• Journées du film européen d?Alger: Voyages immobiles

    Journées du film européen d’Alger: Voyages immobiles

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    le 24.01.14 | 16h57 Réagissez

    Journées du film européen d’Alger: Voyages immobiles

     

     

    Après quatre ans d’absence, les Journées du film européen d’Alger, reviennent au grand bonheur des cinéphiles. Jeudi soir, la deuxième édition, se déroulant du 23 janvier au 1er février 2014, a été étrennée, à la Filmathèque Mohamed Zinet




    L’insigne honneur d’inaugurer la deuxième édition des Journées du film européen d’Alger est revenu à la France. Et ce, avec le film Gare du Nord de Claire Simon, présente à cet événement. Gare du Nord met en vedette un beau casting emmené par Nicole Garcia, Reda Kateb, François Damiens ou encore Monia Chokri. La Gare du Nord, est une tête de ligne parisienne du réseau ferré desservant le nord de la France et une tête de pont pour les pays limitrophes notamment la Grande-Bretagne via le l’Eurostar. Où transitent 550 000 voyageurs. La troisième gare du monde.

    Ainsi, Claire Simon, venant du documentaire, filme cette gare ferroviaire, entre fiction et reportage. Le questionnement et le questionnaire interviennent par intermittence. Une sorte de film-réalité sur la Gare du Nord. Une place du village, un café du commerce, un carrefour, un passage transitoire, un « terminal » ferroviaire, un quai, un port d’attache attachant. La Gare du Nord, une place des miracles contant et racontant des tranches de vie, des destinations et destins de voyageurs immobiles. Claire Simon, dépeint et personnalise, filmiquement parlant, une gare nordique impersonnelle de par une approche à hauteur d’homme. Une trajectoire humaine et humaniste, réaliste et généreuse. Et ce, en énumérant, d’une manière subliminale, tout un chapelet de choses de la vie, du « daily basis ».

    Des jeunes bardés de diplômes exerçant de petits boulots, des personnes aux familles « recomposées et décomposées », des amant désunis, des égarés sur la route de la vie, des chômeurs à l’idéal espérantiste, des caméras « cachées » orwellienne, des adolescentes qui zonent, des jeunes filles qui fuguent, des manifestants aux revendications sociales et politiques. Et ce, entre chien et loup, entre cynisme et indifférence, espoirs et peines, larmes et joies, aventure et mésaventure…Bref, une quête et enquête initiatiques de passagers cherchant et recherchant leur pierre de touche. Claire Simon est aussi un tantinet philosophique, poétique et onirique dans Gare du Nord. Nicole Garcia, une grande dame du cinéma français joue avec justesse et Reda Kateb- ayant officié aux côtés Tahar Rahim dans Un Prophète de Jacques Audiard, Qu'un seul tienne de Léa Fehner ou encore dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow-crève l’écran avec crédibilité bien qu’il « disparaisse » dans la seconde partie du film. Une digression  

    K. Smail
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