• Les Secrets d'une Bonne Écriture de Scénario :

    Créer une Histoire qui Captive le Public

     

    Écrire un scénario captivant va bien au-delà des dialogues et des actions. C'est un art subtil qui mêle narration, structure et caractérisation pour créer une expérience inoubliable pour le public. Découvrez les secrets d'une écriture de scénario réussie et apprenez à susciter l'engagement et l'émotion.

     

    1. Comprendre la Structure Narrative : L'Épine Dorsale de Votre Scénario

    Une histoire bien structurée est essentielle. Explorez les éléments clés de la structure narrative, du début (acte I) à la montée en puissance (acte II) jusqu'au dénouement (acte III). Découvrez comment maintenir le rythme pour captiver votre public du début à la fin.

     

    2. Développer des Personnages Mémorables : La Clef de l'Empathie

    Des personnages bien développés sont la clé d'un scénario réussi. Apprenez à créer des protagonistes complexes et des antagonistes nuancés. Explorez les motivations, les conflits internes et les arcs narratifs pour que le public s'investisse émotionnellement dans chaque personnage.

     

    3. Construire des Dialogues Authentiques : La Magie des Mots

    Les dialogues sont la voix de vos personnages. Découvrez comment écrire des dialogues qui sonnent vrais, qui révèlent le caractère et qui font avancer l'intrigue. Évitez les clichés et apprenez à laisser les mots révéler la personnalité de vos personnages.

     

    4. Créer des Enjeux Significatifs : Maintenir l'Attention du Public

    Les enjeux de l'histoire doivent être significatifs pour le public. Explorez comment créer des conflits qui résolvent les besoins et les désirs profonds des personnages. Découvrez comment maintenir la tension tout au long du scénario.

     

    5. L'Économie de l'Information : Révéler au Bon Moment

    Savoir quand et comment révéler des informations cruciales est une compétence essentielle. Apprenez l'art de l'économie de l'information, en dosant judicieusement les révélations pour maintenir l'intrigue intrigante.

     

    6. Les Rebondissements Inattendus : Surprendre le Public

    Les meilleurs scénarios sont souvent ceux qui surprennent le public. Explorez comment introduire des rebondissements inattendus tout en restant fidèle à l'essence de votre histoire. Découvrez comment éviter les clichés tout en offrant des moments mémorables.

     

    Conclusion : Écrire avec Passion, Captiver avec Talent

    Écrire un scénario captivant demande de la passion, de la patience et du talent. En maîtrisant la structure narrative, en développant des personnages mémorables, en créant des dialogues authentiques et en construisant des enjeux significatifs, vous pouvez créer une histoire qui restera gravée dans la mémoire du public. Avec ces secrets de l'écriture de scénario, transformez votre vision en un récit captivant qui captive et inspire.

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  • Réseau des ciné-clubs algériensInstallation d’un secrétariat national

    L’annonce a été faite à Alger samedi dernier par la ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, en marge d’une journée d’étude à la Cinémathèque : le réseau natinal des ciné-clubs verra le jour début 2024.
    Lors d’une rencontre sur le rôle des ciné-clubs algériens dans la diffusion de la culture du cinéma, tenue à la Cinémathèque algérienne le 25 novembre avec la participation de plusieurs animateurs de ciné-clubs de différentes villes, l’accent a été mis sur l’importance de ce dispositif dans la revitalisation du 7e art dans le pays et l’animation des salles.


    Cette pratique qui a eu ses heures de gloire dans les années 1970-1980 a peu à peu décliné depuis durant vingt ans avant de revenir doucement à la vie ces dernières années grâce à l’engagement de jeunes cinéphiles et d’acteurs associatifs dans différentes villes algériennes.

    Elle vient ainsi compenser les problématiques de diffusion des films et d’exploitation des rares salles existantes et contribue surtout à la l’éducation cinéphiles et l’apprentissage du débat et de l’analyse filmique auprès du grand public, notamment les jeunes.


    Cette rencontre a réuni plusieurs spécialistes du cinéma et animateurs de ciné-clubs venus de Béjaïa, Mascara, Sétif, Constantine, Sidi Bel Abbès, etc. qui ont exposé l’expérience de leurs collectifs et leur apport au niveau local et exprimé les difficultés auxquelles ils sont confrontés.


    Au bout d’une journée de débats et d’échanges, la rencontre nationale des ciné-clubs s’est soldée par une annonce du ministère de la Culture, celle de la création d’un réseau début 2024, composé dans un premier temps de trente-quatre ciné-clubs.


    Hier, la tutelle publiait un communiqué dans lequel elle a expliqué que ce réseau verra le jour avec «un accompagnement de la Cinémathèque algérienne».

    Pour ce faire, un secrétariat technique a été ouvert au niveau de cette dernière, à la rue Larbi Ben Mhidi, dont les membres sont des animateurs de ciné-clubs à l’instar de Mohamed El Keurti (Mascara), Amine Hefhaf (Constantine), Salim Ferahtia (Sétif), Bakri Tounsi (Tébessa), Nesrine Si Smaïl (Alger) ainsi que le directeur du Centre algérien du cinéma Adel Mekhalfia.

    Ce bureau sera chargé d’organiser «des cycles de formation et d’habilitation» au bénéfice des animateurs, encadrés par les «institutions spécialisées affiliées au ministère de la Culture».


    Cette annonce intervient dans un contexte délicat où l’accès au cinéma se trouve fragilisé par plusieurs facteurs : la rareté des salles, la frugalité de la diffusion et la mainmise du contrôle étatique sur l’exploitation des espaces cinématographiques.

    Aujourd’hui, seul un distributeur privé (MD Ciné) arrive à assurer une programmation régulière dans quelques salles algéroises, oranaises et constantinoises, lequel est limité aux blockbusters américains.

    Quant aux ciné-clubs, rares espaces de libre débat, ils parviennent difficilement à maintenir le rythme ; certains ayant même subi par le passé plusieurs censures.

    L’annonce faite par la tutelle suscite donc nombre de questionnements : d’aucuns se demandent en effet si ce soutien affiché ne risquerait pas de se traduire par une volonté de contrôler les ciné-clubs et renforcer le droit de regard sur leur programmation.
    Sarah Haidar

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  •  Les Meilleures Applications et Logiciels Gratuits pour les Cinéastes Amateurs : Simplifier le Processus de Création

    Le monde du cinéma devient de plus en plus accessible grâce à une gamme d'applications et de logiciels gratuits qui permettent aux cinéastes amateurs de concrétiser leurs idées sans se ruiner. Découvrons ensemble quelques-uns de ces outils indispensables qui simplifieront votre processus de création cinématographique.

     

    1. Shotcut : Montage Vidéo Intuitif et Puissant

    Le montage est l'un des aspects les plus cruciaux de la réalisation cinématographique. Avec Shotcut, un logiciel gratuit de montage vidéo, les cinéastes amateurs peuvent découper, assembler et embellir leurs séquences avec une facilité surprenante.

     

    2. Audacity : Un Studio d'Enregistrement Audio Polyvalent

    Une bande sonore de qualité est essentielle pour donner vie à vos films. Audacity offre aux cinéastes amateurs un studio d'enregistrement audio complet, avec des fonctionnalités telles que l'édition multipiste et la suppression du bruit.

     

    3. Lightworks : Professionnalisme à Portée de Main

    Lightworks est un logiciel de montage professionnel qui offre une version gratuite impressionnante. Avec des fonctionnalités avancées, il permet aux cinéastes amateurs de créer des vidéos de qualité cinéma sans frais.

     

    4. Celtx : La Pré-production Simplifiée

    La phase de pré-production est cruciale pour la réussite d'un film. Celtx offre une suite complète d'outils pour l'écriture de scénarios, la planification de tournages et la création de storyboards, le tout gratuitement.

     

    5. HitFilm Express : Effets Spéciaux Époustouflants

    Ajoutez une touche professionnelle à vos films avec HitFilm Express. Cet outil gratuit offre des fonctionnalités d'effets spéciaux avancées, permettant aux cinéastes amateurs de créer des scènes visuellement époustouflantes.

     

    6. Canva : Affiches et Visuels Accrocheurs

    La promotion de votre film est tout aussi importante que sa création. Canva offre une variété de modèles gratuits pour la conception d'affiches et d'autres visuels promotionnels pour attirer l'attention de votre public.

     

    7. FiLMiC Pro : Capturez des Vidéos de Qualité Professionnelle sur Votre Smartphone

    Pas besoin d'un équipement coûteux pour filmer des séquences de qualité. FiLMiC Pro transforme votre smartphone en une caméra de qualité professionnelle, offrant un contrôle manuel complet sur les paramètres d'enregistrement.

     

    Conclusion : Outils Gratuits, Créativité Illimitée

    Avec ces applications et logiciels gratuits, les cinéastes amateurs ont désormais accès à des outils puissants pour créer des films de qualité professionnelle. L'explosion de la créativité dans le monde cinématographique n'a jamais été aussi accessible. Alors, lancez-vous et faites de votre passion cinématographique une réalité sans vous soucier du coût.

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  • Je suis ravi que vous vous intéressiez au cinéma amateur. Voici quelques conseils que j’ai trouvés sur le web pour réussir un film amateur et être classé premier au festival de cinéma amateur.

     

    Choisissez un sujet qui vous passionne et qui peut toucher le public. Il faut que votre film ait un message, une émotion, une originalité qui le distingue des autres.

    Écrivez un scénario solide, avec une structure claire, des personnages attachants, des dialogues crédibles et des rebondissements. Vous pouvez vous inspirer de films que vous aimez, mais évitez le plagiat.

    Préparez bien votre tournage, en choisissant des lieux adaptés, du matériel de qualité, des acteurs motivés et une équipe technique compétente. Faites des repérages, des storyboards, des plans de travail et des répétitions avant de filmer.

    Soignez la réalisation, en utilisant des plans variés, des mouvements de caméra, des effets de lumière, du son et du montage. Vous devez créer une atmosphère, un rythme, un style qui servent votre histoire.

    Participez à des festivals de court métrage qui correspondent à votre genre, à votre public, à votre budget et à votre durée. Vous pouvez consulter la liste des festivals de court métrage en 2024 ici. Certains festivals offrent des aides financières, des prix ou des opportunités de diffusion pour les films amateurs.

    Faites connaître votre film, en le partageant sur les réseaux sociaux, en le soumettant à des plateformes de streaming, en le projetant dans des salles ou des associations. Vous devez créer un buzz, un bouche-à-oreille, une communauté autour de votre film.

    Quels sont les genres de films amateurs?

    Les genres de films amateurs sont très variés et dépendent des goûts et des envies des réalisateurs et des spectateurs. Il n’existe pas de classification officielle, mais on peut distinguer quelques catégories principales :

     

    Le film documentaire, qui présente un sujet réel, souvent avec une dimension sociale, historique, culturelle ou scientifique. Par exemple, le film Demain, qui propose des solutions pour un avenir plus écologique et solidaire.

    Le film d’animation, qui utilise des techniques comme le dessin, la pâte à modeler, la 3D ou le stop-motion pour créer des personnages et des univers originaux. Par exemple, le film Persepolis, qui raconte l’histoire d’une jeune fille iranienne pendant la révolution islamique.

    Le film expérimental, qui explore les possibilités du langage cinématographique, en jouant avec le montage, le son, la couleur, le rythme ou la narration. Par exemple, le film La Jetée, qui est composé uniquement de photos fixes.

    Le film de fiction, qui invente une histoire, avec des personnages, des dialogues, des actions et des rebondissements. Il peut se décliner en plusieurs sous-genres, comme la comédie, le drame, le thriller, le fantastique, la science-fiction, l’horreur, le policier, le western, etc. Par exemple, le film Les Combattants, qui mêle humour et romance dans un contexte de survie.

     

    Ces genres ne sont pas exclusifs, et certains films peuvent mélanger plusieurs influences ou créer leur propre style. L’important est de faire preuve de créativité, d’originalité et de passion.

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  • "Les erreurs courantes à éviter : Conseils pour les cinéastes débutants".

     Les erreurs courantes à éviter :

    Conseils pour les cinéastes débutants Le cinéma est un art passionnant et créatif, mais aussi un métier exigeant et technique. Pour réaliser un bon film, il ne suffit pas d'avoir une bonne idée ou une caméra performante. Il faut aussi maîtriser les bases du langage cinématographique, de la mise en scène, du montage, du son, de la lumière, etc. Dans cet article, nous allons vous donner quelques conseils pour éviter les erreurs les plus courantes que font les cinéastes débutants, et ainsi améliorer la qualité de vos films.

    ##Erreur n°1 :

    Négliger le scénario Le scénario est la colonne vertébrale de votre film. C'est lui qui va définir les personnages, l'intrigue, les enjeux, les dialogues, les rebondissements, etc. Il est donc essentiel de lui consacrer du temps et de l'attention, et de le peaufiner avant de passer à la réalisation. Pour écrire un bon scénario, vous devez respecter quelques règles de base, comme :

    - Avoir un thème, une idée principale, qui va donner du sens à votre histoire. - Avoir un protagoniste, un personnage principal, qui va porter votre histoire et susciter l'empathie du spectateur.

    - Avoir un conflit, un obstacle, qui va empêcher le protagoniste d'atteindre son objectif et créer du suspense. - Avoir une structure, un découpage en actes, qui va rythmer votre histoire et la rendre cohérente.

    - Avoir des dialogues, des répliques, qui vont faire avancer l'action, révéler les personnages et leurs émotions, et être crédibles et naturels. Vous pouvez vous inspirer de modèles de scénarios existants, comme la méthode du paradigme de Syd Field, la méthode du voyage du héros de Joseph Campbell, ou la méthode du save the cat de Blake Snyder, mais n'hésitez pas à les adapter à votre propre style et à votre propre vision.

    ## Erreur n°2 :

    Négliger la préparation La préparation est une étape cruciale de la réalisation d'un film. C'est pendant cette phase que vous allez définir tous les aspects techniques et artistiques de votre film, et anticiper les éventuels problèmes que vous pourriez rencontrer pendant le tournage. La préparation comprend plusieurs étapes, comme :

    - Le repérage, qui consiste à choisir les lieux où vous allez tourner votre film, en tenant compte des contraintes logistiques, juridiques, esthétiques, etc.

    - Le casting, qui consiste à choisir les acteurs qui vont interpréter vos personnages, en tenant compte de leurs compétences, de leur disponibilité, de leur ressemblance avec vos personnages, etc.

    - Le storyboard, qui consiste à dessiner le découpage visuel de votre film, en indiquant les plans, les angles, les mouvements de caméra, les transitions, etc.

    - Le plan de travail, qui consiste à organiser le planning de votre tournage, en indiquant les dates, les horaires, les lieux, les scènes, les acteurs, les techniciens, le matériel, etc. En préparant bien votre film, vous gagnerez du temps, de l'argent, et de la sérénité pendant le tournage.

    ## Erreur n°3 :

    Négliger la direction d'acteurs La direction d'acteurs est l'art de guider les acteurs dans leur interprétation de vos personnages. C'est une compétence essentielle pour un cinéaste, car c'est grâce aux acteurs que votre histoire va prendre vie et toucher le spectateur. Pour bien diriger vos acteurs, vous devez :

    - Les choisir avec soin, en fonction de leur profil, de leur expérience, de leur motivation, de leur alchimie, etc.

    - Les connaître, en établissant une relation de confiance, de respect, et de communication avec eux.

    - Les informer, en leur donnant le scénario, le synopsis, la biographie de leur personnage, les intentions de chaque scène, etc.

    - Les conseiller, en leur donnant des indications sur le ton, le rythme, le regard, le geste, la voix, etc.

    - Les laisser s'exprimer, en leur laissant une part de liberté, de créativité, et de spontanéité. En dirigeant bien vos acteurs, vous obtiendrez des performances plus naturelles, plus nuancées, et plus émouvantes.

    ## Erreur n°4 :

    Négliger la composition des plans La composition des plans est l'art d'agencer les éléments visuels dans le cadre de votre caméra. C'est un aspect fondamental du langage cinématographique, car c'est grâce à la composition que vous allez créer des effets de sens, de beauté, et d'émotion. Pour bien composer vos plans, vous devez :

    - Respecter la règle des tiers, qui consiste à diviser votre cadre en trois parties horizontales et verticales, et à placer les éléments importants sur les lignes ou les points de rencontre.

    - Respecter la règle du regard, qui consiste à laisser de l'espace devant le regard du personnage ou de l'objet qui se déplace dans le cadre, pour donner une impression de mouvement et de direction.

    - Respecter la règle de la profondeur de champ, qui consiste à jouer avec la netteté et le flou des éléments dans le cadre, pour mettre en valeur le sujet principal, créer du relief, et suggérer une atmosphère.

    - Varier les plans, qui consistent à changer la distance entre la caméra et le sujet, pour créer du rythme, de la diversité, et de la dynamique. En composant bien vos plans, vous donnerez plus de force, de clarté, et de beauté à vos images.

    ## Erreur n°5 : Négliger le montage Le montage est l'art d'assembler les plans entre eux pour créer un film. C'est une étape décisive de la réalisation d'un film, car c'est pendant le montage que vous allez donner la forme finale, le rythme, et le sens de votre film. Pour bien monter votre film, vous devez :

    - Avoir un plan de montage, qui consiste à avoir une vision globale de votre film, de son début, de son milieu, et de sa fin, et de la manière dont vous allez relier les scènes entre elles.

    - Avoir un logiciel de montage, qui consiste à choisir un outil adapté à vos besoins, à votre budget, et à votre niveau, pour réaliser votre montage de manière efficace et agréable.

    - Avoir un sens du rythme, qui consiste à savoir doser la durée des plans, les transitions, les silences, les accélérations, les ralentissements, etc., pour créer du suspense, de la tension, de la surprise, etc.

    - Avoir un sens du récit, qui consiste à savoir raconter une histoire, à faire passer un message, à provoquer une émotion, à faire réfléchir, à faire rire, etc. En montant bien votre film, vous donnerez plus de cohérence, de fluidité, et d'impact à votre film.

    ## Conclusion

    Voilà, vous avez maintenant quelques conseils pour éviter les erreurs courantes que font les cinéastes débutants, et ainsi améliorer la qualité de vos films. Bien sûr, ces conseils ne sont pas exhaustifs, ni absolus. Le cinéma est un art qui laisse place à l'expérimentation, à l'innovation, et à la personnalité. N'hésitez pas à vous inspirer des grands maîtres du cinéma, mais aussi à développer votre propre style et votre propre vision. Et surtout, n'oubliez pas de vous faire plaisir, et de partager votre passion avec les autres. Bonne chance, et bon film !

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  • Avec la fin de grève des acteurs à Hollywood: Plusieurs tournages vont enfin reprendre

    Après 118 jours de grève, le bras de fer entre le syndicat des acteurs et les studios hollywoodiens est enfin terminé. Ils ont conclu un accord mercredi soir, mettant un clap de fin à plusieurs mois de lutte des syndicats. Si les scénaristes étaient parvenus à trouver un accord à la fin du mois de septembre, c’est désormais aux acteurs d’abandonner les pancartes et de reprendre, sans doute dans la semaine, le chemin des studios. 

    Comme le souligne le média spécialisé Deadline, la priorité est désormais de relancer les films interrompus en cours de production. Selon Deadline, le tournage de «Deadpool 3» de Shawn Levy, stoppé à mi-chemin par la grève, devrait reprendre très prochainement. Le film des studios Marvel, avec Ryan Reynolds et Hugh Jackman, est très attendu car il signe le retour de l’acteur australien dans la peau du mutant aux griffes d’adamantium.


    Toujours du côté des studios Marvel, un tournage est jugé prioritaire : celui de «Venom 3», avec Tom Hardy. Réalisé par Kelly Marcel, les prises de vues du long métrage en Espagne avaient été interrompues après seulement quelques semaines de travail.


    Toujours en Europe, le tournage de la suite de Gladiator avec Paul Mescal va également pouvoir redémarrer. Tim Burton quant à lui s’apprête à conclure «Beetlejuice 2», pour lequel il reste seulement «deux jours de tournage», toujours selon Deadline. De même pour «Juror No. 2», de Clint Eastwood, il manque une douzaine de jours pour mettre l’opus en boîte. De leur côté, les acteurs du film d’animation «Spider-Man : Beyond the Spider-Verse» vont enfin pouvoir enregistrer leurs voix off.


    Autre priorité pour les studios hollywoodiens, la reprise du tournage de «It Ends With Us» («Jamais plus» en français), adaptation controversée du roman de Colleen Hoover, avec Blake Lively et Justin Baldoni. Prévue pour le 9 février 2024 aux États-Unis, sa date de sortie n’a pour l’instant pas été repoussée.


    Car même si les tournages reprennent rapidement, le calendrier des sorties risque d’être particulièrement chamboulé. La priorité est de sortir en temps voulu les films dont la date de sortie était déjà programmée pour l’année 2024 aux États-Unis.
    R. I.

     

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  • Figure du «Masque et la plume» Le critique de cinéma Michel Ciment est mort

     

    Michel Ciment est mort à l’âge de 85 ans, a confirmé son entourage lundi soir. Il était une des références des critiques de cinéma, écrivain et producteur de radio, chroniqueur régulier du «Masque et la plume» depuis 1970.

    Il était une référence de la critique de cinéma. Né en 1938 à Paris, Michel Ciment avait commencé à écrire sur le septième art durant ses études et avait collaboré dès 1963 à la revue «Positif», d’abord en tant que critique puis directeur de la publication.

    Amoureux aussi de la radio, il avait ensuite été producteur de l’émission «Projection privée», sur France Culture, de 1990 à 2016, et participait en tant que critique au «Masque et la Plume» sur France Inter depuis 1970.

    Il avait participé une dernière fois à l’émission le 24 septembre dernier. «C’est toute la famille du ‘’Masque et la plume’’ qui perd l’un de ses plus proches», a réagi Jérôme Garcin, producteur de
    l’émission. «C’est peut-être l’esprit le plus libre, le plus encyclopédique que la critique de cinéma ait jamais produit».

    R. I.

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  • FAIRPLAY DE CHLOE DOMONTDouble scalpel

    Sorti sur Netflix début octobre, le film Fairplay de Chloe Domont dissèque implacablement les violences sexistes ordinaires et l’inénarrable férocité du monde de la finance.


    Projeté en avant-première au Festival de Sundance, ce thriller psychologique commence comme une banale histoire d’amour newyorkaise pour se muer, subrepticement, en un implacable réquisitoire féministe.

    Un couple très amoureux et harmonieux, Emily (Phoebe Dynevor) et Luke (Alden Ehrenreich) travaillent dans un fonds spéculatif au cœur de la jungle de Wall Street.

    Dans cette boîte, les relations intimes entre employés sont strictement interdites et les deux protagonistes doivent donc cacher la leur au risque de se faire virer. Alors que Luke s’attend à une promotion imminente, c’est Emily qui monte en grade et devient sa responsable hiérarchique.


    S’ensuit alors un crescendo lancinant de jalousie et de sabotage car Luke supporte mal que sa compagne grimpe les échelons alors qu’il s’estime, lui, plus méritant. Or, le spectateur voit bien qu’Emily, d’une intelligence vive et intuitive, est largement supérieure à son amoureux sur le plan professionnel.

    Qu’importe : au-delà de la rivalité féroce entre collègues, ce qui se joue ici c’est l’illusion de la surpuissance phallique au sein d’un couple aux apparences modernes et égalitaires.


    Alors que la femme tente par tous les moyens d’aider son fiancé et de ne pas lui faire sentir leur différence hiérarchique, ce dernier redouble les sabotages autant émotionnels que psychologiques, allant même jusqu’à brandir la sempiternelle accusation de «la promotion canapé» contre Emily.


    Ce premier long-métrage indépendant de Chloe Domont, acheté à 20 millions de dollars par Netflix, s’engouffre dans les mécaniques de domination au sein du couple, mettant en lumière les violences les plus imperceptibles, où le moindre sentiment d’une menace contre la virilité de l’homme peut entraîner les pires exactions, sournoises certes mais destructrices.

    La réalisatrice dépouille avec brio les rapports de force en amenant de manière fluide mais tendue les éléments de plus en plus anxiogènes d’une masculinité vénéneuse.

    Elle réussit, en parallèle, à dépeindre l’extrême violence du monde de la finance où l’humain est réduit à un statut d’esclave dont la survie dépend de ses seules performances toujours plus pénibles à atteindre mais aussi de sa capacité à écraser ses semblables.


    Pertinent et percutant, Fairplay a le mérite de dévoiler la persistance, voire la recrudescence, des violences au sein du couple, d’autant plus destructrices qu’elles sont polymorphes et intériorisées.

    Des violences qui prennent du relief dans un monde où les maigres conquêtes des femmes semblent plus que jamais provoquer des ripostes déloyales et toxiques.
    S. H.

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  • FAIRPLAY DE CHLOE DOMONT Double scalpel

    Sorti sur Netflix début octobre, le film Fairplay de Chloe Domont dissèque implacablement les violences sexistes ordinaires et l’inénarrable férocité du monde de la finance.


    Projeté en avant-première au Festival de Sundance, ce thriller psychologique commence comme une banale histoire d’amour newyorkaise pour se muer, subrepticement, en un implacable réquisitoire féministe. Un couple très amoureux et harmonieux, Emily (Phoebe Dynevor) et Luke (Alden Ehrenreich) travaillent dans un fonds spéculatif au cœur de la jungle de Wall Street.

    Dans cette boîte, les relations intimes entre employés sont strictement interdites et les deux protagonistes doivent donc cacher la leur au risque de se faire virer.

    Alors que Luke s’attend à une promotion imminente, c’est Emily qui monte en grade et devient sa responsable hiérarchique.
    S’ensuit alors un crescendo lancinant de jalousie et de sabotage car Luke supporte mal que sa compagne grimpe les échelons alors qu’il s’estime, lui, plus méritant.

    Or, le spectateur voit bien qu’Emily, d’une intelligence vive et intuitive, est largement supérieure à son amoureux sur le plan professionnel. Qu’importe : au-delà de la rivalité féroce entre collègues, ce qui se joue ici c’est l’illusion de la surpuissance phallique au sein d’un couple aux apparences modernes et égalitaires.


    Alors que la femme tente par tous les moyens d’aider son fiancé et de ne pas lui faire sentir leur différence hiérarchique, ce dernier redouble les sabotages autant émotionnels que psychologiques, allant même jusqu’à brandir la sempiternelle accusation de «la promotion canapé» contre Emily.


    Ce premier long-métrage indépendant de Chloe Domont, acheté à 20 millions de dollars par Netflix, s’engouffre dans les mécaniques de domination au sein du couple, mettant en lumière les violences les plus imperceptibles, où le moindre sentiment d’une menace contre la virilité de l’homme peut entraîner les pires exactions, sournoises certes mais destructrices.

    La réalisatrice dépouille avec brio les rapports de force en amenant de manière fluide mais tendue les éléments de plus en plus anxiogènes d’une masculinité vénéneuse. Elle réussit, en parallèle, à dépeindre l’extrême violence du monde de la finance où l’humain est réduit à un statut d’esclave dont la survie dépend de ses seules performances toujours plus pénibles à atteindre mais aussi de sa capacité à écraser ses semblables.


    Pertinent et percutant, Fairplay a le mérite de dévoiler la persistance, voire la recrudescence, des violences au sein du couple, d’autant plus destructrices qu’elles sont polymorphes et intériorisées.

    Des violences qui prennent du relief dans un monde où les maigres conquêtes des femmes semblent plus que jamais provoquer des ripostes déloyales et toxiques.
    S. H.

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  • Disparition de Abdelhalim ZribiHommage unanime

    Le comédien algérien Abdelhalim Zribi, connu pour ses nombreux rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision, est décédé mercredi à l'âge de 60 ans, a-t-on appris auprès du Théâtre national algérien (TNA).


    Né à Tindouf, le défunt a rejoint l'Institut supérieur des arts dramatiques de Damas (Syrie) en 1987, avant de se lancer dans une carrière au théâtre en jouant dans plusieurs œuvres, dont Zir Salem, El Mouhakama El Adjiba et Nihayat El Louaba.


    Il a ensuite participé avec le TNA à El Hakawati el Akhir, Apulée, Banat Lear et Alf Layla wa Layla.

    Abdelhalim Zribi a également campé plusieurs rôles au cinéma, notamment dans Lotfi et Les sept remparts de la citadelle d’Ahmed Rachedi, et plus récemment La Dernière Reine de Adila Bendimerad et Damien Ounouri, en plus de sa participation dans des séries diffusées durant le Ramadhan comme L'imam, Babour Ellouh, Ouled Lahlal et El Khawa 2.


    La dernière apparition du défunt aura été dans la pièce produite par le TNA, Qahwat El Guelmi, dans le rôle du moudjahid «Ammi Ali».


    Abdelhalim Zribi a reçu de nombreuses distinctions en Algérie et à l'étranger, notamment le prix du «Meilleur rôle masculin» au Festival national du théâtre professionnel en 2009 et un prix au Festival d'Edimbourg (Écosse) en 2011.
    Depuis l’annonce de son décès prématuré, comédiens, réalisateurs et producteurs algériens rendent hommage à cet «artiste discret, digne et généreux».

    Plusieurs vidéos immortalisant ses performances au théâtre, au cinéma et à la télévision sont abondamment partagées sur les réseaux sociaux pour saluer la mémoire d’un «comédien hors pair», «un acteur discipliné et rigoureux» et «une perte tragique pour l’art algérien».

    • Placeholder

    R.C

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