• Le Festival de Cannes remercie et félicite tous les producteurs, distributeurs, cinéastes, comédiens ainsi que tous les professionnels du cinéma dont les oeuvres, présentées en Sélection officielle, ont été plébiscitées par l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma.» peut on lire dans le communiqué signé par le comité d'organisation du festival de Cannes. En effet, il est à noter que es longs métrages sélectionnés au Festival de Cannes en 2020 et 2021 représentent plus de 60% des films nommés cette année et 80% des films retenus dans les catégories du Meilleur Film, de la Meilleure Réalisation, de la Meilleure Actrice et du Meilleur Acteur. Au total, les films de la Sélection officielle récoltent 68 nominations dont 11 pour le film Annette de Leos Carax, Prix de la Mise en Scène 2021, 10 pour Aline de Valérie Lemercier, 7 pour Bac Nord de Cédric Jimenez, 6 pour La Fracture de Catherine Corsini, 5 pour Les Olympiades de Jacques Audiard, 4 pour Titane de Julia Ducournau, Palme d'or de la dernière édition du Festival, 4 pour Onoda, 10 000 nuits dans la jungle d'Arthur Harari, pour ne citer qu'eux. Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, La Panthère des Neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier et Slalom de Charlène Favier prétendront quant à eux au César du Meilleur Premier Film. Dans la catégorie des Meilleurs Espoirs Féminins et Masculins, 5 des 10 talents nommés ont vu leur carrière éclore à Cannes: Noée Abita, Sandor Funtek, Agathe Rousselle, Makita Samba et Lucie Zhang. «La variété des oeuvres représentées témoignent de l'extrême vitalité du cinéma. Le Festival de Cannes leur souhaite le succès et la reconnaissance tant mérités lors de la 47e cérémonie des César, qui se tiendra le 25 février prochain.» conclu le communiqué.

     

     

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    Prix Bouamari-Vautier: Se connaitre à travers le 7e art

    Une dizaine de films algériens sont en lice pour le Prix Bouamari-Vautier récompensant une première fiction ou un premier documentaire réalisé par de jeunes cinéastes algériens et franco-algériens, annonce l'association France-Algérie, initiatrice du projet.

    Pour sa cinquième édition, l sera remis lors d'une cérémonie prévue le 14 février prochain à l'Institut du monde arabe à Paris.

    Dans la catégorie du long métrage de fiction, les films "Cigare au miel" de Karim Aînouz, "Ibrahim" de Samir Guesmi, "Soula" de Salah Issaad, "Voyage en Kabylie" coréalisé par Hace Mess et Mathieu Tuffreau, ainsi que "La vie d'après" de Anis Djaâd, et "Argu" de Omar Belakcemi, qui ont été récemment primés dans des festivals en France et en Tunisie, sont en lice pour ce prix.

    Du côté des films documentaires, le film à succès "Leur Algérie" de Lyna Soualem est en compétition avec "Ne nous racontez plus d'histoire!" coréalisé par Ferhat Mouhali et Carole Filiu Mouhali et "Les visages de la victoire" de Lyèce Boukhitine.

    Le jury de ce prix présidé par la réalisatrice Dominique Cabrera compte, entre autres membres, les cinéastes algériens Farid Bentoumi, Tahar Boukella et Nadir Moknèche ainsi que le réalisateur Alexandre Arcady ou encore l'universitaire Denise Brahimi.

    Ce prix porte le nom de deux prestigieuses personnalités qui ont marqué le cinéma algérien, Mohamed Bouamari (1941-2006), acteur et réalisateur ayant signé des films comme "Le charbonnier", "A l'ombre des remparts" ou encore "Nuit", et René Vautier (1928-2015), cinéaste français et militant anticolonialiste engagé pour la cause algérienne à travers ses films comme "Afrique 50", premier film anticolonialiste français diffusé clandestinement, "Une nation l'Algérie", "Un peuple en marche", ou encore "Avoir vingt ans dans les Aurès".

    Fondée en 1963 à l'initiative de l'ethnologue Germaine Tillion avec de nombreuses personnalités, journalistes et hommes de lettre, l'association France-Algérie œuvre pour renforcer la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne à travers de nombreux projets dans différents domaines.

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  • IL A MARQUÉ LES ESPRITS AU THÉÂTRE ET AU CINÉMA

     

    Lars Eidinger, l'acteur qui crève la scène et l'écran

     

    Il a marqué  les  esprits  au  théâtre, en  incarnant Hamlet et Richard III, et fait carrière au cinéma : pilier de la scène artistique allemande, Lars Eidinger n'en reste pas moins “l'acteur le plus effrayé au monde” par la scène. 

    “Thomas (Ostermeier, le directeur artistique de la Schaubühne, antre de la création artistique berlinois, ndlr) dit que je suis un acteur qui n'a peur de rien. Mais c'est faux : je suis l'acteur le plus effrayé au monde !”, a-t-il confié au public du théâtre Les Gémeaux de Sceaux (sud de Paris), où il joue, jusqu'à samedi, une version édulcorée de la pièce Richard III de Shakespeare.

    Complice avec son mentor, avec lequel il travaille depuis plus de 20 ans, il est l'un des seuls membres de la troupe à avoir fait le déplacement à Paris après l'annulation de la pièce pour cause de Covid-19.

    “Je respecte le fait qu'on puisse avoir peur pour sa santé mais, pour moi, jouer c'est la vie”, a-t-il dit au public. Pas seulement sur les planches, il est aussi à l'affiche du film Les leçons persanes de Vadim Perelman, actuellement en salles. Il y joue un nazi qui croit apprendre le farsi dans une France occupée.

    Considéré outre-Rhin comme l'un des plus grands acteurs de sa génération, il est aussi connu et admiré en Europe et en France, notamment dans le cinéma d'auteur, où il a travaillé avec Claire Denis (Chocolat, 1988 ; Beau travail, 1999) ou Olivier Assayas (Après mai, 2012). 

    Né en 1976 à Berlin-Ouest, Lars Eidinger sait très jeune qu'il veut devenir acteur. À l'adolescence, il intègre l'Académie d'art dramatique Ernst-Busch de Berlin, plus prestigieuse école de théâtre d'Allemagne.

    Colosse de 1,90 m, regard bleu acier, présence magnétique sur scène : alors qu'il est encore étudiant, il se voit offrir ses premiers rôles au Deutsches Theater, théâtre berlinois où Ostermeier fait ses débuts de metteur en scène.

    Mais il n'a qu'un rêve : rejoindre la Schaubühne. Rêve qui deviendra réalité quelques années plus tard. Au fil du temps, il parvient à nouer une relation artistique avec Thomas Ostermeier, qui le fera jouer dans des créations aujourd'hui devenues emblématiques : Nora, d'après Henrik Ibsen en 2002, Woyzeck de Georg Büchner en 2003 et surtout Hamlet en 2008. 

    Une star est née. En 2015, le duo enflamme le Festival d'Avignon avec Richard III. Véritable bête de scène, le Berlinois dépoussière le personnage shakespearien qu'il interprète comme un breakdancer.

    Trente ans après ses débuts, sa plus grande victoire reste d'avoir pu développer une large palette de rôles quand ses professeurs lui prédisaient une carrière limitée à des rôles de “gentil garçon”, en raison de son physique jugé trop avantageux. Inclassable, le Berlinois est aussi DJ dans des soirées qu'il appelle “Autistic Disco”. 


     

    AFP

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    De nombreux réalisateurs se mettent au “vert”, en proposant au cinéma ou sur les plateformes de streaming, des productions qui questionnent sur l’impact et les répercussions du réchauffement climatique, et ce, à travers la fiction ou des films futuristes. 

    Depuis des décennies, la question environnementale inquiète et est au centre des préoccupations. D’ailleurs, beaucoup d’associations et de militants écologiques, comme la jeune Gretta Thunberg, tentent de sensibiliser les gouvernements et la population aux dangers auxquels fait face la Terre, entre pollution, réchauffement climatique, extinctions d’espèces animales et végétales… Même si bon nombre de partis politiques et politiciens se sont mis au vert, et que diverses initiatives ont vu le jour, à l’instar des conférences internationales sur les changements climatiques des Nations unies… Cela semble insuffisant et irréversible, car le mal est déjà fait !

    À ce propos, les scientifiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme, sur la fonte des glaces en Arctique et en Antarctique due à la “hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre (…)”. Cette “guerre” pour la protection de mère nature a été notamment menée par plusieurs réalisateurs, qui tentent d’interroger sur les dangers qui nous guettent, à travers des films et séries ayant cartonné, notamment au cinéma ou sur les plateformes de streaming. Parmi ces productions, le dernier en date est le très controversé Don’t look up : Déni cosmique d’Adam Mackay, qui a réuni une brochette de stars hollywoodienne, notamment Meryl Streep, Jennifer Lawrence et Leonardo Dicaprio, très impliqué dans l’écologie.

    Sorti sur Netflix le 22 décembre dernier, cette comédie de 2h22 minutes a fait un tabac et a réalisé l’un des plus gros succès d’audience sur la plateforme. Synopsis : “Deux piètres astronomes s'embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l'humanité qu'une comète se dirige vers la Terre et s'apprête à la détruire.” Ainsi l’humanité n’a que six mois à vivre, mais semble complètement désintéressée par cette nouvelle apocalyptique. Dans un genre satirique qui flirte avec le farfelue et l’irrationnel, Adam Mackay traite de cette catastrophe avec humour, et ce, en usant de clichés et caricatures, qui en somme dépeignent l’état actuel de nos dirigeants et les médias de masse sur leurs priorités : la présidente des USA, incarnée par la gigantesque Meryl Streep, prend la situation à la légère, car sa seule inquiétude est de ne pas être réélue.

    Pour leur part, les médias de masse ne pensent qu’à faire le buzz et exploser l’audimat sur des sujets futiles. Quant aux scientifiques complètement paumés, sont joués par Dicaprio et Lawrence, qui se laissent entraîner dans un tourbillon infernal, entre célébrité, luxure et peur… Si la comète est la “destructrice” de la Terre, Don’t look up est une mosaïque sur la cupidité, l’abus de pouvoir, la désinformation et tant d’autres maux sociaux, qui mèneront l’homme à sa perte, si ces problèmes climatiques ne sont pas pris plus sérieusement en considération.

    Autre programme proposé, l’adaptation du film Snowpiercer : Transperceneige en série Netflix (3e saison disponible). En 2031, pour empêcher le réchauffement climatique, une expérience tourne mal et plonge la Terre dans une ère glaciaire. Les derniers survivants ont “pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner sans jamais s’arrêter”. Ainsi, ces 3000 survivants apprennent à cohabiter dans les 1001 wagons où les riches mènent la danse sur les autres classes… Ces productions qui s’intéressent à l’écologie sont de plus en plus nombreuses, et seront peut-être un bon outil de sensibilisation à la protection de notre environnement… là où les concernés ont failli à leur mission. 
     

    Hana M.

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  • Réaliser un storyboard pour le cinéma

    Que vous planifiez un film, une présentation ou un court-métrage d'animation, vous devez prendre en compte chaque scène - chacune aura son propre arc et sa propre " sensation ". En cartographiant votre scène du début à la fin, vous pouvez étudier l'arc de l'action, et rationaliser l'effet de votre script et de votre action. Ce processus est connu sous le nom de création de scène, et il commence par une phase appelée previs (prévisualisation).

    Pendant la phase de prévisualisation, vous devez rassembler des idées et des inspirations que vous pourrez utiliser pour étoffer vos scènes et affiner vos idées. Certains réalisateurs, dramaturges, animateurs et même orateurs en herbe trouvent dans le processus de prévisualisation un excellent outil de création - il leur permet de jouer avec les différents éléments d'une scène (dialogues, lieux, angles de caméra ou "blocage") pour voir ce qui fonctionne le mieux pour chaque scène...

    Le brainstorming avec une équipe peut être un excellent moyen d'intensifier la phase de prévisualisation. Cependant, si vous travaillez seul, il est toujours possible de faire une excellente prévisualisation. Il suffit de prendre le temps de rassembler vos idées et de les mettre par écrit. Considérez chaque aspect de la scène et analysez la façon dont vous voulez que les choses se présentent, se sentent et sonnent... Les émotions, les effets spéciaux et les plans rapprochés ou longs doivent être examinés sous un microscope mental. Ensuite, vous pouvez utiliser ces notes pour passer à la partie suivante du processus de création de la scène - le storyboarding.

    storyboard est le meilleur moyen de saisir le flux et le reflux de l'action image par image, mais sa réalisation peut prendre beaucoup de temps. Au fil des ans, les storyboards en papier sont devenus quelque peu obsolètes. Bien sûr, vous pouvez utiliser n'importe quelle méthode qui vous convient, mais laquelle vous permettra d'obtenir le meilleur résultat ? La réponse est sans aucun doute le logiciel de storyboard numérique. Ce logiciel de haute technologie, convivial, est intuitif et conçu pour s'adapter à votre propre esprit créatif. Il vous permet d'éviter d'avoir recours à un artiste "en chair et en os" : des illustrations préchargées, sous forme de personnages, d'arrière-plans et d'accessoires, vous donnent la liberté de créer des story-boards de manière indépendante, parfois en quelques minutes seulement !

    La rapidité, l'efficacité et la liberté de création sont les principaux avantages du logiciel de storyboarding cinématographique. Il permet également d'importer et d'exporter facilement des photos et d'autres fichiers. Jouer avec les angles de caméra, ajouter ou supprimer des personnages et expérimenter des effets spéciaux est un excellent moyen de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, avant le tournage. Il suffit de cliquer sur la souris pour modifier les choses, et vous pouvez enregistrer différentes versions pour les comparer.

    Grâce à ce logiciel, vous pourrez également partager vos story-boards parfaits sur le Web - votre blog ou votre site Web peut devenir un excellent teaser pour votre projet - il peut également susciter l'intérêt des investisseurs. Bon nombre des meilleurs réalisateurs du secteur s'appuient sur des story-boards numériques pour susciter l'intérêt des producteurs et autres hommes et femmes d'affaires.

    Une fois vos storyboards terminés, vous devriez être en mesure de planifier votre tournage de manière plus efficace. Vous ne perdrez pas d'argent à faire des expériences - après tout, le temps de votre équipe vous coûte de l'argent ! Grâce à une prévisualisation et à des storyboards appropriés et détaillés, vous pouvez créer un modèle idéal qui permet à vos scènes de se dérouler de manière fluide et logique. Recherchez des démonstrations de logiciels de storyboard numérique en ligne pour en savoir plus sur la prévisualisation et la manière dont elle contribue au processus de création de scènes.

      

     

    Une méthode inédite pour apprendre à réaliser des storyboards étape par étape

    Destinée aux apprentis storyboardeurs et aux élèves en écoles d'arts graphiques, cinéma, vidéo, animation ainsi qu'aux lycéens qui suivent un bac option cinéma-audiovisuel, cette méthode en 13 étapes, élaborée par un formateur chevronné, explique comment construire un storyboard efficace sans tomber dans les écueils classiques : le "beau dessin inutile", l'erreur de découpage technique, le plan irréalisable, etc. Guidé par cette méthode progressive et imagée, le lecteur apprend à réaliser un storyboard de A à Z à partir d'un scénario ou d'un découpage technique.

    Ce livre rappelle également les règles de base du cinéma (les différents types de plans, les mouvements de caméra) et montre en images comment les utiliser en construisant son storyboard. Il donne enfin de nombreux conseils concrets pour la pratique de ce métier méconnu : rôle et importance du storyboard dans une production, statut, productivité, relations avec l'équipe de tournage...

    Préfacé par David Russell, éminent storyboardeur américain - qui a travaillé notamment sur la série Star Wars - et cautionné par des professionnels en activité qui ont prêté leurs planches pour illustrer le pro

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    Lorsque vous écrivez un scénario, chaque acte de la structure en 3 actes a des tâches à accomplir. Le premier acte du scénario présente tout à votre public : la situation, les personnes, le lieu, l'heure, etc. Le public ne sait rien et vous devez mettre en place tout le scénario pour lui. Commencez par une image dans les premiers instants. L'image doit transmettre quelque chose qui aide à orienter le public. Une ouverture forte peut transmettre plusieurs choses à la fois.

    Pour l'écriture d'un scénario, ne commencez pas par la narration ; laissez le public observer vos personnages pendant un certain temps, afin de susciter son intérêt. Laissez votre public identifier par lui-même les éléments importants, qui transmettent rapidement beaucoup d'informations. Si vous avez attiré le public avec un bon visuel, vous avez environ 10 pages de matériel pour convaincre le public de rester dans le film. Cela représente environ les dix premières minutes, moment où la plupart des gens décident d'aimer ou de détester un film. Vous voulez donner au public une idée du monde dans lequel vous racontez l'histoire, tout en gardant un certain mystère.

    Les dix premières pages d'un scénario doivent comprendre : les personnages principaux, les principaux environnements ou lieux dans lesquels se déroulent les scènes, transmettre une ambiance ou une atmosphère claire, développer une période dans laquelle l'action se déroule, montrer la routine dans ce monde, fournir l'historique nécessaire (les choses qui se passent avant l'action du film) et présenter votre antagoniste (généralement le méchant).

    À ce stade, soyez clair sur votre intrigue. Lorsque vous écrivez un scénario, il est crucial de savoir où va votre histoire. Lorsque vous présentez l'antagoniste, sa véritable personnalité pourrait être dévoilée ou révélée plus tard dans le film. L'incident déclencheur ou le catalyseur est le moment où le film se transforme pour créer une tension dramatique. Votre personnage doit identifier ce qu'il veut et ce qui va l'empêcher de l'obtenir. Le public est immédiatement curieux de savoir si le héros peut réussir.

    L'incident incitatif ou catalyseur d'un scénario se présente sous trois formes : 1) une action qui pousse le personnage principal dans un conflit,

    2) une information critique devient connue,

    3) une série de petits événements prépare le public à la suite de l'histoire. Le premier point de l'intrigue est le premier tournant majeur de votre histoire. Il se produit environ 30 pages plus loin, juste avant le deuxième acte. Il doit : pousser l'action dans une autre direction, obliger le protagoniste à prendre une décision et à prendre un risque, soulever la question centrale (pour la première ou la deuxième fois) et "faire monter les enchères".

    Le premier point de l'intrigue du scénario est un événement central et doit être une surprise. Veillez à ne pas être trop prévisible ou à ne pas donner trop d'informations, mais restez passionnant. C'est là que vous lancez une grande histoire.

     

     

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  • Le top 10 des acteurs principaux d'Hollywood les plus importants de tous les temps.

     

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    En établissant ce Top 10 des acteurs principaux d'Hollywood les plus importants de tous les temps, j'ai essayé d'être aussi objectif que possible (par exemple, mon acteur préféré personnel est Robert Mitchum, qui est 10e sur cette liste) en appliquant les critères suivants : l'importance de leurs rôles spécifiques, la variété de leur œuvre, leur influence sur d'autres acteurs (pour autant qu'on puisse la retracer) et les réalisateurs avec lesquels ils ont travaillé. Commençons :

    10) Robert Mitchum (1917-1997)

    Robert Mitchum est connu pour son jeu apparemment laconique. Outre ses excellentes performances dans les films noirs (Crossfire (1947), Out of the Past (1947)) et les westerns (Man With the Gun (1955), Rio Bravo (1959), El Dorado (1966)) des années 50, il est probablement plus connu pour ses interprétations de psychopathes sadiques dans Night of the Hunter (1955) de Charles Laughton et dans Cape Fear (1961) de J.L. Thompson, qui sont toutes deux des performances tangiblement sordides et parmi ses meilleures. Mitchum considérait le métier d'acteur comme une profession et le fait d'être une star comme une chose de moindre importance. Lorsqu'il a refusé le rôle principal dans The Wild Bunch (1969) de Sam Peckinpah et qu'il a préféré jouer un rôle comparable dans 5 Card Stud (1968) d'Henry Hathaway à celui qu'il avait dans Night of the Hunter, il a affirmé que les deux étaient des westerns.

    9) Robert de Niro (1943)

    La coopération entre Robert de Niro et son ami et réalisateur Martin Scorsese a été cruciale pour le succès des deux artistes. Dans leur premier projet commun, Mean Streets (1973), qui raconte l'histoire d'un groupe de jeunes adolescents new-yorkais qui se battent pour gagner leur vie en faisant du prêt usuraire, Robert de Niro (qui a été formé à la "méthode d'acteur") vole la vedette dans le rôle du violent et imprévisible Johnny Boy. Leur véritable percée a lieu avec Taxi Driver en 1976, dans lequel de Niro joue le rôle du vétéran introverti du Vietnam Travis Bickle, qui erre dans les rues avec son taxi, se transformant lentement en un horrible vengeur du monde détraqué dont il est témoin. De Niro a remporté son deuxième Oscar (Le Parrain II (1974), son premier en tant que second rôle) pour son rôle du boxeur légendaire Jake LaMotta dans Raging Bull (après avoir persuadé Scorsese de réaliser le film). Ses meilleurs films des années 90 sont sans aucun doute Goodfellas (1990) et Heat (1995). Dans le premier, De Niro est parfaitement interprété par Scorsese dans le rôle de Jim Conway, un truand irlandais d'âge mûr, très impitoyable et réputé, qui est le mentor de Ray Liotta. Dans Heat, l'épopée policière magistrale de Michael Mann, il incarne le grand criminel Neil McGauley, opposé (pour la première fois dans un film ensemble) à l'autre icône du cinéma, Al Pacino, dans le rôle de son ennemi juré. Dans le film Jackie Brown (1997) de Quentin Tarantino, De Niro a sous-joué, donnant ainsi à ses collègues plus d'espace pour exceller.

    8) Burt Lancaster (1913-1994)

    La carrière cinématographique de Burt Lancaster débute dans les années 40 avec les mélodrames étouffants de Robert Siodmark (The Killers (1946), Criss Cross (1949)). Après quelques films "légers" au début des années 50, il revient au genre du film-noir dans le film sombre Sweet Smell of Success (1957) dans lequel il joue le rôle du cynique et puissant chroniqueur J.J. Hunsecker qui détruit la relation de sa sœur avec son petit ami. On se souvient également de son rôle dans Birdman of Alcatraz (1962) et de sa performance récompensée par un Oscar dans Elmer Gantry (1960). Lancaster a également construit une carrière impressionnante en Europe où il a travaillé avec les réalisateurs italiens Luchino Visconti (Le Léopard et La Pièce de conversation) et Bernardo Bertolucci (1900). Son dernier rôle important fut dans le chef-d'œuvre de Louis Malle, Atlantic City U.S.A. (1980).

    7) James Stewart (1908-1997)

     

    James Stewart, l'homme longiligne à la célèbre voix traînante, a été un acteur principal important pendant trente ans et une star modeste et appréciée. Sa première performance marquante fut dans Mr Smith Goes to Washington (1939) de Frank Capra dans lequel il jouait un sénateur gangster, timide et idéaliste qui dénonce la corruption. Les années 50 ont été la période la plus décisive de sa carrière d'acteur. Ses performances saisissantes dans les westerns d'Anthony Mann (ils en ont fait 5 ensemble) dans lesquels il incarne principalement des hommes sinistres et cyniques (L'éperon nu (1953) et surtout L'homme de Laramie (1955)) sont diamétralement opposées à la plupart de ses travaux avant et après cette série de films. Stewart a tourné quatre films avec le maestro du suspense Alfred Hitchcock. Les deux plus beaux (probablement pour l'acteur et le réalisateur) sont Rear Window (1954), magnifiquement mis en scène, avec Stewart dans le rôle d'un photographe immobilisé qui a une jambe cassée et qui est témoin d'un meurtre en regardant dans ses jumelles, et Vertigo (1958), mystère énigmatique et sombre dans lequel il incarne un détective névrosé qui tombe amoureux de la femme errante de son ami qu'il doit suivre à la trace. La vieille star hollywoodienne a apporté à ses meilleurs rôles un niveau d'énergie névrotique que peu d'acteurs de la Méthode ont pu égaler.

    6) Montgomery Clift (1920-1966)

    "Il est un peu bizarre, vous ne trouvez pas ?" John Wayne fait remarquer à sa secrétaire après avoir rencontré Montgomery Clift, sa co-star dans Rivière Rouge (1948). Plus tard, lorsque le film fut terminé, il fut conquis par le grand professionnalisme du jeune acteur "méthodique". À 15 ans, Clift jouait déjà de petits rôles professionnels. Avec sa stature élancée, son visage fin et ses yeux expressifs, il devient rapidement un héros romantique, surtout lorsque des rumeurs persistantes font état d'une relation avec Elizabeth Taylor. Avec elle, il a joué dans trois films (A Place in the Sun (1951), Raintree Country (1957) et Suddenly, Last Summer (1959)) et ils sont restés amis pour le reste de sa vie. Dans les années 50, Clift était l'acteur le plus recherché mais il était très réticent et critique sur les rôles qu'il choisissait. Pendant la production de Raintree Countree, Clift a eu un terrible accident de voiture, qui l'a endommagé à la fois physiquement et émotionnellement. Sa vie après cet accident a été décrite comme le plus long suicide de l'histoire d'Hollywood (alcoolisme et toxicomanie). Malgré sa dépendance, il a continué à jouer et a livré des performances mémorables et déchirantes dans Le Jugement de Nuremberg (1961) et Les Misérables (1961). Il a été nommé quatre fois aux Oscars et est mort d'une crise cardiaque à l'âge de 46 ans.

     

    5) Henry Fonda (1905-1982)

    Henry Fonda incarnait l'intégrité à l'écran (et aussi dans sa vie personnelle). Presque tous les personnages qu'il incarnait respiraient la dignité, qu'il s'agisse du jeune fermier dirigeant sa famille dans Les raisins de la colère (1940) de John Ford, du vagabond Gil Carter défendant un condamné contre une foule en délire dans L'incident de Oxbow (1943) de William Wellman, de Wyatt Earp dans Ma chère Clémentine (1946), du musicien Manny Balestrero accusé à tort de meurtre dans Le mauvais homme (1957) d'Alfred Hitchock ou du juré n° 8 dans Douze hommes en colère (1957). Dans Il était une fois dans l'Ouest (1968) de Sergio Leone, il a prouvé qu'il pouvait également jouer un méchant dépravé et sans scrupules. Le seul "défaut" de sa magnifique carrière d'acteur est qu'il est très rarement apparu dans des comédies alors qu'il était connu comme un homme d'humour dans sa vie personnelle. Pour son interprétation du professeur à la retraite Norman Thayer Jr. dans On Golden Pond (1981), il a finalement remporté un Oscar.

    4) James Dean (1931-1955)

    D'innombrables livres ont été publiés et des films sont sortis sur James Dean, dont les sujets varient de l'homme derrière la légende, ses préférences sexuelles, sa soi-disant pulsion de mort et son rôle de symbole de la jeunesse désabusée. Avec un héritage de seulement trois films, Dean a joué des personnages qui incarnaient la solitude, la frustration et la colère auxquels un jeune public (la génération d'après-guerre) pouvait s'identifier. Il a été éduqué dans le style Method Acting, comme son idole Marlon Brando, et en raison de sa jeunesse troublée (sa mère, à laquelle il tenait beaucoup, est décédée lorsqu'il avait 9 ans), il pouvait très facilement éprouver de l'empathie pour ses personnages. Dean l'a prouvé dans son rôle de Cal Trask dans À l'est d'Eden (1955) d'Elia Kazan, dans les scènes chargées d'émotion où il tente de gagner le respect de son père (Raymond Massey), ou dans celui de l'adolescent incompris Jim Stark dans La Fureur de vivre (1955) de Nicolas Ray, qui forme une "famille de substitution". Dans son dernier rôle (avant son tragique accident de voiture), celui de Jett Rink dans le mélodrame épique Giant (1956) de George Steven, il a également montré sa capacité à jouer des hommes d'âge mûr.

    3) Humphrey Bogart (1899-1957)

    Humphrey Bogart, qui allait devenir une légende grâce à ses rôles de détectives privés hargneux et sardoniques, Phillip Marlowe et Sam Spade, a commencé sa carrière d'acteur dans les années 20 à Broadway. Il a percé avec sa performance dans le film La forêt pétrifiée (il avait déjà joué dans la version théâtrale l'année précédente) en 1936, dans le rôle du sauvage Duke Mantee (inspiré de John Dillinger). Dans les années 40, il devient l'un des acteurs les plus dominants d'Hollywood avec d'excellentes performances dans High Sierra (1941), Le Faucon maltais (1941), Casablanca (1942), Le Grand Sommeil (1946), Key Largo (1948), Le Trésor de la Sierra Madre (1948) et The African Queen (1951). Les personnages que Bogart a interprétés à la fin de sa carrière, comme Dead Reckoning (1947), In a Lonely Place (1950) et The Harder They Fall (1956), étaient des types aigris et dégoûtés, et constituent son œuvre la plus audacieuse et la plus originale.

    2) James Cagney (1899-1986)

    La thèse selon laquelle un rôle de film doit être une projection de la personnalité de l'acteur s'applique particulièrement à James Cagney. Sa capacité à incarner des héros, des méchants sympathiques et des égoïstes psychotiques avec une énergie électrisante est inégalée dans l'histoire du cinéma. Son premier grand rôle dans The Public Enemy (1931) de William Wellman, où il incarne le gangster Tom Powers, fait de lui une star instantanée. Dans les années qui suivent, il continue à jouer des gangsters (Angels With Dirty Faces (1938), Roaring Twenties (1939)) pour le studio Warner Brothers, connu pour ses films sordides et réalistes. En 1942, Cagney remporte l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans la comédie musicale Yankee Doodle Dandy qui témoigne de sa diversité. Après la comédie Un, deux, trois en 1961, il se retire pour ne revenir qu'une seule fois dans le film Ragtime (1981) dans le rôle du chef de police autoritaire Waldo.

    1) Marlon Brando (1924-2004)

    Ce qui frappe dans l'impressionnante carrière de Marlon Brando, c'est qu'il a également joué dans de nombreux films superflus. L'acteur, qui influencera fortement des acteurs comme James Dean, Robert de Niro, Jack Nicholson, Paul Newman et bien d'autres, a tiré sa méthode de jeu du système Stanislawski. Brando a été l'un des premiers membres de l'Actors Studio fondé par Lee Strasberg et Elia Kazan. Avec Kazan, il réalise le film révolutionnaire Un Tramway nommé désir (1951), dans lequel il incarne le charismatique mais violent Ed Kowalski (nominé pour l'Oscar du meilleur acteur), qu'il avait déjà interprété dans la version de Broadway basée sur le livre éponyme de Tenessee Williams. Au cours des années suivantes, ses rôles dans Viva Zapata ! (1952), Julius Caesar (1953) et On the Waterfront (1954) sont tous nominés pour l'Oscar du meilleur acteur (8 fois dans toute sa carrière), ce dernier lui étant décerné. En 1961, il réalise et joue dans le western excentrique One-Eyed Jack's, après que Stanley Kubrick se soit retiré du projet, avec son ami de toujours Karl Malden. Dans les années 70, il revient avec des performances emblématiques dans Le Parrain (1972), Dernier Tango à Paris (1972) et Apocalypse Now (1976). Après ces films, les apparitions de Brando sont courtes, coûteuses et imprégnées d'autodérision. Son dernier rôle important a été dans Une saison blanche et sèche (1989), dans lequel il incarne un avocat spécialisé dans les droits de l'homme qui se bat contre le système d'apartheid en Afrique du Sud.

     

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  • Semaine du film documentaire à la cinémathèque d’Alger : Plongée dans le Patrimoine et l’histoire

    Prévue du 22 au 27 janvier à la cinémathèque d’Alger, et reportée à cause du variant Omicron, les passionnés du grand écran attendent avec impatience la projection des treize films prévus pour cet événement. 
     
    Organisée par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC) en collaboration avec le Centre algérien de la cinématographie (CAC), la diffusion de quatre films  en avant-première. Il s’agit d’abord de Sophonisbe, reine sacrifiée de Cirta du regretté Abdallah Touhami qui met en avant la légendaire reine de Numidie, Sophonisbe, épouse de Syphax puis de Massinissa, et qui s’est donnée la mort en s'empoisonnant. La première œuvre cinématographique du septième art algérien qui traite de l'archéologie maritime sera au rendez-vous avec la cinéaste, Fatiha Afiane.
    Elle signe Bahrouna (Notre mer), un focus sur les trésors abyssaux de notre large côte, riche d’histoires. Hocine Saâdi présente pour sa part sa dernière production intitulée Ni là-bas, ni là-bas, un hommage aux nombreux militants de la Fédération FLN de France qui ont grandement contribué au recouvrement de la souveraineté nationale, souvent au péril de leur vie. Le quatrième et dernier film dont la projection est prévue en avant-première est également à caractère historique.  Il s’agit de Patronymes algériens, haine française de Fatiha Bourouine.

    Une aubaine pour les cinéphiles

    La semaine du film documentaire est une occasion de présenter au public plusieurs films produits ces cinq dernières années, dont le tout récent Body + Art de Fatma Zohra Zamoum. Projeté en avant-première à Alger il y a quinze jours, le film, dont la réalisation à duré treize ans, met en exergue l’art contemporain et l’art de «performance» des années 1960 et 1970 essentiellement en Autriche et en Allemagne. De son côté, le réalisateur Hassan Ferhani récidive après le succès de Dans ma tête un rond-point avec un autre œuvre similaire produite en 2019 intitulée 143, rue du désert. Un long-métrage qui relate le quotidien de Malika, 74 ans, qui décide d’ouvrir une buvette pour les routiers au milieu du désert.
    Place à la musique avec Babylone Constantine
    de Sid Ahmed Semiane. Un film documentaire qui revient sur le franc succès de Dima Jazz, un des plus grands festivals, tenu depuis l’an 2000 à Constantine et qui a accueilli de grands noms de la musique mondiale. Le premier est également au menu de cette manifestation avec
    André Ravereau de Jean Asselmeyer. Un long-métrage qui revient sur les traces et les lieux de création et de recherche de l’architecte français, notamment au Mzab où il a longuement vécu, ainsi qu’à la Casbah d’Alger.
    Produit en 2015, dans le cadre de la manifestation culturelle «Constantine, capitale de la culture arabe », le documentaire de Salem Brahimi L’émir Abdelkader
    sera projeté pour revenir sur l’incroyable destin du grand stratège militaire ayant lutté férocement contre l’ordre coloniale.
    Spécialiste des documentaires de la mémoire, Said Oulmi présente Les camps de regroupement avec des témoignages poignants sur la barbarie infligée au peuple algérien durant plusieurs decennies. Mohamed Latreche présente de son coté UGEMA , un retour sur l’histoire de l’Union générale des étudiants musulmans algériens, crée en 1955 à Paris et pierre angulaire du mouvement nationaliste.
    Un autre film de mémoire est au menu de la semaine du film documentaire réalisée par Meriam- Dorothée Kellou dont le titre est À Mansourah tu nous as séparé », un drame historique poignant qui traite des camps de concentration, inspiré de l’histoire véridique du père de la cinéaste.
    Enfin, Ali Ayadi propose aux mordus du grand écran une œuvre intitulée Enrico Mattei et la révolution algérienne, industriel et homme politique algérien ayant soutenu la cause algérienne.
    Kader Bentounes 
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  • LE 7e ART, UN OUTIL DE “DIALOGUE ENTRE LES CULTURES”

    Initié   par   l’association  France-Algérie  (AFA),  ce  prix, qui  tend  à promouvoir le 7e art algérien, récompense un premier film de fiction ou documentaire. Pour cette édition, neuf films  sont en compétition, et les noms des lauréats  seront  révélés lors de la cérémonie  de  remise des prix, prévue le 14 février à l’IMA.

    Depuis cinq  ans  aujourd’hui, l’Association  France-Algérie (AFA) a lancé un prix  intéressant  qui  tend  à  promouvoir  et  à  soutenir le  cinéma algérien, et ce, en  récompensant  un  premier  film  fiction  et  un  premier  documentaire.  Ce prix, qui porte le nom de Bouamari-Vautier, se veut un hommage à ces deux réalisateurs ayant marqué le 7e art algérien par leur “regard” et leur “engagement”. 

    Selon les organisateurs, ce projet a vu le jour, car l’association considère le cinéma comme un réel “outil de développement et de connaissance. Elle veut encourager les jeunes cinéastes algériens et franco-algériens en leur apportant une visibilité nouvelle et le développement d’un réseau professionnel”, peut-on lire dans le dossier de presse, adressé par Flora Boumia, coordinatrice du prix. 

    À ce propos, Arnaud Montebourg, président de l’AFA, a souligné : “Quelle meilleure chance de dialogue entre deux peuples, deux cultures, que le cinéma ! C’est le langage d’aujourd’hui que tous ont en partage (…) Les nouveaux talents qui marquent la scène de création algérienne nous touchent et nous émeuvent parce qu’ils évoquent la commune condition humaine, ses drames et ses espoirs.”

    Pour l’ancien ministre français, “de part et d’autre de la Méditerranée, se crée ainsi une communauté sensible, faite d’émotions ressenties en commun, et de défis à relever ensemble. C’est la meilleure réponse aux fauteurs de discorde : nos deux peuples ont besoin de mieux se connaître et de faire vivre cet humanisme moderne”.

    Concernant les œuvres sélectionnées – en raison de la pandémie, pour la cuvée 2021, les films retenus sont sortis en 2020 – dans la catégorie fiction, nous retrouvons Cigare au miel de Kamir Aïnouz ; Ibrahim de Samir Guesmi ; La vie d’après d’Anis Djaad ; Argu de Omar Belkacemi ; Soula de Salah Issaad et Voyage en Kabylie de Hace Mess et Mathieu Tuffreau.

    Quant à la catégorie documentaire, elle comprend Ne nous racontez plus d’histoire ! de Ferhat Mouhaliet Carole Filiu Mouhali ; Leur Algérie de Lina Soualem et Les visages de la victoire de Lyèce Boukhtine. Par ailleurs, ces neuf films en lice pour le grand prix seront départagés par une belle brochette d’un jury composé de personnalités des arts et de la culture.

    Parmi ces noms, les producteurs et réalisateurs Alexandre Arcady et Besnier Emmanuel ; les réalisateurs Bentoumi Farid et Nadir Moknèche ou encore le scénariste et formateur Tahar Boukella et l’écrivaine et spécialiste du cinéma maghrébin Denis Brahimi. Et la présidente du jury n’est autre que la réalisatrice Dominique Cabrera. 

    À noter que l’équipe de pilotage et de sélection du prix Bouamari-Vautier est composée principalement de professionnels des deux rives, à l’exemple l’artiste franco-algérienne Daiffa, qui “a réalisé l’affiche représentant la relation d’amitié France-Algérie portée par cette belle Algérienne portant les deux drapeaux, et qui survole la même mer ‘mare nostrum’”, a tenu à préciser Flora Boumia.

    Quant aux trophées, ils seront acheminés de Tipasa vers Paris par l’artiste sculpteur Islem Benotsman. 

    Il est à rappeler que la cérémonie de remise des prix aura lieu le 14 février à l’Institut du monde arabe (IMA) et sera, entre autres, retransmise dans les Instituts français d’Algérie (IFA).
     

    Hana M

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  • Les films préférés des anciens

    Il est fort probable que si vous demandez à dix personnes différentes quel est leur film préféré de tous les temps, vous obtiendrez une réponse différente à chaque fois. Cependant, si vous leur demandez une liste de ce qui est, à leur avis, les meilleurs films classiques, il y a de fortes chances qu'ils choisissent certains des mêmes.

    Ces films classiques peuvent être répartis en de nombreuses listes différentes. Ils peuvent être classés par genre, par âge, par origine ethnique du réalisateur, voire par statut de superproduction. Voici une liste de films classiques qui couvrent tous ces aspects.

    Le Magicien d'Oz, 1939, réalisé par Victor Fleming. Ce film classique a remporté deux Oscars. Il est classique parce qu'il résiste à l'épreuve du temps, qu'il a une signification sociale plus profonde et qu'il est apprécié des adultes comme des enfants, même aujourd'hui.

    It's a Wonderful Life, 1946, réalisé par Frank Capra. Ce film a été nominé pour 5 Oscars. Il reste un classique aujourd'hui et est généralement diffusé à l'époque de Thanksgiving et des vacances. Il s'agit d'une histoire touchante sur la recherche du vrai sens de la vie.

    Autant en emporte le vent, 1939, réalisé à nouveau par Victor Fleming. Ce film, qui a remporté 8 Oscars, est une belle histoire intemporelle sur la guerre de Sécession, l'un des grands classiques du cinéma.

    Citizen Kane, 1941, réalisé par Orson Welles. Ce film a remporté l'Oscar parce qu'il s'agit d'un début de réalisation révolutionnaire qui a suscité beaucoup d'inspiration, même aujourd'hui.

    Casablanca, 1942, réalisé par Michael Curtiz, est le film préféré de beaucoup. Ce film a remporté trois Oscars et est souvent considéré comme l'un des plus grands films américains de tous les temps. Avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, comment se tromper ?

    Le Parrain, 1972, réalisé par Francis Ford Coppola, a remporté 3 Oscars. Avec Marlon Brando et Al Pacino, Le Parrain était et sera probablement toujours l'un des films les plus respectés de notre époque.

    The Graduate, 1967, réalisé par Mike Nichols. Ce film a remporté l'Oscar de l'année et était un film plutôt osé pour l'époque, puisqu'il traitait d'un jeune homme ayant une liaison avec une femme plus âgée.

    La liste de Schindler, 1993, réalisé par Steven Spielberg. Récompensé par 7 Oscars, ce film troublant et révélateur du sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale a permis à Spielberg d'ajouter un joyau à la liste mondiale des grands classiques du cinéma.

    Psychose, 1960, réalisé par Alfred Hitchcock. Ce film a été nominé pour 4 Oscars. Avec Anthony Perkins et Janet Leigh, ce film a inauguré l'ère des films d'épouvante nouveaux et améliorés. Il a été la source d'inspiration d'un nombre incalculable de thrillers hitchcockiens.

    ET, 1982, réalisé par Steven Spielberg. Ce film a remporté 4 Oscars et s'est frayé un chemin dans le cœur de tous ceux qui l'ont vu. Il a enlevé le côté "effrayant" de ce qui n'était connu auparavant que comme des extraterrestres verts, chauves et à grosse tête.

    "House on Haunted Hill", 1959, réalisé par William Castle. Organisant la fête de sa vie, Frederick Loren invite des inconnus à passer la nuit dans une maison hantée. Celui qui s'en sort vivant gagne 10 000 dollars.

    Ceci n'est qu'un avant-goût de tous les grands classiques du cinéma. Il y en a des dizaines d'autres à choisir dans chaque genre et chaque décennie.

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