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  • Film américain de Steve McQueen 
     

    Interprètes : Chiwetel Ejiofor (Solomon Northup), Michael Fassbender (Edwin Epps), Lupita Nyong'o (Patsey), Benedict Cumberbacht(Ford), Paul Dano (Tibeats)
     

    12-Years.jpg

     

    Durée : 2 h 13

    Note :  7,5/10

    En deux mots : La colère permet-elle de faire de bons films ? Heureusement, Steve McQueen parvient quand même à laisser s'exprimer son cinéma.

    Le réalisateur : Né en1969 à Londres, Steve McQueen étudie les Beaux-Arts à Chelsea puis à New York. Il devient vite célèbre dans le monde de l'art contemporain, par des installations à base de vidéo souvent inspirées du cinéma. En 2008, il réalise son premier long métrage, "Hunger", sur la grève de la faim de Bobby Sands. En 2011, il tourne "Shame", toujours avec Michael Fassbender.


    Le sujet : Aux États-Unis quelques années avant la guerre de Sécession, un violoniste noir de l'État de New-York, père de famille apprécié de tous, est enlevé et vendu comme esclave dans les états du Sud. Face à la cruauté du système esclavagiste et à la violence de ses maîtres, il doit survivre en espérant pouvoir un jour prévenir les siens.

     

    La critique : Il y a eu relativement peu de films hollywoodiens sur l'histoire de l'esclavage aux États-Unis, à l'exception de "Mandingo" de Richard Fleisher, et plus près de nous, d'"Amistead" de Steven Spielberg. Étrangement, depuis que Barack Obama est locataire à la Maison-Blanche, trois films à Oscars ont placé cette question au coeur du récit : "Lincoln", du même Spielberg, "Django Unchained", de Tarantino, et ce "12 Years A Slave", donné comme favori dans la course aux statuettes. Paradoxalement - ou pas ! -, le thème de l'esclavage a été traité mais dans d'autres contextes métaphoriques : "Spartacus", "La Planète des Singes" ou "Un Homme nommé Cheval". Et puis, à l'exception du personnage de Django qui partage la vedette avec le Dr; Schultz, les héros de ces films n'étaient pas les esclaves, mais ceux qui combattaient pour leur libération.
     
    Là, Steve McQueen a choisi d'e porter à l'écran le témoignage écrit en 1853 par Benjamin Northup. Plutôt que de suivre la trajectoire d'un esclave amené d'Afrique, il a préféré choisir l'histoire d'un homme éduqué, artiste et bon père de famille, qui a connu une intégration modèle dans les États du Nord, afin de rendre encore plus brutale la confrontation entre cette vie à laquelle tout spectateur peut s'identifier, et la barbarie d'un système qui fait de l'homme un objet, et qui, afin d'optimiser son rendement économique, amène les esclaves à subir dans le seul espoir de survivre.
     
    C'est un des principaux intérêts du film que de nous montrer la palette de réactions des hommes face à une telle situation. Les esclaves eux-mêmes, entre ceux qui coopèrent dans l'espoir d'être moins maltraités, ceux qui subissent en silence, ceux qui tentent de se rebeller ou de s'enfuir, et tous ceux qui, dans ces différentes stratégies, essaient de préserver un peu de leur propre dignité. Ce que l'on comprend vite, c'est que toutes ces stratégies sont vouées à l'échec car indépendamment du bon vouloir de leurs maîtres, c'est tout le système qui ne laisse d'autre espoir que de survivre, et encore, le plus insupportable étant sans doute l'arbitraire légalisé qui rend le danger permanent et découplé de la soumission de l'esclave.
     
    Ce système enferme aussi les blancs, tout en laissant le libre court aux plus sadiques d'entre eux. Là-encore, on retrouve une variété de comportement, du plus cruel (la palme aux personnages du contremaître joué par Paul Dano et marchand d'esclaves joué par Paul Giamatti) au plus compréhensif, comme Maître Ford. Mais l'humanité de ce dernier trouve ses limites dans ce même système : s'il est prêt à défendre Solomon les armes à la main contre ceux qui veulent sa peau, la seul solution qu'il trouve est de le vendre, et tant pis si c'est à un psychopathe, interprété de façon impressionnante par Michael Fassbender. Ce n'est pas un hasard si l'espoir viendra d'un blanc étranger, un Canadien joué par Brad Pitt, producteur qui s'est réservé le beau rôle.
     
    C'est l'épouse de Steve McQueen, historienne, qui lui a fait découvrir le livre : "Les détails donnés, le sentiment d’un récit lyrique, tout était à couper le souffle. Quand j’ai terminé cette lecture, je m’en suis voulu de n’avoir pas eu connaissance de l’existence d’un tel livre. Et puis j’ai réalisé que personne, autour de moi, ne le connaissait." Ce lyrisme rageur, Steeve McQueen a su le transposer dans son style déjà reconnaissable en trois films : une place importante accordée à la dimension plastique de l'environnement dans lequel se débattent les personnages, un sens du cadre qui joue sur la profondeur de champ et un étirement des scènes-clés qui les inscit dans une tension dramatique pertinente ; autant de qualités qu'on retrouve dans la scène où Solomon reste une journée suspendu à une corde, sur la pointe de ses pieds pataugeant dans la boue, alors que les autres esclaves font semblant de ne pas le voir. 
     
    De par son sujet, le réalisme brutal de son récit et la qualité de son interprétation, "12 Years A Slave" a toutes les apparences de la grosse machine hollywoodienne destinée à rafler les Oscars, et c'est sans doute ce qui va se passer. Mais il s'agit aussi d'un film d'auteur, d'un auteur européen venu des beaux-arts qui a su faire de son long cri de rage une véritable oeuvre de cinéma.
     
    Cluny
     
     
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  • <header style="font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 18px;">

    Chaâbi Social Club

    A.LO.

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    CINÉMA Encore une réunion de papys musicos. Cette fois juifs et musulmans.

    C’est l’histoire d’une génération de musiciens, juifs et musulmans, passionnés de chaâbi, courant musical né dans la rue et popularisé par El Hadj M’Hamed El Anka sur les plateaux de télévision dans l’Algérie des années cinquante. Vinrent la guerre d’indépendance et l’exil des Pieds-Noirs. Le hasard a mis la réalisatrice Safinez Bousbia sur la trace de certains de ces vieux messieurs nostalgiques d’une jeunesse révolue et d’amitiés séparées par la politique et la Méditerranée. Le temps ayant fait son œuvre, l’heure de la réunion a sonné : la scène du Grand Rex à Paris, puis d’autres, ont vibré de leurs rythmes retrouvés l’année dernière - au point de rencontrer un succès inattendu : Damon Albarn a été jusqu’à réaliser un album avec une partie des membres de la formation baptisée "El Gusto" (qui signifie "La bonne humeur").

     

    Safinez Bousbia, elle, a décidé de filmer ses instants. Sur le fond, la démarche est louable et respectable. Sur la forme, son documentaire, faussement humble et pas très structuré, est frustrant. On parle trop peu de cette musique et de ses spécificités. On revient trop longuement, à coup d’images d’archives au demeurant parcellaires et de commentaires convenus, sur la guerre d’Algérie. On passe à côté de la grande question : que s’est-il passé entre 1962 et 2012 ? Et le cœur du film, c’est-à-dire les retrouvailles des musiciens et leur tournée internationale, est confiné à la dernière partie d’un film qui manque de rythme et d’une musicalité propre.

    Réalisation : Safinez Bousbia. 1h28

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  • <header style="font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 18px;">

    La fascination de Bill Viola pour l’eau

    GUY DUPLAT, ENVOYÉ SPÉCIAL À PARIS Publié le <time datetime="2014-03-16 17:16:29" title="dimanche 16 mars 2014 à 17h16">dimanche 16 mars 2014 à 17h16 </time>- Mis à jour le <time datetime="2014-03-17 12:53:40" title="lundi 17 mars 2014 à 12h53">lundi 17 mars 2014 à 12h53</time>

    </header>

    <aside class="span4 highlightedLinksBox" style="float: left; margin: 4px 20px -7px 0px; width: 300px; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 18px;">

    </aside>

    ARTS VISUELS

    Magnifique rétrospective du vidéaste américain, artiste majeur de l’art contemporain, au Grand Palais à Paris. Un voyage d’une beauté époustouflante aux sources de nos émotions et de nos existences : qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Une immersion dans l’eau, le feu et l’esprit.

    Bill Viola, 63 ans, un des pères fondateurs de l’art vidéo, est aussi un des plus grands artistes des XXe et XXIe siècles. Admiré et exposé partout dans le monde, c’est cependant sa première rétrospective seulement en France qui s’est ouverte au Grand Palais. L’exposition phare de ce début d’année à Paris, avec 20 œuvres magnifiques (une trentaine d’écrans, 2,5 heures pour visiter convenablement), choisies dans toute sa carrière, de 1977 à aujourd’hui.

    Bill Viola cherche son inspiration dans la peinture ancienne (les Italiens de la Renaissance), dans les monastères tibétains du Ladakh, dans les philosophies bouddhiste zen, mystique ou soufie, créant des œuvres bouleversantes qui parlent de la naissance, de la vie, de la mort, revenant aux fondements même de la vie et de l’émotion. On se souvient ainsi de l’extraordinaire exposition à la "National Gallery" de Londres en 2004 ("Passions"), où ses vidéos dialoguaient avec l’art ancien.

    Méditation

    Depuis trente ans, Bill Viola nous offre des vidéos d’une beauté soufflante, avec des mouvements souvent ultra-ralentis, propices à la méditation, qui souvent aussi partent d’œuvres anciennes et nous parlent de nos émotions essentielles. Pour le passage à l’an 2000, il créa "Five Angels" dans le gazomètre d’Oberhausen, parlant de la naissance, de la mort et de la résurrection, où chaque vidéo mettait en scène un plongeon ou le jaillissement d’un corps.

    On retrouve au Grand Palais quelques œuvres majeures. Comme le somptueux diptyque réalisé pour "Tristan et Isolde" avec Isolde prise par les flammes et se jetant dans l’eau et Tristan qui lévite sous une pluie averse. On découvre l’immense installation de cinq vidéos ("Going Forth by Day") couvrant tous les murs d’une salle comme les fresques dans une église toscane. On y voit le "déluge" (comme un tsunami emportant toute une rue où cheminait l’humanité) et le "voyage" (un mort qui embarque vers l’autre rive de l’existence). On revoit sa première vidéo célèbre ("The Reflecting Pool") où un homme saute dans une piscine et se fige en l’air. On découvre ses dernières œuvres : Adam et Eve de Cranach, vieillards inquiets de la déliquescence de leurs corps, et "Dreamers", portraits de personnes sous l’eau.

    Un peintre, un coloriste

    Bill Viola fut un pionnier de l’art vidéo. C’est la RTBF, à l’époque où elle programmait les géniales "Vidéographies" (sous Robert Stéphane) qui fut une des premières à montrer Viola !

    Bill Viola agit en peintre, mais son art est un "art-temps". Le temps dilaté, ou brusquement accéléré dans des moments d’explosion, donne une autre dimension à la peinture. Le son, aussi, est très important chez Viola car il multiplie les effets de la peinture comme l’écho dans les églises de la Renaissance participait à l’extase des fresques.

    Les films les plus récents de Bill Viola, réalisés en étroite collaboration avec sa femme, Kira Perov, sont des tournages de cinéma. Avec mises en scène, décors et castings. Les cinq vidéos de "Going Forth by Day", nécessitèrent 125 techniciens, spécialistes d’effets spéciaux, cascadeurs et constructeurs de décors et plus de 200 figurants. Bill Viola est aussi à la pointe de la technique, utilisant les dernières caméras dont il mélange parfois les images haute définition (dans "Three Women") avec celles prises avec d’anciennes caméras qui créaient un "grain" qu’il aime beaucoup.

    Mais Bill Viola reste, avant tout, un peintre et un coloriste. Comme on le voit dans son "Isolde" qui se termine sur un fond doré d’icône byzantine. Ou dans "Ascension" où il filme longuement les irisations de la lumière dans l’eau mauve ou dans "Pool" où la piscine à l’avant-plan forme un tableau abstrait vert.

    Bill Viola est imprégné par les éléments fondamentaux : le feu et, surtout, l’eau. Il explique être tombé à six ans dans l’eau et avoir cru se noyer tout en y découvrant une beauté infinie. L’eau revient sans cesse dans ses vidéos, celle qui donne la vie, qui fait passage (le baptême, l’Achéron), le déluge meurtrier aussi.

    L’histoire de l’art

    Dans sa recherche des émotions, dans ses représentations de la compassion, du vieillissement, de l’écoulement d’une existence, dans ses expériences mystiques, il s’inspire directement des maîtres anciens. Sa vidéo "The Sleep of Reason" renvoie à la gravure du même nom de Goya. Quand les sauveteurs, dans ses cinq fresques vidéo, sont assoupis et ne voient pas le corps surgir de l’eau pour monter au ciel, ils ont les poses des soldats endormis de Piero della Francesca autour du Christ ressuscité. Le corps de Tristan est celui du Christ mort d’Holbein et les Passions sont celles qui entourent le couronnement d’épines de Bosch.

    Bill Viola rejoint ainsi la grande histoire de l’art. Il nous l’expliquait il y a trois ans : "L’art est là pour exprimer les sentiments. Il doit reproduire, chaque fois à sa manière, les grandes histoires de l’homme, les grandes expériences que l’humanité a connue, génération après génération. Chaque génération d’artistes doit repenser et refaire ces histoires et idées de l’humanité pour pouvoir mieux refléter le monde contemporain".

     

    "Bill Viola", Grand Palais à Paris, jusqu’au 21 juillet. Fermé le mardi. Beau catalogue avec un DVD sur l’artiste. Avec Thalys, Paris est à 1h20 de Bruxelles. 25 trajets par jour.

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  • <article class="article"><header>

    27La Première Guerre mondiale en 2.700 films et 600 heures

    ALAIN LORFÈVRE Publié le <time datetime="2014-03-14 19:30:03" title="vendredi 14 mars 2014 à 19h30">vendredi 14 mars 2014 à 19h30 </time>- Mis à jour le <time datetime="2014-03-14 21:27:02" title="vendredi 14 mars 2014 à 21h27">vendredi 14 mars 2014 à 21h27</time>

    </header>
    <aside class="span4 highlightedLinksBox" style="float: left; margin: 4px 20px -7px 0px; width: 300px;"> </aside>
    CINÉMA Un trésor d'archives à consulter gratuitement.

    L’Association des cinémathèques européennes (ACE) a mis en ligne, mi-février, quelque 2 700 films d’époque traitant de la Première Guerre mondiale, issus des collections de vingt-et-un fonds d’archives. Cette démarche ambitieuse a été menée sous la présidence de Nicola Mazzanti, le directeur (italien) de la Cinémathèque royale de Belgique.

    Accessibles via le site de l’European Film Gateway (EFG), les quelque 650 heures de pellicules numérisées (et, pour certaines d’entre elles, restaurées) sont consultables de quatre manières différentes : par origine, par année, par thématique ou sous forme d’une "exposition virtuelle" agrémentée de textes didactiques et de photos ou d’illustrations - un riche parcours visuel de la Grande Guerre.

    Au-delà de la mise à disposition à tous d’un vaste pan du patrimoine cinématographique, cette initiative présente d’autres intérêts, autant pour les chercheurs, les passionnés d’histoire et les cinéphiles que pour le grand public.

     

    1. Une vision transversale. "Notre valeur ajoutée est d’offrir une vision européenne et transversale de la Première Guerre", explique Nicola Mazzanti. "Les cinémathèques ont l’habitude de travailler ensemble depuis longtemps. C’est même une nécessité pour nous, car il arrive souvent qu’un film de telle nationalité se trouve dans une cinémathèque d’un autre pays." La cinémathèque belge a ainsi exhumé un film d’actualité sur des blessés de guerre français. "Le site permet de consulter les films en suivant des thèmes prédéfinis, précise M. Mazzanti. Par exemple, les femmes, les blessés, le front de l’Est, la guerre des Balkans, la guerre blindée ou même la situation des animaux…"

     

    2. Des regards croisés. <n>"L’autre principal intérêt pour le public ou les chercheurs est de découvrir, pour la première fois, le même sujet vu des deux camps ou même des pays neutres", note Nicola Mazzanti. "On est à tous les emplacements possibles et imaginables", résume Muriel Andrin, docteur en cinéma (ELICIT) à l’Université libre de Bruxelles, qui donne le cours de "Sources de l’époque contemporaine". On peut par exemple voir la bataille de l’Yser du point de vue britannique, belge ou allemand.</n>

     

    3. Un contenu instructif. Les films présentés sur l’EFG débordent le cadre des actualités et des années de guerre : plusieurs œuvres de fiction sont disponibles. Quelques drames rappellent que le feu couvait depuis le début du siècle. Le courant pacifiste n’était pas inactif mais céda vite le pas aux œuvres de propagande. Il est intéressant de confronter celles-ci d’un pays à l’autre. Pour Muriel Andrin, même les films de fiction sont instructifs : "Certaines scènes donnent une série d’indications sur la manière dont on vivait. Et, culturellement, en disent parfois beaucoup des pays où ils ont été tournés."

     

    4. Innovations esthétiques et techniques. La grande diversité narrative et esthétique des œuvres de fiction rappelle que le cinéma n’était pas encore soumis à la domination commerciale d’Hollywood."Jusqu’à la Première Guerre mondiale, c’est l’Europe, et notamment la France et l’Italie, qui domine le cinéma mondial, explique Nicola Mazzanti. Mais la guerre va détruire le cinéma européen. D’une part à cause des dommages dans certains pays du front, mais aussi par pénurie de nitrate avec lequel on fabriquait les pellicules, mais qui servait aussi à la fabrication d’explosifs."

    Certains films mettent en évidence la primauté technique des Européens à l’époque. "Pour ‘Maudite soit la guerre’ (lire ci-dessous), Alfred Machin exploite des possibilités techniques assez avancées, <n>rélève Muriel Andrin.</n> Il embarque, par exemple, une caméra dans des avions. L’Américain David W. Griffith fera d’ailleurs appel à lui en 1918 pour son film sur la guerre, ‘Hearths of the World’, preuve que Machin était à la pointe de son époque."

     

    5. Naissance du reportage de guerre et du documentaire. "Esthétiquement, on assiste à la naissance du documentaire, souligne Muriel Nandrin. On est sept, huit ans avant ‘Nanook l’Esquimau’ de Robert Flaherty, communément considéré comme le premier documentaire. Mais on constate à la vision des films d’actualités de la Première Guerre que le langage documentaire est déjà très élaboré, notamment en Angleterre avec l’école de Brighton qui fixe déjà des codes et développe une approche didactique du cinéma."

     

    </article>
    <aside class="articleLinksBox" style="clear: both; margin-top: 20px; border-top-width: 2px; border-top-style: solid; border-top-color: rgb(242, 242, 242); font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 18px;"> </aside>
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