• Le réalisateur américain Steven Spielberg a récompensé l'acteur George Clooney pour son travail humanitaire autour du monde, et spécialement au Darfour.

    Au Musée d'histoire naturelle de New York, lors d'un gala bénéfice pour sa fondation USC Shoah, M. Spielberg a remis le prix d'«Ambassadeur pour l'humanité» à l'acteur en affirmant que celui-ci était «le meilleur type de travailleur humanitaire, le type humble».

    Devant la foule, dans laquelle se trouvait notamment l'actrice Sandra Bullock à qui il donne la réplique dans le nouveau filmGravity, M. Clooney a salué le travail de M. Spielberg avec sa fondation, qui vise à enregistrer et préserver les témoignages vidéo de survivants de l'Holocauste.

    Le gala étincelant marquait aussi l'anniversaire de Schindler's List, le film récipiendaire d'un Oscar réalisé par M. Spielberg, dont il affirme qu'il lui a donné l'idée de démarrer sa fondation. Fondée en 1994 et basée depuis 2006 à l'université du sud de la Californie, USC Shoah a collecté jusqu'à maintenant près de 52 000 entrevues vidéo de témoins directs, ce qui représenterait la plus importante collection numérique du genre au monde.

     

    En entrevue avant le gala, Steven Spielberg a mentionné qu'une nouvelle phase du travail de la fondation venait de démarrer. Elle récoltera désormais également des témoignages de survivants de génocides, notamment du Rwanda, du Cambodge et de l'Arménie. Des entrevues avec des Rwandais ont déjà été enregistrées

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • ccueil |Culture |

    DJABER DABZI PRODUCTEUR DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE AU FOFA 2013

    "C'est juste incroyable, émouvant..."

    Par 
    Taille du texte : Decrease font Enlarge font

    Justement, cela fait quoi d'être récompensé par ce festival algérien qui est placé sous le patronage de... alors que vous n'avez pas eu l'aide du ministère de la Culture.N'est-ce pas un peu paradoxal d'après vous?
    Je pense que ce n'est pas contradictoire. C'est vrai que l'aide nous a été refusée par le Fdatic qui est une commission indépendante qui a le droit de refuser un scénario comme le fait le CNC français en refusant l'aide à n'importe quel réalisateur. Le jury n'est pas les membres du Fdatic. C'était leur choix. Et c'est bien pour nous. Je trouve, au contraire, que c'est d'autant plus rassurant de savoir que même si le film n'a pas bénéficié de l'aide de l'Etat et bien il est quand même primé dans un festival d'état.

    Maintenant c'est le grand démarrage bien que le film soit déjà sélectionné au Festival de Locarno, hier Namur, prochainement le Festival de Cordoue..
    Effectivement. Ensuite le film Les Jours d'avant ira dans un festival asiatique à Rome, dans une section spéciale film arabe. Il est sélectionné aussi dans quelques festivals en France. Récemment on a appris qu'il a été sélectionné à Abou Dhabi.

    C'est quoi les futurs projets de votre boîte de production Taj Intaj et sa ligne éditoriale?
    Beaucoup de gens nous ont posé la même question, je pense qu'il est encore trop tôt pour définir une ligne éditoriale. On produit un projet chaque deux ans. On fonctionne vraiment au coup de coeur. Le film de Karim Moussaoui c'était vraiment ça, un coup de coeur pour le scénario qui, à la base, était un long métrage, par la suite, il a été développé en court métrage dans le cadre des ateliers Midi Talents. Le prochain projet sur le feu sera le long métrage fiction de Damien Ounouri qui a déjà réalisé le documentaire Fidaï. Avec ma coproductrice, Adila Bendimerad, généralement nous n'avons pas les mêmes goûts cinématographiques mais quand il s'agit de produire une oeuvre et de se lancer dans un projet et bien parfois on tombe d'accord et on fonce. D'ailleurs, on est en train de chercher des financements pour le premier long métrage fiction de Damien Ounouri.
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • « Les Invincibles »

     

     
    Les Invincibles

    Les Invincibles

    de Frédéric Berthe

     

    Casting : Gérard DepardieuAtmen KélifVirginie EfiraTousFilm français en couleur, 2013


    • .critiques & avis

    LA CRITIQUE EVENE

     
    Evenepar Claire Pérez

    Après "Turf", Depardieu mise à nouveau sur le mauvais cheval. Il joue cette fois un ancien champion de "boules" criblé de dettes et mentor de Moktar, surnommé "Momo" (Atmen Kelif), un petit dieu de la pétanque avec lequel il vit de tournois truqués. Quand le puant Stéphane Darcy (Edouard Baer) lance un tournoi international de pétanque, Momo s’associe avec de très vilains coéquipiers racistes, bêtes comme leurs pieds. Même le sponsor du Qatar va se plaindre que ce fils d’Algériens n’est pas assez blanc pour représenter la France. "Les Invincibles", que Depardieu décrit comme "un médicament contre la connerie qui nous apprend la tolérance totale" est surtout un condensé de bons sentiments dégoulinants et de clichés insupportables. On prendrait tout ce petit monde en pitié si on ne se croyait pas dans une cour de récré avec des quadras à la place de gosses. Pourquoi enfermer le Français maghrébin dans cette image de pauvre type né d'un père immigré maçon ? Pourquoi la lutte contre le sexisme doit-elle passer par le personnage talentueux de Virginie Efira, victime d'un machisme caricatural ? On se désole d'une représentation aussi réductible et gentillette des grands maux de notre société, qui ne parvient qu’à se noyer dans une regrettable vision manichéenne de la France. Au moins on aura eu droit à cette scène d'anthologie où, comme un clin d'œil provoc’, Depardieu réclame une nationalité étrangère qu'il sera cette fois fier de porter.

    L'AVIS DU PUBLIC

    bandes annonces

    Les invincibles - Bande annonce VF
    Plus

    photos

    • Les Invincibles - Affiche - Les Invincibles

      Les Invincibles - Affiche

    •  
    •  
    •  
     

    casting

    • Gérard Depardieu

      Gérard Depardieu

      Acteur français
      Né à Châteauroux le 27 Décembre 1948

      A la hauteur d'un Belmondo ou d'un Gabin, Gérard Depardieu apparaît comme un colosse du cinéma français. Son impressionnante filmographie accompagne plusieurs générations de spectateurs. C'...

      « GÉRARD DEPARDIEU »

      20 personnes ont déjà commenté cet article

      Voir les commentaires
       

      Vous aussi écrivez votre commentaire ou votre critique

      Réagissez
       
      23
      • Membres (42)  
     
    • Frédéric Berthe

      Réalisateur français

      Frédéric Berthe signe un premier long métrage atypique en 2004, puisqu’il s’agit de la comédie musicale dramatique ‘Alive’ avec Richard Anconina. Il réalise ensuite ‘Nos 18 ans’ en 2008,..

     
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Le documentaire "Sacro GRA", vainqueur surprise du Lion d'Or à Venise

    Le documentaire "Sacro GRA", vainqueur surprise du Lion d'Or à Venise
     
    Le réalisateur Gianfranco Rosi.
     
    © TIZIANA FABI / AFP

    "Sacro GRA", documentaire italien de Gianfranco Rosi, a remporté le Lion d’or à la Mostra de Venise samedi soir. "Miss Violence" d'Alexandro Avranas et "Stray Dogs" de Tsai Ming-liang ont également été récompensés.

     
    Par FRANCE 24  (texte)
     

    À la surprise générale, le jury de la 70e Mostra de Venise a remis le Lion d’Or au documentaire "Sacro GRA", dirigé par l’Italien Gianfranco Rosi. Le film, qui s’attache à la vie autour du boulevard périphérique qui contourne Rome, le Grande Raccordo Anulare (GRA), a été acclamé par la presse et le public italiens, mais a suscité peu d’enthousiasme chez les autres critiques de cinéma.

     

     

     

    Le Lion d’argent du meilleur réalisateur est revenu à Alexandro Avranas pour son long métrage "Miss Violence", chronique d’une famille dysfonctionnelle qui tourne au cauchemar. L’équipe du film est également repartie de Venise avec la statuette du meilleur acteur pour Themis Panou.

     

     

     

    Palmarès étonnant

    La troisième récompense - le Grand prix du jury - a été remise à Tsai Ming-liang pour "Stray Dogs", portrait sombre d’une famille pauvre de Taipei. Si ce long métrage a quelques défenseurs passionnés, il a mis à mal la patience de beaucoup de journalistes, avec son abondance de plans fixes interminables. Dans une scène longue de 11 minutes, qui a été amplement commentée par tous les festivaliers, un homme se pelotonne contre un chou, puis le dévore tout en réprimant un gros sanglot.

    Du côté des comédiens, le prix de la meilleure actrice a été attribué à Elena Cotta pour sa performance de femme âgée dans "Via Castellana Bandiera", une comédie noire signée Emma Dante. Beaucoup de critiques de cinéma auraient aimé que Judi Dench rafle cette récompense pour son rôle dans "Philomena", un tire-larmes apte à plaire aux foules proposé par Stephen Frears. Mais ce film a finalement remporté le prix du meilleur scénario. Chez les hommes, le jeune Américain Tye Sheridan a reçu, à juste titre, la statuette du meilleur jeune espoir, pour un rôle difficile d’adolescent vivant un enfer chez lui dans le long métrage "Joe" de David Gordon Green.

    Le jury laisse en revanche perplexe lorsqu’il choisit de saluer le dernier film de Philip Groning, "The Police Officer’s Wife", un long métrage très maniéré de trois heures sur les violences domestiques.

     

     
    De gauche à droite : l'actrice Dakota Fanning, la réalisatrice Kelly Reichardt et l'acteur Jesse Eisenberg, à la Mostra de Venise.

     

    De façon générale, la critique a été déboussolée par ce palmarès, alors que beaucoup de journalistes avaient misé tous leurs espoirs sur lefilm au suspens digne d’un Hitchcock signé Xavier Dolan, "Tom à la ferme" ; sur l’œuvre de Kelly Reichardt, "Night Moves", un film épineux sur trois militants de l’environnement dans l’Oregon – qui a d’ailleurs été primé au festival de Deauville ; ou encore sur le dernier opus de Hayao Miyazaki, "The Wind Rises".

    "Under the Skin", film de Jonathan Glazer mettant en scène Scarlett Johansson en extraterrestre dans un environnement de science-fiction, a également eu ses fervents défenseurs, mais est reparti de Venise les mains vides.

     

     

     

    Polémique sur les films américains

    Ce palmarès inattendu est emblématique d’un festival aventureux et inégal, qui n’a pas réussi à mettre tout le monde d’accord sur un film, comme c’était le cas à Cannes avec "La vie d’Adèle" d’Abdellatif Kechiche.

    Il est étonnant de mesurer l’écart entre les propos du directeur du festival, Alberto Barbera, qui se vantait, lors de la conférence de presse en juillet, de la présence en compétition d’importants films américains et britanniques, et le palmarès de samedi soir, où aucun de ces longs métrages n’a été primé.

    Plus inquiétant, dans une interview au quotidien "Le Monde", Alberto Barbera s’est ouvertement plaint de l’attitude des producteurs et distributeurs américains, qui réservent leurs sorties pour le public américain dans les festivals de Telluride (États-Unis) et Toronto (Canada), et boudent un festival de renommée internationale comme Venise. "Avec les Américains, ça devient un cauchemar", résume le directeur.

    Alberto Barbera est allé jusqu’à dénoncer nommément le réalisateur britannique Steve McQueen, qui a réservé un film choc sur l’esclavagisme, "12 Years a Slave" avec Michael Fassbender, Brad Pitt et Chiwetel Ejiofor, pour une avant-première à Toronto et à Telluride. Le cinéaste n’acceptait de venir à la Mostra qu’à condition que le festival paie le déplacement pour une équipe de 50 personnes.

    Les deux festivals nord-américains - Toronto et Telluride - n’ont certes pas le glamour bien rôdé de Venise ni son prestige, mais attirent néanmoins un très large public et programment des films à Oscar comme celui de Steve McQueen.

    La Mostra de Venise a tout intérêt à présenter, pour sa 71e édition l’année prochaine, des noms incontournables du cinéma, afin de protéger la réputation du festival comme l’un des événements incontournables du cinéma international, et faire oublier son palmarès un peu pauvre de samedi soir.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • L'Arabie saoudite se lance dans la course aux Oscars avec "Wadjda"

    L'Arabie saoudite se lance dans la course aux Oscars avec "Wadjda"
     
    La jeune Waad Mohammed, principale protagoniste du film
     
    © DR

    Au moment où chaque pays présente "son" film pour être dans la sélection des meilleurs films étrangers aux Oscars, l’Arabie saoudite concourt pour la première fois, avec "Wadjda", long-métrage signé Haifaa al-Mansour. Une première à bien des égards.

     
    Par Priscille LAFITTE  (texte)
     

    "Wadjda", de la cinéaste Haifaa al-Mansour, n’a pas fini sa trajectoire si particulière dans le cinéma mondial. Ce film mettant en scène une petite fille qui se bat pour avoir le droit d’enfourcher une bicyclette, a déjà étonné les plus grands festivals du 7e art. C'est le premier long-métrage tourné en Arabie saoudite, dans les rues de Riyad, par une femme.

    L’œuvre a déjà remporté le prix du meilleur long-métrage arabe au festival du film de Dubaï, le Prix France Culture Cinéma (catégorie révélation) au festival de Cannes, et a été ovationné à Venise l’an passé – il est reparti avec le prix du meilleur film Art & Essai, le prix CinemAvvenire et le prix Interfilm.

    A présent, le royaume wahhabite va, pour la première fois, postuler aux Oscars avec ce film. Le fait que Riyad aille jusqu’à faire de cette petite fille l’emblème de son pays à Hollywood, est totalement inédit.

    Le film doit cependant être soumis à une rude compétition : près de 80 pays dans le monde se positionnent actuellement dans la course aux Oscars. La France présente "Renoir", de Gilles Bourdos. Seuls cinq longs-métrages seront finalement sélectionnés pour concourir à l’Oscar du meilleur film étranger, le 2 mars 2014. Mais l’équipe de "Wadjda" n’est plus à ce défi près.

     

     
    La réalisatrice Haifaa al-Mansour (centre), aux côtés de Cheikh Mansour, fils de l'émir de Dubaï Cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum (gauche) et de la jeune actrice Waad Mohammed (droite), au festival de cinéma de Dubaï.

     

    Riyad s’ouvrerait-il donc au cinéma et aux femmes ? Dans un pays où les salles obscures sont malvenues - une salle s’est ouverte en 2005 dans un hôtel de la capitale, mais elle ne projette que des dessins animés –, les films restent cantonnés à la télévision et aux vidéos-clubs, autrement dit à la sphère strictement privée. Le cinéma n’est pas enseigné à l’université. Quant aux femmes, elles n’ont pas le droit de conduire et doivent être accompagnées d’un homme de leur famille pour se déplacer hors de leur maison. La réalisatrice Haifaa al-Mansour fait figure d’exception.

    Réalisatrice cloîtrée dans une camionnette

    Après des études de littérature au Caire et des études de cinéma à Sydney, Haifaa al-Mansour a rôdé sa caméra en tournant des courts-métrages et un documentaire. Elle a soumis le scénario de "Wadjda" aux autorités saoudiennes, obtenu de l’argent de producteurs français, allemand et saoudien, et enfin décroché le permis de filmer.

    Aucun autre film n’avait encore montré les rues de Riyad en plein jour. La réalisatrice y est parvenue en restant dans une camionnette, à l'abri des regards, et en dirigeant son équipe à l'aide d'un talkie-walkie. Elle s’est également aidée du casting : seule une petite fille peut se permettre de tourner une scène de film dans la rue. 

     

     

     

    Soutenue par le prince Al-Walid ben Talal, un membre progressiste de la famille royale, Haifaa al-Mansour est parvenue à faire passer les messages qu’elle souhaitait, avec subtilité et ironie. "En général, j’essaie de ne pas être trop offensive quand j’évoque des sujets qui me tiennent à cœur, tel que le problème du droit des femmes saoudiennes et la nécessité de leur accorder davantage de liberté. J’essaie de ne pas être trop rentre-dedans. Par exemple, avec "Wadjda", je raconte une histoire de femmes mais utilise une petite fille comme personnage", a-t-elle confié à FRANCE 24.

    La réalisatrice parvient ainsi à évoquer les déchirements d’un couple autour de la polygamie, les non-dits et les interdits arbitraires imposés dans l’enceinte de l’école, les compromissions que font les adultes avec les règles religieuses. "Si un père saoudien voit le film et décide de donner quelque chose, même modeste, à sa fille, cela représenterait déjà beaucoup pour moi", espère Haifaa al-Mansour.

    Le film, quoique jamais projeté en Arabie saoudite, semble avoir eu son petit effet. Au printemps dernier, la police religieuse a autorisé aux femmes de monter à bicyclette dans les lieux de loisirs comme les parcs publics, "à condition de demeurer revêtues de la abaya (longue robe noire traditionnelle)" et d'être accompagnées par un membre masculin de leur famille. 

     
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
Your Website Title
How to Share With Just Friends

How to share with just friends.