• Mostra de Venise : Du grand Frears et une performance d'acteur en tueur nécrophile

    Le réalisateur britannique Stephen Frears a triomphé samedi à la Mostra de Venise avec Philomena, en lice pour le Lion d'or et longuement ovationné par la presse, l'histoire d'une Irlandaise à la recherche de l'enfant qui lui a été arraché, campée par l'Anglaise Judi Dench.

     

     
    D.R

    Le réalisateur britannique Stephen Frears a triomphé samedi à la Mostra de Venise avec Philomena, en lice pour le Lion d'or et longuement ovationné par la presse, l'histoire d'une Irlandaise à la recherche de l'enfant qui lui a été arraché, campée par l'Anglaise Judi Dench. L'acteur américain James Franco, passé derrière la caméra depuis peu, a lui aussi captivé les professionnels, mais en suscitant l'effroi avec l'histoire d'un tueur en série nécrophile, Child of God. Histoire irlandaise bouleversante avec Philomena, histoire vraie de l'Irlandaise Philomena Lee (jouée par Judi Dench, 78 ans) à la recherche de l'enfant qui lui a été arraché quand elle était adolescente. Stephen Frears a arraché aux spectateurs aussi bien les larmes que les rires. "On a dû mettre de l'humour car l'histoire est tellement triste... Mais j'ai demandé à Stephen de me freiner", a plaisanté Steve Coogan, venu devant la presse avec l'équipe du film au grand complet. L'acteur interprète l'ex-journaliste de la BBC qui accompagne Philomena dans son voyage aux Etats-Unis à la recherche de son fils. Adolescente dans les années 50, Philomena tombe enceinte. Considérée comme "une femme déchue" dans la très catholique Irlande, elle accouche d'un fils, Anthony, au couvent de Roscrea. Il lui sera enlevé pour être adopté par des Américains. Elle gardera le secret pendant 50 ans, avant de se décider à le retrouver. Judi Dench a expliqué avoir rencontré plusieurs fois la vraie Philomena, 80 ans aujourd'hui, "pleine de vie et qui a un grand sens de l'humour". "Son souhait était qu'on lui rende justice. Son histoire devait être racontée. Je ne peux pas m'imaginer comme elle dans de telles circonstances même si je crois en Dieu", a-t-elle dit. Avec un humour décapant, une sensibilité extrême et des dialogues ciselés, Frears parvient à raconter cette tragédie et à en faire dans le même temps une comédie romantique, créant une vraie osmose entre les deux protagonistes. "J'espère que le pape le verra, c'est un bon type, ça lui ferait du bien non ?" a lancé en plaisantant le réalisateur qui, dans son film, épingle l'institution religieuse mais pas la foi catholique. L'acteur-réalisateur James Franco (As I lay dying) a lui aussi séduit la presse et les professionnels avec Child of God, l'histoire bouleversante d'un tueur en série nécrophile du Tennessee (Etats-Unis), adaptée d'un roman de Cormac McCarthy. Rejeté de tous, isolé dans une cabane au fond des bois, un déficient mental, Lester Ballard, a aussi un côté lumineux à la "Charlie Chaplin", a expliqué James Franco. "C'est un personnage extrême et c'était l'occasion d'examiner la situation de quelqu'un rejeté par la société, qui veut entrer en contact avec elle mais qui ne peut pas", a-t-il ajouté. Lester Ballard est campé par Scott Haze, 25 ans, qui s'est isolé pendant trois mois dans une grotte pour préparer le rôle. "J'ai essayé de penser à la pitié, j'ai essayé de voir avec ma fiancée quelle partie de moi-même je pouvais retrouver en lui, ce n'est pas un simple malade", a dit l'acteur, qui dans le film parle avec un défaut de prononciation et réalise une performance physique incroyable. Le film montre des scènes très explicites et parfois insoutenables mais ce n'est pas pour autant un thriller, ni un film d'horreur. "Il y a de la violence mais c'est plutôt une étude de personnage", dit le réalisateur. James Franco déclare s'être inspiré "de beaucoup de films mais peut-être surtout de Taxi Driver de Martin Scorsese, l'histoire d'un type cinglé qu'on a envie de suivre". Night moves, titre du film de l'Américaine Kelly Reichardt, cinéaste indépendante plutôt à contre-courant, est aussi le nom d'un bateau qui, bourré d'explosifs par trois défenseurs de l'environnement en révolte contre la société de consommation, va servir à faire exploser un barrage hydraulique. Il met en scène une jeune femme issue de la haute société, Dena (Dakota Fanning), un ancien marine, Harmon (Peter Sarsgaard) et Josh, un militant environnementaliste solitaire (Jesse Eisenberg, oscarisé pour son interprétation du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg dans The social network. Tous trois sont convaincus que la lutte environnementale passe par une action radicale.... Plus qu'un film d'action à suspense, ce film est une réflexion sur les conséquences de l'action politique radicale et la façon dont elle peut ruiner la vie d'innocents mais aussi de ceux qui y adhèrent.

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  • Sortie photo au parc national d’el meddadSamedi, Alger-Tissemsilt. Départ 7h30.

     

    Un groupe de photographes propose demain une échappée belle au Parc national El Meddad, à quelques kilomètres de la commune de Theniet El Had, dans la wilaya de Tissemsilt. Organisée par des passionnés de photographie, cette quatrième sortie permet de discuter de cet art tout en découvrant les merveilles du parc, pourtant «ignoré et peu connu des Algériens», selon l’un des organisateurs, Larbi Boumrane. Cèdres, ruisseaux, montagnes et autres paysages remarquables forment la carte postale du parc El Meddad. Le départ se fait à la place du 1er Mai, du côté de l’arrêt des bus, face à l’entrée supérieure de l’hôpital Mustapha Pacha. Les participants doivent être au point de rendez-vous à 7h30. Le retour vers la capitale se fera aux alentours de 15h30. Comptez deux heures de route. La randonnée nécessite une tenue sportive et des chaussures de marche. Sans oublier l’appareil photo, évidemment. Tarif : entre 500 et 600 DA, selon le nombre de participants. Sur réservation au 0550. 07. 91. 50.
     

    A. Hammadi
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  • Photographies
    Hommage aux moudjahidate



     

    Images n Des photos, pour la plupart inédites, de moudjahidate prises dans le feu de l’action pour la libération du pays, sont exposées à Paris, à l’initiative de la photographe et réalisatrice Nadja Makhlouf.


    Elles ont pour nom Boudjemma Kheira, Lamri Malika, Elyette Loup ou Monique Hervo. Algériennes ou Européennes, musulmanes, juives ou chrétiennes, ces femmes étaient mues par un seul idéal : libérer l’Algérie du joug colonial, indépendamment du profil qu’elles devaient utiliser pour la bonne cause, a expliqué la photographe. 
    L’exposition-photo «De l'invisible au visible, moudjahida : femme combattante», qui se tient à l’Institut de recherche et d'études Méditerranée et Moyen-Orient (Iremo), a la particularité de rendre hommage exclusivement à des femmes toujours en vie. Aux côtés de chacune des photos prises d’elles par Nadja Makhlouf, figurent d’autres photos d’archives prises durant la guerre de Libération ainsi qu’un portrait renseignant sur leurs rôles à ce moment-là. 
    «A travers mes lectures, je me suis rendue compte qu’on glorifiait surtout les femmes tombées au combat. Même s’il n’est pas question de remettre en question l’engagement de ces femmes, il était aussi important à mon sens d’évoquer celles dont on parle peu, parfois jamais, surtout en France», a expliqué l’exposante à l’APS. 
    Pour elle, il est «extrêmement pertinent» de parler, à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance nationale, de femmes algériennes, françaises, espagnoles, musulmanes, juives ou chrétiennes qui avaient mené un combat juste et universel. 
    Pour monter son exposition, dont les préparatifs remontent à plus d’un an, Nadja Makhlouf est allée à la rencontre de ces femmes qu’elle a dû convaincre pour faire étalage d’un pan important de leur vécu. «Lors de mes recherches, j’ai réalisé que certaines combattantes algériennes étaient beaucoup plus médiatisées que d’autres, devenues presque l’ombre d’elles-mêmes. J’ai trouvé assez triste qu’on ne puisse pas parler de toutes ces femmes de manière égale», a-t-elle indiqué, signalant que les femmes qu’elle a photographiées sont «les moins connues, voire pas connues du tout». 
    Selon elle, l’idée, au-delà de leur médiatisation, était également de dresser tous les types de métiers que ces femmes exerçaient durant la guerre de Libération nationale. «Généralement, quand on parle de cette guerre, l’action de la femme est parfois réduite à quelques profils», a ajouté la photographe. 
    Son exposition parisienne a été sélectionnée pour la 5e Biennale photographique, prévue du 5 octobre au 1er décembre prochains en Haute-Normandie, avant un déplacement en 2014 successivement à Alger et Oran. 
    APS

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  • Il est diffusé depuis un mois sur Canal Algérie

    Large succès pour le feuilleton « Wakae »

     
    Publié le 27 août 2013

    Grâce à la diffusion du feuilleton « Wakae » du talentueux réalisateur oranais Houari Mesri produit par GSW, la télévision algérienne et particulièrement Canal Algérie s’est assuré, selon un reportage effectué sur le terrain, une très large avance sur les autres programmes au classement des audiences. Ainsi, le feuilleton remporte un large succès auprès du public familial.

    Le talentueux réalisateur Houari Mesri, renoue avec un autre travail cinématographique. Il s’agit d’un feuilleton intitulé « Wakae » (faits) qui raconte une histoire à la fois bouleversante et attachante qui traite du trafic d’organes. Cette nouvelle production scindée en 21 parties de 36 minutes est actuellement diffusée sur Canal Algérie à 18h20. Selon certains spécialistes, ce feuilleton est très puissant parce qu’il se concentre sur un thème très sensible et qui en même temps demeure « tabou ». Pour la réalisation de ce feuilleton, Houari Mesri a sollicité 80 comédiens venus de partout ; Oran, Alger, Annaba, Tlemcen, Bordj Bou Arréridj et Mila. On citera Hamou Bili, Moula Mustapha, Zatchi Farida, Touati Mimoune, Chahla, Said Bouabdellah, Malika Youcef, El Aid Djelloul, Hamid Gourine et beaucoup d’autres jeunes comédiens qui se sont illustrés durant cette belle aventure pour débattre plusieurs thématiques de l’heure. Dans « Wakae », le réalisateur compte éveiller l’esprit critique tout en inculquant la culture des belles valeurs, la solidarité, la générosité, l’engagement au sein de la famille et aussi le sacrifice. Les conséquences de l’exercice et du respect de ces valeurs finissent toujours par avoir des conséquences heureuses bien que ces valeurs imposent au départ des renoncements et des efforts qui coûtent. Cependant, Houari Mesri dénonce dans son travail la pratique courante du trafic d’organes surtout que ce feuilleton est extrait d’une histoire réelle. Le trafic d’organes est souvent exercé par des réseaux mafieux, au regard des difficultés à se procurer des organes, et aux risques courus pénalement. Le trafic d’organes est souvent pratiqué au détriment des gens pauvres dans des pays peu ou très peu développés. Le message du feuilleton, c’est dénoncer ce genre de pratique surtout que ce feuilleton est tiré d’une histoire réelle. Houari Mesri arrive, sans grandes difficultés, à s’imposer sur la scène artistique. Il a tenu à remercier M. Belaribi (responsable de la programmation à la télé) et la télévision qui, précise-t-il, n’a censuré aucun passage et séquence, ainsi que la coopération et la disponibilité du wali d’Oran sans oublier l’appui des sponsors. En projets, Houari Mesri compte réaliser un autre feuilleton de 29 parties intitulé « Sakhra » et un long métrage « L’autre c’est moi », qui seront diffusés en 2014.

    Samira Sidhoum

     


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  • Festival local « Lire en fête » À Tizi-Ouzou

    Z-Link organise un atelier de création manga

     
    Publié le 2 septembre 2013

    Bonne nouvelle pour les amateurs des mangas et de bandes dessinées. Pour cause, les éditions Z-Link organisent, dans le cadre de la quatrième édition du festival local « Lire en fête » qui se déroule dans la capitale du Djurdjura, Tizi-Ouzou, jusqu’au 15 du mois en cours, un atelier de création manga, et ce, en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya éponyme.

    Il faut dire que cette maison d’édition spécialisée dans la bande dessinée encourage toujours les jeunes talents qu’elle aide à émerger et ce, en organisant des manifestation à même de les faire connaître au grand public. C’est dans cette logique d’ailleurs que s’inscrit cet atelier qui permettra, à coup sûr, aux jeunes, de s’initier au 9e art algérien à travers la création de planches illustrées de bandes dessinées. A la fois ludique et pédagogique, cette activité sera animée par des professionnels de la bande dessinée. Les initiateurs de l’atelier en question ont pris la décision, en guise d’encourager les jeunes talents, de primer les meilleurs travaux, histoire de créer de l’émulation parmi les participants. Soulignons que les personnes qui désirent prendre part à cette manifestation ont la latitude de s’inscrire gratuitement au niveau des stands des éditions en question présentes à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Z-Link édition, pour rappel, est le premier éditeur algérien spécialisé dans la bande dessinée. Il œuvre, depuis sa création il y a quelques années, du mieux qu’il peut, à la promotion du 9e art algérien. Elle a, à son actif, une quarantaine de numéros de la revue « Laabstore » qui a permis, convient-il de souligner, l’émergence et la promotion de nombreux auteurs algériens. Cette jeune et dynamique maison d’édition a également édité des albums de la bande dessinée, tout comme elle a lancé un nouveau format de bandes dessinées. Kamel Bahloul, chargé de l’administration de Z-Link, a affirmé que cette maison d’édition produit des mangas version algérienne. « Nous encourageons les jeunes bédéistes Algériens en éditant leurs œuvres pour les faire connaître autant à l’échelle nationale qu’internationale », a-t-il soutenu, avant de souligner que Z-Link éditions s’est assignée la tâche de découvrir les talents et leur offrir des opportunités et un espace pour se faire éditer. M. Bahloul a ajouté, en outre, que la maison d’édition qu’il représente a déjà participé à beaucoup de manifestations culturelles à travers plusieurs pays européens : « Nous avons pris part au festival d’Angoulême et de Montpellier, en France. Nous sommes également cités à l’université de Philadelphie aux Etats-Unis d’Amérique ». Z-Link, a-t-il enchaîné, représente notre culture. « La bande dessinée que nous éditions intègre globalement l’ensemble des constituants de notre culture nationale. On apprend à nos enfants à connaître davantage la culture algérienne dans toute sa richesse et sa diversité », a-t-il conclu.

    Djamel O.

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