aventures spatiales ont rendez-vous aujourd’hui à 13h à la salle Ibn Zeydoun avec le film Moonfall de Roland Emmerich avec, en têtes d’affiche, Halle Berry et Patrick Wilson qui incarnent un duo d’astronautes qui tentent de sauver la planète terre d’un choc éminent avec la lune. Celle-ci a été, en effet, propulsée hors de son orbite par une force mystérieuse et s’apprête à percuter le foyer humain dans quelques semaines.

    Encanto (2021)
    Comme à l’accoutumée, MD Ciné n’a pas oublié les enfants : le très applaudi film d’animation Encanto (à partir de six ans) est toujours à l’affiche de la salle Ibn Khaldoun ce vendredi à 14h30. Réalisé par le trio Howard-Bush-Smith, ce long-métrage se déroule dans les montagnes colombiennes où vit la famille Madrigal dans une cité merveilleuse appelée « Encanto » ; Chaque enfant de cette famille est doté d’une faculté magique, sauf Mirabel qui n’a reçu aucun don mais qui deviendra l’unique espoir de la ville merveilleuse lorsque celle-ci vient à être menacée.

    La sociologie est un sport de combat (2001)
    Samedi à 17h, l’Institut français d’Alger donne rendez-vous aux amoureux de la sociologie et particulièrement de Pierre Bourdieu avec ce documentaire réalisé par Pierre Carles qui tente de faire découvrir au grand-public cette fascinante science et notamment les travaux du grand sociologue français.
    Ce dernier est ainsi filmé en plein travail et dans sa vie quotidienne. Jamais diffusé par la télévision française, ce film nous fait également rencontrer Serge Halimi, Daniel Mermet, Edward Saïd, Gunther Grass, etc.

    La vie d’après (2021)
    Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, le dernier film d’Anis Djaâd La vie d’après sera en projection dans les salles Algeria et Cosmos à partir de ce samedi. Le premier long-métrage de ce réalisateur singulier nous plonge dans le quotidien d’une veuve persécutée et de son fils adolescent dans une Algérie profonde socialement et économiquement violente.
    À la fois sensible et féroce, sobre et acerbe, La vie d’après séduit par une écriture efficace, une mise en scène crépusculaire tantôt mélancolique tantôt brutale et un casting convaincant notamment Lydia Larini dans le rôle-titre.
    Le cinéaste, déjà auteur de quelques pépites en courts-métrages, confirme ainsi sa capacité de radiographier sans concessions mais avec une immense tendresse, un pan de la société souvent snobée par le cinéma d’auteur algérien.
    Sarah H.

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  • Le film sur Larbi Ben M’hidi sera présenté «courant 2022»

     

    Vers la fin du « feuilleton » autour du film sur Larbi Ben M’hidi ? Pour diverses raisons dont «des réserves» sur certains contenus, la sortie du film de Bachir Derrais a été reportée plusieurs fois, depuis 2018. Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebigua, a déclaré jeudi à Oum-el-Bouaghi, que le long-métrage sur le héros de la Révolution algérienne « sera présenté courant 2022 ».
    Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebigua, a déclaré jeudi à Oum-el-Bouaghi, à l’occasion de la commémoration du 65e anniversaire de la mort du chahid Larbi Ben M’hidi (1923-1957), que le film cinématographique sur le héros de la Révolution « sera présenté courant 2022 ». En marge de la baptisation du CFPA de la ville de Aïn M’lila (65 km à l’ouest d’Oum-el-Bouaghi), du nom du chahid Grabsi Abdelmadjid, le ministre avait précisé à la presse que la commission mixte des ministères des Moudjahidine et des Ayants droit et de celui de la Culture et des Arts a « terminé l’étude relative aux réserves émises sur ce film ».
    « Aucune atteinte, aussi infime soit-elle, au chahid Larbi Ben M’hidi ne sera tolérée, car il s’agit d’une responsabilité historique, d'où la nécessité de préserver fidèlement l’image que se font les Algériens de cette figure de la Révolution », a ajouté le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit.
    M. Rebigua a indiqué que la société de production de ce film terminera son travail et le remettra courant 2022, tout en faisant remarquer que «l’année en cours verra la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale qui sera une opportunité idoine pour présenter ce film tant attendu».
    Le ministre a, en outre, fait savoir, qu’il y a beaucoup d’œuvres audiovisuelles qui seront présentées à l’occasion de la fête de l’indépendance.
    Le ministre avait entamé le programme de commémoration du 65e anniversaire de la mort du chahid Ben M’hidi par une visite au douar El Kouahi, village natal du chahid dans la commune de Aïn M’lila, où il a fait une allocution, en plus de l’inauguration de plusieurs activités dont une exposition de photographies historiques.
    Réalisé par le réalisateur et producteur Bachir Derrais, le long-métrage Larbi Ben M’hidi retrace, de son enfance et son adolescence, à ses années de combat au sein du Front de libération nationale (FLN), la vie de Ben M'hidi, héros de la guerre d'indépendance algérienne et l'un des neuf chefs historiques du FLN qui déclenchèrent la guerre d'indépendance de l’Algérie, le 1er novembre 1954.
    Le tournage a demandé un gros budget, d’environ 6 millions d'euros, avec des dizaines de figurants, des décors et des costumes d'époque. Le tout a été recréé, après des années de recherches, fondées sur des écrits historiques et des témoignages d'anciens combattants et chefs de la Révolution.
    Mohamed Larbi Ben M'hidi est né en 1923 à Aïn M'lila, dans l'actuelle wilaya d'Oum-el-Bouaghi. Arrêté en février 1957 par l’armée française, il est exécuté sans jugement durant la Bataille d’Alger (1957).
    Dans le film documentaire d'Yves Boisset sur La Bataille d'Alger sorti en en 2006, le colonel Jacques Allaire (à l'époque lieutenant) qui avait arrêté Larbi Ben M'hidi en 1957 : « Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça de mon côté, j’aurais aimé avoir beaucoup d’hommes de cette valeur, de cette dimension, de notre côté. Parce que c’était un seigneur Ben M’hidi. Ben M’hidi était impressionnant de calme, de sérénité, et de conviction.»
    Kader B.

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  • Mohammed Lakhdar-Hamina

    Algerian director

    BIOGRAPHY OF MOHAMMED LAKHDAR-HAMINA

    Before becoming a filmmaker, screenwriter and actor, Mohammed Lakhdar-Hamina had a rather chaotic childhood and schooling. He dropped out of the National Film Institute in Prague and devoted himself to practical work, especially shooting. In Tunisia, he became an operator on the filming of 'Yasmina', 'La Voix du peuple', and Djamel Chanderli's 'Les Fusils de la liberté'. He shot documents on the independence of Algeria after the Evian agreements of 1962, and then directed the National Cinematographic Office of the Film Industries (ONCIC) in Algeria. He directed the film 'Chronique des années de braise' which won the Palme d'or at the Cannes Film Festival in 1975. Le Vent des Aures' in 1967 won the prize for the first film on the Croisette. In 1982, 'Vent de sable' and 'La Dernière Image' in 1986, for which he also wrote the screenplay and dialogues, were in competition. In the 1960s, Mohammed Lakhdar-Hamina's films denounced the living conditions of Algerian women.

     

     

     

    Films présentés à Cannes

    Affiche du film
    CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE2003 HOMMAGEInterprète , Réalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues
    LA DERNIÈRE IMAGE1986 EN COMPÉTITION - LONGS MÉTRAGESRéalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues
    VENT DE SABLE1982 EN COMPÉTITION - LONGS MÉTRAGESRéalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues
    CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE1975 EN COMPÉTITION - LONGS MÉTRAGESInterprète , Réalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues
    LE VENT DES AURES1967 EN COMPÉTITION - LONGS MÉTRAGESImages , Réalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues

    Palmarès

    CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE
    CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE1975 PALME D'ORInterprète , Réalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues
     
    LE VENT DES AURES
    LE VENT DES AURES1967 PRIX DE LA PREMIÈRE OEUVREImages , Réalisa(teur/trice) , Scénario / Dialogues
     
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  • Le monde du cinéma en deuil : Le réalisateur Djamel Bendeddouche n'est plus

     

    Le cinéaste Djamel Bendeddouche est décédé, dans la nuit de samedi à dimanche, à l’âge de 80 ans, a rapporté l’APS. 

    Petit déjà, Djamel faisait ses premiers pas dans le monde de l’art auprès du grand Mahieddine Bachtarzi dans l’hilarant Hadj devient Hadja. Il y campait H’mimed, le fils de Keltoum, aux côtés de Debbah Mohamed ou encore de M’guellati Sid-Ali.

    Baignant dans le monde du cinéma depuis très jeune, c’est tout naturellement qu’il entame, par la suite, une carrière dans le 7e art, en portant plusieurs casquettes tout au long de son parcours. Il devient script sous la houlette de Mustapha Badie, notamment dans Le Postier, puis assistant réalisateur et réalisateur. On lui doit d’ailleurs un sketch avec Mohamed Hilmi et Abdelkader Alloula, Haggar dinar.  

    Artiste jusqu’au bout des ongles, Djamel Bendeddouche a aussi fait les beaux jours du théâtre radiophonique avant de rejoindre la Télévision nationale, au lendemain du recouvrement de l'indépendance.

    Il a réalisé de nombreux documentaires et courts métrages pour le compte de la télévision publique, dont Le Conflit, Laboratoire et L'Oiseau blanc avant de rejoindre l'Entreprise nationale de production audiovisuelle (Enpa) où il produit de nombreuses œuvres pédagogiques.

    En 2007, Djamel Bendeddouche réalise le long-métrage Arezki l’insoumis, inspiré de la vraie histoire d’Arezki L’Bachir, dans la région d’Azazga. L’œuvre dépeint le drame des autochtones sous l’occupation française, à la fin du XIXe siècle, alors que la Kabylie est le fief d’une rébellion contre l’occupant.

    Albertine Auclair, jeune journaliste à Paris, débarque en Kabylie pour écrire un article sur l’Algérie du pittoresque et se recueillir sur la tombe de son père, officier de l’armée coloniale. Elle rencontre Arezki, un bûcheron dans un chantier de démasclage.

    Ses rapports avec le chef du chantier sont tendus, jusqu’au jour où face à une provocation de ce dernier, Arezki assène un violent coup et provoque la mort brutale du chef de chantier. Arezki rejoint le maquis, suivi par un de ses camarades, Amar. Ils deviennent des hors-la-loi... 

    À l’annonce de son décès, plusieurs personnalités du 7e art ont rendu hommage à Djamel Bendeddouche, notamment la productrice Amina Haddad, veuve du grand Moussa Haddad, qui était son ami d’enfance. Elle écrit : “Qu’est-ce que c’est triste et douloureux de se réveiller sur la nouvelle de la disparition d’un ami cher ! Effondrée d’apprendre le décès du cinéaste Djamel Bendeddouche, survenu durant cette nuit (…) Djamel Bendeddouche et Moussa Haddad étaient des amis d’enfance et le sont restés jusqu’au bout.

    À tous nos innombrables bons souvenirs ici-bas. À vos retrouvailles, les gars ! Vous avez dû bien vous manquer… Embrasse Moussa pour moi ! Aujourd’hui, c’est à moi de te le confier, mon cher Djamel !” Il est à noter que Djamel Bendeddouche a été inhumé, hier après-midi, au cimetière d’Oued Romane à Alger. 
     

    R. C./APS 

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