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Par hechache2 le 10 Octobre 2023 à 01:39
Titre : Les Éléments Artistiques d'un Film : Une Exploration de l'Art Cinématographique
Le cinéma est un art visuel et narratif puissant qui marie divers éléments artistiques pour raconter des histoires de manière captivante. Chaque film est une œuvre d'art unique qui combine plusieurs éléments pour créer une expérience visuelle et émotionnelle inoubliable pour le spectateur. Dans cet article, nous allons explorer en détail les principaux éléments artistiques d'un film.
**1. La Cinématographie :**
La cinématographie est l'art de la composition visuelle à travers la caméra. Cela englobe les choix de cadrage, d'angles de prise de vue, de mouvements de caméra, d'éclairage et de couleur. Le directeur de la photographie (ou chef opérateur) est responsable de la création de l'esthétique visuelle du film. Chaque plan est soigneusement conçu pour transmettre des émotions, des informations ou des thèmes spécifiques. Par exemple, un plan large peut capturer un paysage majestueux, tandis qu'un gros plan peut révéler les émotions d'un personnage.
**2. La Direction Artistique :**
La direction artistique concerne la création des décors, des costumes et des accessoires qui composent le monde du film. Elle contribue à l'authenticité d'une époque ou d'un lieu, ainsi qu'à la caractérisation des personnages. Un bon travail de direction artistique peut immerger le spectateur dans l'univers du film et renforcer le récit.
**3. Le Son :**
Le son est un élément crucial de l'art cinématographique. Cela comprend la musique, les effets sonores, et le dialogue. La musique peut influencer l'émotion du spectateur, créant des moments de tension, de joie, ou de tristesse. Les effets sonores donnent vie à l'environnement du film, tandis que le dialogue permet aux personnages de s'exprimer et de développer l'intrigue.
**4. Le Montage :**
Le montage est l'art de l'assemblage des images et du son pour créer une narration cohérente et engageante. Le monteur décide de la séquence des plans, de la durée des scènes et de la manière dont elles s'emboîtent pour raconter l'histoire. Le rythme, les transitions et les effets spéciaux peuvent tous être utilisés pour renforcer le récit.
**5. La Performance des Acteurs :**
Les acteurs sont les interprètes des personnages. Leur performance artistique donne vie aux rôles et permet au public de s'identifier et de s'émouvoir. Une bonne performance d'acteur peut être puissante et mémorable, laissant une marque indélébile dans l'esprit du spectateur.
**6. Le Scénario :**
Le scénario est la base de tout film. C'est l'élément narratif qui définit l'intrigue, les personnages et les dialogues. Un bon scénario doit être bien écrit, cohérent et capable de captiver le public. Il est souvent la première étape dans la création d'un film.
**7. La Mise en Scène :**
La mise en scène englobe la direction des acteurs, le choix des décors et des costumes, la gestion des mouvements de caméra, et la création de l'atmosphère générale du film. C'est l'art de guider tous les éléments artistiques vers une vision unifiée.
**Conclusion :**
Un film est bien plus qu'une simple succession d'images en mouvement. C'est une œuvre d'art complexe qui marie habilement la cinématographie, la direction artistique, le son, le montage, la performance des acteurs, le scénario et la mise en scène pour créer une expérience cinématographique inoubliable. Chaque élément artistique contribue à l'ensemble, permettant au film de transcender l'écran et de toucher les spectateurs de manière profonde et émotionnelle. En comprenant et en appréciant ces éléments, vous pouvez développer une appréciation plus profonde pour l'art cinématographique et découvrir de nouvelles couches de sens dans les films que vous regardez.
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Par hechache2 le 10 Octobre 2023 à 01:27
Découvrez les Techniques Cinématographiques : Un Guide pour les Passionnés de Cinéma
Le cinéma, en tant que forme d'art visuel et narratif, repose sur un ensemble complexe de techniques et de vocabulaire spécifique qui permettent aux cinéastes de raconter des histoires de manière captivante. Que vous soyez un cinéphile passionné ou un aspirant cinéaste, comprendre ces techniques cinématographiques peut approfondir votre appréciation du cinéma et même vous aider à réaliser vos propres projets. Dans cet article, nous explorerons quelques-unes de ces techniques et fournirons des ressources utiles pour approfondir vos connaissances.
**1. Le Vocabulaire Cinématographique :**
Le cinéma a son propre langage, un ensemble de termes techniques qui décrivent les éléments et les actions qui composent un film. Apprendre ce vocabulaire est essentiel pour mieux comprendre les films que vous regardez et pour communiquer efficacement avec d'autres passionnés de cinéma. Un excellent point de départ est le site web "Apprendre le Cinéma", qui propose une liste de 57 termes cinématographiques expliqués en détail. Vous y trouverez des définitions pour des termes tels que "accéléré", "angle de prise de vue", "arrière-plan", et bien plus encore.
**2. Les Techniques Cinématographiques :**
Les cinéastes utilisent diverses techniques pour raconter une histoire de manière visuelle et émotionnelle. De l'utilisation de la caméra à la mise en scène, en passant par le montage et les effets spéciaux, chaque choix technique a un impact sur l'expérience du spectateur. Le site web "Spiegato" est une ressource précieuse qui explique en détail ces différentes techniques. Ils couvrent les processus de caméra et de montage, les effets sonores et visuels, et même certains types de performances dramatiques. En explorant ces techniques, vous pourrez décortiquer les films que vous regardez et en apprécier davantage la complexité artistique.
**3. Ressources Wikipédia :**
Wikipédia propose également une abondance d'informations sur les techniques cinématographiques. Leur article sur la "technique et la grammaire cinématographiques" répertorie les articles parus en français dans Wikipédia concernant le personnel et le matériel nécessaires à la production audiovisuelle, depuis la conception du projet, en passant par la préproduction, le tournage et enfin la postproduction et la distribution. Vous y trouverez des informations détaillées sur chaque étape du processus cinématographique.
**Conclusion :**
Le cinéma est bien plus qu'une simple succession d'images en mouvement sur un écran. C'est un art complexe qui repose sur une multitude de techniques et de compétences. En apprenant le vocabulaire et en comprenant les techniques cinématographiques, vous serez en mesure d'apprécier les films de manière plus approfondie et de peut-être même vous lancer dans la création cinématographique. N'hésitez pas à explorer ces ressources et à continuer à enrichir vos connaissances dans le monde passionnant du cinéma. Que votre voyage cinématographique commence !
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Par hechache2 le 3 Octobre 2023 à 06:30
Dolce Vita» à Annaba
Savez-vous qu’il y a un western algéro- italien ?
C’est le film Trois pistolets contre César de Enzo Peri, tourné en Algérie et sorti en 1971.
Tourné lui aussi en Algérie, Brancaleone s'en va-t-aux croisades (Brancaleone alle crociate) est une épopée bouffonne italo-algérienne réalisée par Mario Monicelli en 1970.
Toujours dans le domaine du cinéma, l’Algérie et l’Italie ont également des liens communs dans les films La Bataille d’Alger réalisé par Gillo Pontecorvo et dont la musique est l’œuvre d’Ennio Morricone. Ceci sans oublier le film L’Affaire Mattei de Francesco Rossi.
Une amitié de longue date avec l’Italie, l'invitée d'honneur du 4e Festival du film méditerranéen d’Annaba, qui se déroulera du 3 au 9 novembre 2023 au théâtre régional Azzedine-Medjoubi.
K. B.
bakoukader@yahoo.frvotre commentaire
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Par hechache2 le 17 Septembre 2023 à 23:02
L'Évolution du Cinéma Africain : Un Voyage à Travers le Temps
Le cinéma africain a une histoire riche et complexe qui s'étend sur plusieurs décennies. Il a évolué au fil du temps, reflétant les diverses réalités et expériences des peuples du continent. Voici un aperçu de cette fascinante évolution :
Débuts modestes (années 1960-1970) :
Le cinéma africain a ses racines dans les mouvements de décolonisation des années 1960.
Ousmane Sembène du Sénégal est souvent considéré comme le père du cinéma africain, avec son film "La Noire de…" (1966) qui a ouvert la voie.
Les cinéastes de cette période ont souvent abordé des thèmes liés à la lutte pour l'indépendance, à l'identité africaine et aux défis socio-économiques.
L'essor du cinéma engagé (années 1970-1980) :
Les années 70 et 80 ont vu l'émergence de cinéastes tels que Djibril Diop Mambéty (Sénégal) et Souleymane Cissé (Mali) qui ont apporté une dimension artistique plus marquée.
Le cinéma africain a souvent été utilisé comme un moyen de sensibilisation aux problèmes sociaux et politiques de l'époque, et il est devenu un outil important pour le changement social.
La Nouvelle Vague (années 1990-2000) :
Dans les années 90, une nouvelle génération de cinéastes africains est apparue, dont Abderrahmane Sissako (Mauritanie) et Mahamat-Saleh Haroun (Tchad).
Ces réalisateurs ont exploré des thèmes plus variés et ont contribué à la reconnaissance internationale du cinéma africain.
Le cinéma contemporain (années 2010 et au-delà) :
Le cinéma africain contemporain est de plus en plus diversifié, avec des réalisateurs de différents pays explorant une variété de sujets.
Les festivals de cinéma africain, tels que le Festival de Cannes et le Festival du Film de FESPACO à Ouagadougou, sont devenus des plateformes majeures pour la promotion du cinéma africain.
Reconnaissance internationale (années 2000-2020) :
Des films africains, tels que "Un homme qui crie" de Mahamat-Saleh Haroun et "Timbuktu" d'Abderrahmane Sissako, ont reçu des acclamations et des prix internationaux.
Le cinéma africain contemporain continue d'explorer des thèmes allant de la migration à l'identité culturelle, tout en affirmant sa place sur la scène mondiale.
Conclusion :
Le cinéma africain a parcouru un long chemin depuis ses débuts modestes. Il a évolué pour devenir une voix influente dans le paysage cinématographique mondial, apportant des perspectives uniques et captivantes sur la diversité et la complexité de l'Afrique. En continuant à soutenir et à célébrer le cinéma africain, nous pouvons contribuer à son rayonnement et à sa croissance pour les décennies à venir.
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Par hechache2 le 17 Septembre 2023 à 22:52
Entretien avec l’acteur, réalisateur et producteur Ahmed RiadZaïr Eddhalam ou le rugissement de la Révolution algérienne
Acteur, réalisateur et producteur, Ahmed Riad est, ces derniers temps, une des figures les plus familières du paysage artistique algérien. Il a joué dans plusieurs séries, téléfilms et films dont Eden, les films sur la Révolution algérienne, Le Facteur, El Bahhar (le marin) et El Kechef (le Scout), ainsi que dans Rijal Al Fourqane du Syrien Khaled Al Khaled et le film Saint Augustin de l’Egyptien Samir Seif, dans lequel il y a une distribution d’acteurs internationaux.
Ahmed Riad est le réalisateur du film Zaïr Eddhalam, sorti dernièrement et dont l’histoire se passe durant la guerre de Libération nationale. Le film est dans les salles de cinéma algériennes depuis ce mois de septembre.Le Soir d’Algérie : Une première lecture de votre film Zaïr Eddhalam laisse deviner qu’il a plusieurs messages, notamment celui sur la notion de fraternité, celle biologique et celle de combat pour une cause juste.
Ahmed Riad : On parle ici d’un mythe tragique qui a commencé depuis la nuit des temps, depuis Qabil et Habil (Caïn et Abel), les enfants de Sidna Adam. A ce sujet, on revient aussi sur le livre de Jean-Pierre Vernant Mythes et Tragédies en Grèce ancienne, sur les conflits familiaux.
Zaïr Eddhalam est aussi un conflit entre deux frères à cause, notamment, de la jalousie. Chacun d’eux a son camp et son clan.Le titre Zaïr Eddhalam, c’est parce que le héros est un non-voyant ?
Il y a plusieurs explications au titre Zaïr Eddhalam. Tout d’abord, cela renvoie au rugissement d’un lion. C’est le cri de la révolution. Nous vivions une époque coloniale, donc il fallait, un de ces jours, crier fort. C’est aussi quand on se parle à soi-même et à force de le répéter, ça se dégage un jour.
Eddhalam : Le héros Moussa est un non- voyant par accident, c’est dans le sens figuré mais dans le sens global. Eddhalam est aussi l’obscurité que nous vivions avec l’Etat colonial. On était dans le noir !Pour Moussa, les villageois sont ses frères, tandis que Khodja, son frère, est un ennemi et un étranger…
Oui, mais Moussa est plus qu’un frère pour les habitants du village. C’est leur âme, leur conscience, leur protecteur dans un sens…Il représente beaucoup plus, la sagesse. Quand un enfant est tombé dans un puits, son frère, avec toute son innocence, n’est pas allé voir ses parents, parce que ce sont des gens fragiles, il est allé voir Moussa «le cheikh de la tribu».
Comment a été l’accueil du public, des cinéastes et des professionnels après l’avant-première ?
Tout d’abord, je suis honoré par la présence et les commentaires favorables de la ministre de la Culture et des Arts et du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit. Les cinéastes et les professionnels aussi.
Djaffar Gacem et Salim Aggar ont apprécié.Ali Aissaoui a parlé d’une excellente direction d’acteurs… Hacene Kechache a dit quelque chose de très pertinent et deviné que je voulais faire un long métrage, avec le budget d’un court métrage. J’ai réalisé un court métrage à la fin. Mais c’est moi qui avais finalement voulu ça et j’assume.
Diriger un acteur pour le rôle d’un non- voyant n’est certainement pas facile…
Je n’ai pas voulu de clichés et donner au comédien des lunettes et une canne… Mohamed Frimahdi est un géant du théâtre. Au cinéma, il a donné ce que je voulais de lui. Des fois quand il s’oublie un peu, je lui dis : «Redeviens un aveugle !» (rire).
Mon expérience de comédien depuis plus de 17 ans m’a facilité la tâche dans la direction d’artistes. J’ai aussi vite fait des formations à Actors Studio et au Cours Florent de Paris où sont passés Lelouche, Isabelle Adjani et Gad Elmaleh.J’ai fait aussi une formation dans la direction d’acteur. Toute cette expérience m’a fait comprendre la psychologie d’un acteur. Aussi, avec moi, ça ne passe pas quand c’est faux. Un acteur sent quand un acteur triche.
Le public commence à retourner dans les salles, grâce aux nouvelles productions hollywoodiennes et aussi au film algérien La Dernière Reine. Ne pensez-vous pas qu’il est temps pour les cinéastes algériens de faire des films destinés au grand public ?
Pour relancer le cinéma, il faut d’abord avoir beaucoup de salles, beaucoup de duplex. On faisait des films grand public comme Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, les films de Rouiched ou De Hollywood à Tamanrasset. Inculquer les valeurs de la Révolution algérienne, c’est nécessaire, c’est un travail de mémoire. Le public aime aussi les films où il y a de l’humour.J’ai proposé dernièrement un film humoristique, mais la commission ne l’a pas retenu. Elle est composée de 12 personnes, la majorité des producteurs et des réalisateurs.
Je vais revoir le projet et relancer ça.
Par ailleurs, un film est un produit qu’il faut produire et vendre comme tout autre produit dans d’autres domaines. Pour cela, il faudrait faire un bon film, une bonne promotion et une bonne bande-annonce.
Pour Barbie, c’était complet. La Dernière Reine aussi. Le fait que certains disaient qu’il a été interdit, un moment, a finalement joué en sa faveur car tout ce qui est interdit attire. Le film grand public a ses ingrédients comme les histoires d’amour et l’action.
Le public en a marre de ne voir que des drames. On dit que la philosophie est la mère des sciences. Je dirais que le cinéma est la mère des métiers… Par exemple, j’aimerais bien tourner des batailles à la Bouamama et cela fera travailler des artistes, des costumiers, des artisans, etc., en plus des métiers du cinéma.
Il faudrait aussi produire beaucoup et pas uniquement pour le mois de ramadhan. Il faut aussi pouvoir se passer de ces espèces de sponsors qui ont créé une espèce de marché noir en exigent de faire jouer des influenceurs, parce qu’ils sont connus, à la place de comédiens professionnels.Des cinéastes ou artistes qui vous ont marqué ?
Je suis très influencé par Mustapha Kateb, mon idole. Nous avons tous passé notre enfance avec les films de Hassan El Hassani, Rouiched, Wardia, des géants du cinéma qui m’ ont influencé.
J’ai fait aussi beaucoup de musique de films. Dans ce domaine, je suis très influencé par Ahmed Malek. J’ai peut-être aimé le cinéma grâce à la musique de Ahmed Malek. Il était partout : Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, Les aventures d’un héros, etc. J’ai été attiré par la musique de ce maître.Que pensez-vous de l’intelligence artificielle dans le domaine artistique ?
Dans mon projet de film humoristique, j’ai voulu faire et appliquer de l’intelligence artificielle. étant informaticien, j’ai ma propre vision, mais j’ai envie de voir ce que l’intelligence artificielle peut donner en plus. J’ai des données… L’intelligence artificielle, c’est comme un moteur de recherches à qui il faut donner les bons mots-clés pour vous donner des idées.
J’ai donc envie de voir ce que l’intelligence artificielle peut me donner.
Entretien réalisé par Kader B.votre commentaire
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Par hechache2 le 17 Septembre 2023 à 22:50
Le coup de bill’art du soirAllonger et faire parler des films muets ?
Les ultrasons de la chauve-souris deviennent un mélodieux chant d’oiseau quand ils sont ralentis.
L’expérience a peut-être été faite, mais on aimerait bien savoir ce que donnent des chefs-d’œuvre du cinéma muet quand ils sont ralentis. Voir le film soviétique muet Le Cuirassé Potemkine (1925) de Sergueï Eisenstein ou Le Dictateur (1940) de Charlie Chaplin dans des versions «normales», ça parle certainement mieux au spectateur d’aujourd’hui. Ceci, sans parler de la durée du film qui sera allongée considérablement.
K. B.
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Par hechache2 le 6 Septembre 2023 à 00:00
Découvrez l'Art de la Cinématographie : 10 Films Incontournables pour les Aspirants Réalisateurs
Le monde du cinéma est un univers vaste et fascinant, où chaque film est une leçon en soi. Si vous avez le rêve de créer vos propres films, il n'y a pas de meilleure manière d'apprendre que de plonger dans le riche réservoir de connaissances qu'offrent les œuvres cinématographiques. Voici une liste de dix films qui vous fourniront des enseignements précieux sur la réalisation cinématographique, la narration et la technique.
1. "La Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir
Ce chef-d'œuvre de la cinématographie française est une véritable leçon sur l'art de la réalisation. Vous y découvrirez comment utiliser la caméra de manière créative pour raconter une histoire de manière convaincante.
2. "Citizen Kane" (1941) d'Orson Welles
Ce classique du cinéma américain est une référence en matière d'innovation cinématographique et de narration non linéaire. Vous y apprendrez comment repousser les limites de la narration visuelle.
3. "Les 400 coups" (1959) de François Truffaut
Un pilier de la Nouvelle Vague française, ce film montre comment raconter une histoire personnelle avec une créativité débordante. Une source d'inspiration pour tous les aspirants réalisateurs.
4. "Le Parrain" (1972) de Francis Ford Coppola
Ce film est un modèle d'écriture de scénario, de direction d'acteurs et de création d'atmosphère. Apprenez comment construire une saga cinématographique captivante.
5. "Apocalypse Now" (1979) de Francis Ford Coppola
Un exemple impressionnant de réalisation audacieuse et de gestion de production complexe. Découvrez comment un film peut devenir une véritable épopée cinématographique.
6. "Pulp Fiction" (1994) de Quentin Tarantino
Ce film joue avec la chronologie et la structure narrative de manière magistrale. Une leçon sur la façon de repousser les conventions tout en captivant le public.
7. "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001) de Jean-Pierre Jeunet
Ce film est un exemple de narration visuelle et de créativité visuelle. Explorez comment les éléments visuels peuvent enrichir votre récit.
8. "Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau" (2001) de Peter Jackson
Pour ceux qui s'intéressent aux effets spéciaux et à la gestion de grandes productions, ce film offre une masterclass dans ces domaines.
9. "Birdman" (2014) d'Alejandro González Iñárritu
Ce film est célèbre pour son utilisation de plans-séquences et sa réflexion sur le monde du théâtre et du cinéma. Apprenez comment la mise en scène peut influencer la perception du spectateur.
10. "La La Land" (2016) de Damien Chazelle
Si vous êtes intéressé par la réalisation de comédies musicales contemporaines, ce film offre de précieuses leçons sur la réalisation de numéros musicaux mémorables.
Ces dix films offrent un large éventail de styles, de techniques et d'approches narratives, ce qui en fait un excellent point de départ pour apprendre à faire des films. Cependant, n'oubliez pas que la pratique et l'étude plus approfondie sont essentielles pour développer vos compétences en réalisation cinématographique. Prenez le temps d'analyser ces films, de comprendre leurs choix artistiques et techniques, et surtout, de laisser votre créativité s'exprimer. Le cinéma est un art en constante évolution, alors lancez-vous et créez vos propres histoires captivantes s
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Par hechache2 le 5 Septembre 2023 à 06:53
Une soixantaine de films en compétition au quatrième Festival du film méditerranéen de Annaba
Le quatrième Festival du film méditerranéen de Annaba annonce la sélection d'une soixantaine de films pour la compétition dans sa quatrième édition prévue du 3 au 9 novembre prochain, au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi, après quatre années d'absence, annoncent les organisateurs dans un communiqué.
Coordonnée sous le slogan «Nouvelle Vision», la quatrième édition de ce Festival aspire à apporter un nouveau regard, une nouvelle vision qui puisse «relever les défis du cinéma à l’échelle mondiale».
«Nous avons décidé de faire de cette nouvelle édition une occasion pour donner une véritable dimension internationale à ce festival à travers notamment l'ouverture d’un débat avec des producteurs nationaux et internationaux», a indiqué le commissaire du festival, Mohamed Allal. Les inscriptions des postulants à ce grand événement international se poursuivent jusqu’au 31 août, et comptent jusqu'à maintenant «pas moins de 2000 films reçus».
Parmi ces films issus du bassin méditerranéen et d'ailleurs, seulement une soixantaine seront sélectionnés en compétition dans l'une des trois catégories officielles.
La nouvelle vision du cinéma méditerranéen devant être reflétée, plusieurs changements organisationnels sont prévus, notamment la substitution du trophée «Annab d’or» (Jujubier d’or) par le prix «La Gazelle d’or».
Le festival dédiera une large session de formation à travers divers masters-class sur les métiers du cinéma en faveur des jeunes amateurs du 7e art, en partenariat avec l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel de Bordj El-Kiffan (Ismas) ainsi que nombre d'associations.Après une première édition tenue en 1986, le Festival du film méditerranéen de Annaba a repris de 2016 à 2018, pour revenir à nouveau en novembre 2023.
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80e Mostra The Palace, le dernier Polanski, l'un des cinéastes les plus contestés, présenté à Venise
Par hechache2 le 5 Septembre 2023 à 06:5080e MostraThe Palace, le dernier Polanski, l'un des cinéastes les plus contestés, présenté à Venise
La Mostra de Venise se distingue en projetant samedi, le dernier film de Roman Polanski, cinéaste majeur mais considéré par beaucoup comme un symbole de l'impunité en matière de violences sexuelles.
The Palace, tourné à Gstaad en Suisse avec Mickey Rourke et Fanny Ardant, est présenté hors compétition et le cinéaste de 90 ans ne viendra pas sur le Lido. Mais la présence du film au programme a fait bondir des groupes féministes comme le collectif 50/50.
L'auteur du Pianiste et de Rosemary's baby vit en Europe à l'abri de la justice américaine, qu'il fuit depuis plus de 40 ans après une condamnation pour des relations sexuelles illégales avec une mineure.
Persona non grata à Hollywood, il a vu sa situation également basculer en France depuis la polémique autour du César de la réalisation obtenu en 2020 pour J'accuse, alors qu'il était visé par de nouvelles accusations d'agressions sexuelles.
Il est désormais considéré par certains comme l'un des symboles d'une certaine impunité. Interrogé par l'AFP avant le début du festival sur cette invitation, le directeur de la Mostra Alberto Barbera s'est défendu en estimant qu'il fallait faire «la distinction entre l'homme et l'artiste».
Biopic de Leonard Bernstein
Côté compétition, Maestro, l'un des films les plus attendus de la Mostra devait être présenté samedi, mais en l'absence de son acteur principal et réalisateur, Bradley Cooper, en raison de la grève historique des acteurs et scénaristes aux États-Unis. Produit et diffusé sur Netflix en fin d'année, le film se présente comme un biopic de Leonard Bernstein, décédé en 1990, l'un des compositeurs et chefs d'orchestre les plus connus de tous les temps.
L'Américain a notamment dirigé l'Orchestre philharmonique de New York et reste dans les annales pour sa partition de West Side Story, succès majeur de Broadway. Avec Maestro, en lice pour le Lion d'or, Bradley Cooper (A Star Is Born, Very Bad Trip) se penche sur la relation tourmentée de Leonard Bernstein avec sa femme, interprétée par Carey Mulligan.
Aux États-Unis, le film a été précédé d'une polémique : la décision de Bradley Cooper de porter dans Maestro une prothèse nasale pour incarner Leonard Bernstein, fils d'immigrés juifs ukrainiens, a été considérée par certains comme une façon d'alimenter les stéréotypes sur les Juifs.
Ce choix a relancé le débat anglo-saxon sur le choix d'acteurs non-juifs pour incarner des personnages juifs, que certains assimilent au blackface, cette pratique longtemps utilisée par les acteurs blancs, qui se noircissaient le visage pour incarner des rôles d'hommes noirs.
«Beau et gros nez»
Les trois enfants du compositeur de la comédie musicale West Side Story ont pris mi-août la défense de l'acteur, affirmant être «parfaitement d'accord» avec sa décision «d'utiliser des artifices pour amplifier sa ressemblance» avec leur père.
«Il se trouve que Leonard Bernstein avait un beau et gros nez", ont réagi Jamie, Alexander et Nina Bernstein dans leur communiqué. «Nous sommes également certains que notre père n'aurait pas eu de problème avec cela.»
La 80e édition du doyen des festivals de cinéma, qui s'est ouverte mercredi soir, ne s'est pas encore trouvé de favori pour le Lion d'or, qui sera décerné le 9 septembre.
Mais les performances d'Adam Driver dans Ferrari, où il interprète le mythique fondateur de la marque au cheval cabré, et d'Emma Stone dans Pauvres créatures de Yorgos Lanthimos, ont marqué les festivaliers.votre commentaire
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Par hechache2 le 5 Septembre 2023 à 06:48
Le court métrage Hamassat El Fadjr de Kamel Rouini en avant-première à la Cinémathèque d'Alger
Le court métrage Hamassat El Fadjr (Murmures de l'aube) du réalisateur Kamel Rouini, produit dans le cadre du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a été projeté en avant-première, samedi, à la Cinémathèque d'Alger.
Le film d’une durée de 17 minutes, écrit par feu Mohamed Adlène Bekhouche et produit par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), met en avant la participation et le rôle important des enfants durant la glorieuse guerre de Libération nationale.
Le court métrage raconte l'histoire du petit Hocine, incarné par Abdelfatah Ghouini, qui refuse l'abattage de son chien après la décision des révolutionnaires de se débarrasser des chiens du village dont l'aboiement la nuit attirait l'attention de l'ennemi.Pour que son chien échappe à ce triste sort, Hocine l'emmène dans une cachette dans la montagne et continue de s'en occuper à l'insu de son père moudjahid.
Une nuit, alors qu'il se rendait dans la cachette pour nourrir son chien, Hocine aperçoit en chemin une patrouille de l'armée française en direction du village où se trouvaient les moudjahidine. Aussitôt, il s'empresse d'en avertir les révolutionnaires et réussit à le faire à temps.
À travers cette première expérience de réalisateur de cinéma, Kamel Rouini a plongé le spectateur dans un univers plein d'humanité, en montrant la contribution des enfants durant la glorieuse guerre de Libération nationale.
Avec ce court métrage, le réalisateur Kamel Rouini et le scénariste Mohamed Adlène Bekhouche (à qui un hommage a été rendu avant la projection) ont su tenir en haleine le nombreux public de la Cinémathèque d'Alger.Le réalisateur, qui a dédié son œuvre au regretté Mohamed Adlène Bekhouche, a déclaré qu'il souhaitait à travers ce film historique «mettre en évidence le rôle des enfants durant la révolution».
«Les acteurs, dont la plupart faisaient leur première expérience devant des caméras, ont été à la hauteur», a-t-il souligné.
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