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Par hechache2 le 24 Août 2013 à 22:35
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Tairi Omar - Cinema & télé - Calaméo
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REPORTAGE
Omar Thairi chez Radio BBA
Omar m’appela au téléphone le mardi pour m’inviter à une émission en direct à Radio BBA le jeudi 25 decembre 2008. Il me fit savoir que la guitare serait la bienvenue. C’est un événement à ne pas rater, Omar est le roi de l’improvisation. Je voulais prendre un cours de théâtre chez mon ami et c’est gratuit car Omar est un comédien qui déborde de générosité. Je l’ai vu à l’oeuvre à Ain Soultane en compagnie des plus démunis, des enfants de fellah qui n’ont pas de jeux vidéo. Il avait animé un atelier de théâtre avec eux.. C’est là où il fut découvert et engagé par Lakhdar Boukhars. L’enfant qui interpréta le rôle du fils de Lakhdar dans le film "Télégramme"réalisé par Hadj Rahim à Ain Soultane, est un gosse du village formé en peu de temps par Omar Thairi. Cet artiste bordjien est entré par le petit écran dans tous les foyers algériens même ceux qui sont au Québec. Jouer le gendre de Elhadj Lakhdar dans cet époustouflant feuilleton diffusé au mois de Ramdhan n’est pas chose aisée pour un comédien à la fleur de son âge.Il joue dans les deux régistres : la comédie et la tragédie. Je l’avais vu en 2000 interpréter Djoha, en compagnie de la troupe théâtrale Mesrah Ettadj, il débordait d’énergie créatrice. Ce comédien peut entrer dans la peau de n’importe quel personnage à n’importe quel moment..Voici une rencontre à ne pas rater ! Ne dit-on pas :" Plus on est de fous plus on rit !"
Nous arrivâmes à la station radio à 8h30, Les matins de décembre sont très froids à BBA, j’ai couvert mes doigts avec des gants de laine pour pouvoir gratter ma guitare. Nous fumes accueillis chaleureusement , la radio grouille de jeunes femmes souriantes. Omar est la star la plus modeste et la plus disponible à BBA. Il me souffla à l’oreille :"Le public est mon oxygène, son sourire me donne la force de continuer." Djalal Naili, l’animateur de l’émission culturelle nous posa quelques questions sur nos activités culturelles et nous invita au temple audio de la radio. A la régie, une jeune femme s’occupait du son en nous lançant des sourires à travers la vitre. A vrai dire, passer à Radio BBA pour la deuxième fois n’est pas chose aisée, mais quand on est en compagnie de Omar Thairi on baigne dans la bonne humeur, dans la convivialité et dans l’humour. Je tiens à remercier Omar pour son invitation et Radio BBA pour son acceuil. Je leur ai dédié ma chanson intitulée "Yemma". Nous avons évoqué l’histoire du théâtre à BBA. Le parcours de notre brillant comédien, ambassadeur de notre wilaya a été le propos de l’émission. Cependant Omar, en fin mélomane me demanda d’interpréter ma composition musicale que j’ai intitulé"La complainte du chardonneret".
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Par hechache2 le 7 Août 2013 à 22:10
< L'INSPECTEUR TAHAR 'CONTRE LA SOURIS' | Yahia Ben Mabrouk - L'apprenti | Hadj Abderrahmane - L'inspecteur Tahar >>
Yahia Ben Mabrouk - L'apprenti | 26 avril 2011
Yahia Ben Marbouk est né le 30 mars 1928 à Alger. Ses débuts de comédien remontent à 1940, il faisait partie des Scouts Musulmans Algériens. Tout à fait par hasard, il monte sur les planches pour remplacer un jeune comédien tombé malade au sein de la troupe El Masrah El Djazaïri.
Cette troupe qui s’est faite dans l’anonymat complet, était formée de jeunes acteurs de talents dont les noms n’ont pas mis longtemps à devenir prestigieux : Hadj Omar, Sid-Ali Kouiret, Allel El-Mouhib, Rouiched, Hadj Chérif, Abdelkader Bougaci, M’Guellati et tant d’autres.
Tous ces acteurs allaient par la suite être regroupés sous une même enseigne pour donner naissance au El Masrah El-Djazairi, dirigé par Mustapha Kateb. C’est notamment sous la houlette de ce dernier que Yahia Ben Mabrouk dit « L’Apprenti » a fait réellement la connaissance de l’art théâtral.
En 1956, Yahia Ben Mabrouk a dû, la mort dans l’âme, cesser toute activité théâtrale suite à un attentat perpétré contre sa personne par des éléments extrémistes français ce qui lui a valu d’être éloigné des planches durant pratiquement deux années. Quelques temps après avoir recouvré sa santé, vers la fin 1957, il reprit son bâton de pèlerin pour emprunter de nouveau le chemin de l’exil qui devait le mener droit vers la France.
Dès son arrivée, il se remettait au travail en particulier à plusieurs représentations données dans des villes où existait une forte communauté d’émigrés algériens. Son séjour en France allait cependant être de courte durée car une mission autrement plus importante l’attendait.
En effet, au début de 1958, les responsables du FLN l’invitaient à rejoindre Mohamed Bouzidi H’ssissen, Boualem Rais, Sid Ali Kouiret, Saâdaoui et d’autres dans le but de former une troupe théâtrale capable grâce à la valeur de chacun, de faire connaître l’Algérie et son théâtre à travers le monde.
Après l’indépendance, il se retrouva, tout naturellement, parmi les éléments qui vont constituer le Théâtre National Algérien au sein duquel il évoluera jusqu’à sa mise en retraite au début des années 80. L’année 1968 est une année décisive dans sa carrière artistique car elle marque la naissance du duo explosif : Yahia Ben Mabrouk (L’Apprenti) et Hadj Abderrahmane (L’Inspecteur Tahar).
Le premier film qu’ils tournèrent ensemble a été L’Inspecteur en fuite qui fut suivi de plusieurs autres, en l’occurrence La Poursuite, El Meshoul, Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, Le Chat, etc. Dans chacun de ces films, les deux comédiens tentent de se renouveler, de créer de nouveaux gags, de réaliser de nouvelles choses pour ne pas se répéter et lasser le public.
Ces films :
Le Chat [1978]
L'Inspecteur Marque le But [1977]
Les Vacances de l'Inspecteur Tahar [1975]
La Souris [1968]
L'Inspecteur Mène l'Enquête [1967]
La PoursuiteLe succés : Les Vacances de l'inspecteur Tahar de Moussa Haddad
Le film a été réalisé en Algérie en 1972. Il dure 1 h 50 mn.
Réalisation : Moussa Haddad
Scénario : Hadj Abderrahmane
Image : Rachid Merabtine
Montage : Rachid Benallal
Musique : Ahmed Malek
Interprétation : Hadj Abderrahmane, Yahia Ben Mabrouk, Hassan El Hassani, Attab Benali, Zohra FaizaL'inspecteur Tahar et son adjoint que l'on appelle l'Apprenti, sont invités par Oum Traki, héroïne populaire tunisienne, à passer leurs vacances à Tunis. Avant de quitter Alger, ils font halte dans un complexe touristique où un meurtre vient d'être commis. L'enquête pleine de surprises et de rebondissements les mènera jusqu'à Tunis où ils retrouveront Oum Traki et sa famille...
Publié par AMKalger à 21:05:15 dans Artiste algérien | Commentaires (0) | Permaliens
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Par hechache2 le 7 Août 2013 à 15:53
<header class="post-header" style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; overflow: hidden; padding: 15px; line-height: 20px;">
PREMIER ANNIVERSAIRE DU DÉCÈS DE L’ACTEUR RACHID FARÈS
Rachid Fares né le 9 mars 1955 et mort le 20 juin 2012, originaire de Hussein Dey située à environ 5 km à l'est du centre-ville d'Alger, en Algérie, est un acteur algérien. Il a joué dans plusieurs films algériens, comiques, dramatiques.
</header>Il était parti le 20 juin 2012, un an déjà que Rachid Farès nous a quittés. Il avait 56 ans, son coeur, trop tendre, l’avait lâché nous privant d’un comédien formidable. Passionné de théâtre et de cinéma, il avait marqué son époque, avant de se retrouver oublié de tous. Il avait joué dans plusieurs films, notamment « Le clandestin », « Morituri », «Le thé d’Ania», « L’envers du miroir ». Sa dernière apparition a été dans le film sur la grande figure de la révolution algérienne Mustapha Ben Boulaïd réalisé par Ahmed Rachedi. En 2007, il a reçu le Fennec d’or de la meilleure interprétation masculine pour le rôle joué dans le feuilleton « El Aouda » (Le Retour). Nous ne l’oublions pas.
Filmographie[modifier]
Cinéma[modifier]
- Ben Boulaid (2007),
- Télégramme (2006)
- L'envers de miroire (2006),
- Gourbi palace (2005),
- Morituri (2005),
- Le thé d'ania (2004),
- Ombre vlanche (2000),
- França ya frança (1997),
- Bateau blanc (1996),
- L'automne (1996),
- El oueelf s3ib (1993),
- Ya ouled (1989),
- Le clandestin (1988),
- hassane niya (1987),
- la dernière image (1985),
- nous irons dans la montagne (1984),
- Le refus(1983),
- Une femme pour mon fils (1983),
- Le mariage de Moussa (1980),
- Fait divers (1980),
- les moinceaux d'Algerie(1987)
Théâtre[modifier]
- Nuit de divorce avec Sonia,
- Le saltimbanque avec Sonia
Télévision[modifier]
- Le retour
- 1er prix d'interprétation masculin fennec d'or 2007
- douar f doular (2005)
- Les rues d'Alger (2003
- Frère et sœur (2002)
- fils de famille (2002)
- Ménagère de verre (2002)
- L'aigle blessé (2002)
- cœur oppressés (2002)
- l'olivier (1992)
- boite a chique (1990)
- les enfants de soleil⇒1er prix d'interprétation masculin au festival de Tunis 1987
- le pécheur (1984)
- la grand tentative (1983)
- un immense espoir (1982)
- un aller simple (1980)
=== Réalisation ===: Contes et proverbe (1995) un épisode d'une série de Djamel Boukella
Direction de production[modifier]
- 10 millions de centimes (2006)
- l'attentat de femme (2000)
- frança ya frança(1997)
- Gourbi Palace de Lakhdar Boukhrass
Théâtre[modifier]
- Les saltimbanques
- Nuit de divorce
Série Télé[modifier]
- El awda
- Saad el gat (Saad le chat)
Références[modifier]
Liens externes
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Par hechache2 le 7 Août 2013 à 15:38
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Filmographie
Acteur (11 titres)
Grand comédien de théâtre et de cinéma. Il eut une enfance difficile. Son père, chauffeur de taxi, rentrait souvent saoul et battait sa mère. Un jour, le gamin, excédé, prend un couteau et le plante dans le dos de son père1, il se retrouve ainsi dans la rue vivant de menus larcins. À 17 ans, il est souteneur au port et haït les artistes. Comme il aime nager et pour aller au môle, il fallait traverser la rue de la Marine, un beau jour il rencontre Mustapha Kateb qui dirigeait, dans les années 1950, une troupe de théâtre amateur, au Café de Daniel et se retrouve sans trop le vouloir à la rue Randon où Kateb répétait... Depuis, c'est la grande rencontre avec les planches et la soif des voyages.
En 1951, il se retrouve à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EI-Djazairi, puis à Paris, en 1952, entonnant Min Djibalina dans les cafés algériens. En 1953, il est à Bucarest pour le deuxième festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix. La même année, il devient professionnel et signe avec la troupe municipale d'Alger dirigée par Mahieddine Bachetarzi. En 1955, la DST surveille le local de la rue Randon et fiche ses camarades. Il débarque à Marseille et rejoint Paris où il rencontre Mohamed Boudia, Hadj Omar, Missoum, Nourreddine Bouhired. « On faisait les cafés FLN », reconte-t-il.
En 1958, il fait naturellement partie de la troupe artistique que met sur pied le FLN dans le but de sensibiliser l'opinion internationale. Après l'indépendance, il est au TNA et, à partir de 1963, il entame une brillante carrière cinématographique. Son premier rôle à l'écran, il le tient dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de la Casbah de Abdelhalim Raïs(1963). Toutefois, ce n'est qu'avec L'Opium et le Bâton (1970) d'Ahmed Rachedi qu'il s'impose vraiment. Puis vient Décembre (1971) de M.L.Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers parmi lesquels on retient Le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Il prend sa retraite - anticipée - du TNA, en 1987. Repris cachet par Fouzia Aït El-Hadj, il rejouera dans Les Concierges de Rouiched, en 1991, et décrochera un premier rôle dans le feuilleton La famille Ramdam diffusé sur la chaîne française M6en 1992.
Sid Ali Kouiret
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