• Du 23 au 30 septembre, la 7e édition du festival culturel international du film arabe

    El Bahia capitale du film arabe

     
    Publié le 3 septembre 2013

    Le Centre des conventions d’Oran abritera du 23 au 30 du mois en cours la 7e édition du festival culturel international du film arabe. De nombreux pays prendront part à cette manifestation, entre autres la Tunisie, la Mauritanie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Irak, le Koweït… ainsi que le pays organisateur, pour concourir avec leurs dernières productions filmiques. Le programme comporte pour le volet fiction, 15 longs métrages, 15 courts métrages et 6 films documentaires… L’Algérie concourra avec deux longs métrages, à savoir « C’est dans la boîte » de Djamil Beloucif (66’, 2013) et « Jour de cendre » de Amar Si Fodil (105’, 2013). Dans la catégorie courts métrages, selon le programme, la participation nationale sera assurée par « Square Port Saïd » de Faouzi Boudjemai (19’, 2012), « Gandoura blanche » d’Akram Zaghba (6’, 2012), « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui (8’, 2013) et « Vision » de Farouk Beloufa (43’, 2013). Lors de cette manifestation, les organisateurs prévoient également plusieurs cycles de conférences, notamment « L’importance des festivals de cinéma dans le développement de l’image », « La Critique de cinéma dans le monde arabe et l’évolution du langage cinématographique » Un jury élira les lauréats. En tout, neuf prix figurent au menu pour récompenser les meilleures réalisations dans les trois catégories. En effet, le Mehr en or sera décerné au meilleur film En plus du prix spécial du jury, le prix du meilleur acteur, meilleur scénario… Il est important de rappeler que plusieurs hommages seront rendus cette année à différentes figures du 7e art, notamment à Souad Rafik Rachmaoui avec « Regard sur Ramallah ».

    Medjahdi Mohamed

     
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  • « Enemy Way » nouveau film de Rachid Bouchareb

    Le réalisateur à Alger le 10 septembre

     
    Publié le 4 septembre 2013

    Le réalisateur franco-algérien, Rachid Bouchareb qui vient de terminer, au Nouveau Mexique (USA), le tournage de son 9e long métrage « Enemy Way » adapté de « Deux hommes dans la ville », sera le 10 septembre à Alger pour parler de son œuvre.

    Il convient d’informer que le ministère de la Culture a déjà soutenu le réalisateur dans deux de ses œuvres, « Indigènes » et « Hors-la-loi ». « Enemy Way », (La voie de l’ennemi) est un film en langue anglaise avec un casting haut de gamme. Figurent en effet à l’affiche des comédiens américains comme Forest Whitaker (prix d’interprétation à Cannes en 1988, Oscar du meilleur acteur en 2007, et qui vient de tourner Zulu de Jérôme Salle) et Harvey Keitel (que l’on verra bientôt dans « The Congress » d’Ari Folman), l’Anglaise Brenda Blethyn (victorieuse du Golden globe et nominée à l’Oscar de meilleure actrice en 1997 pour « Secrets et mensonges » et qui retrouve le réalisateur après London River (bande-annonce), la Mexicaine Dolores Heredia (vue notamment à Cannes en 2011 dans « Dias de gracia »), la mythique américaine Ellen Burstyn (qui a maintenant 80 ans et qui a été nominée cinq fois à l’Oscar de meilleure actrice qu’elle a remporté en 1975) et le Portoricain Luis Guzman (remarqué entre autres chez Steven Soderbergh, Paul Thomas Anderson ou encore Brian de Palma). « Enemy Way », pour laquelle un budget de 16 millions d’euros a été consacré, fait partie d’une trilogie sur les relations entre le monde arabe et les Etats-Unis pour battre en brèche les théories sur les chocs des civilisations qui ont le vent en poupe depuis le 11 septembre 2001. Pour rappel, Rachid Bouchareb avait déjà tourné aux Etats-Unis « Just like a Women » et avec sa dernière production, dont la sortie est prévue pour 2014, c’est le marché américain qu’il vise d’autant que deux monstres du cinéma US, à savoir Forest Whitaker et Harvey Keitel interprètent aux côtés d’Alain Delon les rôles principaux dans « Enemy Way ». Le film en question sera produit par Taghit llc (USA) en coproduction avec Pathé. A noter que La voie de l’ennemi est un rite indien utilisé par les Navajos contre les fantômes des personnes étrangères à la tribu tuées au combat, et par extension un acte magique retournant le mauvais sort vers un sorcier maléfique. Rachid Bouchareb est réalisateur, scénariste et producteur. De sa riche filmographie, on notera « Poussière de vie » (1995) nominé aux Oscars dans la catégorie Meilleur film étranger. « Little Sénégal » (2000) qui fut sélectionné en compétition au Festival du film de Berlin, tout comme « London River » (2009) pour lequel Sotigui Kouyaté gagna l’Ours d’argent du meilleur acteur. Son film « Indigènes » (2006) a également été nominé aux Oscars dans la catégorie Meilleur film étranger et Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila, Samy Naceri et Bernard Blancan ont remporté le Prix d’interprétation masculine au festival de Cannes cette même année.

    Samira Sidhoum

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    L’héritage du charbonnier

     

    de

     

    Boudjemaâ Karèche

     

    BOUDJEMÂA KARÈCHE, L’ANCIEN ET INCONTOURNABLE DIRECTEUR DE LA CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE, VIENT D’ÉDITER UN LIVRE INTITULÉ L’HÉRITAGE DU CHARBONNIER, VIE ET ŒUVRE DE MOHAMED BOUAMARI.
     

    Ce livre de192 pages se donne à lire d’un seul trait tant l’histoire est intéressante. Dans un style très aéré, Boudjemâa Karèche, revient sur la vie et l’œuvre de l’un de ses regrettés amis, le réalisateur Moahmed Bouamari. Tel un film qui se voit, l’auteur Boudjemâa Karèche invite le lecteur à revenir sur des voyages, effectués en groupe avec le regretté artiste. Certaines époques révolues à jamais sont racontées avec une pointe au cœur. Dans l’avant propos, Boudjemâa Karèche revient sur le pourquoi et le comment de l’écriture de cet essai. Il explique que c’est à la suite d’une rencontre avec Fettouma Bouamari et ses filles, quelques jours après le décès qu’il a eu l’audace et le courage de se lancer dans l’écriture du Charbonnier. «Comme nous aimons tant à dire : «Lorsque nous donnons notre parole, c’est pour la retenir», et nous en sommes fiers, aujourd’hui d’offrir aux lecteurs un livre sur l’œuvre et la vie de Bouamaari. Cette première explication n’est certainement pas suffisante pour étayer nos motifs car, non seulement, nous aimons les films de ce réalisateur mais, de plus, nous avons toujours apprécié sa présence et son amitié. Nous nous sommes toujours sentis proche de lui. En outre, il nous a aidé de fort bonne manière, à animer et à défendre la Cinémathèque algérienne» lit-on. L’Héritage du charbonnier est un essai qui revient sur des moments de situations vécues avec le réalisateur Mohamed Bouamari. Boudjemâa Karèche propose un cheminement des déplacements effectués en Algérie et à l’étranger. Ces moments vécus avec le défunt, Boudjemâa Karèche les a voulus avant tout comme il le souligne si bien dans ses écrits «Ces moments sont vrais et ils nous permettent de rendre compte de la façon la plus fidèle et sincère possible ce qu’était cet immense créateur. Notre tâche est certainement ardue et difficile, mais nous la savons aussi utile que précieuse». Mohamed Bouamari a sillonné certaines wilayas du pays en compagnie d’amis dont le directeur de la Cinémathèque algérienne Boudjemâa Karèche pour promouvoir certains films dont Le Charbonnier. Bouamari avait cette passion pour le 7e art. Il avait ce désir de créer, de montrer et de débattre de ses créations cinématographiques. Le défunt se faisait une obligation de cibler certains villages socialistes, pour projeter et en plein air ces productions cinématographiques «Où toutes les femmes du village étaient sagement assises devant l’écran et nous pûmes constater même qu’elles s’étaient préparées pour la circonstance… Et la projection commença… L’atmosphère était dense, tant les spectateurs vivaient profondément le film. Pendant la séquence où le charbonnier gifle sa femme par désespoir et misère, Bouamari… aperçut des larmes qui scintillaient… Il ne put retenir les siennes», écrit Karèche. Saïda, Batna, Sétif, Biskra, Miliane, Tizi Ouzou, Oran, Yakouren Tunis, Ouagadougou, Pékin, et Aix en Province sont autant de voyages qu’a effectués Mohamed Bouamari. La deuxième partie de cet essai  revient sur les longs métrages qu’a réalisés Mohamed Bouamari tout au long de sa riche carrière dont entre autres Le Charbonnier, Le Refus, Premiers pas, Tlemcen, à l’ombre des remparts. Il est à noter que ce livre succulent est agrémenté de belles  photos en noir et blanc. Cet essai se referme sur un portrait croisé du couple Bouamari. Un couple  qui a su apporter à leur couple harmonie, entente et amour.

     
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  • ise

    Histoires siciliennes,

     

    chroniques spatiales

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    le 03.09.13 | 10h00 Réagissez

     

     

    C’est une histoire familiale, le retour de la fille aînée de New York dans sa famille à Amman pour préparer son mariage avec un Palestino-Américain. Lui est musulman et elle est chrétienne. Cela n’a aucune importance pour le jeune couple.

    Venise (Italie).
    De notre envoyé spécial


    La crise favorise la création cinématographique : La Mostra a reçu plus de 150 films italiens produits cette année, longs et courts métrages, parmi lesquels le festival devait opérer une sélection.  
    Le film court métrage de la Palestinienne Hiam Abbas est produit en Italie. Ce qui restera de Le Donne della Vicieria, tourné à Palerme avec Lubna Azabal, c’est un mélange de sensualité, de jubilation et de provocation. Hiam Abbas a voulu montrer un aspect différent de celui qui colle à la métropole sicilienne : ni violence ni mafia.
    C’est une Lubna Azabal en femme sicilienne volcanique et exubérante qui transmet ce message en entrant en scène une nuit d’été à Palerme pour exécuter une danse d’une beauté chorégraphique très réussie.  


    Giornata degli Autori


    L’actrice palestinienne est aussi dans un film palestino-jordano-américain : May in the summer, de Cherien Dabis, réalisatrice jordano-américaine. C’est une histoire familiale, le retour de la fille aînée de New York dans sa famille à Amman pour préparer son mariage avec un Palestino-Américain. Lui est musulman et elle est chrétienne. Cela n’a aucune importance pour le jeune couple. Mais la mère de la future mariée, incarnée par Hiam Abbas, s’y oppose.

    Cette histoire bien contée, c’est la recherche des vrais sentiments au sein d’une famille jordanienne. Vivant entre Amman et New York, il faut du temps pour apprendre à se connaître intimement, loin des convenances. Le récit est filmé d’une manière très moderne.
    Pour revenir à la Sicile, dans la compétition Via Castelina Bandeira, d’Emma Dante est aussi filmé à Palerme : une cité écrasée par le sirocco, avec des personnges étranges, à demi fous. Au coeur de la ville délabrée deux autos arrivent en même temps dans une ruelle étroite. Elles se retrouvent face à face. Il suffit que l’une recule de quelques mètres pour libérer le passage à l’autre. Mais les deux femmes au volant éteignent leur moteur et refusent de bouger. Ici, le folklore un peu poussiéreux sur la gentillesse des Siciliens vole en éclats. Il s’agit de deux personnages têtus comme des mules, obsédés par leur droit de priorité : les tractations des gens du quartier tournent court. La tension monte et la peur aussi : un homme organise des paris et récolte 1500 euros : laquelle des deux femmes va céder la première ? Emma Dante qui est sicilienne donne de la Sicile une vision hallucinante : c’est le territoire de l’obsession et de la frustration, d’une systématique aberration des comportements humains. Sujet difficile et mise en scène rigoureuse, ce film a bien gagné sa place dans la sélection officielle.

     
    Stephen Frears fait sensation


    Le film américain Joe de David Gordon Greene n’est pas à la même hauteur. Joe, titre du film et nom du héros, joué par Nicolas Cage, est un personnage brutal, avec des antécédents judiciares. C’est un ivrogne qui manie la gâchette sans état d’âme. Il n’inspire aucune confiance. dans cette histoire, tirée par les cheveux, Joe dirige une équipe chargée d’abattre de vieux arbres. Bref, aucune idée intelligente dans cette production tombée mystérieusement dans la sélection officielle.
    La BBC a produit le film de Stephen Frears, Philomenia, comme si c’était un de ses feuilletons tant redoutés pour leur ennui. Frears a bricolé un sujet sur une femme qui recherche son fils depuis cinquante ans. En Irlande, à l’âge de 16 ans, elle est tombée enceinte et sa famille l’a abandonnée dans un couvent. Le couvent a vendu le bébé à de riches américains sous couvert d’adoption.  Les histoires sinistres de couvents catholiques en Irlande et en Angleterre ont déjà été filmés des dizaines de fois avec plus de talent et de rigueur. Le travail de S. Frears ne restitue pas cette réalité dramatique forte. Cela reste dans la dimension d’un feuilleton anglais très bavard et très pesant.
     

    Azzedine Mabrouki
     
     
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  • Des ateliers de formation et une exposition de photographies

    “Le Musée dans la rue” à Alger

    Par : APS.

    La place de la Grande Poste à Alger abrite des ateliers de formation ainsi qu'une exposition de photos placées dans de nombreux musées d'Alger et de Médéa, afin d'inculquer au public la culture du musée. 
    Organisée sous le thème “le Musée dans la rue”, la manifestation qui a débuté samedi connaît la participation du Musée national du Bardo, le Musée national des antiquités, le Musée des arts et des traditions populaires, le Musée de la miniature et de la calligraphie, le Musée national des arts modernes et contemporains, le Musée des arts et traditions populaires de Médéa, l'école nationale de conservation et restauration des biens culturels et le Centre arts et culture du Bastion 23. 
    Une foule nombreuse et curieuse s'est rapprochée des ateliers de formation, organisés à travers les différents stands installés à la place de la Grande Poste par le musée du Bardo et celui de la miniature et de la calligraphie pour découvrir, entre autres, les techniques de la calligraphie arabe présentées par un plasticien spécialiste. 
    Un atelier sur les outils utilisés par l'homme primitif dans les graffitis et la bijouterie a été organisé par le Bardo. Des chapiteaux ont été installés pour faire connaître l'établissement muséal, toutefois les musées se sont contentés uniquement d'exposer des photographies ainsi que des documents relatifs à l'action du musée. 
    Un espace qui n'a pas intéressé les passants en particulier. Organisée en collaboration avec la commune d'Alger-Centre, cette initiative vise à rapprocher le citoyen du musée en créant une espèce de communication entre le public et l'établissement muséal, a indiqué la directrice du musée du Bardo et coordinatrice de cet événement, Fatma Azzoug.

    AP

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