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Par hechache2 le 23 Juillet 2023 à 07:26
Des lumières dans les salles obscures
la thématique de l'histoire de l'Algérie à travers la guerre de Libération nationale seront projetés dans les salles de cinéma relevant de la Cinémathèque algérienne et en plein air dans les wilayas du Sud, a précisé M. Zineddine Arkab, directeur du Centre algérien du développement du cinéma (CADC), producteur de ces films.
Avec deux courts métrages de fiction et un documentaire par séance chaque jeudi, ces projections se dérouleront en présence des réalisateurs et des équipes de tournage qui animeront des séances-débats avec le public.
Les courts métrages Sakiat de Mehdi Tsabbast dont l’histoire se passe à Sakiet Sidi Youssef en 1958 ; Zair Edalam (Le visiteur des ténèbres) d'Ahmed Riad ; Tayara Safra de Hadjer Sebata ; EI iîdam (L’exécution) de Youcef Mahsass et le documentaire sur le parcours du martyr Brahim Ben Yettou figurent parmi les films programmés dans le cadre de ce cycle de projections qui se poursuivra jusqu'au mois de septembre 2023.
Le directeur du CADC a, par ailleurs, souligné lors d'un point de presse mardi au siège du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (CNCA) à Alger, que «toutes les salles de cinéma à travers le pays abriteront les projections de ces nouvelles productions».
De son côté, le directeur du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (CNCA), M. Mourad Chouihi, a assuré que son établissement est mobilisé pour assurer dans de bonnes conditions la diffusion de ces nouvelles productions notamment dans les régions reculées du pays, à travers des projections en plein air et des caravanes cinématographiques dans les wilayas du Sud à partir du 25 juillet 2023.
Un budget de «272 millions de dinars» a été alloué par le ministère de la Culture et des Arts pour le financement de ces films produits dans le cadre de la célébration du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a également précisé le directeur du CADC.
Toujours dans le domaine du cinéma, la salle d’Alger de la Cinémathèque algérienne a abrité du 16 au 21 juillet 2023 une semaine du film russe en Algérie, organisée en collaboration avec l’ambassade de la Russie en Algérie.A la salle Ibn Khaldoun (Alger-Centre) sont projetées quasi quotidiennement des projections des dernières productions hollywoodiennes. Le film algérien la Dernière Reine de Damien Ounouri et Adila Bendimerad enregistre des rentrées records dans les différentes salles du pays.
Le cinéma est de retour en Algérie !
Kader B.
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Par hechache2 le 23 Juillet 2023 à 07:24
Il est mort le 20 juillet 1973A Hong Kong, la flamme de Bruce Lee ne s'éteint pas...
L'homme d'affaires W. Wong, habitant à Hong Kong, se souvient encore de ce jour de 1972, où il entendit les gamins de son quartier s'enflammer pour un personnage qui deviendra leur héros, et une légende. Son nom était Bruce Lee.
Ce maître d'arts martiaux dont les films lancèrent la vogue du kung fu à travers le monde fut l'un des premiers Asiatiques à connaître la célébrité à Hollywood où sa carrière fut stoppée par sa mort prématurée, il y a tout juste cinquante ans. à seulement 32 ans.
à Hong Kong, où Bruce Lee a passé son enfance et les dernières années de sa vie, ses fans, encore nombreux, organisent une semaine d'hommages avec expositions et ateliers consacrés aux arts martiaux.
«Chaque enfant a besoin d'un modèle, et j'ai choisi Bruce Lee», confie à l'AFP M. Wong, 54 ans, qui dirige depuis trente ans le plus grand fan club de la ville dédié à la star. «J'espérais que ma vie ressemblerait à celle du Bruce Lee que je voyais : beau, fort, aux grandes compétences en arts martiaux, une image héroïque.»
Dans une salle de Wing Chun, un dérivé de kung fu que Bruce Lee avait pratiqué avant d'inventer son propre style de combat, le jeet kune do, la légende est vénérée tel un saint. Maître des lieux, Cheng Chi-ping, 69 ans, raconte à l'AFP que lui et ses membres avaient commencé l'entraînement sous l'influence de Bruce Lee. «Nous n'avons jamais pu égaler sa vitesse, sa force ou son physique», souligne-t-il.
L'aura de l'icône a continué à briller pour la génération suivante, explique Mic Leung, 45 ans, qui s'est entraîné dans cette salle et qui, à l'adolescence, collectionnait les cassettes vidéo du maître. «Quand nous parlons du ‘‘dieu des arts martiaux’’, nous ne parlons que de Bruce Lee. Il ne peut s'agir de personne d'autre», dit-il.
Né à San Francisco en 1940, Bruce Lee grandit à Hong Kong et connaît très tôt la célébrité en tant qu'enfant acteur, grâce à son père, célèbre chanteur d'opéra cantonais.
à 18 ans, il poursuit ses études aux états-Unis avant d'enseigner les arts martiaux pendant la décennie suivante, puis d'obtenir ses premiers rôles à Hollywood, notamment celui de Kato dans la série télévisée Le Frelon vert.
Ce n'est qu'à son retour à Hong Kong qu'il décroche son premier rôle principal dans le film d'arts martiaux The Big Boss (1971), qui le rend célèbre en Asie.
L'année suivante, La Fureur de vaincre et La Fureur du Dragon établiront sa notoriété d'implacable combattant. Le 20 juillet 1973, l'acteur, qui venait d'achever le tournage de son quatrième film, Opération Dragon, et en terminait un cinquième, est terrassé par un œdème cérébral, attribué à une réaction à des analgésiques.
Le cinéaste Aaron Han Joon Magnan-Park, qui a donné des cours sur les films de Bruce Lee à l'université de Hong Kong, estime que l'acteur véhiculait une identité chinoise qui transcendait les frontières. «Je qualifierais Bruce Lee de parangon de la réussite sinophone en matière de ‘‘soft power’’ avec des caractéristiques hongkongaises», a-t-il déclaré à l'AFP.
A Hollywood, son image allait à l'encontre des stéréotypes racistes, qui faisaient des hommes asiatiques soit des serviteurs soit des méchants.
Les scènes où il apparaît torse nu, tout en muscles, sont qualifiées de «strip-tease kung-fu» par M. Magnan-Park.
«Il a rendu les hommes asiatiques sexy, et c'est quelque chose dont on ne parle pas assez, selon moi», fait-il valoir.
Conserver l'héritage de la star à Hong Kong n'est pourtant pas une chose aisée, regrette M. Wong qui précise que le soutien du gouvernement reste occasionnel.
En 2004, ses fans ont réussi à faire ériger une statue de bronze à son effigie sur le front de mer de Hong Kong. Mais une campagne de réhabilitation de son ancienne demeure n'a pas réussi à la sauver de la démolition, en 2019.
En visitant, avec ses deux enfants, une exposition consacrée à Bruce Lee dans un musée publique, Mme Yip explique à l'AFP qu'elle voulait leur transmettre «un symbole de l'ancien Hong Kong».
M. Wong, qui a organisé une exposition plus modeste dans le quartier de Sham Shui Po, convient que l'intérêt pour Bruce Lee tend à diminuer chez les plus jeunes, relevant toutefois que sa philosophie pourrait revenir à la mode.
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Par hechache2 le 19 Juillet 2023 à 06:56
L’histoire se déroule à Sakiet Sidi Youssef en 1958Fin du tournage du film El-Sakia
Le court métrage El-Sakia, dont le tournage a pris fin, sera prochainement projeté en salle, a indiqué à l'APS le réalisateur Mehdi Tsabasset.
Produit dans le cadre du soixantenaire de l'Indépendance par le Centre algérien du développement du cinéma (CADC), sous l'égide du ministère de la Culture et des Arts, en coopération avec une entreprise privée, le film raconte l'histoire d’une famille algérienne, une mère et ses deux enfants, Nacéra et Ibrahim, en pleins bombardements menés par l’aviation de l’armée coloniale française en 1958 dans le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef, situé à la frontière algéro-tunisienne.
Le film d’une trentaine de minutes dépeint le périple de cette famille qui quitte la ville de Souk Ahras vers le village tunisien, réussissant à franchir la ligne Morice. Arrivée à Sakiet Sidi Youssef, la famille se retrouve sous les bombardements de l’armée coloniale qui font plusieurs victimes dont la mère et le frère, tandis que Nacéra sera la seule rescapée de ce crime odieux contre l'humanité.
Le court métrage débute avec des flash-back, par lesquels Nacéra, devenue archéologue, se remémore le périple de sa famille et ses aléas.
Les scènes du film dont le scénario est écrit par Zoubida Maamri, avec la participation des artistes Sali Bennacer et Mabrouk Ferroudji, ont été tournées dans plusieurs sites de la wilaya de Ain Defla, notamment à El Kherba, située dans la localité d'El Amra et Ben Allal.
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Par hechache2 le 19 Juillet 2023 à 06:54
Tom Cruise et "Mission: Impossible" dominent le box-office nord-américain
Le septième "Mission: Impossible", où Tom Cruise se débat contre une intelligence artificielle hors de contrôle, domine le box-office nord-américain, selon des estimations provisoires dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.
L'opus de Paramount a engrangé 52,6 millions de dollars pour son premier week-end de sortie. Quelque 27 ans après le premier film, "Mission: Impossible Dead Reckoning" a été tourné aux quatre coins du monde et est prévu en deux parties. Les fans de cascade seront comblés.
En deuxième place, "Sound of Freedom", thriller encensé par les milieux conservateurs américains et qui raconte le combat d'un agent démissionnaire contre le trafic sexuel d'enfants en Colombie, a engrangé 27 millions de dollars de recettes.
Si le studio à l'origine du long-métrage, Angel Studios, a assuré s'en tenir à la vérité, l'acteur principal Jim Caviezel et l'agent qui a inspiré l'histoire du film Tim Ballard, ont tous deux relayé certaines de ces théories.
Le dernier volet de la saga d'horreur "Insidious: The Red Door", dans lequel un père et son fils combattent des démons, est qua nt à lui rétrogradé de la première à la troisième place, avec 13 millions de dollars de recettes.
C'est plus que le blockbuster "Indiana Jones et le cadran de la destinée", qui récolte pour son troisième week-end de sortie seulement 12 millions de dollars et figure en quatrième position.
Le long-métrage d'animation "Elémentaire", conte fantastique du studio Pixar (Disney) qui place l'immigration en trame de fond, ferme le ban du top 5 à 8,7 millions.
Voici le reste du top 10:
6 - "Spider-Man: Across the Spider-Verse" (6 millions de dollars)
7 - "Transformers: Rise of the Beasts" (3,4 millions)
8 - "Le Challenge" (3,3 millions)
9 - "Joy Ride" (2,6 millions)
10 - "La Petite sirène" (2,4 millions) .(APS)
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Par hechache2 le 7 Juillet 2023 à 07:02
Retour sur Jean Rouch» du 11 au 14 juillet au Cinéma Le Rio : Propos sur le cinéma africaniste
«Retour sur Jean Rouch» est le titre de l’atelier d’analyse filmique qu’organise l’association Sentiers du 11 au 14 juillet, au cinéma Le Rio, qui sera animé par le critique de cinéma Tahar Chikhaoui.
Animateurs de cinéclub, étudiants en cinéma, jeunes journalistes et autres cinéphiles revisiteront les œuvres du cinéaste français à la lumière d’un débat d’idées échangé entre l’un des inspirateurs de la Nouvelle Vague et Sembène Ousmane autour de la représentation de l’Afrique.
Réalisateur et ethnologue français, Jean Rouch est né le 31 mai 1917 à Paris et mort le 18 février 2004 à Tahoua au Niger.
Il effectue son premier voyage en Afrique en 1941, alors qu’il est encore ingénieur des Ponts et chaussées. Passionné d’ethnologie, il voit rapidement dans le cinéma un moyen de faire connaître au public européen les traditions et la culture africaines.
Refusant tout «exotisme», il s’attache à montrer ces rituels à l’état brut, tout en ajoutant un commentaire très personnel, comme dans l’un de ses films les plus célèbres, Les Maîtres fous (primé à Venise en 1957), dans lequel est perceptible le profond respect du réalisateur qui emploie, à propos de son travail, le terme de «ciné-transe». Parallèlement à ses nombreux travaux en Afrique, Jean Rouch se fait connaître en France avec Moi, un Noir, Prix Louis-Delluc 1958, un troublant mélange de documentaire et de fiction dans lequel le cinéaste suit à Abidjan les tribulations tragi-comiques d’émigrés nigériens qui se font appeler Edward G. Robinson ou Eddie Constantine. En 1960, il tourne dans Paris avec le sociologue Edgar Morin Chronique d’un été, primé au Festival de Cannes.
L’influence considérable de Rouch dépasse le cadre du documentaire. Les cinéastes de la Nouvelle Vague, notamment Jean-Luc Godard, ont ainsi été très marqués par les films—tournés caméra à l’épaule—d’un artiste qui a été dans les années cinquante le fer de lance de ce qu’on appelle alors «cinéma direct» ou «cinéma vérité». Fondateur en 1952 du Comité du film ethnographique, cet homme cultivé et enthousiaste a été directeur de recherche au Cnrs et présidait la Cinémathèque de 1987 à 1991. En 2004, cet amoureux de l’Afrique, réalisateur de plus de cent films, trouve la mort dans un accident de voiture au Niger, à l’âge de 86 ans.
«Jean Rouch : Je voudrais que tu me dises pourquoi tu n’aimes pas mes films purement ethnographiques, ceux dans lesquels on montre, par exemple, la vie traditionnelle ?
Sembene Ousmane : Parce qu’on y montre, on y campe une réalité mais sans en voir l’évolution. Ce que je leur reproche, comme je le reproche aux africanistes, c’est de nous regarder comme des insectes…». L’atelier prendra pour départ et matière ces quelques lignes échangées lors d’une discussion en 1965 entre l’un de ceux qui en France ont ouvert la voie à la modernité cinématographique et le «père du cinéma africain», dont on célèbre cette année le centième anniversaire de sa naissance, comme l’explique Tahar Chikhaoui
Mais au-delà, il y sera question, à ses dires, de revenir sur ce « malentendu » historique, entre une cinématographie naissante, africaine en l’occurrence, et le renouveau que représente la Nouvelle Vague. «Malentendu qui n’en finit pas de se reproduire de façon parfois patente, et plus souvent latente, alimentant selon des modes différents les discours sur les films africains ou tournés en Afrique», ajoute-t-il.
L’atelier revisitera l’œuvre de Rouch à travers quatre films : «Chronique d’un été» le manifeste du cinéma-vérité coréalisé avec Edgar Morin, «Moi, un noir » apprécié par Sembène, «Les maîtres fous», l’un des plus controversés, et «Les veuves de 15 ans», film tourné à Paris sur un phénomène français.
Au programme également la projection de «Zinder», le film de la cinéaste nigérienne Aïcha Macky qui, comme le note Chikhaoui, dit s’inscrire dans la lignée de Rouch.
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Par hechache2 le 7 Juillet 2023 à 06:57
UN HOMMAGE LUI A ÉTÉ RENDU à la librairie Chaïb-DzaïrZoom sur Assia Djebar la réalisatrice
Un hommage a été rendu samedi à l’écrivaine et réalisatrice Assia Djebar à la librairie Chaïb-Dzaïr de l’Anep.
La rencontre littéraire a été animée par l’universitaire, producteur et critique de cinéma Ahmed Bedjaoui, l’auteur Abdelhamid Bourayou et l’auteure Fatima-Zohra Mebtouche Nedjai. Mohamed Balhi est le modérateur de cette rencontre, organisée à l’occasion du 87e anniversaire de la naissance d’Assia Djebar.
L’œuvre, le parcours et la vie d’ Assia Djebar, née le 30 juin 1936, ont été au cœur de cette intéressante rencontre littéraire organisée par l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep).Dans son intervention, Fatma-Zohra Mebtouche Nedjai a évoqué l’audace d’Assia Djebar à aborder, à l’époque déjà, des questions sur la femme algérienne. Elle a également souligné son talent et sa capacité à narrer avec beaucoup d’émotions les rapports internes de la famille algérienne.
De son côté, Abdelhamid Bourayou, qui est aussi président de jury du prix Assia-Djebar du roman, a soulevé, notamment, la problématique de la traduction dans la littérature algérienne.
Il estime que l’État doit soutenir la traduction car cette mission, pour diverses raisons, ne peut être assumée par les éditeurs seuls. Abdelhamid Bourayou a salué l’initiative de Mohamed Yahiatène à traduire l’œuvre d’Assia Djebar.
«Assia Djebar est une artiste pluridisciplinaire qui a touché à tous les arts. Accordant beaucoup d’importance à l’histoire et la mémoire, elle a mis en exergue une période-clé de l’histoire de l’Algérie contemporaine, à savoir après 1945.
Elle a soulevé de grandes thématiques comme la relation de l’Algérien avec sa société et son environnement, la transition d’une société rurale à la citadinité, la nostalgie et des frustrations collectives… elle a dépassé les stéréotypes et posé des questions fondamentales sans donner de réponses, elle a juste invité à la réflexion», a-t-il indiqué.
Abdelhamid Bourayou a lancé un appel pour l’organisation d’un colloque sur l’œuvre d’Assia Djabar (littéraire, cinématographique…).
Ahmed Bedjaoui a relevé (et révélé) la grande passion d’Assia Djebar pour le cinéma et la musique : «J’ai rencontré Assia Djebar à la cinémathèque algérienne, c’était une cinéphile assidue et une mélomane accomplie. Ces deux films sont d’une rare beauté et je regrette qu’elle n’ait pas pu en réaliser d’autres». Elle a aussi écrit des scénarios qu’elle n’a pas pu monter pour faire des films.Ahmed Bedjaoui a aussi montré comment l’idée (et le sujet) initiale se développe chez la réalisatrice Assia Djebar de Alger à travers les cartes postales, qui devient Le Maghreb des années 30, puis Mémoires coloniales pour arriver à la fin à La Zerda et les chants de l'oubli (1982). Pour le conférencier, il y a eu «une colorisation cinématographique» dans les écrits de Assia Djebar.
Connue surtout comme écrivaine, Assia Djebar a réalisé deux films mêlant fiction et images d'archives : La Nouba des femmes du mont Chenoua (1979) et La Zerda et les chants de l'oubli (1982). Elle fut la première femme cinéaste maghrébine.
Assia Djebar, de son vrai nom, Fatima-Zohra Imalhayène, née le 30 juin 1936 à Cherchell, est décédée le 6 février 2015 à Paris. Elle est enterrée en Algérie au cimetière de sa ville natale.
Femme de lettres algérienne d'expression française, elle est l’auteure de plusieurs romans, nouvelles, poésies et essais. Elle a aussi écrit pour le théâtre. Elle est élue à l'Académie française en 2005, devenant ainsi la première écrivaine nord-africaine à y être reçue.
Kader B.
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Par hechache2 le 7 Juillet 2023 à 06:53
Le film El Akhira dans les salles en Algérie
Après avoir été distribué en France et en Suisse, El Akhira sera visible en salle en Algérie à partir du 23 juin, selon le programme communiqué par son distributeur Md Ciné.
Le long métrage de fiction El Akhira (la dernière reine), une œuvre dédiée au destin de la ville d'Alger et celui de sa dernière reine, Zaphira, au début du XVIe siècle, coréalisé par Adila Bendimerad et Damien Ounouri, a été projeté, mardi, à Alger, en avant- première algérienne.
D'une durée de 113mn, ce film est une production du Centre algérien pour le développement du cinéma, qui explore le destin houleux de ce personnage haut en couleur, qui appartient à la légende de la ville d'Alger, dernier survivant de la famille du roi Salim Toumi, joué par Mohamed Tahar Zaoui, convoitée par le nouveau maître des lieux Aroudj Barberousse, et qui va tenir tête au nouveau roi et au nouvel ordre établi.
Après avoir libéré Alger de la tyrannie des Espagnols, Aroudj Barberousse, campé par Dali Bensalah, et ses hommes s'installent progressivement dans cette cité gouvernée par le descendant de Sidi Abderrahmane Ethaâlibi, avant que celui-ci ne soit assassiné et que la rumeur n'accuse le corsaire.Cette période de troubles qui règne dans La Casbah d'Alger va pousser la première épouse de Salim Toumi, Chegga (Imen Noel), ses enfants et ses gardes à se retirer pour organiser la reprise de la ville, et les dignitaires d'autres régions à comploter pour assassiner les corsaires. À ce moment, Zaphira, jouée par Adila Bendimerad, est obligée d'accepter d'épouser Aroudj dans l'optique de le tuer pour reprendre la ville et venger la mort de son époux et de son fils.
Sur le plan du casting, cette œuvre de fiction, qui aborde avec une touche de fraîcheur contemporaine une période trouble et un personnage dont la légende existe sans appui historique, présente une distribution de choix avec entre autres acteurs Mina Lachter, Tenou Khilouli, Tarik Bouarrara, Slimane Benouari, Rabie Oudjaout ou encore Ahmed Zitouni.
Sorti lors de la dernière Mostra de Venise où il a été primé, El Akhira respire la ville des Benou Mezghenna et évolue dans l'ombre de son saint patron Sidi Abderrahmane Ethaâlibi, omniprésent dans le film. Le nombreux public présent à cette première projection est également unanime sur le haut niveau de performance technique de l'équipe du film mais aussi sur les efforts colossaux de reconstitution de décors et de costumes d'époque.
Alors que le costume traditionnel algérien est présent tout au long des 113mn du film, le tournage avait élu domicile dans de hauts lieux du patrimoine culturel algérien comme les palais El Mechouar de Tlemcen, Dar Mustapha Pacha, Raïs-Bastion 23, la villa Dar Abdeltif et les rues et mosquées de La Casbah d'Alger, reflétant un patrimoine architectural séculaire. Les décors réalisés par l'architecte et designer Feriel Gasmi Issiakhem ont, eux aussi, grandement contribué à l'immersion du spectateur dans ce qu'aurait été El Djazaïr du début du XVIe.
Ce film, projeté en présence du conseiller du président de la République, chargé de la culture et de l'audiovisuel, Ahmed Rachedi, a été primé en Arabie Saoudite, en Suède, en Tunisie et plus récemment en Suisse, principalement pour la performance d'actrice de Adila Bendimerad
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Par hechache2 le 7 Juillet 2023 à 06:50
Fin du tournage du film sur le chahid Zighoud Youcef
Le tournage du film Zighoud Youcef de Mounès Khammar, un long métrage retraçant la vie et le combat du chahid Zighoud Youcef (1921-1956), a pris fin dernièrement. Le rôle de Zighoud Youcef est interprété par l'acteur Ali Namous. La musique du film est signée Safy Boutella.
Le tournage de ce film produit par le Centre national de l'industrie cinématographique (CNIC), sous l'égide du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, a duré deux mois et eu lieu dans «les wilayas de Constantine, Mila, Skikda et Alger», avait précisé son scénariste, Ahcen Tlilani, dans une déclaration à l’agence APS.
L'équipe de production, a-t-il ajouté, avait souhaité voir ce film prêt pour une éventuelle projection «lors de la commémoration de l'anniversaire de l'offensive du Nord-Constantinois (20 août 1955), mais «vu l'ampleur du film, son montage nécessite plus de temps». Il sera probablement projeté, toujours selon le scénariste, lors du prochain anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.
M. Tlilani a aussi expliqué que cette œuvre cinématographique est «un long métrage historique de guerre restituant la vie et le parcours de Zighoud Youcef depuis son engagement dans le mouvement national jusqu’à son adhésion à l'Organisation spéciale, en passant par son emprisonnement à Annaba et son évasion héroïque de prison en compagnie d'autres moudjahidine».
Le film évoque en outre «d'autres événements phares du parcours de ce héros», dont sa participation à la réunion du Groupe des 22 à Alger et sa supervision du déclenchement de la Révolution dans le Nord-Constantinois avec Didouche Mourad, en plus de la planification et l'organisation de l'offensive du Nord-Constantinois, le 20 août 1955, et sa mort en martyr le 23 septembre 1956.
Ce film «donne une image éclatante des événements de la Révolution de libération dans l'Est algérien» et «met en évidence les hauts faits des compagnons du martyr dont Lakhdar Bentobal, Ali Kafi, Amar Benaouda et Didouche Mourad».
Pour rappel, Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebiga, avait donné, en août 2022, à Constantine, le coup d'envoi symbolique du tournage des premières scènes de ce film, et ce, à l'occasion de la Journée nationale du moudjahid, coïncidant avec le 67e anniversaire de l'offensive du Nord-Constantinois et le 66e anniversaire de la tenue du Congrès de la Soummam une année plus tard (20 août 1956).
Zighoud Youcef est né le 18 février 1921 à Candé-Smendou, une commune de l'est de l’Algérie (dans la wilaya de Constantine) qui porte aujourd'hui son nom.Il avait commencé sa carrière politique au Parti du peuple algérien (PPA), puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), parti qu'il avait représenté à l'Assemblée communale de Condé-Smendou.
À l'issue de la réunion du groupe historique des 22, tenue le 24 juin 1954 au domicile de Elias Derriche au Clos-Salembier (aujourd’hui El-Madania) à Alger, Zighoud Youcef a été désigné comme adjoint de Didouche Mourad.Avant le 20 août 1955, le chef de la Wilaya II historique, qui a dirigé la cellule de l'OS dans sa commune, avait déjà mené plusieurs actions armées, notamment à Guelma.
Zighoud Youcef est mort au combat le 23 septembre 1956 au lieudit El-Hamri, sur les hauteurs de Sidi Mezghiche, dans la wilaya de Skikda.
Kader B.
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Par hechache2 le 7 Juillet 2023 à 06:47
Le court métrage Zair Dalam prochainement dans les salles
Le réalisateur Ahmed Riad a annoncé que son court métrage Zair Dalam (Rugissement des ténèbres) sera prochainement projeté dans les salles de cinéma, où son tournage vient de s'achever.
Cette œuvre, réalisée en célébration du soixantenaire de l’indépendance et sous le parrainage du ministère de la Culture et des Arts et le Centre algérien de développement du cinéma, relate l'histoire de deux frères durant la Révolution algérienne et dépeint leur conflit, dont l'un aspire à satisfaire le colonisateur, trahissant ainsi sa patrie et son peuple, tandis que son frère, aveugle, cherche à inciter les gens à se révolter pour l'indépendance de l'Algérie.
D'une durée de 40 minutes, le scénario de ce film, tourné à Bordj Bou-Arréridj, Constantine et Sétif et rendu par un groupe d'artistes à l'instar de Mohamed Frihmahdi, Hamoudi Hamza, Pascal Bruno, Ahmed Rezak et Nouara Berrah, a été écrit par Hamza Mohamed Foudil.
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Par hechache2 le 29 Juin 2023 à 06:30
Le film El Akhira dans les salles en Algérie
Après avoir été distribué en France et en Suisse, El Akhira sera visible en salle en Algérie à partir du 23 juin, selon le programme communiqué par son distributeur Md Ciné.
Le long métrage de fiction El Akhira (la dernière reine), une œuvre dédiée au destin de la ville d'Alger et celui de sa dernière reine, Zaphira, au début du XVIe siècle, coréalisé par Adila Bendimerad et Damien Ounouri, a été projeté, mardi, à Alger, en avant- première algérienne.
D'une durée de 113mn, ce film est une production du Centre algérien pour le développement du cinéma, qui explore le destin houleux de ce personnage haut en couleur, qui appartient à la légende de la ville d'Alger, dernier survivant de la famille du roi Salim Toumi, joué par Mohamed Tahar Zaoui, convoitée par le nouveau maître des lieux Aroudj Barberousse, et qui va tenir tête au nouveau roi et au nouvel ordre établi.
Après avoir libéré Alger de la tyrannie des Espagnols, Aroudj Barberousse, campé par Dali Bensalah, et ses hommes s'installent progressivement dans cette cité gouvernée par le descendant de Sidi Abderrahmane Ethaâlibi, avant que celui-ci ne soit assassiné et que la rumeur n'accuse le corsaire.Cette période de troubles qui règne dans La Casbah d'Alger va pousser la première épouse de Salim Toumi, Chegga (Imen Noel), ses enfants et ses gardes à se retirer pour organiser la reprise de la ville, et les dignitaires d'autres régions à comploter pour assassiner les corsaires.
À ce moment, Zaphira, jouée par Adila Bendimerad, est obligée d'accepter d'épouser Aroudj dans l'optique de le tuer pour reprendre la ville et venger la mort de son époux et de son fils.
Sur le plan du casting, cette œuvre de fiction, qui aborde avec une touche de fraîcheur contemporaine une période trouble et un personnage dont la légende existe sans appui historique, présente une distribution de choix avec entre autres acteurs Mina Lachter, Tenou Khilouli, Tarik Bouarrara, Slimane Benouari, Rabie Oudjaout ou encore Ahmed Zitouni.
Sorti lors de la dernière Mostra de Venise où il a été primé, El Akhira respire la ville des Benou Mezghenna et évolue dans l'ombre de son saint patron Sidi Abderrahmane Ethaâlibi, omniprésent dans le film.Le nombreux public présent à cette première projection est également unanime sur le haut niveau de performance technique de l'équipe du film mais aussi sur les efforts colossaux de reconstitution de décors et de costumes d'époque.
Alors que le costume traditionnel algérien est présent tout au long des 113mn du film, le tournage avait élu domicile dans de hauts lieux du patrimoine culturel algérien comme les palais El Mechouar de Tlemcen, Dar Mustapha Pacha, Raïs-Bastion 23, la villa Dar Abdeltif et les rues et mosquées de La Casbah d'Alger, reflétant un patrimoine architectural séculaire.Les décors réalisés par l'architecte et designer Feriel Gasmi Issiakhem ont, eux aussi, grandement contribué à l'immersion du spectateur dans ce qu'aurait été El Djazaïr du début du XVIe.
Ce film, projeté en présence du conseiller du président de la République, chargé de la culture et de l'audiovisuel, Ahmed Rachedi, a été primé en Arabie Saoudite, en Suède, en Tunisie et plus récemment en Suisse, principalement pour la performance d'actrice de Adila Bendimerad.
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