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Par hechache2 le 20 Septembre 2013 à 14:05
L'histoire vraie de Rachida
YAMINA CHOUIKH A L'EXPRESSIONL'histoire vraie de « Rachida »
LA RÉALISATRICE algérienne en vogue actuellement se confie ...
Quelques heures avant son départ en France pour assister a la promotion de son film Rachida, qui sortira demain dans 60 salles, Yamina Chouikh, femme intrépide et réalisatrice de talent, a accordé à notre journal un entretien dans lequel elle revient sur son parcours cinématographique.
L'Expression : Réaliser un film certes, mais pourquoi avoir choisi cette conjoncture (la décennie noire) ?
Yamina Chouikh : Vous savez, le peuple algérien a beaucoup souffert, j'avais envie de mettre un visage et de raconter la vie du quotidien dans ce drame. Rachida est l'histoire vraie d'une enseignante qui est décédée, malheureusement, lors d'une explosion de bombe. Son vrai nom est Zakia Guessab.
Sur quels critères avez-vous sélectionné l'actrice principale ?
Quand j'écrivais le texte de Rachida, le personnage, je la voulais jeune, belle et aussi un nouveau visage dans le cinéma.
J'attendais de rencontrer un visage qui m'interpelle et lorsque j'ai vu Ibtissem Djouadi lors du casting je me suis dit, c'est elle ! Rachida, et pas quelqu'un d'autre ...
Pendant le générique, on a remarqué que la coproduction du film a été réalisée par Arte Cinéma (France) et Canal+. L'Entv est absente, pourquoi ?
Tout simplement, je n'ai pas eu d'argent de la part de l'Entv. On ne met sur le générique que les gens qui ont contribué financièrement au film. A l'exception, de l'Onad, aucune autre institution n'a participé à son financement. Arte y a contribué financièrement alors que la chaîne Canal +, a fait un prêt-achat sur le film.
Quel en a été le coût ?
Le film a coûté l'argent qui m'a été donné.
C'est-à-dire ?
Une somme de 70 millions de FF m'a été offerte par le Fonds du Sud. Ce montant ne nous a pas été octroyé à titre personnel, il a été dépensé en France (pour payer les laboratoires, les pellicules et tous les travaux de post- production). Arte Cinéma et Canal + nous ont offert chacun 12 millions et enfin, la fondation GAM-Cinéma, à son tour, nous a fait don de 40 millions.
Lors de la projection du film, on a constaté une forte présence féminine.
On ne fait pas attention à la présence masculine, parce que les deux principaux personnages, c'est la fille et la mère. Je voulais parler de la quotidienneté des Algériens.
C'est vrai que la femme est la première victime quels que soient les conflits.
Lorsqu'on veut parler d'une société, surtout comme la nôtre, il faut la raconter au féminin, comme elle est. On a toujours parlé à la place des gens, maintenant on parle d'eux.
Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Franchement, non. Quand on fait un film on ne peut pas appréhender la réaction du public.
Vous envisagez un prochain film ?
Même si j'avais une idée, c'est trop tôt pour en parler. Lorsque j'ai écrit le scénario de Rachida ça s'est passé dans la discrétion. Je ne voulais pas me disperser à donner des interviews avant la fin du scénario.
Des projets en perspective ?
Je pense écrire encore et réaliser des films. Quand on décide de faire des choses, il faut aller jusqu'au bout.
Un dernier mot ?
J'espère qu'à l'avenir on ne sera pas obligé d'écrire des histoi¬res pareilles. On fera des choses plus gaies ...
Entretien réalisé par SAMAH BENCHEIKH
L'Expression mardi 7 janvier 2003
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Par hechache2 le 20 Septembre 2013 à 13:39
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Par hechache2 le 9 Septembre 2013 à 22:22
France. Biyouna reçoit la Grande Médaille de Vermeil de la Ville de Paris
jeudi 21 février 2013
0 0Google +0Cette médaille est une marque d’affection de la ville de Paris. C’est ainsi que Bertrand Delanoë a présenté la décoration qu’il a remise à Biyouna. La comédienne et chanteuse algérienne a reçu hier mercredi des mains du maire parisien la Grande Médaille de Vermeil de la Ville de Paris dans les salons de l'Hôtel de Ville.
C’est en petit comité et donc en toute intimité que Biyouna a été décorée par Bertrand Delanoë hier mercredi. Elle a reçu la Grande Médaille de Vermeil de la Ville de Paris, déjà été remise à l’écrivain Harlan Coben, le comédien Lorent Deutsch ou encore la chanteuse Juliette Gréco. Plus récemment, à un certain Alain Delon.
Dans la salle, quelques journalistes mais surtout des proches venus accompagner l’artiste algérienne. La comédienne Anne Depetrini et la chanteuse Lââm avaient fait le déplacement. Ainsi que la ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui. Avant d’entrer au gouvernement, elle avait dirigé Biyouna dans la série « Aïcha ».
« Une grande artiste qui vient de loin »
« Elle est où ma fiancée ? », s’empresse de demander, le sourire aux lèvres, Bertrand Delanoë. Après une chaleureuse accolade, le maire de Paris prend place au micro pour déverser un flot de compliments à Biyouna, déjà visiblement émue avant même que le discours n’ait commencé.
« Paris est une ville qui mérite sa réputation avec toute sa diversité de talents », a commencé Bertrand Delanoë. Avant de poursuivre par un message plus personnel adressé à « une grande artiste qui vient de loin, et je ne parle pas de géographie. Elle a quelque chose d’exceptionnel. » Le maire de Paris a enfin salué une femme « insolente, indépendante, qui emmerde les réac’ ! ».
« Je possède deux coeurs »
Sa réponse, Biyouna a préféré la lire. « Je ne retiens plus aucun texte. Ce doit être la ménopause », a-t-elle murmuré en souriant. « Paris est la capitale de mon deuxième coeur. Je possède deux coeurs. Le premier est sanguin, oriental et fier. Vous l’aurez deviné, il est algérien. Le second est romantique, il aime l’amour et la Tour Eiffel. Celui-là est français. Les artistes et Paris, c’est pour la vie. Merci Paris, merci la France », a-t-elle clamé avant que les flashs ne crépitent et que les applaudissements ne fusent. Et que les youyous, aussitôt exigés par Bertrand Delanoë, ne raisonnent dans les salons de l’Hôtel de Ville.
Et un one-woman-show...
Biyouna a débuté sa carrière à 17 ans dans de grands cabarets algérois. Très vite, le réalisateur Mustapha Badie la repère et lui fait tourner son premier feuilleton « La Grande Maison » . C'est ce qui la rendra célèbre.
Pour le cinéma algérien, elle tournera deux films : « Leila et les autres » de Sid Ali Mazi et « La Voisine » de Ghaouti Bendedouche. Biyouna tourne aussi, entre autres, à deux reprises avec le réalisateur Nadir Moknèche, dans « Le Harem de madame Osmane » puis « Délice Paloma ».
Côté musique, Biyouna continue une carrière de chanteuse. Elle a sorti deux albums "Raid Zone" puis "Une Blonde dans la casbah". Nouvelle corde à son arc, le one-woman-show : Biyouna a enflammé les planches du Théâtre Marigny l’année dernière à Paris avec son premier spectacle solo intitulé simplement « Biyouna ! ».
Chloé Juhel
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Par hechache2 le 26 Août 2013 à 13:47
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