• Les films à la télé du 5 septembre : Un balcon sur la mer, 

    Ce soir dur dur de choisir entre notre Jean Dujardin national et notre Luc Besson international.

    Le choix de Première : Un balcon sur la mer de Nicole Garcia

       

    Loin des grimaces et des pitreries de Jean Dujardin dans The Artist, Un balcon sur la mer est un thriller amoureux des plus troublants. L’histoire de Marc, agent immobilier et père de famille paisible, qui voit son existence bouleversée par l’irruption de Cathy. Cette jolie blonde, l'amour de ses 12 ans dans une Algérie violente, à la fin de la guerre d'indépendance. Et si Cathy n’était pas celle qu’elle prétendait être ? Suspense romanesque et intrigue sous haute tension aux rendez-vous.

    L'avis de Première : "Le secret et l’identité hantent l’œuvre au noir de Nicole Garcia. On en comprend les origines en découvrant Un balcon sur la mer, film très personnel pour elle, la native d’Oran. À travers l’histoire de Marc et Cathy (qui constitue les flash-back du film), préados amoureux pris dans la tourmente de la guerre d’indépendance, la réalisatrice semble exorciser une blessure indélébile liée à la perte de l’innocence. Cette femme que Marc adulte prend pour son amour d’enfance symbolise-t-elle une part de lui-même à jamais perdue, ou, au contraire, l’espoir d’une renaissance ? Le film tout entier est porté par ces tiraillements existentiels qui le rattachent aux grands thrillers obsessionnels (Sueurs froides, Mortelle Randonnée, Laura), l’inspiration formelle et l’ambiguïté érotique en moins. Tel quel, Un balcon sur la mer se révèle une œuvre assez troublante."

    Un balcon sur la mer sera diffusé sur France 3 à 20h45.

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  • Conjuring Affiche

     Conjuring : les Dossiers Warren

    Conjuring Affiche

    Notes et critiques

    BANDE-ANNONCE

    Synopsis

    Des esprits terrorisent les habitants d'une ferme en Nouvelle-Angleterre.

    Avant Amityville, il y avait Harrisville… The conjuring raconte l'histoire horrible, mais vraie, d'Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière….

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    CRITIQUES PRESSE DE CONJURING : LES DOSSIERS WARREN

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    • Critique de Premiere ( Gérard Delorme)Face à un film d’exorcisme, de deux choses l’une : ou vous avez très peur quelles que soient vos convictions, ou votre crainte se nourrit de votre croyance en l’existence du diable et de ses manifestations. Jusqu’à présent, seul un film a réussi à terrifier sans distinction athées et croyants : L’Exorciste, de Willi... Lire la suite
     
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    Red 2 Affiche

    Notes et critiques

    BANDE-ANNONCE

    Synopsis

    Lorsque l’agent retraité de la CIA Franck Moses apprend la mort de son ancien collègue Marvin, il se rend à son enterrement avec sa compagne Sarah, sans se douter qu’il va au-devant de gros problèmes… Arrêté et interrogé par le FBI au sujet d’un mystérieux « Projet Nightshade »,

    il ne doit son salut qu’à l’intervention de Marvin qui avait simulé sa mort. Ils se lancent alors dans une course poursuite à travers le monde pour découvrir le secret du « Projet Nightshade ».


    Suite du film Red.

     
     

    BANDES-ANNONCES ET PHOTOS DE RED 2

     

    LA CRITIQUE DE PREMIERE

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      La musique adoucit les moeurs, mais l’horreur ? Grand Prix du public à Berlin, ce mélo douloureux dissèque façon Lelouch (éclatement de la structure narrative, grands sentiments qui dégoulinent de tous les plans) la manière dont deux êtres tentent de survivre à ce que le destin peut leur réserver de pire. Pas de panique : Félix Van Groeningen, le réalisateur de La Merditude des choses, choisit de s’éloigner du pathos – comme de la cuite carabinée – pour préférer l’émotion funambule et l’ode à la vie, malgré tout. Impossible de ne pas penser à La guerre est déclarée, mais dans une version belge et bluegrass. Parce que ce qui transcende vraiment ce film, c’est bien la musique, une country stratosphérique qui devient le meilleur moyen de ne pas se faire bouffer par la gravité et de continuer à vivre.> Ses dernières critiques : (Alabama Monroe) (Amour)
     

    LES AUTRES AVIS DE LA PRESSE

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    • Pariscope ( )3
       
      Saluons les exceptionnelles interprétations de Johan Heldenbergh et Veerle Baetens qui interprètent admirablement les chansons et apportent à leurs personnages respectifs une rare intensité. Ce film trouvera certainement le chemin de vos sentiments les plus nobles, la chose n'est pas si fréquente en ces temps au cinéma.> Ses dernières critiques : (Gare du Nord ) (Alabama Monroe)
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    • StudioCiné Live ( )2
       
      L'interprétation emplie de sincérité et de justesse compense les maladresses et la maque de subtilité du scénario, la construction non-linéaire du film apparaissant comme une béquille à mesure que l'histoire perd de sa force.> Ses dernières critiques : (You're Next) (Alabama Monroe)
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    • Le Canard Enchainé ( )4
       
      Un film qui, par son alchimie unique de thèmes et d'airs, pourrait bien devenir un classique.> Ses dernières critiques : (Vic + Flo ont Vu un Ours) (Gare du Nord )
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    • A nous Paris ( )4
       
      Un suc amer pour un film assez magnifique, même si les émotions qu'il génère tournent parfois à l'épreuve, faisant penser à une version hard de La guerre est déclarée de Valérie Donzelli.> Ses dernières critiques : (Ilo Ilo) (You're Next)
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    • Critikat.com ( )1
       
      (...) tout n’est pas à jeter dans Alabama Monroe. Malheureusement quand vient l’écran noir et le mot « fin » qu’on y devine (...) il semble tout à coup qu’Alabama Monroe n’a été qu’un emballement répétitif de bonnes idées bien stylisées, une fuite en avant trop rapide.> Ses dernières critiques : (Alabama Monroe) (It Felt Like Love)
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    • Evene ( )3
       
      Une épopée musicale qui n'a pas fini de faire pleurer les spectateurs.> Ses dernières critiques : (Alabama Monroe) (Le Dernier Pub avant la Fin du Monde)
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    • Télérama ( )2
       
      En fragmentant la chronologie, Felix Van Groeningen semble vouloir battre en brèche l'émotion. Il la travaille, au contraire, en profondeur : peu à peu, Alabama Monroe prend son envol, brise le cadre d'une dramaturgie qui enfermerait ses personnages dans le mélo.> Ses dernières critiques : (You're Next) (Ilo Ilo)
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    • Les Inrocks ( )1
       
      De fait, la seule réussite du film sont les concerts, interprétés par les protagonistes eux-mêmes. Le reste n’est que chantage à l’émotion au carré.> Ses dernières critiques : (Magic Magic) (Yema)
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    • Le Parisien ( )2
       
      Ce film intense et déchirant, dont la trame rappelle celle de « La guerre est déclarée » de Valérie Donzelli, dépeint avec une sensibilité extrême, parfois proche de l’insoutenable, le combat et les errements d’un couple face à la maladie d’un enfant, jusqu’à sa lente désintégration.> Ses dernières critiques : (Alabama Monroe) (Red 2)
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    • La Croix ( )3
       
      Film bouleversant qui arrache des larmes, Alabama Monroe, à la photographie remarquable, possède une lumière et un ton singuliers, à la croisée entre l’Amérique et le pays flamand, la romance et le drame, la légèreté et la noirceur.> Ses dernières critiques : (Alabama Monroe) (Mort à Vendre)
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    • Metro ( )4
       
      Bien plus qu'un équilibre, on tient là un miracle en marche qui enchante, broie, émerveille, terrasse. Et laisse le spectateur à recoudre son coeur.> Ses dernières critiques : (You're Next) (Ilo Ilo)
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    • Nouvel Obs ( )3
       
      D’instants de grâce en excès de zèle, il est porté par une bande-son à tomber et deux comédiens terrassants de justesse et de cinégénie.> Ses dernières critiques : (Ilo Ilo) (Alabama Monroe)
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    • Toutlecine.com ( )3
       
      De la magie de la rencontre, au poids de la culpabilité, à cette chimio qui ne prend pas, le réalisateur alterne entre la grâce et le désespoir, tout en nous livrant une partition musicale d'une rare beauté.> Ses dernières critiques : (Gare du Nord ) (Tirez la Langue, Mademoiselle)
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    • Libération ( )1
       
      La Mertitude des choses ne suffira pas à faire aimer le nouveau film du Belge Felix van Groeningen, Alabama Monroe, dont notre correspondant breton a dit des choses désagréables (en celte) avant de s'enfuir pour la nébuleuse d'Orion.> Ses dernières critiques : (Yema) (Alabama Monroe)
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    • Le Monde ( )1
       
      Sur l'image comme sur le reste, Felix van Groeningen en fait souvent trop. Sa caméra bouge trop, la chronologie bouleversée l'est trop, ses dialogues - peut-être formidables au théâtre - sont trop lourds de mots. La discrétion n'a jamais été son fort, et pourtant les plus beaux moments de son film correspondent à ceux où les silence est autorisé.> Ses dernières critiques : (Roméos) (Grand Départ)
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    • Journal du dimanche ( )3
       
      Un film esthétique porté par de formidables acteurs (mention spéciale pour Veerle Baetens, qui interprète Élise) et rythmé par une bande originale magnifique.> Ses dernières critiques : (Grand Central) (Une Place sur la Terre)
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      Une construction en puzzle surprenante qui fait montre d’une fluidité remarquable. Ou comment la forme sert le fond, ALABAMA MONROE relayant via cette narration heurtée le caractère profondément aléatoire de l’existence humaine, faite d’une succession d’accidents et de hasards. Un vrai petit miracle de cinéma.> Ses dernières critiques : (White House Down) (Alabama Monroe)
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  • 70E MOSTRA DE VENISE

    Ana Arabia... ou l'histoire d'un cri

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    Le film d'Amos Gitaï a scotché les festivaliersLe film d'Amos Gitaï a scotché les festivaliers

    C'est l'histoire de Leïla Djebarine, née juive polonaise, rescapée du camp d'Auschwitz et qui se convertira à l'Islam pour épouser un Arabe.

    Leïla Djebarine est toujours en vie, elle vit du côté de Jaffa. C'est elle qui inspirera à Amos Gitaï son dernier film Ana Arabia. Pourquoi elle, justement, et pas une autre? La réponse se trouve dans la filmographie de Amos qui s'est distingué du lot des cinéastes de la région, en 30 ans de pratique sans concession aucune!
    Il y a de cela quelque 30 ans, lors d'un entretien autour de son documentaire, House (1981), le deuxième d'une carrière prolifique et dérangeante pour les va-t-en-guerre de la région et qui se recrutaient dans le triangle de feu d'alors: Tel-Aviv / Jérusalem / Jéricho..., Amos Gitaï nous relata, entre deux rires, l'échange qu'il a eu avec un journaliste israélien qui, tout en lui reprochant avec véhémence, d'avoir fait un documentaire pro-palestinien (House-El Beït) lui demandait: «Est-ce que tu n'as pas fait ce film pour Yasser Arafat?». La réponse du cinéaste a été cinglante: «J'ignore si Arafat aime le noir et blanc, mais pourquoi pas?».
    House est un documentaire qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque et continue de faire réagir chaque fois qu'il est programmé quelque part. Amos Gitaï y montre un médecin palestinien devant son ancienne maison à Jérusalem, Ouest, qu'il a dû abandonner lors de la Nekba de 1948. Les Israéliens l'avaient réquisitionnée en vertu d'une loi (dite loi sur les «absents») que seul un occupant indu peut concocter... Louée à un couple de Juifs algériens, puis revendue, achetée par un professeur d'université qui entreprend de la transformer... Sur le chantier se succèdent les anciens habitants, les ouvriers, le nouveau propriétaire, les voisins. Le film fut censuré par la télévision israélienne.
    «Gitaï veut que cette maison devienne, à la fois quelque chose de très symbolique, et de très concret, qu'elle devienne un personnage de cinéma. Il arrive l'une des plus belles choses qu'une caméra puisse enregistrer en direct: des gens qui regardent la même chose et qui voient des choses différentes. Et que cette vision émeut. Dans la maison à moitié éboulée, des hallucinations vraies prennent corps. L'idée du film est simple et le film a la force de cette idée. Ni plus ni moins.´´ avait écrit Serge Daney (Libération, 1er mars 1982). Un film, un «simple» documentaire (qui dit mieux?) a résumé en une bonne poignée de minutes, l'histoire de la dépossession d'un peuple (le Palestinien) et les différentes occupations de cet espace qui était à l'origine une partie de la Palestine par des colonisations successives qui l'ont réduit en un volet du projet sioniste, fondé essentiellement sur la politique du fait accompli.... C'est ça aussi House de Gitaï, qui est revenu cette année à Venise avec le film qui a scotché les festivaliers présents lors de la première de Ana Arabia (Je suis Arabe), une phrase que lancera la fille du vieux Youssef à la journaliste israélienne venue enquêter sur l'histoire de ce couple mixte (une juive et un musulman), ou du moins ce qu'il en restait de cette histoire qui avait défrayé la chronique, il y a de cela 30 ans! En fait, c'est l'histoire de Leïla Djebarine, cette dame évoquée au tout début de cet article, en réalité, née juive polonaise, rescapée du camp d'Auschwitz et qui se convertira à l'Islam pour épouser un Arabe de Oum El-Fahem... Gitaï en avait parlé dans un autre de ses documentaires Wadi.
    Pour les besoins de la fiction, le film commencera après la mort de cette femme, dans ce quartier délabré (un haouch), avec l'arrivée de Yaël, la journaliste venue rencontrer Youssef, veuf de sa femme Hannah Klibanov, devenue Siam Hassan. Yaël dévidera la quenouille de cette tragédie humaine qui a pour cadre une terre, décrétée sainte pourtant, mais qui déborde de sang et de douleur... Elle veut tout savoir: «Elle est comme nous, comme le spectateur qui entre dans cette enclave. Elle pose les questions que nous nous posons», estime Gitaï. En guise de préambule, et comme pour expliquer le secret de cet amour sous le temps de l'occupation, pour rester sur un ton «marquezien», le vieux Youssef racontera en deux mots la légende de Antar qui défendit l'honneur de la tribu de Abla, et vint à bout de l'escouade de guerriers venus les piller: «Savez-vous pourquoi Antar sortit vainqueur?... Parce qu'il était noir et Abla, blanche... Et qu'il l'aimait»...
    Yaël va donc découvrir que cette enclave, entourée d'habitations modernes, a été en quelque sorte une oasis, celle où l'on se réfugie et où l'on étanche une soif devenue inextinguible, par ailleurs à cause de la folie des hommes, de leur lâcheté et de leur culte de l'injustice érigée en lois du plus fort. La fille de Siam/Hannah est aussi douce dans son propos que désenchantée, mais elle n'a aucune colère en bandoulière comme celle que porteraient les mâles de la région, pour pérorer inutilement (enfin presque).
    Elle n'est en aucune façon pour la victimisation, mais dans une réalité, la sienne qu'elle a érigée, en évidence, sans acrimonie aucune et qu'elle affirmera avec douceur en une seule phrase: «Ana Arabia» dite à Yaël, juste avant la fin de ce plan-séquence de 86 minutes, la longueur du film, en fait: «Avec Ana Arabia nous voulions relever le défi de créer un plan-séquence de 81 minutes. Ça signifie qu'il n'y a pas de coupes parce que je ne veux pas qu'il y ait une coupure des relations entre les juifs et les Arabes, entre les Palestiniens et les Israéliens» (...) «Il faut qu'on trouve une façon de coexister. Il ne s'agit pas de faire de l'angélisme, nous sommes tous des contradictions (...) mais pour moi, la paix n'est pas une équation parfaite, c'est un choix personnel de gens qui veulent régler des conflits normaux sans tuer». A l'heure où les Arabes, enfants, femmes, hommes et vieillards, tombent par centaines chaque jour sous des balles arabes, en attendant qu'inévitablement Netanyahu trouve un autre «prétexte» pour larguer ses bombes sur Ghaza, ou ce qu'il en reste, ce cri «Ana Arabia», entendu à la Mostra de Venise, résonne comme un rappel nécessaire que pendant les massacres, la tragédie palestinienne continue...

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  • Yema

    27/08/2013 | 18h30
     

     

    Le calvaire d’une mère lors de la guerre civile algérienne des années 90, transposé sur un mode archaïsant.

    A priori, on n’a rien contre les traditions ni contre les habitats ancestraux non pollués par la modernité industrielle. Mais si c’est pour en faire le décor d’une fable allégorique où une mère Courage symbolise l’Algérie, et ses enfants, l’un policier, l’autre islamiste, représentent les courants antagonistes qui ravagèrent le pays dans les années 1990,
    on marche moyennement.

    La réalisatrice et actrice principale, Djamila Sahraoui, se réclame de la tragédie grecque. Pour que cela fonctionne, il faudrait qu’il y ait une dialectique complexe à l’œuvre.

    Or le film est plein de trous, de séquences plates où la mère cultive son lopin de terre perdu dans la montagne. Certes, un de ses fils est mort, peut-être tué par l’autre. Mais les éléments dramatiques ne s’infusent pas dans le corps du récit. Ils sont saupoudrés dans un film éco-musée. Rien à voir avec les esprits torturés d’Electre et Médée, qui gèrent moins le malheur qu’elles ne le génèrent.

     
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