• Le monde du cinéma en deuil : Le réalisateur Djamel Bendeddouche n'est plus

    Le monde du cinéma en deuil : Le réalisateur Djamel Bendeddouche n'est plus

     

    Le cinéaste Djamel Bendeddouche est décédé, dans la nuit de samedi à dimanche, à l’âge de 80 ans, a rapporté l’APS. 

    Petit déjà, Djamel faisait ses premiers pas dans le monde de l’art auprès du grand Mahieddine Bachtarzi dans l’hilarant Hadj devient Hadja. Il y campait H’mimed, le fils de Keltoum, aux côtés de Debbah Mohamed ou encore de M’guellati Sid-Ali.

    Baignant dans le monde du cinéma depuis très jeune, c’est tout naturellement qu’il entame, par la suite, une carrière dans le 7e art, en portant plusieurs casquettes tout au long de son parcours. Il devient script sous la houlette de Mustapha Badie, notamment dans Le Postier, puis assistant réalisateur et réalisateur. On lui doit d’ailleurs un sketch avec Mohamed Hilmi et Abdelkader Alloula, Haggar dinar.  

    Artiste jusqu’au bout des ongles, Djamel Bendeddouche a aussi fait les beaux jours du théâtre radiophonique avant de rejoindre la Télévision nationale, au lendemain du recouvrement de l'indépendance.

    Il a réalisé de nombreux documentaires et courts métrages pour le compte de la télévision publique, dont Le Conflit, Laboratoire et L'Oiseau blanc avant de rejoindre l'Entreprise nationale de production audiovisuelle (Enpa) où il produit de nombreuses œuvres pédagogiques.

    En 2007, Djamel Bendeddouche réalise le long-métrage Arezki l’insoumis, inspiré de la vraie histoire d’Arezki L’Bachir, dans la région d’Azazga. L’œuvre dépeint le drame des autochtones sous l’occupation française, à la fin du XIXe siècle, alors que la Kabylie est le fief d’une rébellion contre l’occupant.

    Albertine Auclair, jeune journaliste à Paris, débarque en Kabylie pour écrire un article sur l’Algérie du pittoresque et se recueillir sur la tombe de son père, officier de l’armée coloniale. Elle rencontre Arezki, un bûcheron dans un chantier de démasclage.

    Ses rapports avec le chef du chantier sont tendus, jusqu’au jour où face à une provocation de ce dernier, Arezki assène un violent coup et provoque la mort brutale du chef de chantier. Arezki rejoint le maquis, suivi par un de ses camarades, Amar. Ils deviennent des hors-la-loi... 

    À l’annonce de son décès, plusieurs personnalités du 7e art ont rendu hommage à Djamel Bendeddouche, notamment la productrice Amina Haddad, veuve du grand Moussa Haddad, qui était son ami d’enfance. Elle écrit : “Qu’est-ce que c’est triste et douloureux de se réveiller sur la nouvelle de la disparition d’un ami cher ! Effondrée d’apprendre le décès du cinéaste Djamel Bendeddouche, survenu durant cette nuit (…) Djamel Bendeddouche et Moussa Haddad étaient des amis d’enfance et le sont restés jusqu’au bout.

    À tous nos innombrables bons souvenirs ici-bas. À vos retrouvailles, les gars ! Vous avez dû bien vous manquer… Embrasse Moussa pour moi ! Aujourd’hui, c’est à moi de te le confier, mon cher Djamel !” Il est à noter que Djamel Bendeddouche a été inhumé, hier après-midi, au cimetière d’Oued Romane à Alger. 
     

    R. C./APS 

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