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Par hechache2 le 6 Septembre 2013 à 17:43
Les films à la télé du 5 septembre : Un balcon sur la mer,
Ce soir dur dur de choisir entre notre Jean Dujardin national et notre Luc Besson international.Le choix de Première : Un balcon sur la mer de Nicole Garcia
Loin des grimaces et des pitreries de Jean Dujardin dans The Artist, Un balcon sur la mer est un thriller amoureux des plus troublants. L’histoire de Marc, agent immobilier et père de famille paisible, qui voit son existence bouleversée par l’irruption de Cathy. Cette jolie blonde, l'amour de ses 12 ans dans une Algérie violente, à la fin de la guerre d'indépendance. Et si Cathy n’était pas celle qu’elle prétendait être ? Suspense romanesque et intrigue sous haute tension aux rendez-vous.
L'avis de Première : "Le secret et l’identité hantent l’œuvre au noir de Nicole Garcia. On en comprend les origines en découvrant Un balcon sur la mer, film très personnel pour elle, la native d’Oran. À travers l’histoire de Marc et Cathy (qui constitue les flash-back du film), préados amoureux pris dans la tourmente de la guerre d’indépendance, la réalisatrice semble exorciser une blessure indélébile liée à la perte de l’innocence. Cette femme que Marc adulte prend pour son amour d’enfance symbolise-t-elle une part de lui-même à jamais perdue, ou, au contraire, l’espoir d’une renaissance ? Le film tout entier est porté par ces tiraillements existentiels qui le rattachent aux grands thrillers obsessionnels (Sueurs froides, Mortelle Randonnée, Laura), l’inspiration formelle et l’ambiguïté érotique en moins. Tel quel, Un balcon sur la mer se révèle une œuvre assez troublante."
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Par hechache2 le 6 Septembre 2013 à 17:23
Conjuring : les Dossiers Warren
- Film d'horreur
- Interdit aux moins de 12 ans
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Date de sortie :
21 août 2013> Toutes les sorties de la semaine
- Réalisé par :James Wan
- Avec :Vera Farmiga , Patrick Wilson , Ron Livingston ...> Tout le casting
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Durée :
1h51min
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Pays de production :
Etats-Unis
- Année de production : 2012
- Titre original :The Conjuring
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Distributeur :
Warner BroSS
Synopsis
Des esprits terrorisent les habitants d'une ferme en Nouvelle-Angleterre.
Avant Amityville, il y avait Harrisville… The conjuring raconte l'histoire horrible, mais vraie, d'Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière….
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BANDES-ANNONCES ET PHOTOS DE CONJURING : LES DOSSIERS WARREN
CRITIQUES PRESSE DE CONJURING : LES DOSSIERS WARREN
(29)3- Première1
- NewYorker3
- The Atlantic3
- San Francisco Chronicle3
- Minneapolis Star Tribune3
- Miami Herald3
- MSN Movies3
- Philadelphia Inquirer3
- USA Today4
- New York Times3
- Richard Roeper.com3
- StudioCiné Live3
- A voir à lire3
- Ecran Large3
- Excessif / TF1 News2
- Toutlecine.com2
- Journal du dimanche2
- Mad Movies3
- LÂ’Ecran Fantastique2
- Les Fiches du cinéma2
- Evene3
- Les Inrocks3
- Libération2
- Le Monde3
- Nouvel Obs2
- Télérama2
- Le Canard Enchainé3
- CinémaTeaser3
- Critique de Premiere ( Gérard Delorme)Face à un film d’exorcisme, de deux choses l’une : ou vous avez très peur quelles que soient vos convictions, ou votre crainte se nourrit de votre croyance en l’existence du diable et de ses manifestations. Jusqu’à présent, seul un film a réussi à terrifier sans distinction athées et croyants : L’Exorciste, de Willi... Lire la suite
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Par hechache2 le 6 Septembre 2013 à 17:17
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Comédie
Action -
Date de sortie :
28 août 2013> Toutes les sorties de la semaine
- Réalisé par :Dean Parisot
- Avec :Bruce Willis , John Malkovich , Mary-Louise Parker...> Tout le casting
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Durée :
1h56min
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Pays de production :
Etats-Unis
- Année de production : 2013
- Titre original :Red 2
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Distributeur :
SND
Synopsis
Lorsque l’agent retraité de la CIA Franck Moses apprend la mort de son ancien collègue Marvin, il se rend à son enterrement avec sa compagne Sarah, sans se douter qu’il va au-devant de gros problèmes… Arrêté et interrogé par le FBI au sujet d’un mystérieux « Projet Nightshade »,
il ne doit son salut qu’à l’intervention de Marvin qui avait simulé sa mort. Ils se lancent alors dans une course poursuite à travers le monde pour découvrir le secret du « Projet Nightshade ».
BANDES-ANNONCES ET PHOTOS DE RED 2
LA CRITIQUE DE PREMIERE
(1)3-
Gaël Golhen3
LES AUTRES AVIS DE LA PRESSE
(17)3-
Pariscope (
Arno Gaillard)3
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StudioCiné Live (
Véronique Trouillet)2
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Le Canard Enchainé (
David Fontaine)4
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A nous Paris (
Fabien Menguy)4
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Critikat.com (
Marianne Fernandez)1
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Evene (
Pauline Le Gall)3
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Télérama (
Frédéric Strauss)2
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Les Inrocks (
Vincent Ostria)1
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Le Parisien (
La redaction du Parisien)2
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La Croix (
Corinne Renou-Nativel)3
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Metro (
Mehdi Omaïs)4
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Nouvel Obs (
Nico Schaller)3
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Toutlecine.com (
Laure Croiset)3
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Libération (
La rédaction de Libération)1
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Le Monde (
Noémie Luciani)1
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Journal du dimanche (
Press du JDD)3
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(
Aurélien Allin)3
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Comédie
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Par hechache2 le 6 Septembre 2013 à 16:06
70E MOSTRA DE VENISE
Ana Arabia... ou l'histoire d'un cri
Par Jeudi 05 Septembre 2013 - Lu 862 foisC'est l'histoire de Leïla Djebarine, née juive polonaise, rescapée du camp d'Auschwitz et qui se convertira à l'Islam pour épouser un Arabe.
Leïla Djebarine est toujours en vie, elle vit du côté de Jaffa. C'est elle qui inspirera à Amos Gitaï son dernier film Ana Arabia. Pourquoi elle, justement, et pas une autre? La réponse se trouve dans la filmographie de Amos qui s'est distingué du lot des cinéastes de la région, en 30 ans de pratique sans concession aucune!
Il y a de cela quelque 30 ans, lors d'un entretien autour de son documentaire, House (1981), le deuxième d'une carrière prolifique et dérangeante pour les va-t-en-guerre de la région et qui se recrutaient dans le triangle de feu d'alors: Tel-Aviv / Jérusalem / Jéricho..., Amos Gitaï nous relata, entre deux rires, l'échange qu'il a eu avec un journaliste israélien qui, tout en lui reprochant avec véhémence, d'avoir fait un documentaire pro-palestinien (House-El Beït) lui demandait: «Est-ce que tu n'as pas fait ce film pour Yasser Arafat?». La réponse du cinéaste a été cinglante: «J'ignore si Arafat aime le noir et blanc, mais pourquoi pas?».
House est un documentaire qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque et continue de faire réagir chaque fois qu'il est programmé quelque part. Amos Gitaï y montre un médecin palestinien devant son ancienne maison à Jérusalem, Ouest, qu'il a dû abandonner lors de la Nekba de 1948. Les Israéliens l'avaient réquisitionnée en vertu d'une loi (dite loi sur les «absents») que seul un occupant indu peut concocter... Louée à un couple de Juifs algériens, puis revendue, achetée par un professeur d'université qui entreprend de la transformer... Sur le chantier se succèdent les anciens habitants, les ouvriers, le nouveau propriétaire, les voisins. Le film fut censuré par la télévision israélienne.
«Gitaï veut que cette maison devienne, à la fois quelque chose de très symbolique, et de très concret, qu'elle devienne un personnage de cinéma. Il arrive l'une des plus belles choses qu'une caméra puisse enregistrer en direct: des gens qui regardent la même chose et qui voient des choses différentes. Et que cette vision émeut. Dans la maison à moitié éboulée, des hallucinations vraies prennent corps. L'idée du film est simple et le film a la force de cette idée. Ni plus ni moins.´´ avait écrit Serge Daney (Libération, 1er mars 1982). Un film, un «simple» documentaire (qui dit mieux?) a résumé en une bonne poignée de minutes, l'histoire de la dépossession d'un peuple (le Palestinien) et les différentes occupations de cet espace qui était à l'origine une partie de la Palestine par des colonisations successives qui l'ont réduit en un volet du projet sioniste, fondé essentiellement sur la politique du fait accompli.... C'est ça aussi House de Gitaï, qui est revenu cette année à Venise avec le film qui a scotché les festivaliers présents lors de la première de Ana Arabia (Je suis Arabe), une phrase que lancera la fille du vieux Youssef à la journaliste israélienne venue enquêter sur l'histoire de ce couple mixte (une juive et un musulman), ou du moins ce qu'il en restait de cette histoire qui avait défrayé la chronique, il y a de cela 30 ans! En fait, c'est l'histoire de Leïla Djebarine, cette dame évoquée au tout début de cet article, en réalité, née juive polonaise, rescapée du camp d'Auschwitz et qui se convertira à l'Islam pour épouser un Arabe de Oum El-Fahem... Gitaï en avait parlé dans un autre de ses documentaires Wadi.
Pour les besoins de la fiction, le film commencera après la mort de cette femme, dans ce quartier délabré (un haouch), avec l'arrivée de Yaël, la journaliste venue rencontrer Youssef, veuf de sa femme Hannah Klibanov, devenue Siam Hassan. Yaël dévidera la quenouille de cette tragédie humaine qui a pour cadre une terre, décrétée sainte pourtant, mais qui déborde de sang et de douleur... Elle veut tout savoir: «Elle est comme nous, comme le spectateur qui entre dans cette enclave. Elle pose les questions que nous nous posons», estime Gitaï. En guise de préambule, et comme pour expliquer le secret de cet amour sous le temps de l'occupation, pour rester sur un ton «marquezien», le vieux Youssef racontera en deux mots la légende de Antar qui défendit l'honneur de la tribu de Abla, et vint à bout de l'escouade de guerriers venus les piller: «Savez-vous pourquoi Antar sortit vainqueur?... Parce qu'il était noir et Abla, blanche... Et qu'il l'aimait»...
Yaël va donc découvrir que cette enclave, entourée d'habitations modernes, a été en quelque sorte une oasis, celle où l'on se réfugie et où l'on étanche une soif devenue inextinguible, par ailleurs à cause de la folie des hommes, de leur lâcheté et de leur culte de l'injustice érigée en lois du plus fort. La fille de Siam/Hannah est aussi douce dans son propos que désenchantée, mais elle n'a aucune colère en bandoulière comme celle que porteraient les mâles de la région, pour pérorer inutilement (enfin presque).
Elle n'est en aucune façon pour la victimisation, mais dans une réalité, la sienne qu'elle a érigée, en évidence, sans acrimonie aucune et qu'elle affirmera avec douceur en une seule phrase: «Ana Arabia» dite à Yaël, juste avant la fin de ce plan-séquence de 86 minutes, la longueur du film, en fait: «Avec Ana Arabia nous voulions relever le défi de créer un plan-séquence de 81 minutes. Ça signifie qu'il n'y a pas de coupes parce que je ne veux pas qu'il y ait une coupure des relations entre les juifs et les Arabes, entre les Palestiniens et les Israéliens» (...) «Il faut qu'on trouve une façon de coexister. Il ne s'agit pas de faire de l'angélisme, nous sommes tous des contradictions (...) mais pour moi, la paix n'est pas une équation parfaite, c'est un choix personnel de gens qui veulent régler des conflits normaux sans tuer». A l'heure où les Arabes, enfants, femmes, hommes et vieillards, tombent par centaines chaque jour sous des balles arabes, en attendant qu'inévitablement Netanyahu trouve un autre «prétexte» pour larguer ses bombes sur Ghaza, ou ce qu'il en reste, ce cri «Ana Arabia», entendu à la Mostra de Venise, résonne comme un rappel nécessaire que pendant les massacres, la tragédie palestinienne continue...
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Par hechache2 le 6 Septembre 2013 à 03:08
Yema
27/08/2013 | 18h30Le calvaire d’une mère lors de la guerre civile algérienne des années 90, transposé sur un mode archaïsant.
A priori, on n’a rien contre les traditions ni contre les habitats ancestraux non pollués par la modernité industrielle. Mais si c’est pour en faire le décor d’une fable allégorique où une mère Courage symbolise l’Algérie, et ses enfants, l’un policier, l’autre islamiste, représentent les courants antagonistes qui ravagèrent le pays dans les années 1990,
on marche moyennement.La réalisatrice et actrice principale, Djamila Sahraoui, se réclame de la tragédie grecque. Pour que cela fonctionne, il faudrait qu’il y ait une dialectique complexe à l’œuvre.
Or le film est plein de trous, de séquences plates où la mère cultive son lopin de terre perdu dans la montagne. Certes, un de ses fils est mort, peut-être tué par l’autre. Mais les éléments dramatiques ne s’infusent pas dans le corps du récit. Ils sont saupoudrés dans un film éco-musée. Rien à voir avec les esprits torturés d’Electre et Médée, qui gèrent moins le malheur qu’elles ne le génèrent.
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