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    L'AMOUR EST UN CRIME PARFAIT

    L'AMOUR EST UN CRIME PARFAIT

    Les frères Larrieu délaissent leur Pyrénées natales pour les Alpes suisses, le temps d'un polar stylisé avec leur égérie de toujours Mathieu Amalric. L'ex-vilain de Bond movie joue un prof de fac porté autant sur la littérature que sur les étudiantes. Problème, l'une d'entres elles disparaît. Après avoir revisité la comédie de remariage (Un hommeun vrai), le film d'apocalypse (Les derniers jours du monde), les Larrieu s'attaquent au thriller sur un scénario de Philippe Djian. Aux côtés d'Amalric, on retrouve notamment Sara Forestier et Maiwenn.



    L'amour est un crime parfait de Jean-Marie et Arnaud Larrieu, avec Mathieu Amalric, Maïwenn, Karin Viard, Denis Podalydes, Sara Forestier, sortie le 15 janvier

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  • JOURNÉES DU FILM EUROPÉEN

    De l'amour, à la culpabilité...

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    De l'amour, à la culpabilité...

    Deux films différents, l'un espagnol et l'autre autrichien, ont su capter l'attention du public dimanche dernier à la filmothèque Mohamed-Zinet.

    Il faut être sadique pour penser une fin pareille. Non, on ne vous racontera pas ce qui s'est passé car les absents ont toujours tort. Blancanevas autrement dit Blanche-Neige du réalisateur espagnol Pablo Berger est un conte des temps modernes revisité avec habilité et une rare acuité esthétique inouïe. Car décliné en noir et blanc et juste avec une belle bande son musical, ce film muet a le grand mérite de s'adresser à l'affect, sans que cela ne soit absolument pas une tare.
    L'histoire a pour cadre le sud de l'Espagne dans les années 1920. Carmen est une belle jeune fille dont l'enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Il s'agit de l'infirmière de son père, un grand toréador, devenu handicapé suite à un accident en plein exercice de la tauromachie. Sa femme meurt en mettant au monde Carmen. A présent, la fillette n'a comme seul parent que sa grand-mère qui fini par décéder à son tour. Reprenant la direction de ce richissime homme célèbre, mais cloué dans une chaise, son infirmière finit par mettre le grappin dessus et sur sa fortune. Le père n'a aucune idée de ce qui se trame dans les étables de sa maison.
    Carmen est jetée par cette vilaine femme dans un endroit des plus vils du château. Elle est astreinte aux plus dures tâches ménagères. Un jour, elle rencontre son père. Mais elle est vite condamnée et acculée en dehors du château par cette méchante femme. Celle-ci ordonne à son majordome de la tuer. Etranglée et laissée pour morte, elle est récupérée par sept toréadors nains. Ayant perdu la mémoire, Carmen n'a pas perdu pour autant la main. Car son père avant de mourir lui avait prodigué quelques conseils en tauromachie. Le grand jour arriva où cette jeune femme analphabète se fait remarquer par un grand manager qui lui fait signer un contrat de se produire dans la cour des grands. Folle de rage, la belle-mère lui ramène à la fin du spectacle, couronné de succès, une pomme empoisonnée qui sera fatale à Carmen... Mélodrame gothique inspiré des frères Grimm, Blanche-Neige est un bel hommage au cinéma muet. L'expression des visages des acteurs est très limpide, émouvante, sans tomber dans la caricature. Un film très beau qui, adapté au présent, se laisse regarder allégrement car mettant en scène les valeurs humaines universelles, comme la loyauté, l'amour et le partage,tout comme sont invoquées la souffrance, la haine et la cupidité qui forgent l'être humain et sa personnalité. Autre film celui-là consacré à la culpabilité est Les Vivants de la réalisatrice Barbara Albert. Un film autrichien consacré aux parias de l'histoire en vérité.
    Avec un cadrage nerveux, la réalisatrice nous conduit dans un voyage singulier, celui de la jeune Sita en quête de son passé familial des plus troubles, plus particulièrement, celui de son grand-père qui vient de mourir.
    Ce dernier était SS au camp d'Auschwitz. Dans une longue interview filmée, enregistrée, le grand-père témoigne de ses actes. Il avoue plaider non coupable car se sentant étranger vis-à- vis de cet homme qu'il était à l'époque. Un simple gardien qui se laissait porter par la musique et la poésie pour oublier. Dans ce camp, il était obligé de se soumettre à l'ordre nazi par peur. Les Vivants se présente comme un road movie intime en vérité qui, au fil du temps, la jeune Sita fait l'apprentissage du deuil et du ressentiment pour enfin trouver ce qui ne va pas en elle et le dépasser. Elle est aussi atteinte d'une maladie héréditaire du coeur et obligée de s'opérer pour aller mieux. Comme sa mère aussi, elle s'adonne à la poésie.
    Après s'être fait plaquée par son copain journaliste, Sita fait la connaissance d'un jeune diplômé en fin de cycle, obligé de retourner en Israël, sa bourse ayant expirée. Ce dernier a le projet d'exposer des photos en Palestine et construire des puits là-bas. Hasard ou coïncidence positive ou que ces deux se croisent? Ou plutôt une simple naïveté scénaristique? C'est aussi dans un voyage abyssal dans la société européenne contemporaine qu'entreprendra Sita, de Berlin jusqu'en Roumanie en passant par Vienne et Varsovie. Tant de chemins parcourus et de livres feuilletés, pour se retrouver et trouver enfin un semblant de paix à son âme. C'est un long travail sur soi que la jeune fille devra opérer pour surmonter ce passé douloureux qui vous pousse à la haine de soi. Un itinéraire singulier comme il doit en exister beaucoup partout dans le monde. Un sujet rare, exhumé du tragique cercle du tabou pour le dévoiler au grand jour. Poignant et très sensible, le film laisse filtrer des images et un cadrage des plus délicats. Il peut irriter certes, par ses tentations à rendre les choses amplement plus humaines qu'elles ne semblent l'être. C'est là ou le bât blesse parfois... Mais fort heureusement, l'on est pas dupe et un criminel restera toujours un criminel, à nous d'apprendre aujourd'hui comment vivre avec...

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  • Lubna Azabal. Actrice :

    «J’ai adoré tourner à Alger, c’était émouvant !»

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    le 26.01.14 | 10h00 Réagissez

     
	L’actrice belge, Lubna Azabal, ( Exils, Viva L’Aldjérie, Goodbye Morocco) campe le rôle charismatique de Kheira dans le film La Marche, de  Nadir Ben Yadir.

    | © D. R.
    L’actrice belge, Lubna Azabal, ( Exils, Viva...

     

    -La Marche est un film historique pour vous...

    C’est un film essentiel. Il y a 30 ans, on tuait les Arabes et les auteurs de ces crimes écopaient au maximum de 6 mois de prison. On était dans un contexte où il y a eu a peu près 200 morts en l’espace d’un an et demi, deux ans. Donc, effectivement, il y a quelque chose de vital et d’urgent  pour ces jeunes, avec une innocence complètement folle, qui ont fait ce pari complètement fou en se disant : «On va marcher comme Ghandi !» Et puis, ils ont réussi à fédérer 100 000 personnes au final. Ce film est une piqûre de rappel qui est plus importante aujourd’hui, avec ce qui se passe en France. On insulte des ministres parce qu’ils sont noirs. C’est devenu ordinaire, banal et normal…

    -Un film actuel…

    C’est-à-dire qu’il répond avec une coïncidence assez stupéfiante et malheureuse d’ailleurs. Vous voyez, on insulte des ministres parce qu’ils sont noirs. Il y a quelque chose qui est devenu totalement décomplexé et totalement inacceptable. Parce qu’il y a une parole qui s’est libérée au niveau politique. Maintenant, on n’a pas peur de dire que ce sont les émigrés qui nous font c... ! Alors qu’il y a 30 ans, on avait cette pudeur politique.

    -C’est devenu  ordinaire…    

    C’est devenu complètement ordinaire, banal, normal ! Quand les politiques s’y mettent, comment voulez-vous que les citoyens réagissent ? Et forcément, c’est une porte qui s’ouvre à des propos. Il y a des actes totalement inadmissibles qu’on appelle du racisme, quoi ! Et cela, c’est quelque chose qui contamine toute l’Europe en ce moment. Ces alliances ! Tout cela est extrêmement vicieux et dangereux.  

    -Un nationalisme…

    Oui, voilà tout à fait ! Il y a un nationalisme qui est probablement dû à une crise économique, forcément. Quand le portefeuille va mal, c’est la faute au voisin. Et s’il a une couleur de peau plus foncée… Alors, voilà ! D’où l’importance de ce film, effectivement, maintenant. Et qui est un message d’amour et de tolérance : «On vous aime. On est Français ! Acceptez-nous ! On aime la France ! Aimez-nous !»

    -Cette fameuse marche était-elle l’ultime et unique moyen d’expression ?

    C’était soit marcher ou se venger. Mon personnage dans le film, par exemple, Kheira, entre dans une marche non violente. Mais elle est très violente à l’intérieur. Petit à petit, elle apprend à canaliser, à apprivoiser cette violence. Mais c’était soit marcher, soit mourir. Il n’y avait pas beaucoup de choix.

    -Etes-vous habitée par le personnage de Kheira  ?

    A chaque fois que j’accepte un rôle, je deviens habitée par le personnage. Oui, j’ai vécu avec pendant trois mois, jour et nuit. C’est un personnage assez loin de ce que je suis.

    -Très loin…

    Oui, oui !  Trop loin ! (rire). Je ne suis pas dans cette colère-là, en tout cas. Je me suis beaucoup inspirée du mouvement Black Panthers pour faire le film. J’ai énormément vu de documentaires avec Angela Davis. Je me suis alimentée de cela. Je suis allée chercher cette inspiration pour pouvoir amener cette violence-là. Parce que c’est aussi un mouvement qui est né dans la violence, la douleur… Kheira, quand elle arrive dans la marche, est plutôt dans cette mouvance-là. Elle n’est pas dans le côté fleur bleue.

    -Un rôle utile et pas «futile»…

    Je suis très heureuse et très fière de m’être greffée dans cette histoire et d’en faire partie. Et de mettre mon métier au service de ce genre de film (La Marche). Pouvoir allier le cinéma à l’utile. Parce que le cinéma, de temps en temps, est un acte politique. Je pense, en tant qu’artiste, qu’on se doit d’avoir des actes engagés, politiques. Malheureusement, moi, je voulais être reporter de guerre, je n’ai pas eu l’opportunité de prendre une caméra et de faire cela. Donc, j’essaie de le faire dans le cinéma.

    -Vous avez tourné plusieurs films sous la direction de Nadir Moknèche. De bons souvenirs ?

    Oui, le dernier film avec Nadir Moknèche c’était Goodbye Morocco. J’ai fait aussi Viva L’Aldjérie. Ah, oui ! c’est toujours un bon souvenir. J’adore travailler avec Nadir Moknèche. Déjà, c’est un très grand ami. C’est quelqu’un avec qui je m’entends très bien. Et on se comprend assez vite. J’adore son univers. Et puis, c’est quelqu’un qui sublime les femmes. Il y a très peu de beaux rôles féminins au cinéma. C’est un des rares réalisateurs algériens, en tout cas du Maghreb, qui arrive à faire de beaux portraits de femmes. Et à faire passer des messages qui sont importants. C’est vrai qu’on est dans le monde arabe, Nadir Moknèche renverse la donne de la condition féminine. Et il en fait des femmes fortes, belles, rebelles… Des femmes qui existent, quoi ! Que cela soit à travers un homme, je trouve ça très bien. C’est l’un des meilleurs réalisateurs que vous avez. Il est d’une finesse, d’une  intelligence ! Sincèrement, il faut le préserver ! C’est un grand cinéaste !

    -Viva l’Aldjérie à Alger était une belle aventure...

    Je suis restée deux mois à Alger pour le tournage de Viva L’Aldjérie. J’ai adoré ! C’était super ! Et je suis arrivée à Alger qui commençait tout doucement à guérir de dix années de terrorisme quand même. Les blessures étaient très ouvertes. C’était très émouvant ! Je pense qu’on faisait partie de la première équipe européenne, française à oser revenir et venir là. Et c’était très bien de le faire à ce moment-là. Le cinéma, c’est aussi cela. Insuffler de la vie, ouvrir des fenêtres, faire entrer l’air, panser les blessures… Cela a été terrible quand même.

    -Tourner dans des blockbusters, est-ce une opportunité ?

    Cela ne m’intéresse pas tant que cela. Je suis heureuse d’être dans un projet qui me parle. Tourner dans un blockbuster, c’est génial, si on a envie de s’acheter un appartement à New York (USA). Comme ce n’est pas dans mes priorités, si le scénario me plaît je prend le rôle. Qu’il soit un blockbuster ou un film d’auteur. Après, si ce n’est pas bon, je ne le fais pas.

    -Et tourner sous la direction de Ridley Scott dans Body Lies…

    Eh bien, c’est une expérience assez extraordinaire, très belle forcément ! On est dans un univers où il y a 10 caméras, je ne sais combien de chefs opérateurs, une équipe «monstre», des décors gigantesque… Leonardo DiCaprio qui vous dit bonjour tous les matins. Mais je ne suis pas en demande de cela.

    K. Smail
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  • Daft punk : Cinq Grammy Awards, c’est chic !

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    le 28.01.14 | 10h00 Réagissez

     
	Pharrell Williams et Nile Rogers saluant les Daft Punk.

    | © D. R.
    Pharrell Williams et Nile Rogers saluant les Daft Punk.

     

    Le duo électro français Daft Punk a raflé cinq trophées, les plus prestigieux des 56es Grammy Awards, en s’imposant notamment dans les catégories reines de meilleur enregistrement et meilleur album de l’année pour leur succès planétaire Random Access Memories.

    Casqués, silencieux jusqu’au bout — fidèles à leur réputation —, les deux Français ont remporté les trophées de meilleur duo et enregistrement de l’année pour leur tube Get Lucky avec Pharrell Williams, et meilleur album et album dance/électro. Leurs ingénieurs du son ont également été récompensés. Parlant au nom des «robots», Pharrell Williams, mi-amusé mi-embarrassé par le mutisme de ses camarades, a lancé : «Je parie que la France est très fière de ces gars maintenant». Non contents de rafler les plus prestigieux trophées de la soirée, Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter ont fait danser le Staples Center en transformant la salle en boîte disco, avec le concours du légendaire Stevie Wonder. Ce dernier a entonné sur la base de Get Lucky les tubes Freak out et Another Star, devant un public debout. L’autre grand gagnant de la soirée est le duo rap Macklemore & Ryan Lewis, qui s’est arrogé quatre trophées : trois de rap (interprétation, chanson et album pour The Heist) et révélation de l’année.

    Quelle chance !

    Du haut de ses 17 ans, la Néo-Zélandaise Lord est repartie avec les trophées de meilleure chanson de l’année et meilleure interprétation pop pour son tube Royals. Merci à tous les gens qui ont permis à cette chanson d’exploser. Car c’était dingue», a-t-elle dit.
    Parmi les autres lauréats, le prodige de la pop Bruno Mars a dédié à sa mère son trophée de meilleur album vocal pop (Unorthodox Jukebox) et Jay-Z a reçu le Grammy de la meilleure collaboration rap/chanson pour Holy Grail, avec Justin Timberlake. Jay-Z a aussi eu l’honneur d’ouvrir la soirée avec sa femme Beyoncé, pour une version sexy en diable de Drunk in Love, soulignée par LL Cool J, le Monsieur Loyal de la soirée.
    Les deux artistes «nous ont rappelé que la musique a la faculté unique de rapprocher les gens. Peut-être pas de façon aussi intime que Jay-Z et Beyoncé, mais quand même !», a-t-il dit.

    Mais les légendes les plus vivantes étaient sans conteste les ex-Beatles Paul McCartney et Ringo Starr, venus recevoir un trophée pour l’ensemble de la carrière du groupe. Sir Paul en a profité pour interpréter — avec Ringo à la batterie — une nouvelle chanson, Queenie eye et pour décrocher le Grammy de la chanson rock (Cut Me Some Slack). McCartney a raconté à la presse, en coulisses, que l’enregistrement avait duré à peine plus de trois heures. «Ce jour-là, j’ai eu le plaisir de jouer avec un excellent groupe, un privilège et quelque chose de très spécial — j’en sais quelque chose».

     

    AFP
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  • Blanca Nieves aux Journées du film européen d’Alger

    Au nom du père

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    le 28.01.14 | 10h00 Réagissez

     
	L’actrice Macarena Garcia «Olé torera !»

    | © D. R.

    L’actrice Macarena Garcia «Olé torera !»

     

    Dimanche soir, l’Espagne était à l’honneur, à l’occasion des Journées du film européen d’Alger dont c’est la deuxième édition, qui se déroule du 23 janvier au 1er février 2014, à la filmathèque Mohamed Zinet et ce, avec le film Blanca Nieves de Pablo Berger.

    Le film de Pablo Berger intitulé Blanca Nieves, Blanche Neige en espagnol, n’est pas un film naïf, onirique ou encore merveilleux. Au contraire, c’est un conte des Frères Grimm, fantastique, personnel et personnalisé de par un regard, un œil «design» ibérique. Et puis, de surcroît, avec des référents et des références comme Luis Bunuel,  Abel Gance. Pablo Berger, pour mieux «fidéliser» cet univers, a eu recours à la couleur noir et blanc et surtout le muet. Dans le même esprit de The Artist, ce Blanche Neige hispanique écrit et réalisé par Pablo Berger met en vedette Maribel Verdú (Encarna), Macarena García  (Carmen), Daniel Giménez-Cacho (Antonio Villalta) ou encore Ángela Molina (Doña Concha).

    Conte hispanique
    Le pitch ? Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de «Blancanieves». C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable… Pablo Berger ayant étudié le cinéma aux Etats-Unis, conçu des clips et des films comme Torremolinos, Le Strip-tease de ma copine, filme d’une manière ardente, inattendue, surprenante et surtout avec une parfaite maîtrise de la caméra. Et puis le souci du détail. Cette alternance des close-up (portaits serrés) à la manière des westerns de Sergio Leone. Et ce, selon le schéma  ou la morphologie du conte de Vladimir Iakovlevitch Propp.

    Avec sa situation initiale, le déséquilibre, les adjuvants et les opposants incarnant d’une façon manichéenne la lutte mortifère entre le bien et le mal. Ainsi, Pablo Berger transpose l’innocence féerique de Blanca Nieves à travers ses vertus cardinales confrontées et menacées par des vices, la cupidité, la jalousie, la luxure et puis les comportements dépassant tout entendement humain.

    Macarena García, a du chien andalou

    Le rôle de Blanca Nieves est campé admirablement  par Macarena García. C’est qu’elle a crevé l’écran ! C’est qu’elle a du «chien andalou» ! C’est une actrice photogénique pour ne pas dire «cinégénique» en torera (par opposition au torero) en habit de lumières et aux yeux «revolver». Un regard profond exprimant un je ne sais quoi de tristesse.
    Le conseil filial et posthume de son père : «Il faut toujours regarder le taureau dans les yeux !» l’a marqué. Macarena García, née le 26 avril 1988 à Madrid, est une actrice et chanteuse espagnole. Elle débute par le théâtre et la comédie musicale, puis s’oriente vers la télévision avant de se faire connaître grâce à son rôle de Blanche-Neige dans le film de Pablo Berger en 2012 et avec lequel elle obtient plusieurs prix cinématographiques en Espagne dont le Prix Goya du meilleur espoir féminin. Elle débute par le théâtre et la comédie musicale, puis s’oriente vers la télévision. Elle se fait connaître grâce à ses rôles dans les séries Amar en tiempos revueltos et Luna, el misterio de Clenda.

    La force du film Blanca Nieves de Pablo Berger réside dans sa poésie et sa qualité technique, bien que ce soit du déjà vu et puis le «joker» Macarena García est à saluer tout bas comme les toreros. Et en prime, cette image philosophique anti-tauromachie où le taureau demande qu’il soit gracié. Sans effusion de sang ni massacre ! Un beau message, une belle leçon ! Le tout emballé dans un flamenco endiablé et extatique !                    

    K. Smail
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  • Il a été donné hier par le ministre des moudjahidine :

    Premier tour de manivelle du film Colonel Lotfi

    C’est sous un froid glacial que le premier tour de manivelle du film Colonel Lotfi a été donné, hier, au parc d’attractions de Ben Aknoun à Alger, par le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, en présence d’une pléiade d’artistes.

    PUBLIE LE : 23-01-2014 | 0:00
    D.R

    C’est sous un froid glacial que le premier tour de manivelle du film Colonel Lotfi a été donné, hier, au parc d’attractions de Ben Aknoun à Alger, par le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, en présence d’une pléiade d’artistes.
    Le long métrage de deux heures du cinéaste algérien Ahmed Rachedi est un film historique biographique qui retrace la vie et le combat du colonel Lotfi, l’une des figures de proue de la guerre de Libération nationale.
    Benali Boudghène de son vrai nom, le chef historique de la Wilaya V, a gravi les grades de la hiérarchie militaire en un temps record, il s’est retrouvé colonel à l’âge de 24 ans, grâce à son ingéniosité et son dévouement à la cause nationale.
    Le scénario écrit par Sadek Bakhouche repose sur des témoignages de ses proches et de sa famille, notamment son épouse et son fils qui sont toujours en vie, quant au rôle principal du colonel Lotfi, il sera incarné par le jeune acteur Youcef Sehiri.
    Le ministre des Moudjahidine a déclaré que « Ce film fait partie des premières initiatives sur la série de films que nous produisons pour relater la vie des symboles de la Révolution algérienne. En effet, après les biopics sur Ahmed Zabana, Mustapha Benboulaid et récemment Krim Belkacem, nous mettons à l’écran aujourd’hui la vie d’un très grand et brave combattant, le colonel Lotfi. Les efforts de l’Etat ne s’arrêteront pas là du moment où nous préparons des films historiques sur des personnalités révolutionnaires, telles que Larbi Ben M’hidi, le colonel Amirouche, le colonel Si El Haouas et  bien d’autres encore. »
    Pour ce qui est de l’écriture de scénarios, le ministre affirme : « Nous avons un manque de documentation relative aux symboles de la Révolution algérienne, cependant, il y a aujourd’hui, des écrivains qui font un excellent travail de recherche, notamment les jeunes. »
    De son côté le cinéaste du film Ahmed Rachedi a mis en exergue la particularité du protagoniste de son œuvre : « Le colonel Lotfi fait partie de la nouvelle génération de nos symboles historiques, il n’avait pas un grand passé de militant au sein du PPA-MTLD, du moment qu’il était encore jeune, c’est sa créativité juvénile qui a donné un nouveau souffle à la Révolution algérienne », a-t-il estimé.
    Il est à rappeler que le film est produit par le ministère des Moudjahidine, et que son tournage durera dix semaines un peu partout à travers le pays, selon les estimations du cinéaste.
    Kader Bentounes

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  • Culture : ACTUALITE

     

    Filmathèque Mohamed-Zinet de Riadh-El-Feth (El-Madania, Alger) 
    Dimanche 26 janvier :
    A 17h : Film Blancanieves de Pablo Berger.
    A 19h : Film Les vivants de Barbara Albert.
    Lundi 27 janvier :
    A17h : Film Palme de Kristina Lindström et Maud Nycander.
    A19h, Film Halima’s Path d’Arsen Ostojic.
    Mardi 28 janvier :
    A 14h : Conférence «Le documentaire dans le monde arabe : perspectives et développements».
    A 17h : Film Barbaba de Christian Petzold.
    A 19h : Film : La petite Venise d’Andrea Segre – En présence du réalisateur.
    Mercredi 29 janvier :
    A 17h : Film Kinshzsa Kids de Marc Henri Wajnberg.
    A 19h : Film Opération Automne de Bruno de Almeida – En présence d’un membre de l’équipe.
    Jeudi 30 janvier :
    A 17h : Film Des escargots et des hommes de Tudor Girugiu.
    A 19h : Film A.C.A.B. All cats are Brillant ? de Constantina Voulgaris.
    Vendredi 31 janvier :
    A 14h : Courts métrages : Le hublot d’Anis Djaad, Catharsis : A Self portrait d’Alia Ayman, Quand ils dorment de Maryam Touzani, The Wall d’Odette Makhlouf Mouarkech.
    A 17h : Film Les saveurs du palais/haute cuisine de Christian Vincent. En présence de Mme Danièle Mazet-Delpeuch, cuisinière de François Mitterrand, qui a inspiré le film.
    A19h : Film La porte d’István Szabó.
    Samedi 1er février :
    A 17h : Film The color of the Chameleon d’Emil Christov.
    A 19h : Film Qaurtet de Dustin Hoffman.
    Filmathèque Mohamed-Zinet de Riadh-El-Feth (El-Madania, Alger) 
    Samedi 25 janvier :
    A 14h : Courts métrages L’île d’Amin Sidi-Boumediène, Bobby de Mehdi M. Barsaoui, Engagement Ring de Taghreed Al-Azza, Tiny Souls de Dina Naser.
    A 17h : Film Le havre d’Aki Kaurismäki.
    A 19h : FilM La tempêtre de Ben Sombogaart. 
    Salle Ibn-Zeydoun de Riadh-El-Feth, El Madania, Alger :
    Samedi 25 janvier à 17h30 : Concert de musique andalouse à l’occasion de la sortie du coffret de musique de l’association musicale Nassim El-Andalous d’Oran.
    Complexe culturel abdelwahab-Salim (Chenoua, Tipasa)
    Jusqu’au 31 janvier : Exposition d’arts plastiques «Arabesques, la décoration islamique et calligraphie», par l’artiste syrien Taoufik Allef.
    Samedi 25 janvier à 14h : Mawahib Tipasa avec le groupe Tella (gnaoui), groupe Crystal (raï), groupe de danse Scorpion (break dance), Bilal Annou (chenoui), Bilal Beat Box et Ahlem Ourage (poésie).
    Salle atlas (Bab-el-Oued, Alger)
    Samedi 25 janvier à15h : Mawahib 2014 avec le groupe Polymorphe, Hakim (chant), Inel (chant), Amine (humour), Samy R. (slam) et Lotgendair (rap).
    Librairie El Ijtihad (9, rue hamani, Alger)
    Samedi 25 janvier à 14h30 : Ali Brahiti et Djelloul Boubir signeront leurs livres Le régime foncier et domanial en Algérie et Comptabilité financière, parus aux Editions ITCIS, 2013.
    Librairie générale d’El-Biar (4, place Kennedy, Alger)
    Samedi 25 janvier à 14h30 : Mohamed Walid Grine signera son recueil de nouvelles Les autres, paru aux Editions Alpha. 
    Galerie El Yasmine (Coopérative Ennadjah, Villa 107, Dély Ibrahim, Alger) 
    Du 23 au 26 janvier : Expo-vente d’œuvres d’art réalisées par les artistes syriens, venus de Malaisie, Nawara Zentah et Alaa Shasheet.
    Galerie Art 4 You (Sacré-Cœur, Alger) 
    Jusqu’au 31 janvier : Exposition «Les Enigmes de la reine de Saba» par l’artiste Feriel Kouadria.
    Galerie des Ateliers Bouffée d’Art (Résidence Sahraoui, Deux Bassins, Ben-Aknoun, Alger) 
    Jusqu’au 31 janvier : Exposition collective de peinture par les artistes Souhila Belbahar, Valentina Ghanem Pavlovskaya, Nouredine Chegrane, Moussa Bourdine, Abderrahmane Chouane, Rachid Djemaï, Naïma Djoudi, Mimi El Mokhfi, Moncef Guita, Zohra Hachid Sellal, Salah Hioun, Mohamed Tahar Laraba, Saida Madi, Abdelghani Rahmani, Anissa Sabrina et Safia Zoulid.
    Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (Rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger) 
    Jusqu’au 30 janvier : 5e Festival international d’art contemporain (Fiac). Trois expositions : «L'histoire des Palestiniens au Koweït», «Because of Algiers», photographies de l’Américain Charles Gaines Martin et «Niemeyer revisité» (photo) par l’Allemand Andreas Helmut Rost.
    Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Alger)
    Jusqu’au 31 janvier, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.
    FESTIVAL LOCAL DES ARTS ET CULTURES POPULAIRES DE LA WILAYA DE MEDEA À TIZI-OUZOU 
    Du 22 au 26 janvier :
    - A la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou
    Dimanche 26 janvier, 14h30 : 
    Spectacle de clôture animé par l’ensemble des troupes participantes au Festival de Médéa à Tizi-Ouzou
    - AU THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI-OUZOU
    Samedi 25 janvier à 10h : Spectacle de théâtre pour enfants avec la troupe El Badr.

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  • Journées du film européen d’Alger: Voyages immobiles

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    le 24.01.14 | 16h57 Réagissez

    Journées du film européen d’Alger: Voyages immobiles

     

     

    Après quatre ans d’absence, les Journées du film européen d’Alger, reviennent au grand bonheur des cinéphiles. Jeudi soir, la deuxième édition, se déroulant du 23 janvier au 1er février 2014, a été étrennée, à la Filmathèque Mohamed Zinet




    L’insigne honneur d’inaugurer la deuxième édition des Journées du film européen d’Alger est revenu à la France. Et ce, avec le film Gare du Nord de Claire Simon, présente à cet événement. Gare du Nord met en vedette un beau casting emmené par Nicole Garcia, Reda Kateb, François Damiens ou encore Monia Chokri. La Gare du Nord, est une tête de ligne parisienne du réseau ferré desservant le nord de la France et une tête de pont pour les pays limitrophes notamment la Grande-Bretagne via le l’Eurostar. Où transitent 550 000 voyageurs. La troisième gare du monde.

    Ainsi, Claire Simon, venant du documentaire, filme cette gare ferroviaire, entre fiction et reportage. Le questionnement et le questionnaire interviennent par intermittence. Une sorte de film-réalité sur la Gare du Nord. Une place du village, un café du commerce, un carrefour, un passage transitoire, un « terminal » ferroviaire, un quai, un port d’attache attachant. La Gare du Nord, une place des miracles contant et racontant des tranches de vie, des destinations et destins de voyageurs immobiles. Claire Simon, dépeint et personnalise, filmiquement parlant, une gare nordique impersonnelle de par une approche à hauteur d’homme. Une trajectoire humaine et humaniste, réaliste et généreuse. Et ce, en énumérant, d’une manière subliminale, tout un chapelet de choses de la vie, du « daily basis ».

    Des jeunes bardés de diplômes exerçant de petits boulots, des personnes aux familles « recomposées et décomposées », des amant désunis, des égarés sur la route de la vie, des chômeurs à l’idéal espérantiste, des caméras « cachées » orwellienne, des adolescentes qui zonent, des jeunes filles qui fuguent, des manifestants aux revendications sociales et politiques. Et ce, entre chien et loup, entre cynisme et indifférence, espoirs et peines, larmes et joies, aventure et mésaventure…Bref, une quête et enquête initiatiques de passagers cherchant et recherchant leur pierre de touche. Claire Simon est aussi un tantinet philosophique, poétique et onirique dans Gare du Nord. Nicole Garcia, une grande dame du cinéma français joue avec justesse et Reda Kateb- ayant officié aux côtés Tahar Rahim dans Un Prophète de Jacques Audiard, Qu'un seul tienne de Léa Fehner ou encore dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow-crève l’écran avec crédibilité bien qu’il « disparaisse » dans la seconde partie du film. Une digression  

    K. Smail
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  • Journées du film européen d’Alger : Destinations et destins

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    le 25.01.14 | 10h00 Réagissez

     
	Nicole Garcia et Reda Kateb dans Gare du Nord de Claire Simon.

    | © D. R.
    Nicole Garcia et Reda Kateb dans Gare du Nord de Claire Simon.

     

    Après quatre années d’absence, les Journées du film européen d’Alger reviennent, au grand bonheur des cinéphiles. Jeudi dernier, au soir, la deuxième édition, qui se déroule du 23 janvier au 1er février 2014, a été étrennée à la filmathèque Mohamed Zinet.

    L’insigne honneur d’inaugurer la 2e édition des Journées du film européen d’Alger est revenu à la France, et ce, avec le film Gare du Nord, de Claire Simon, présente à cet événement.Gare du Nord met en vedette un beau casting emmené par Nicole Garcia, Réda Kateb, François Damiens ou encore Monia Chokri. Le pitch ?
    Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme les milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à la recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris.

    La gare est comme une bulle que tous traversent, Français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes... C’est un carrefour où chaque vie passe vite et disparaît. La gare du Nord est une tête de ligne parisienne du réseau ferré desservant le Nord de la France et une tête de pont pour  les pays limitrophes, notamment la Grande-Bretagne, via l’Eurostar. 550 000 voyageurs y transitent chaque jour.
    C’est la troisième gare du monde.

    Voyages immobiles

    Ainsi, Claire Simon, la réalisatrice du documentaire, filme cette gare ferroviaire entre fiction et reportage. Le questionnement et le questionnaire interviennent par intermittence. Une sorte de film-réalité sur la Gare du Nord. Une place du village, un café du commerce, un carrefour, un passage transitoire, un «terminal» ferroviaire, un quai, un port d’attache attachant. La Gare du Nord, une place des miracles contant et  racontant des tranches de vie, des destinations et destins de voyageurs immobiles.

    Claire Simon dépeint et personnalise, filmiquement parlant, une gare nordique impersonnelle de par une approche à hauteur d’homme. Une trajectoire humaine et humaniste, réaliste et généreuse, et ce, en énumérant d’une manière subliminale tout un chapelet de choses de la vie, du «daily basis». Des jeunes bardés de diplômes exerçant de petits boulots, des personnes aux familles «recomposées et décomposées», des amants désunis, des égarés sur la route de la vie, des chômeurs à l’idéal espérantiste, des caméras «cachées» orwelliennes, des adolescentes qui zonent, des jeunes filles qui fuguent, des manifestants aux revendications sociales et politiques, tout cela entre chien et loup, entre cynisme et indifférence, espoirs et peines, larmes et joies, aventures et mésaventures… Bref, une quête et une enquête initiatiques des passagers cherchant et recherchant leur pierre de touche.

    Claire Simon est aussi un tantinet philosophique, poétique et onirique dans Gare du Nord. Nicole Garcia, une grande dame du cinéma français joue avec justesse et Réda Kateb — ayant officié aux côtés Tahar Rahim dans Un Prophète de Jacques
    Audiard,  de Léa Fehner ou encore dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow — crève l’écran avec crédibilité bien qu’il «disparaisse» dans la seconde partie du film. Une digression ! «Je suis très heureuse et très touchée par cette salle pleine ! Je suis allée en Algérie quand j’avais 17 ans. J’étais venue à la Cinémathèque algérienne où je me suis fait des amis, comme Bouamari, Boudjemaâ Karèche
    Yazid Khodja. J’ai appris le cinéma grâce à l’Algérie. J’étais stagiaire à l’Office du cinéma algérien à Paris. J’ai travaillé sur plusieurs films algériens à l’époque.  J’y ai appris le montage… Gare du Nord raconte un peu chacun de nous ayant besoin du monde. Les personnages, ce sont des Ulysse quittant leur pays avec des rêves…», commentera Claire Simon.

    K. Smail
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    arrestation d'un Moudjahed

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