•  

    Qu’est-ce que le flare et comment l’exploiter ?

     

    Vous êtes peut être déjà tombé sur ce cas: une photo avec un voile lumineux. En termes techniques on appelle ce phénomène le flare.

    Un voile lumineux sur toute l’image

    Au travers de cet article, on va voir à quoi est dû ce problème et comment faire pour le réduire ou au contraire l’amplifier.

    D’où ça vient ?

    Le voile lumineux (ou flare) provient d’un problème d’éclairage:

    Quand vous prenez une photo, la lumière pénètre dans l’appareil en traversant les lentilles de l’objectif. Dans un monde parfait, toute la lumière traverse les lentilles. Dans la réalité, une partie se reflète sur les lentilles au lieu de les traverser.

    Dans la plupart des cas, la lumière qui se réfléchit est insignifiante par rapport à celle qui traverse. Mais dans certaines conditions, la lumière réfléchie n’est pas négligeable: ce sont ces réflexions involontaires qui génèrent le voile lumineux.

    Dans quelles conditions ?

    Reflets internes

    Une partie de ce défaut vient de la qualité de l’objectif. De nos jours, toutes les lentilles sont traitées anti-reflets mais tous les traitements ne se valent pas. Globalement, les optiques gèrent plutôt bien ce problème mais attention quand même lors de l’achat de votre matériel. De même il peut y avoir des réflexions à l’intérieur du boitier qui peuvent être source de flare. Le capteur numérique par exemple a un aspect brillant, il peut être la source de réflexions involontaires (dans ce cas, on ne peut pas faire grand chose).

    Intensité de la lumière

    La source de lumière joue également un grand rôle dans cet effet. Quand une source de lumière puissante est dans le champs, le risque de flare est plus grand. On peut rencontrer ce cas quand le soleil est dans le cadre (coucher de soleil, contre-jour,… ) ou en photo de nuit avec les éclairages publics très lumineux par rapport au reste de la scène.

    Source de la lumière

    La provenance de la lumière influence également. Si des sources de lumières éclairent l’objectif par les cotés (et non de face) le flare peut également être visible. Les rayons lumineux qui rasent la lentille frontale de l’objectif ont plus de chances de se réfléchir dessus (un peu comme quand on lance un cailloux au raz de l’eau, on a plus de chances de faire des ricochets). Dans ce cas, il existe un accessoire tout simple: le pare-soleil. Il va tout simplement bloquer les rayon lumineux qui n’arrivent pas de face.

    Quel effet sur la photo ?

    Le principal effet du flare est qu’il réduit le contraste et la saturation des couleurs. Le résultat peut autant être bénéfique que néfaste. Ça dépend si vous voyez le flare comme un élément artistique ou un défaut technique. En fait, ça dépend surtout des cas.

    Comme le flare réduit les contrastes et la saturation, il ajoute de la douceur à l’image. Ça peut être intéressant sur un portrait par exemple pour adoucir les teintes de la peau et limiter les ombres disgracieuses. Dans ce cas, on va chercher à l’amplifier.

    un flare important adouci l’image

    Note: Sur l’image ci-dessus, le flare est amplifié par l’ajout d’un flash déporté dirigé vers l’objectif (pour ajouter une lumière rasante).

    Par contre, c’est plus gênant quand on recherche des photos avec plus de détails car ils ont tendance à être gommés par le flare. En perdant du contraste, l’image perd un peu de relief également.

    Photo « molle » à cause du manque de contraste

    Bilan

    Ce qui favorise le flare:

    • Les lumières de fortes intensités dans le champs,
    • Les lumières qui rasent l’objectif,
    • Une mauvaise qualité des lentilles de l’objectif.

    On peut donc limiter le flare en laissant les fortes lumières en dehors du champs, en utilisant un pare-soleil ou en changeant d’objectif.

    Il ne faut pas oublier, que, comme tout défaut, le flare peut être exploité comme un élément artistique (comme on l’a vu pour le cas du portrait). En conséquence, il ne faut pas s’acharner à le faire disparaître à tout prix mais plutôt essayer de bien comprendre le phénomène pour pouvoir l’exploiter à son avantage.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Composition: exploiter la symétrie

     

    Je vous ai déjà parlé de la règle des tiers, la base de la base de la composition. Mais attention à ne pas tomber dans l’excès: il n’y a pas que la règle des tiers dans la vie !

    Dans cet article, nous allons voir une autre façon de composer des images mais cette fois ci en exploitant une géométrie particulière: la symétrie.

    Pourquoi la symétrie ?

    La symétrie permet de structurer une image: une composition symétrique ajoute de la rigueur à une image.

    Quand une scène est trop riche en détails, la composition symétrique permet de stabiliser les volumes et ajoute de l’harmonie. Ça évite au spectateur de se perdre en guidant sa lecture de l’image (et de casser le sens de lecture naturel de l’image).

    Utiliser la symétrie, c’est aussi attirer le regard vers le centre. C’est une façon de guider le regard vers l’élément central de l’image (principe qu’on peut renforcer avec un vignetage également).

    Par contre, rien n’oblige à être strict avec la symétrie. Il est possible de la « casser » en insérant dans le cadre un élément pour renforcer le contraste entre la rigueur et le fouillis.

    Un tout petit détail vient bousculer l’ordre de la symétrie

    Bien que particulièrement adaptée aux photos d’architecture ou de paysage, rien n’empêche de l’exploiter pour d’autres type de photos. Le portrait par exemple s’y prête très bien: un visage est naturellement symétrique: Il faut en profiter.

    Symétrie et post prod

    Si la scène ne se prête pas à une composition symétrique mais que c’est l’effet que vous rechercher, il est possible de tricher en post-production (voir le tuto pour symétriser une image avec Gimp).

    Fausse symétrie mais symétrie quand même !

    Bilan

    La symétrie est quelque chose de plutôt naturel: quand on débute en photo, on a même plutôt tendance à en abuser. Si la régle des tiers invite au décentrement et au dynamisme, la symétrie permet de structurer une image.

    C’est une bonne façon d’organiser une photo avec peu de technique.  Finalement rien de bien sorcier dans cette article, juste du bon sens !

    Tags: ,

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Qu’est ce que le ratio d’image ?

    16 mai 2012

     

    Quel est le ratio de mes photos ?

    Le ratio d’image dépend de votre appareil photo. En theorie, chaque constructeur peut faire ce qu’il veut avec les photos. En pratique, il y a deux grandes normes: le 3:2 pour les reflex et le 4:3 pour les compact et bridges.

    Pour savoir quel est le ratio pour votre appareil photo, il vous suffit de faire le calcul vous-même. Regardez les propriétés d’une de vos images (en fouillant dans les données exifs par exemple) et relevez ses dimensions. Prenez la plus grande dimension de l’image et divisez la par la plus petite. Si vous obtenez  1,5 il s’agit du rapport 3:2; si le résultat est 1,33 il s’agit du rapport 4:3.

    Note: La différence entre ratio du reflex et du compact est historique. Le reflex numérique tient son ratio du film argentique (qui lui même le tient du 35mm en cinémas). Les compacts, ont initialement été conçus pour l’affichage sur écran (et rappelez-vous, nos bons vieux écran cathodiques étaient autrefois en 4:3 (maintenant tous ou presque sont passé au 16:9)).

    En fonction du ratio, une image va paraître plus ou moins « aplatie ». C’est flagrant lorsque l’on compare les deux ratio avec deux photos de même hauteur:

    Comparaison des ratio 3:2 et 4:3 avec une hauteur constante

    Note: le ratio 2:3 et le ratio 3:2 sont les mêmes, tout dépend de l’orientation de l’image (portrait ou paysage) et de la façon dont vous faites le calcul (ça marche de la même façon pour 4:3 et 3:4).

    Une infinité de ratio possibles

    Le 3:2 et le 4:3 sont les deux grands standarts mais avec la photo numérique, n’importe quel ratio peut être obtenu. Un simple recadrage permet d’obtenir un peu n’importe quoi. Quelques exemple:

    • Le format 1:1 (format carré). A voir en détail sur phototrend.fr.
    • Le panoramique. Il n’y a pas de véritable standard pour le format panoramique mais on peut imaginer faire du 4:1 par exemple pour des photos extra-large.
    • Le format 16:9. Plutôt conçus pour l’affichage vidéo (en norme HD par exemple où l’image mesure 1920×1080 pixels), le 16/9 peut tout à fait convenir à des photos. Ça peut être intéressant si la photo est dédiée à l’affichage sur une TV (pour un diaporama sur DVD par exemple).

    Le ratio et l’impression des photos

    Si en numérique vous pouvez faire ce que vous voulez, lors du tirage papier, ça devient plus problématique. En général, les papiers photos sont taillé pour le 3:2 et le 4:3 (et plus rarement pour le format carré 1:1).

    Exemple: les formats pris en charge par Foto.com

    Que se passe-t-il quand le ratio de la photo ne corespond pas au ratio du papier ? Plusieurs cas possible:

    • Recadrage: la photo est recadrée pour rentrer « en force » dans le bon format.
    • Bandes blanches: le labo ajoute des bandes blanches pour remplir le reste de la photo,
    • Déformation: le labo aplatit la photo pour qu’elle rentre dans le bon format. Cette solution est complettement désastreuse mais je n’ai jamais rencontré ce type de pratique. Je doute que des labos pratiquent la déformation mais ca reste une possibilité (si quelqu’un a déjà vu ses photos déformées par le labo, ça m’intéresse).

    Exemple: je veux imprimer une photo qui a pour dimensions 1600×1200 pixels (format 4:3) sur un papier 10x15cm (format 3:2), je peux obtenir ces résultats:

    Photo originale au format 4:3

    Photo convertie en 3:2 par recadrage (partie haut et bas supprimées)

    Photo convertie en 3:2 avec l’ajout de bandes blanches (ici en gris pour être bien visibles)

    Photo convertie en 3:2 par déformation (la photo est ici étirée en largeur)

    En gros, on peut dire que les trois cas ne sont pas satisfaisant car ils ne correspondent pas à la photo originale. Il serait dommage de laisser à un labo, un choix de cadrage (qu’il va faire de façon complètement aléatoire). D’autant plus qu’un simple recadrage avec Gimp (ou un autre logiciel de retouche) permet de passer d’un ratio à un autre (nous avons déjà vu comment fixer un ratio pour recadrer une photo).

    Conclusion

    Et voila, comprendre le ratio n’est pas très compliqué mais il est important de savoir ce que c’est et quel est son impact.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • .

    L’appareil photo idéal à glisser dans votre valise pour les vacances

    10 juin 2012

     


    Voici un petit moment que cette idée d’article me traîne dans la tête et le thème de la boite à photo tombe à pic. Pour les vacances, vous voulez prendre des photos sans forcément y passer trop de temps, avoir un bon résultat sans trainer les contraintes d’un appareil photo complexe.

    Dans cet article, je vous propose de découvrir un appareil qui répond à tous ces besoins. Vous le connaissez déjà et vous l’avez surement déjà même essayé. Je vous parle de l’appareil Idéal (avec un grand I), celui que vous devez glisser dans votre valise si vous voulez devenir un meilleur photographe (rien que ça!).

    Je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps, voici le grand gagnant:

    L’appareil photo idéal (notez que la marque n’a aucune importance)

    Et oui, il s’agit bien d’un appareil jetable: cet appareil est idéal pour les vacances (et dans plein d’autres cas également). En tout cas, c’est ce que je vais essayer de vous prouver dans cet article !

    Moins de contraintes pratiques

    L’appareil jetable est un être un peu à part dans le matériel photo. Son caractère éphémère le rend bien plus pratique que ses collègues appareils « non-jetables ».

    Premièrement, il n’est pas fragile. Très robuste, il ne craint pas les chutes, les embrunts, le sable,… Bien sûr il y a une limite mais bien plus haute qu’un appareil classique. Il existe même des modèles résistants à l’eau (pour un surcoût de quelques euro). Je vous les conseille d’ailleurs, non pas pour faire de la photo sous marine (ne nous enflammons pas!) mais parce qu’ils sont encore plus résistants.

    C’est vraiment un appareil robuste !

    Aspect également important: un appareil jetable n’attire pas les regards malhonnêtes. Aucun risque de vol avec un tel appareil. Vous pouvez traverser n’importe quelle rue avec un appareil jetable, on ne vous agressera jamais pour ça !

    Et même si vous perdez ou cassez votre jetable, c’est embêtant mais ce n’est rien comparé au reflex qui vous a couté un mois de salaire !

    Moins de contraintes techniques…

    Un gros avantage de l’appareil jetable est qu’il est tout automatique. Et quel automatisme ! C’est de loin l’appareil qui offre le réglage le plus rapide qui existe (très loin même devant les appareils reflex pro !). En effet la mise au point et la mesure d’exposition sont plus que rapide car ils sont instantanés !

    Pour la mise au point, c’est très simple: elle est fixe. En utilisant le principe de l’hyperfocale, l’appareil photo jetable ne nécessite pas de mise au point: tout les sujets situés entre 1m de l’appareil et l’infini sont nets.

    Pour la mesure de l’exposition, là encore le jetable offre une solution « clef en main »: tout est fixe: Le temps de pose (1/60s ou 1/125 en fonction du modèle), l’ouverture (F/11 ou F/16) et la sensibilité (400 ou 800 ISO).

    En plus, contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’appareil jetable est relativement fiable. Il se déclenche à chaque fois et il est très réactif. A part dans des cas extrêmes, peu de photos sont mal exposées. Et sauf mouvement très rapide (de l’utilisateur ou du sujet), les photos sont bien nettes.

    …pour aller à l’essentiel

    Moins de contraintes technique, c’est autant de temps et d’attention en plus pour privilegier l’artistique. Vous pouvez ainsi prendre tout votre temps pour soigner votre composition et réfléchir encore plus au message que vous voulez véhiculer avec votre photo.

    Ne vous préocupez plus du temps de pose, de l’ouverture, de la sensibilité, de la balance des blancs et tous ces paramètre techniques barbares pour vous concentrer sur le sens que vous voulez donner à votre image. Si ça c’est pas un bon argument !

    C’est pas parce qu’on ne peut pas le regler que le jetable ne peut pas servir d’outil créatif

    Bonne qualité d’image

    La qualité de la pellicule n’est plus à prouver. Même avec un jetable, vous obtiendrez des photos de très bonne qualité. Bien sur, ca ne vaut pas un reflex argentique mais ca tient bien la route. En tout cas, vous obtiendrez de bien meilleures images qu’un compact numérique premier prix !

    Le plaisir de l’argentique

    Même mal cadrée, mal exposée, floue, sale… une photo argentique restera toujours dans la pile de photo. Tout simplement parce qu’au delà de la photo, c’est l’objet qui apporte une satisfaction. Vous avez pris le temps de cadrer, de choisir quand déclencher, de choisir quoi prendre en photo. Une fois capturée, vous avez attendu le développement pour avoir cette photo… bref, même ratée, vous l’avez méritée: la photo ratée n’existe pas en argentique !

    En argentique, l’appareil est jetable. En numérique, ce sont les photos !

    La photo est sombre et très bruitée mais elle n’est pas raté pour autant

    Ce temps passé avec cet appareil entre les mains peut etre aussi une porte d’entrée vers l’argentique (le vrai avec un appareil qu’on ne rend pas au labo à la fin de la pellicule!). Si vous n’avez fait de la photo qu’avec du numérique, vous passez peut etre à coté de quelque chose. L’appareil jetable vous offre la possibilité de tester l’argentique alors pourquoi s’en priver ?

    Inconvénient

    Bon d’accord, c’est vrai qu’il y a tout de même quelques inconvenients à l’utilisation d’un jetable…

    Tout d’abord le manque de réglage. C’est le revers de la simplicité: vous ne pouvez pas maîtriser tous les paramètres techniques. Pas de jeu sur la profondeur de champ, pas de pose longue et autres joyeusetés de l’expo manuelle…

    Le prix peut être bloquant. Si l’appareil est abordable (comptez 10 ou 15€), il faut y ajouter le prix du développement (20 ou 25€ pour le développement + tirage). On obtient un prix pour une trentaine de photo entre 30 et 40€. Ce qui fait le prix de la photo autour d’1€. On est loin du rendement d’un appareil numérique…

    Dernier inconvénient (et non des moindre): vous risquez de provoquer le rire autour de vous ;-) . Contre ça, il n’y a pas vraiment de parade… (si ce n’est imaginer que le touriste en face de vous ne fera pas meilleure photo avec son reflex hors de prix que vous avec votre jetable à 15€ !).

    Un appareil jetable pour les vacances

    J’espère que je vous ai convaincu de l’intérêt de l’appareil jetable (il faut avouer que les inconvénients sont bien maigres). Vous savez ce qu’il vous reste à faire: Avant de boucler votre valise, passez chez votre revendeur préféré et demandez-lui ce petit bijoux de technologie.

    Les vacances, c’est l’occasion idéale pour tenter de nouvelles choses. Votre appareil jetable sera l’occasion de vous lancer dans un projet photo inédit. Que vous suiviez un thème, un projet photo particulier ou que vous fassiez simplement des photos de vacances « classiques », le résultat sera forcement original !

    L’appareil photo jetable permet de relativiser: l’appareil photo n’est qu’un outil. Avoir le dernier appareil photo avec ses millions de pixels n’est pas une fin en soit. Le but du photographe est de créér, d’innover, de se faire plaisir et surtout… de photographier! Et ce quelque soit le moyen.

    Et si vous avez quelques doute sur les capacités du jetable, rien ne vous empeche de prendre votre matos habituel également. Juste au cas où…

    Tags: ,

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Connaitre les limites de son matériel pour faire de meilleurs photos

    16 juin 2012

     

    Vous n’avez surement pas à votre disposition le meilleur appareil photo qui existe. Ce n’est pas grave. Je le dis souvent: le matériel n’est qu’un outil, au photographe d’apprendre à s’en servir. Pour apprendre à utiliser un appareil, il est bon d’en connaitre les limites. Dans cet article, nous allons voir quelques pistes de paramètres limitants qu’il est bon de connaitre.

    Bruit ISO

    Vous le savez, l’augmentation de la sensibilité augmente le bruit. Tous les appareil ne gèrent pas le bruit de la même façon. Certain s’en sortent très bien à 800ISO alors que d’autres ne donneront qu’une bouillie de pixel à 400. Il est bon de savoir comment se place votre appareil. En effet, si vous pouvez régler la sensibilité à 800ISO mais qu’une telle image est inexploitable ça n’a aucun intérêt.

    A tester: Faites plusieurs prises de vue d’une même scène en faisant varier la sensibilité. Chargez les photos obtenue sur un ordinateur et vérifiez sur grand écran la qualité globale de l’image et le niveau de bruit. Vous pourrez ainsi en déduire quel niveau de sensibilité vous jugez acceptable avec votre appareil.

    Certain appareils offrent en plus un système de réduction du bruit, vous pouvez faire également des tests en activant ou non cette option pour voir s’il est pertinent de l’activer.

    Zoom à 100% de deux photos avec des sensibilités différentes

    Balance des blanc automatique

    Comme tous les modes automatiques, la balance des blanc auto est bien pratique mais il faut s’en méfier. La balance des blancs auto fait parfois n’importe quoi dans certaine conditions.

    A tester: Faites des photos dans des conditions d’éclairages différents (soleil, ampoule, néons,…) en utilisant la balance des blancs auto. Ensuite (sur grand ecran c’est mieu) comparez les rendu pour voir quels couleurs vous semblent naturelles. Vous pourrez ainsi déterminer dans quel cas la balance des blancs auto est mise en défaut (et éventuellement la détourner pour obtenir des effets de couleurs).

    Note: souvent le mode auto donne de mauvais résultats en intérieur avec des photos au tons orangés mais s’en sort pas trop mal en éclairages naturels.

    Différents réglages de la balance des blancs

    Exposition automatique

    Tout comme la balance des blanc automatique, la mesure de l’exposition peut parfois avoir un comportement inatendue. Certain appareil ont tendance à sur-exposer ou au contraire à sous exposer. C’est très facile à détecter et très facile à corriger. Plus compliqué, certaines situations d’éclairage mettent la mesure de l’exposition en défaut. Dans ce cas, l’appareil fait un réglage qui ne permet pas d’obtenir une exposition idéale.

    A tester: Il n’y a pas vraiment de protocole pour tester la mesure de l’exposition auto. C’est avec la pratique que vous trouverez des défaillances. Mais surtout quand ça arrive, essayez de bien noter les conditions d’éclairages qui vous ont amenées à une mesure aberrante. Ça vous servira à anticiper au cas où ces conditions se représentent.

    Temps de pose maxi et flou de bougé

    Lors d’une prise de vue à main levée, il faut avoir un temps de pose suffisamment court pour éviter le flou de mouvement. Il existe la regle de sécurité qui donne une idée en fonction de la longueur focale. Cette règle est très pratique pour les reflex mais elle l’est beaucoup  moins pour les compacts/bridges/hybrides où la focale n’est pas indiquée. Sur ces appareils, le zoom est indiqué en multiple (x2, x3,…) mais la focale en millimètre est rarement affichée.

    A tester: Zoomez au minimum puis faites plusieurs photos à main levée en augmentant de plus en plus le temps de pose. Lorsque la photo est flou, c’est que vous avez atteint le temps de pose maxi pour votre appareil. Vous saurez que les photos prises avec un temps de pose plus grand risquent d’être floue.

    Vous pouvez faire le même test avec le zoom à fond et/ou avec des valeurs de zoom intermédiaires. A chaque fois, notez bien la valeur du zoom et le temps de pose: ces données vous serviront plus tard.

    Qualité de l’objectif

    La qualité d’un objectif est variable: un zoom n’offre pas la même qualité d’image sur toute sa plage focale. C’est pour cette raison que l’achat d’objectif à grande plage focale est très déconseillée (par exemple les 18-200mm sont rarement de bonne facture). L’ouverture joue également un grand rôle dans la qualité de l’image. Par exemple, à très grande ouverture, le piqué diminue.

    A tester: Prenez des photos en faisant varier le zoom et l’ouverture. Ensuite, sur grand écran, observez les images obtenues pour voir si la qualité d’image varie et ainsi déterminer les cas où votre objectif est le plus performant.

    Et le reste…

    Il ne s’agit là que de quelques pistes, à vous de bien connaitre votre appareil. On peut imaginer des tonnes d’autre tests.

    Vous pouvez tester la portée du flash, l’autonomie de la batterie (la vrai, pas celle indiquée par le constructeur), les differents modes d’optimisation d’image (plus net, plus saturé, plus doux,…), les modes scènes… N’hésitez pas tester aussi toutes les fonctions bizarres en fouillant dans les menu de votre appareil. Même s’il ne faut pas s’attendre a des miracles avec les effet « clef en main » des appareils, testez-les, on sait jamais…

    Je vous conseille de noter tous les résultats sur une fiche à conserver dans votre sac photo.

    Conclusion

    C’est un travail un peu fastidieux mais qui mérite vraiment d’être fait. Tous ces tests vous permettrons d’être plus efficace avec votre matériel en appréhendant au mieux ses limites.

    Avec le temps, toutes ces informations deviendront des automatismes et vous saurez exactement dans quelle situation votre appareil est en défaut. A ce moment, vous saurez alors en tirer le meilleur parti.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
Your Website Title
How to Share With Just Friends

How to share with just friends.