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    Un film sur l’Émir Abdelkader : Accord de coproduction entre l’Aarc et une société américaine

     

    Un accord de coproduction a été signé entre l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et la société américaine basée à Hollywood (Los Angeles) «Cinéma Libre Studio», pour la réalisation d’un film sur la vie de l’émir Abdelkader (1808-1883).

     

     

    Un accord de coproduction a été signé entre l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et la société américaine basée à Hollywood (Los Angeles) «Cinéma Libre Studio», pour la réalisation d’un film sur la vie de l’émir Abdelkader (1808-1883). 

    La réalisation de ce long métrage de fiction, dont le début du tournage est prévu en Algérie en novembre 2013, a été confiée au cinéaste afro-américain Charles Burnett, auteur de films «engagés» et «acclamés par la critique», à l’exemple  de «Killer of Sheeps» (1977) et «Namibia, la lutte pour la liberté» (2007).     
    Le scénario a, quant à lui, été co-écrit par l’anthropologue algérien, spécialiste de l’émir Abdelkader et du soufisme, Zaïm Khenchlaoui, et le scénariste  et producteur français Philipe Diaz. Ce film «épique» et «construit en flash-back» (retours en arrière),  retracera les «principaux évènements de la vie de l’émir»n en commençant par le sauvetage en 1860 en Syrie de plus 12.000 chrétiens, un «acte salué dans le monde entier qui offrit à l’émir une reconnaissance universelle». L’équipe artistique et technique du film sera composée de professionnels  algériens, américains et européens.
    Cette équipe sera, en outre, chargée durant le tournage, de «mener un programme de formation de jeunes artistes et techniciens  algériens».         
    Ce film sur la vie du fondateur de l’État algérien moderne ambitionne de donner «une vision corrigée de l’histoire de la résistance algérienne contre la colonisation française» et de «transmettre  à un public international, le message de cet homme de paix et de tolérance».
    APS

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  • Retour du glamour arabe sur grand écran

     

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    le 13.09.13 | 10h00 Réagissez

     

     

    La 7e édition du Festival culturel international d’Oran du film arabe (FOFA) se déroulera du 23 au 30 septembre, au Centre des conventions d’Oran. Le rendez-vous des stars arabes est désormais sur tous les agendas.

    Le FOFA acceuillera la Tunisie, la Mauritanie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn,  l’Irak, le Koweït, la Palestine, la Jordanie, le Liban et le Maroc lesquels, aux côtés de l’Algérie, viendront concourir, avec 36 de leurs toutes dernières productions filmiques, pour la distinction suprême du Festival, le Wehr d’or. La cuvée 2013 comprend, pour le volet fiction, 15 longs et 15 courts métrages, auxquels s’ajoutent 6 films documentaires. Toutes en compétition, ces productions seront départagées par trois jurys de professionnels. Le jury Longs métrages, présidé par le réalisateur algérien Ahmed Rachedi, est composé de Carmen Loubos, actrice libanaise, Amal Bouchoucha, actrice algérienne, Hassan Kechach, acteur algérien, Anne- Marie Jacir, scénariste, réalisatrice et productrice palestinienne et Hatem Ali, critique et homme de lettres algérien, rédacteur.

    L’Algérie concourra avec deux longs métrages, en l’occurrence. C’est dans la boîte, de Djamil Beloucif (66’, 2013) et Jour de cendre, de Amar Si Fodil (105’, 2013). Dans la catégorie Courts métrages, la participation nationale sera assurée par Square Port-Saïd, de Faouzi Boudjemai (19’, 2012), Gandoura blanche, d’Akram Zaghba (6’, 2012), Les Jours d’avant, de Karim Moussaoui (8’, 2013) et Vision, de Farouk Beloufa (43’, 2013). Soit, au total, six productions algériennes, totalisant un sixième des films présentés. Outre les projections prévues tout au long de cette 7e édition, le programme du FOFA comprend plusieurs cycles de conférences sur des sujets relatifs au 7e art arabe.

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    le 13.09.13 | 10h00 Réagissez

     

    La 7e édition du Festival culturel international d’Oran du film arabe (FOFA) se déroulera du 23 au 30 septembre, au Centre des conventions d’Oran. Le rendez-vous des stars arabes est désormais sur tous les agendas.

    Le FOFA acceuillera la Tunisie, la Mauritanie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn,  l’Irak, le Koweït, la Palestine, la Jordanie, le Liban et le Maroc lesquels, aux côtés de l’Algérie, viendront concourir, avec 36 de leurs toutes dernières productions filmiques, pour la distinction suprême du Festival, le Wehr d’or. La cuvée 2013 comprend, pour le volet fiction, 15 longs et 15 courts métrages, auxquels s’ajoutent 6 films documentaires. Toutes en compétition, ces productions seront départagées par trois jurys de professionnels. Le jury Longs métrages, présidé par le réalisateur algérien Ahmed Rachedi, est composé de Carmen Loubos, actrice libanaise, Amal Bouchoucha, actrice algérienne, Hassan Kechach, acteur algérien, Anne- Marie Jacir, scénariste, réalisatrice et productrice palestinienne et Hatem Ali, critique et homme de lettres algérien, rédacteur.

    L’Algérie concourra avec deux longs métrages, en l’occurrence. C’est dans la boîte, de Djamil Beloucif (66’, 2013) et Jour de cendre, de Amar Si Fodil (105’, 2013). Dans la catégorie Courts métrages, la participation nationale sera assurée par Square Port-Saïd, de Faouzi Boudjemai (19’, 2012), Gandoura blanche, d’Akram Zaghba (6’, 2012), Les Jours d’avant, de Karim Moussaoui (8’, 2013) et Vision, de Farouk Beloufa (43’, 2013). Soit, au total, six productions algériennes, totalisant un sixième des films présentés. Outre les projections prévues tout au long de cette 7e édition, le programme du FOFA comprend plusieurs cycles de conférences sur des sujets relatifs au 7e art arabe.

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  • Léa Seydoux

            «Je ne travaillerai plus jamais


         

               avec  Abdellatif Kechiche»

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    le 04.09.13 | 10h00 Réagissez

     

    Les deux  actrices de La vie d’Adèle, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, décrivent dans un entretien publié aux Etats-Unis, le tournage «horrible» du film, Palme d’Or à Cannes, assurant qu’elles ne travailleraient «plus jamais» avec le réalisateur Abdellatif Kechiche.

    «C’était horrible», résume Léa Seydoux quand le journaliste du site internet The Daily Beast demande aux deux comédiennes si elles ont apprécié le tournage malgré les difficultés qu’elles décrivent. «Kechiche est un génie,   mais il est torturé», renchérit Adèle Exarchopoulos.     Interrogée sur son désir de retravailler avec le réalisateur, Léa Seydoux   est catégorique : «Jamais». Adèle Exarchopoulos semble elle aussi échaudée par   l’expérience : «Je ne pense pas», répond-elle à la même question. Tout au long de l’entretien, les deux héroïnes de la Palme d’Or de Cannes   cette année qui décrit parfois très crûment une passion brûlante entre deux   jeunes femmes reviennent sur l’exigence extrême du réalisateur franco-tunisien   — dont les méthodes sur ce tournage avaient également été mises en cause par un   syndicat de techniciens.     Abdellatif Kechiche «était toujours en train de chercher, parce qu’il ne savait pas exactement ce qu’il voulait. On passait des semaines à filmer la même scène», explique Léa Seydoux. «La première scène, nous nous croisons, et c’est le coup de foudre. Elle dure à peine 30 secondes, mais on a passé la journée à la filmer — on a fait plus de 100 prises. (...) A la fin, Kechiche a explosé de colère parce qu’après 100 prises, en passant près d’Adèle j’ai un petit peu ri. (...)  Il est devenu fou et il a balancé le petit moniteur sur lequel il suivait ce qui était filmé à travers la rue en hurlant ‘‘Je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles’’.»     

    AFP
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  • Harraga Blues ressuscite l’ambiance d’antan

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    le 04.09.13 | 10h00 Réagissez

     

    Moussa Haddad, Amina Béjaoui, Sellami Bachir et les acteurs avaient été agréablement surpris dans la soirée du dernier week-end du mois d’août par le nombre impressionnant de familles et de jeunes venus assister sous un ciel étoilé à la projection du film-fiction Harraga Blues, au CEM Yamina Oudaï,  à Cherchell.

    Les débats se sont achevés à l’aube. Les familles étaient encore collées à leur chaise, pour écouter les réponses aux diverses questions posées par l’assistance au réalisateur, à la productrice, au directeur de la photo, aux 2 actrices et aux 2 acteurs du film. Moussa Haddad et Amina Béjaoui ont articulé leur produit cinématographique sur des sujets d’ordre social autour de la «harga» (quitter le pays clandestinement, ndlr). Ce film-fiction purement algérien a reflété l’état de la famille algérienne, entre les déchirements et l’amour. Les Haddad étaient enthousiastes par l’ambiance qui avait régné tout au long de la soirée, d’autant plus que les jeunes avaient accompagné bruyamment certaines paroles et gestes des actrices et des acteurs. Des artistes locaux et des responsables du mouvement associatif local figuraient parmi l’assistance.

    L’ancien évêque d’Oran, un Cherchellois d’origine alsacienne, aujourd’hui en retraite, Alphonse Georgère, ne s’est pas empêché d’intervenir. Le papa de la productrice Amina Béjaoui, qui s’appelle Mouloud, l’ami intime de Messali Hamdani, admirait avec fierté l’intervention de sa fille qui vient de se lancer dans la production cinématographique. Le public s’est montré assoiffé de rencontres culturelles pareilles. Malheureusement, la ville de Cherchell a sombré dans la décadence et le reniement de ses coutumes et de ses traditions, depuis l’arrivée d’un énergumène venu dénudé de nulle part, qui a réussi à s’embourgeoiser avec le temps, en ensorcelant des incultes jusqu’à leur promettre le Paradis s’ils le suivent dans ses démarches lors de l’un de ses prêches prononcés durant la saison estivale. Le travail de l’entrisme d’un spermatozoïde qui a donné ses fruits à Cherchell. La morale du film-fiction de Moussa Haddad, qui avait disparu volontairement des écrans depuis une décennie, tel un «harrag» avait été bien assimilée.

    Moussa Haddad avait su libérer la parole des jeunes toujours frustrés durant cette soirée. Applaudissements et youyous qui fusaient de l’assistance avaient donné une ambiance conviviale. Harraga Blues  avait suscité des rêves et a remis en question des faits quotidiens vécus. Une petite soirée cinématographique avec sa grande dimension culturelle. Une fois de plus, les artistes et les créateurs prouvent que la société algérienne est en quête de produits artistiques et culturels de qualité. Les freins devront sauter pour libérer cette énergie et permettre à chaque Algérienne et chaque citoyen de mener sa vie à sa guise. L’équipe de Harraga Blues vient de ressusciter en une soirée du dernier week-end du mois d’août l’ambiance d’antan de Cherchell des années 60.

     

    M'hamed Houaoura
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  • Mostra de Venise pour le Lion d’Or

    Allouache vs Gitai

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    le 04.09.13 | 10h00 Réagissez

     

     

    Parfaitement orchestrée, la 70e Mostra de Venise suit son cours. Mais presque à chaque vision d’un film en compétition, on se
    dit : «A quoi bon, à quoi sert ce genre de production…?»

    Venise (Italie).
    de notre envoyé spécial

     

    L’option est désormais claire pour le jury de Bernardo Bertoluci. Il lui faudra probablement choisir pour le Lion d’Or entre le film algérien et le film israélien, des sujets forts, filmés dans Es Stouh et Ana Arabia par Merzak Allouache et Amos Gitai. A ce jour, ni l’un ni l’autre n’ont encore été montrés au Lido. Mais voir un film pathétique, funèbre, comme celui du Canadien Xavier Dolan, intitulé Tom à la ferme (le titre est déjà un poème…) ou encore le bizarre, cacophonique film américain The Zero Theorem de Terry Gilliam, on désespère totalement et on se dit que la sélection cette année a certainement eu des problèmes, certains bons films sont allés au Festival de Toronto qui commence ces jours-ci. Il reste donc pour le jury très peu d’options. Ce serait fort étonnant que le film francais de Philippe Garrel obtienne ses faveurs. C’est en lisant les sujets d’Allouache et Gitai qu’on devine qu’ils ont fait sans doute des œuvres fortes, avec plus d’envergure que ce qu’on a déjà vu jusqu’ici. Si Allouache ou Gitai décroche le Lion d’Or 2013, ce serait un scoop sans précédent à la Mostra, une nouvelle retentissante.

    Pour la première fois, les productions américaines seraient balayées et d’ailleurs ce serait une bonne justice. Allouache et Gitai sont donc dans le même bateau, ils se ressemblent par leur travail. Tous deux vivent en dehors de leur pays et leurs films respectifs ne plaisent pas aux bureaucrates bornés qui dirigent les  secteurs de la culture chez eux. En Algérie, on ne pardonne pas à Merzak Allouache d’avoir fait Le repenti et Normal. Cette fois-ci avec Es Stouh, cela risque bien d’être pareil. Dans son film, il y a cinq histoires qui se passent sur des terrasses d’immeuble dans cinq quartiers d’Alger, de Bab El Oued au Télemly, aux heures des cinq prières…On peut imaginer les conflits, les querelles, la violence qui quitte la rue pour se nicher sur les toits. Très beau sujet. Sujet très intéressant aussi dans Ana Arabia d’Amos Gitai, qui fait la  chronique du village d’Umm el-Fahm où vivent côte à côte Palestiniens et Israéliens,  musulmans et juifs et où on voit un couple menant une vie normale, une femme juive survivante de l’Holocauste mariée à un Palestinien musulman. Ce sont des thèmes pareils qui remuent l’histoire, la société, le quotidien des familles qui méritent grandement de se voir primés.

    Azzedine Mabrouki
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