• Ouverture demain à la salle el Mouggar du Festival international du cinéma, Mme Zehira Yahi : « Une nouveauté, le Prix du Public »

    En prévision du festival international du Cinéma qui se tiendra du 19 au 26 de ce mois, à la salle El Mouggar, durant lequel 19 projections dont 11 documentaires et 8 longs métrages de fiction...

    PUBLIE LE : 18-12-2013 | 0:00
    D.R

    En prévision du festival international du Cinéma qui se tiendra du 19 au 26 de ce mois, à la salle El Mouggar, durant lequel 19 projections dont 11 documentaires et 8 longs métrages de fiction, la commissaire de ce grand rendez-vous culturel, Mme Zehira Yahi, lors d’une conférence de presse, organisée, hier, au niveau de la salle a déclaré que cette édition a tenu à conserver le principe des deux catégories pour son programme, à savoir documentaires et longs métrages, à raison de trois projections par jour, à partir de 15 heures, au niveau de la même salle. Elle précisera également que la nouveauté, cette année, réside dans la consécration du prix du Public, en sus des deux traditionnelles distinctions que sont le prix Spécial et le prix du Jury, avant de poursuivre que le le festival de cette année, en réponse à la demande d’associations de certains universitaires, coïncidera avec les vacances scolaires. Elle rappellera, en outre que les projections seront suivies, le lendemain, de débat. S’exprimant sur le choix des films programmés, Mme Zehira Yahi, soulignera que la sélection a comme seul critère la programmation sachant que ces mêmes projections ont été présentées dans d’autres festivals et ont été jugées intéressantes, et qu’il n’est pas exclu de lancer un appel, lors des prochaines éditions, aux réalisateurs pour participer au festival.
    Il sera souligné lors de cette conférence, abordant le thème de cette année, consacré au film engagé, que loin du sens que peut inspirer ou laisser supposer ce dernier, l’engagement est diversifié dans les projections sélectionnés d’autant plus qu’il est question parfois de défendre une cause, ou même un engagement politique, économique, et social. Elle ne manquera pas de noter que le choix du documentaire de Malek Aït Aoudia intitulé Le martyr des sept moines de Tibhirine a été décidé lors du 2e festival Panafricain qui s’est tenu, en 2009, à Alger et qui a opté, pour de longs métrages et documentaires pour le festival international du Cinéma, loin des considération de préjugés de qualité. Au sujet de l’absence de pays arabes, à cette édition, Mme Zehira Yahi répondra que le souci premier des organisateurs était d’éviter tout chevauchement avec d’autres évènements programmés, durant la même période, avant de poursuivre que pour cette édition du festival, prévu en hommage aux peuple palestinien, il y aura la projection de deux documentaires palestiniens. Elle soulignera, par ailleurs, que l’Afrique sera présente à cette manifestation, à travers La bataille de Tabato ou Suger man. La commissaire du festival, relèvera que parallèlement aux projections et tables rondes, il est envisagé de rendre hommage à certaines grandes figures du monde de la réalisation à l’image du célèbre réalisateur américain Charles Burnett, bel exemple du cinéma engagé.
        Samia D.

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    Le réalisateur du film « La

     

    Marche » rejette les critiqu

     

    es de Julien Dray

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-12-03T19:06:57+01:00" itemprop="datePublished">03.12.2013 à 19h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-12-03T20:41:48+01:00" itemprop="dateModified">03.12.2013 à 20h41</time>

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    <figure class="illustration_haut" style="margin: 0px; position: relative;">Le réalisateur du film "La Marche" Nabil Ben Yadir et l'un des acteurs vedettes du film Jamel Debbouze, le 20 novembre à Roubaix.</figure>

     

    Le réalisateur de La Marche, Nabil Ben Yadir, a rejeté les critiques sur son film formulées par l'un des fondateurs de SOS Racisme, Julien Dray, soulignant que de « véritables 'marcheurs' » de l'époque y avaient participé.

    Voir notre visuel interactif : La marche d'après : 30 ans de combats pour l'égalité

    Dans un entretien au Monde daté de lundi, M. Dray, vice-président de la région Ile-de-France chargé de la culture, critique une « réécriture de l'histoire » de cette marche d'enfants d'immigrés et de militants antiracistes, partis en octobre 1983 de Marseille pour dénoncer les agressions racistes et réclamer l'égalité des droits.

    JULIEN DRAY A « COPRODUIT LE FILM »

    « Je n'aurais qu'une réponse à lui apporter, c'est qu'il a coproduit le film. Cela s'est très bien passé, on a eu une projection avec eux [...]. Il n'y a ni critique ni polémique à avoir », a réagi Nabil Ben Yadir, en marge d'une projection en avant-première du film à Casablanca, au Maroc.

    « Il a dit que c'était un peu romancé ? [...] Il n'y a aucun problème. Nous, on a fait le film avec les 'marcheurs' des Minguettes, donc très bien », a-t-il ajouté. Selon le réalisateur, La Marche est « avant tout un film cinématographique ». Mais le film« a été fait avec de véritables 'marcheurs' », a-t-il insisté.

    UN « ACCUEIL EXTRAORDINAIRE » À MARRAKECH

    Outre cette avant-première, lundi soir dans la capitale économique marocaine, La Marche a également été présentée dimanche au Festival international du film de Marrakech (FIFM), en présence notamment d'un des acteurs vedettes, Jamel Debbouze.

    « Au-delà d'être une histoire française, c'est une histoire universelle. C'est important l'accueil qu'on a eu à Marrakech, qui était assez extraordinaire », a commenté Nabil Ben Yadir.

     

     

     
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  • Pourquoi les stars américaines choisissent le Festival de Marrakech?

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    «Tous les créateurs marocains ont été sabotés dès la première édition du Festival de Marrakech, placée sous le signe des copains et des coquins et d´un paternalisme qui vous donne la certitude que vous n´êtes que de pauvres indigènes dans votre propre pays. Jamais je ne me sens autant colonisé que pendant ce Festival du film de Marrakech.» Nabil Lahlou, cinéaste marocain

    C'est devenue une habitude, le Festival international du film de Marrakech, s'ouvre toujours sans les Marocains. Un cinéaste marocain dira notamment: «Après la Palme d'Or du Festival de Cannes, voici le Palmier du Festival de Marrakech». C'est le Festival de Cannes qui a été importé aux portes du Maroc pour offrir une image embellie de ce Festival qui est plus dédié à la propagande et au tourisme marocain qu'au cinéma et à la diversité. Au lendemain de l'ouverture qui se fait toujours avec des stars américaines qui viennent au Maroc juste pour tourner des films à Ouarzazate. Cette année, Martin Scorsese, le président de l'édition 2013 du Fifm, Sharone Stone, mais aussi Juliette Binoche, le réalisateur argentin Fernando Solanas, la comédienne française Marion Cotillard, le producteur indien Anurag Kashyap ou encore l'Américaine Patricia Clarson, ornent le tapis rouge de Marrakech. Quinze films seront présentés lors de cette édition du 29 novembre au 8 décembre, dont La marche du Français Nabil Ben Ydir, avec la star marocaine Jamel Debbouze, qui sera projeté sur la place Jamâa El Fna à Marrakech.
    Si Martin Scorsese aime le Maroc, c'est essentiellement là-bas qu'il tourne des films presque gratuitement. La Dernière Tentation du Christ avec Willem Dafoe et Kundun, le film sur la jeunesse du dalaï lama, le leader spirituel du Tibet. Le Maroc ouvre les portes grandes ouvertes aux réalisateurs américains et aux stars américaines et offre des facilités aux producteurs occidentaux, en contrepartie de participer au Festival de Marrakech et faire le buzz devant les médias internationaux. Devenu l'ami personnel du frère du roi, le prince Rachid, le réalisateur américain Scorsese a convaincu personnellement Sharone Stone et Leonardo Di Caprio, de venir au Maroc pour la promotion du pays dans les médias européens et américains. Au lendemain de l'ouverture, il y avait plus d'articles dans la presse française que dans la presse marocaine. A chaque édition du Festival international du film de Marrakech, les habitants de cette belle cité sont expulsés du site. Les stars étrangères sont grassement payées et les cinéastes marocains sont exclus, marginalisés de cette manifestation internationale pourtant organisée au Maroc et sur les terres de Mohammed V. Ils ne peuvent pas réagir ou dénoncer, de peur de perdre leur aide à la production distribuée de gré à gré par l'un des vice-présidents de la Fondation, Noureddine Sail, qui est en même temps le directeur indéboulonnable du Centre marocain du cinéma (CMC). Il dirige également le Festival de Tanger et exerce donc un double monopole sur les festivals et sur la dotation des subventions par le CMC. Les réalisateurs se retrouvent donc tétanisés et stérilisés d'esprit critique, de peur d'être exclus des aides financières du CMC. Le seul à avoir osé dénoncer cette situation rocambolesque, c'est le cinéaste marocain Nabil Lahlou... affaire à suivre.

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  • LES ANOMALIES D'UN LIVRE SUR LE CINÉMA ARABE PRÉSENTÉ À DUBAÏ

    La bataille d'Alger, Hors-la-loi et Nahla oubliés

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    Le film Nahla de Farouk Belloufa le grand oublié du classement des films arabesLe film Nahla de Farouk Belloufa le grand oublié du classement des films arabes

    Les célèbres films algériens qui évoquent la guerre d'Algérie: La Bataille d'Alger et Hors-la-loi ainsi que le film de Farouk Belloufa Nehla ne figurent pas dans cet étonnant top 100 des films arabes.

    Une nouvelle fois, le cinéma algérien est injustement marginalisé par un classement où figurent plusieurs films arabes qui n'ont aucune audience critique et populaire internationale.
    En effet, à l'occasion du Festival international du film de Dubaï (Diff), un livre Cinéma de la passion (Cinema of passion) présentant 100 des films arabes parmi les plus renommés à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a été présenté. D'un total de 160 pages, le compendium décrit des films arabes classiques et contemporains où plusieurs films algériens ont été placés dans ce classement. Mais à la surprise générale, on a noté avec étonnement que plusieurs films importants de la filmographie algérienne ne figurent pas dans ce classement et pour la majorité de ses films, ils évoquent la Révolution algérienne et l'engagement de l'Algérie sur certaines questions arabes.
    C'est le cas notamment du film la Bataille d'Alger de Gillo Pentecorvo qui est considéré comme l'un des meilleurs films de toute l'histoire du cinéma mondial. Le film est même classé 120e sur la liste du magazine Empire des 500 meilleurs films de tous les temps. Le film a été cité dans le questionnaire envoyé à certains critiques par l'auteur, mais visiblement, le film n'a pas été retenu en raison du fait que le réalisateur n'est pas Algérien.
    L'autre film oublié par ce sondage qui inscrit des films arabes qui n'ont pas l'envergure des films algériens, c'est le film Les Hors-la-loi de Rachid Bouchareb.
    Le film qui a été sélectionné à Cannes en 2010 et qui a soulevé la polémique auprès de l'extrême droite française et qui a eu une audience planétaire pour sa nomination aux Oscars considéré comme le meilleur film étranger, n'a pas été retenu dans ce classement, alors que son film Indigènes figure dans ce top 100 à une place incompréhensible, 57e place.
    Autre film algérien oublié dans ce top 100, l'excellent film de Farouk Beloufa Nahla, qui demeure d'un des premiers films arabes qui évoquent la guerre civile au Liban, avant même les cinéastes libanais.
    On notera également l'absence dans ce classement d'un des deux films les plus importants de Mohamed Lakhdar Hamina, Décembre mais surtout Hassan Terro, qui évoque la guerre d'Algérie dans un cadre politique humoristique.
    D'autres films algériens ont été également oubliés dans ce classement comme le Charbonnier de Bouamari, L'opium et le bâton d'Ahmed Rachedi, ou encore
    La voie de Slim Riad. Seulement cinq films algériens ont été sélectionnés dans ce classement du cinéma arabe: Chronique des années de braises, de Mohamed Lakhdar Hamina, la seule palme d'or arabe en 1975 a été classé 3e, alors que Le Vent des Aurès du même réalisateur a été classé à la 28e place, suivi du film de Merzak Allouache Omar Gatlato, La Citadelle de Mohamed Chouikh à la 82e place, et Bab El Oued City à la 94e place.
    Ce livre qui réunit des contenus venant de plus de 475 professionnels du milieu de l'art, romanciers, écrivains et critiques de films internationaux ainsi que de la région et cependant dominé par les auteurs venant d'Egypte ou du Moyen-Orient où domine le cinéma égyptien.
    Plus de 44 films égyptiens figurent dans ce classement qui contient 100 films arabes.
    D'ailleurs, les deux films qui occupent le podium sont produits par l'Egypte: La Momie de Chadi Abdelsalem et Bab el hadid de Youcef Chahine. Même si ces films sont d'excellentes factures, on ne comprend pas comment le premier film de Mohamed Lakhdar Hamina Le Vent des Aurès, prix du premier film au Festival de Cannes en 1966 est placé à la 28 place, dépassé par des films d'envergure moyenne comme West Beyrouth de Ziad Diouri, classé à la 9e place ou encore Les Silences du palais de Moufida Tlatli, classé 5e et surtout Kit kat de Daoud Abdel Sayed qui s'est classé 8e place.
    Le plus étonnant est qu'un film comme Paradise now ou Rih Essed, soit mieux classés que les deux films de Mustapha Akkad Le Message et le Lion du Désert. Même si ce classement est basé sur des avis et des commentaires de critiques de cinéma arabe, ils ne reflètent pas réellement la place de ses films dans le paysage cinématographique arabe. Certains films ne devraient même pas figurer dans ce classement.
    Le plus grave est que ce livre sera distribué dans les bibliothèques internationales et régionales en tant que référence sur le cinéma arabe, a indiqué Ziad Abdullah, l'auteur et éditeur du livre Cinéma de la passion.
    Ce qui est étonnant est que certains réalisateurs ont fait l'éloge de ce livre, car ils figurent en bonne place.
    C'est le cas du cinéaste syrien Mohammed Malas, qui est cité deux fois dans le classement et dont le film Ahlem el Madina réalisé en 1983 est même classé à la 6e place avant mieux que les deux films syriens les plus célèbres Les Dupes de Tewfik Salah classé 11e et Kfar Kassem de Borhane Alaoui classé 37e. Mohammed Malas qui était présent à l'événement pour la sortie du livre a fait l'éloge de l'idée et de la réalisation de ce recueil, faisant remarquer que les livres sur le cinéma de la région s'étaient jusqu'à présent concentrés sur un ou plusieurs pays, mais jamais sur l'ensemble de la région du Maroc à l'Irak.
    En définitive, ce film qui est censé réunir la crème du cinéma arabe servira une nouvelle fois à les désunir et à créer la polémique et la confusion.

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  • quand le cinéma dresse le portrait d’un homme d’exception

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    le 07.12.13 | 10h00

    zoom | © D. R.
     

     

    Il est des figures dont le parcours dépasse celui des personnages de fiction. Les portraits du fondateur de la nation Arc-en-ciel brossés par le cinéma n’ont pas réussi à retranscrire ni la grandeur ni les faiblesses de cet homme devenu une icône.

    Certes, plusieurs parties de sa vie ont été exploitées par le cinéma, notamment son séjour carcéral et ses combats pour la dignité, mais il n’y a, pour l’heure, pas de film à la hauteur de son œuvre. L’homme avait lui-même joué dans Malcolm X du réalisateur américain Spike Lee, endossant le rôle d’un professeur de Soweto récitant une partie d’un des discours les plus connus de Malcolm X : «Nous déclarons notre droit sur cette Terre à être des êtres humains, à être respectés comme êtres humains, de nous voir accordés les droits des êtres humains dans cette société, sur cette Terre, en ce jour, ce que nous avons l’intention d’amener à exister.» Il était aussi très cinéphile, arborant, en 2006, une casquette «Tsotsi» en référence au film sud-africain racontant l’histoire d’un enfant issu des townships.

    Mais les films retraçant le parcours de Madiba laisseront les spectateurs sur leur faim. Il y a, bien sûr, le fameux long-métrage de Clint Eastwood, Invictus. L’idée est belle : comment Nelson Mandela utilisa la Coupe du monde de rugby ainsi que l’équipe des Springboks, symbole des Blancs d’Afrique du Sud et de l’apartheid, pour tenter de réconcilier une nation toute entière sous le concept de Rainbow Nation. C’est le Mandela humaniste et rassembleur qui y est dépeint. Le jeu subtil de Morgan Freeman, qui endosse à merveille le rôle de Mandela, ne parviendra pas à faire passer le moule très hollywoodien dans lequel est confiné un aussi grand personnage.

    Il y eut aussi Good bye Bafana racontant l’histoire de James Gregory, un Sud-Africain blanc, gardien de la prison où était Nelson Mandela, de l’incarcération de ce dernier en 1964 à sa libération en 1990. Une tendre amitié se lie entre le militant noir et son geôlier blanc qui rêvent tous deux d’un avenir meilleur pour leur pays. Là encore, le film ne parvient pas à se débarrasser de l’angélisme et des bons sentiments. Plus récemment, le biopic Mandela, un long chemin vers la liberté, dont la sortie est prévue en décembre 2013, réalisé par Justin Chadwick, évite, selon les critiques, les clichés sur l’icône du premier Président noir, n’hésitant pas à présenter l’homme avec ses défauts. Le film, de l’avis des spectateurs, reste sans grande saveur.

    D’autres fictions comme A World Apart de Chris Menges, Une Saison blanche et sèche d’Euzhan Palcy, Cry Freedom de Richard Attenborough, Disgrace de Steve Jacobs ont tenté d’aborder la question de l’apartheid. C’est peut-être le documentaire qui aura le mieux cerné l’histoire du leader sud-africain. Même si certains films, comme Nelson Mandela, au nom de la liberté, peuvent paraître un peu simplistes dans leur façon de dénoncer le régime raciste.

    Homme d’exception, Nelson Mandela aurait sans doute mérité un meilleur traitement cinématographique avec tout ce que le personnage comporte comme contradictions. Il faut sans doute voir ces images prises par Raymond Depardon, documentariste, d’un Mandela silencieux pendant plus d’une minute pour tenter d’appréhender l’homme et son combat.
     

    Une vie de famille tumultueuse

     

    Le premier Président noir d’Afrique du Sud aura eu une vie de famille sulfureuse. Connu pour son côté séducteur, il s’est marié trois fois et eut, dit-on, plusieurs idylles. Nelson Mandela est père de six enfants et grand-père vingt fois. Il épouse en 1958 Winnie Mandela, devenue, lors de son incarcération, une figure emblématique de la résistance populaire. Après la libération du leader sud-africain, la femme fut jugée pour une sombre affaire d’enlèvement et de complicité dans le meurtre d’un jeune activiste de l’ANC. Le couple divorce en 1996. Maintenant que Madiba est mort, le Daily Mail révèle que sa famille, divisée en deux clans, se déchire autour d’une fortune de près de 10 millions d’euros ainsi que la gestion des deux fonds d’investissement créés par le défunt Président. (A. B.)

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