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    Festival de Deauville: un film sur des écologistes extrémistes récompensé

    Par , publié le <time datetime="2013-09-07 21:14:00" itemprop="datePublished" pubdate="">07/09/2013 à 21:14</time><time datetime="2013-09-07 22:58:00" itemprop="dateModified">, mis à jour à 22:58</time>

     

    La 39e édition du Festival du film américain de Deauville a couronné le 6 septembre un film sur des écologistes extrémistes, après une semaine marquée par la présence d'un John Travolta, Michael Douglas ou Cate Blanchett. 

    <aside class="toolbar" style="margin: 0px 0px 15px; border-style: solid; border-color: rgb(226, 226, 226); border-width: 1px 0px; height: 25px; clear: both; padding: 9px 0px 5px;">

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    </aside><figure class="ouverture" style="margin: 0px 0px 10px; padding: 0px; outline: 0px; width: 605px;">Festival de Deauville: un film sur des écologistes extrémistes récompensé<figcaption>

     

    Le festival du cinéma américain de Deauville a couronné Night moves de Kelly Reichardt.

     

     

    afp.com/Gabriel Bouys

     

    </figcaption></figure></header>

    Le Grand prix du jury a ainsi été attribué à Night Moves de Kelly Reichardt, qui met en scène l'histoire de trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, convaincus de la nécessité de passer à l'action extrême pour défendre leur cause. 

    Le Prix du jury est revenu à deux films ex aequo, All is lost, oùRobert Redford incarne un navigateur confronté aux éléments déchaînés au milieu de l'océan Indien, et Stand clear of the closing doors, second long métrage de Sam Fleischner, sur l'errance d'un adolescent autiste dans le métro de New York à l'approche de l'ouragan Sandy. 

    Fruitvale station de Ryan Coogler, a obtenu le prix du public et le prix du jury Révélation Cartier, présidé parValérie Donzelli

    Ce premier long métrage raconte l'histoire vraie d'un jeune Noir,Oscar Grant, tué par un policier dans le métro de Oakland, près de San Francisco, en 2009. Il avait reçu le Prix de l'avenir de la sélection Un certain regard au Festival de Cannes après avoir remporté le Grand prix du jury et le Prix du public du festival américain de cinéma indépendant Sundance

    John Travolta, invité d'honneur

    Cette 39e édition a été marquée par la présence de nombreuses stars à commencer par John Travolta. "Le public (c'est) ma motivation", a dit vendredi soir en français l'acteur et producteur américain au déhanché légendaire lors d'une cérémonie lui rendant hommage, avant la diffusion de Killing season, film d'action où il joue au côté de Robert De Niro

    De fait, celui qui incarnait le personnage de Danny dans Grease a fait sensation vendredi, sur le tapis rouge comme sur les planches, en remontant les files de fans pour signer des centaines d'autographes, posant avec eux pour la photo au-dessus des barrières. 

    Un peu plus tôt, lors d'une conférence de presse, John Travolta avait dit espérer que son film Killing season soit reçu comme un message "contre la guerre". Invité à dire quelles étaient ses actrices préférées, il a salué le talent de Meryl Streep et de Cate Blanchett

    La comédienne australienne, à qui le festival rendait aussi hommage, a illuminé le tapis rouge de sa présence les premiers jours du festival. Elle a présenté le dernier Woody Allen Blue jasmine dans lequel l'actrice, oscarisée en 2005 pour Aviator, tient le rôle principal. 

    Autre temps fort, Michael Douglas, ovationné à l'ouverture du festival, a déploré qu'Hollywood ne fasse plus "confiance" aux scénaristes de "talent". Il est venu présenter avec le réalisateurSteven Soderbergh Ma vie avec Liberace, une histoire d'amour entre un pianiste kitschissime de musical hall américain et un jeune homme de condition beaucoup plus modeste. Le film n'est sorti qu'à la télévision aux Etats-Unis. 

    Le réalisateur sud-coréen Bong Joon Ho a d'ailleurs insisté samedi sur le fait que son dernier film n'était "en aucun cas une production hollywoodienne". Snowpiercer était présenté en quasi avant-première samedi soir, après avoir attiré 10 millions de spectateurs en Corée du Sud. 

    L'une de ses actrices principales, Tilda Swinton (La Reine blanche du Monde de Narnia) était à ses côtés. 

    Nicolas CageJamie Foxx et Forest Whitaker ont aussi fait le déplacement à Deauville durant le festival. 

    Avec 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/festival-de-deauville-un-film-sur-des-ecologistes-extremistes-recompense_1279784.html#X2OlwsImVT9lPMxP.99 

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  • Festival du film de Marrakech : Le cinéaste américain Martin Scorsese présidera le jury longs métrages

    Le cinéaste américain Martin Scorsese présidera le jury longs métrages du 13e Festival International du Film de Marrakech (FIFM) qui aura lieu du 29 novembre au 7 décembre prochains, ont annoncé les organisateurs.

     

    PUBLIE LE : 08-09-2013 | 0:00
    D.R

    Le cinéaste américain Martin Scorsese présidera le jury longs métrages du 13e Festival International du Film de Marrakech (FIFM) qui aura lieu du 29 novembre au 7 décembre prochains, ont annoncé les organisateurs. Le réalisateur de "Taxi Driver" (1976), "Raging Bull" (1980), "La dernière tentation du Christ" (1988), "Casino"(1995), "Gangs of New York" (2002) et "Shutter Island" (2010) succèdera au réalisateur, scénariste et producteur britannique John Boorman qui avait présidé le jury de l’édition de l’année dernière. Martin Scorsese avait déjà participé au FIFM en 2005 au cours duquel le Festival lui avait rendu hommage et en 2007, année où il avait présenté son  film "Aviator" en compagnie du comédien Leonardo Di Caprio. Pour rappel, l'Etoile d'or (Grand prix) du 12e Festival avait été remportée par le film "The attack " du Libanais  Ziad Doueiri, inspiré du roman "L’attentat" de l’écrivain algérien Yasmina Khadra.  
    Le FIFM est l’un des rendez-vous annuels du cinéma au Maroc, avec le festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, le festival du film méditerranéen de Tétouan, le festival du cinéma de femmes de Salé, le Festival international Issni N’Ourgh du film amazigh d’Agadir et le Festival international du film-documentaire de Khouribga.

     

     

     

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  • annes 2010 : Des Hommes et des Dieux / Critique

    18-05-2010 - 11:01 - Par 

    DieuxHommesBandeau

    De Xavier Beauvois. Sélection officielle, en compétition.

     


    HommesDieuxPosterPitch officiel : Un monastère, logé haut dans les montagnes du Maghreb, dans les années 90. Huit moines cisterciens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Mais la violence et la terreur envahissent doucement la région. Malgré le danger grandissant autour d’eux, la volonté des moines à rester dans le monastère grandit de jour en jour, mais à quel prix ?


    On avait quitté Xavier Beauvois nerveux et surpuissant avec LE PETIT LIEUTENANT. On le retrouve monacal et posé avec son nouvel opus, DES HOMMES ET DES DIEUX. Un changement d’ambiance radical pour conter le destin tragique des moines de Tibhirine, enlevés et assassinés par des moudjahidines en Algérie en 1996. Des hommes de foi, aidant la population locale, et ayant fait le choix de rester dans leur monastère malgré le danger alentour. Le choix de l’abnégation.


    Un sujet en or, dont Xavier Beauvois ne tire au final pas grand-chose. Ou trop peu. Si les interprètes des sept moines sont irréprochables et sont les moteurs premiers des moments de grâce du film (notamment un rassemblement nocturne autour d’une bouteille de vin et de l’écoute du « Lac des cygnes »), la mise en scène du cinéaste, elle, pêche. Optant pour une esthétique ultra-dépouillée faite de silences et de plans fixes, Xavier Beauvois parvient certes à refléter ce qu’on imagine être l’atmosphère monacale. Mais ce parti-pris, judicieux et passionnant s’il avait été embrassé avec passion, aboutit au contraire à un certain manque d’inventivité dans le découpage et la réalisation, et une photographie grisâtre ne tirant jamais partie du caractère élégiaque des paysages algériens. Ce qui ôte à DES HOMMES ET DES DIEUX toute puissance et toute compréhension émotionnelle du choix de ces moines certains d’aller à la mort mais ne pliant pas face à l’extrêmisme.


    Alors bien sûr, reste le propos de tolérance et d’entente fraternelle entre les peuples et les religions. Mais ce qu’en dit DES HOMMES ET DES DIEUX n’affiche rien de bien fondamental, autre que « nous sommes tous frères », « Dieu est amour », « les extrêmistes ne comprennent pas le Coran et font du mal à l’Islam ». Des idées, qui, bien que toujours bonnes à rappeler, sonnent dans cette atmosphère de « film d’auteur essentiel » comme du consensus mou. Nous ne sommes vraiment pas sûrs que ce traitement rende totalement hommage à la puissance du message véhiculé par le sacrifice des sept moines de Tibhirine.


    Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois, France. Avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale. 2h. Sortie le 8 septembre 2010


    Vidéo diffusée par France3 région :

     


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  • Cannes 2010 : Hors la loi / Critique

    21-05-2010 - 16:30 - Par 

    HorsLaLoiBandeau

    De Rachid Bouchareb. Sélection officielle, en compétition.

     


    Pitch officiel : Situé entre 1945 et 1962, HORS LA LOI suit la vie de trois frères dont la famille a déserté l’Algérie et a survécu aux massacres de Sétif. Ils arrivent en France, où deux des frères militent pour l’indépendance de l’Algérie, alors que le troisième observe et ne comprend pas grand-chose. La bataille de Paris, qui entraîne l’affrontement entre le FLN et la police française, va bientôt les diviser.


    Mais quel genre de brûlot révisionniste allait-on nous montrer ? Combien de sifflets entendrions-nous à peine le générique de fin projeté ? Ca s’appelle HORS LA LOI, du réalisateur qui a fait INDIGENES, c’est une fiction bien tournée, dont la controverse vient plus de la rumeur et d’une déclaration débile d’un député de l’UMP que du film en lui-même. Certes, si INDIGENES faisait l’objet de sorties scolaires, pas sûr que la séquence d’ouverture sur les massacres de Sétif, que Bouchareb attribue de manière non équivoque aux autorités françaises, plaise aux profs d’histoire. Débat il y aura, pour sûr. Et c’est sain. Mais les sifflets…


    A l’Histoire de juger pertinent ou inutile le conflit idéologique émanant de HORS LA LOI, de sa vision du massacre de Sétif et de sa perception de la montée du FLN. Deux ou trois scènes pourraient être récupérées de manière nauséabonde à des fins politiques et à mauvais escient. Que voulez-vous, la liberté artistique avec laquelle Rachid Bouchareb a monté son film aura probablement son revers. Pendant ce temps, les journalistes se font fouiller à l’entrée, piquer leur bouteille d’eau sans un bonjour alors que débarquent sur la Croisette des camions de CRS pour accueillir PSG/OM. Ah non, pardon… la manifestation d’une poignée de Français rouges colère contre ce film qu’ils n’ont pas vu.


    La mauvaise publicité autour d’HORS LA LOI pourrait être la seule chose qu’on retienne du film, alternant scènes inutiles et séquences fortes, audace et balisage, auréolé d’une photo joliment ocre et poussiéreuse, et d’un Jamel Debbouze enfin révélé comme un excellent acteur et définitivement débarrassé de ses tics de jeune comique de proximité. Vraiment, HORS LA LOI est fignolé comme un petit diamant de cinéma, que seul le jeu inégal et parfois un peu gros de certains acteurs n’éraille. De l’histoire de ces trois frères pris dans la guérilla de l’indépendance de l’Algérie, dont deux servent aveuglément les actions et exactions du FLN (Sami Bouajila et Roschdy Zem), et l’autre (Jamel Debbouze) préfère faire son petit bonhomme de chemin apolitique sans rancune, il tire un joli film d’époque, un beau spectacle carré et ambitieux, mitrailleuse et borsalino d’époque, plans poétiques et sentimentalisme fraternel obligatoires. Jamais HORS LA LOI ne fait de ses protagonistes des héros, et seul l’Homme modéré ne semble trouver salut à ses yeux. La faiblesse de ce film magnifiquement produit alors ? Certainement de ne pas jouer l’opposition de points de vue dans un manque d’émotion et de discernement général.


    Hors la loi, de Rachid Bouchareb, Algérie. Avec Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila. 2h11. Sortie le 22 septembre 2010


    Pour voir la bande-annonce en HD, rendez-vous sur Accropix.

     


    HorsLaLoiPic2

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    Algérie, histoires à ne pas dire...

     

     

    Fiche technique

     

    Synopsis

    En 1962, au moment de l'indépendance, les communautés minoritaires d'Algérie, juive et européenne, quittent le pays. Se souvenant des dernières années de la colonisation Française et de la guerre d'Algérie, quatre algériens de différentes villes (Skikda, Alger, Constantine et Oran) d'origines musulmanes évoquent leurs souvenirs entre 1955 et 1962, espérant y trouver la vérité sur leur propre vie. Il parlent alors d'une histoire occultée, celle de leurs rapports, entre haines et fraternités, avec leurs voisins juifs et chrétiens, revisitant ainsi les mythes fondateurs de l’Algérie nouvelle.

     

    Vidéos

    • Vidéo : Algérie, histoires à ne pas dire... - Extrait - VO 
    • Extrait 2

    • Vidéo : Algérie, histoires à ne pas dire... - Extrait - VO
    • Extrait
    • Durée : 1'42''
    • Mise en ligne : 07/02/2008
    • Vidéo : Algérie, histoires à ne pas dire... - Extrait - VO 
    • Extrait 1

    • Vidéo : Algérie, histoires à ne pas dire... - Extrait - VO
    • Extrait
    • Durée : 1'53''
    • Mise en ligne : 07/02/2008
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    Critique de la presse Algérie, histoires à ne pas dire... - 3,0/5 (3,00)

    Les Fiches du Cinéma

    • Jean Pierre Lledo s'attaque aux tabous algériens sur la cohabitation avec les pieds noirs. Trop long pour vraiment captiver, son film a néanmoins le mérite d'enregistrer des témoignages intimes et précieux sur une période peu étudiée.

     

    Les + Les plus

    • Un documentaire fleuve qui remet les choses à leur place.

     

    Les - Les moins

    • Un peu trop long, peut-être.
     

    Revue de presse

    Troisième volet (après Un Rêve algérien et Algérie, mes fantômes) d'une trilogie sur l'ancienne colonie française, le documentaire Algérie, histoires à ne pas dire... est le portrait de quatre personnes, leurs souvenirs et leurs regards sur le départ des populations juive et chrétienne suite à l'indépendance du pays en 1962.

    Ces quatre visages observés de près « provoquent un choc électrique » (Les Inrockuptibles) « des images fortes portant en elles le constat d'un dialogue nécessaire et d'une réflexion à mener tous ensemble » (Première) sur notre histoire, et surtout depuis ce point de vue rarement adopté, « surtout avec autant de sincérité » (Studio).

    Selon Le Monde, le film « contribue à nourrir le débat mais sans le trancher, sans doute parce que son objectif n'est pas de faire œuvre d''histoire... » et doit se regarder « plutôt comme une fenêtre d'où s'échappent des voix que l'on n'avait pas encore entendues ». Algérie, Histoires à ne pas dire..., mais assurément à aller voir.

     

    Détails techniques

    • Visa : 114 013
    • Format : 1.85 :1
    • Son : DTS
    • Nombre de copies : 10
    • Couleur
     

    Infos tournage

    3 Films

    Histoires à ne pas dire est le troisième volet d'une trilogie de documentaires consacrée à ce que le guerre d'Algérie a refoulé, caché et enfouit, et tente de retracer une histoire « taboue en Algérie et muette en France » selon les mots de (...)

     
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