• Leçon de scénario de Jean Marie Roth - Les 
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    Cela peut paraître inouï, mais l'intégralité des films, romans, pièces de théâtre et autres histoires ne fonctionnent qu'avec une poignée de "cas dramatiques". Et ce, depuis la nuit des temps. Depuis que la toute première des histoires a vu le jour. C'est un peu comme en musique où des millions de mélodies sont rendues possibles avec pas plus de sept notes et cinq altérations.

    C'est le moteur fonctionnel humain poussant un personnage à agir. La quintessence même de sa justification narrative.

    Ces cas dramatiques ne sont pas l'invention d'un quelconque théoricien en mal de reconnaissance, mais le simple recensement des différentes caractéristiques humaines.

    Un auteur peut créer mille motivations ou nécessités poussant son personnage à se mouvoir, mais jamais il ne pourra définir de nouveau cas dramatique. Cette nomenclature est à ce point limitée que même lorsqu'un auteur se sert d'animaux ou d'extra terrestres en guise de personnages, il lui est impossible de leur inventer de nouveaux cas dramatiques

    - Ainsi, votre personnage peut vouloir le bien d'autrui, sauver son peuple de la famine, épouser sa voisine ou libérer un orphelin des mains d'un couple tyrannique. Dans tous ces cas de figure, vous avez des motivations distinctes mais toutes issues d'un même cas dramatique accompagné de ses acolytes : Amour / don de soi / sauver autrui

    - Votre personnage est mû par une haine tenace le poussant à vouloir la mort de son père, la faillite de son oncle ou le suicide de celui ayant ravi sa femme, vous ne traitez rien d'autre que : Haine / vengeance

    - Votre personnage, pauvre bougre, va tout faire pour devenir président de la république, maître du monde ou grand gagnant du loto, vous entrez de plain pied dans la catégorie suivante : Ascension sociale / pouvoir / cupidité

    - Votre personnage se bat contre des araignées géantes, pour sortir d'une forêt sans issue, pour guérir du Sida, de son accoutumance à la cocaïne, ou contre sa passion ravageuse le poussant à aimer une femme qui lui nuit, son cas dramatique se trouvera dans : Survie / peur / lutte contre la maladie et les obsessions

    - Votre personnage veut la femme de son voisin, sa voiture et son poste de directeur dans l'entreprise qui les emploie tous deux, vous êtes en plein : Jalousie / envie

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  • Comment présenter un 
    scénario
     
     
     
     
     
    2012.scriptfrenzy.org
     
     
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    Bon. Voici le grand moment, celui qui vous causait de l'insomnie : la mise en page du scénario. Après avoir fait les cent pas, s'être rongé les ongles et s'être contemplé dans le miroir, nous ne savons pas trop comment vous l'annoncer solennellement, mais... c'est assez simple. Apprendre les règles du backgammon : plus difficile. Construire un feu sans papier journal : encore plus difficile. Trouver un maillot de bain qui améliore votre silhouette : absolument plus difficile.

    Mais ne nous croyez pas sur parole. Prenez une grande inspiration et poursuivez votre lecture.

    Le B-A-BA Environ 99% de votre script concernera seulement quatre éléments : les intitulés, l'action, les noms des personnages et le dialogue. Apprenez la mise en page pour ces Quatre Grands et vous êtes sauf.

    1) Intitulés («Sluglines»), also known as Scene Headings. These appear at the beginning of a new scene and tell us the scene's setting. They look like this:

    Iaussi connus sous le nom de «Entêtes de scène». Ils apparaissent au début d'une nouvelle scène et nous indiquent l'environnement de la scène. Ils ressemblent à ceci :

    Ou à ceci :

    Les intitulés sont constitués de ces trois éléments :

     

     

    2) Endroit. Où la scène se déroule. Ils devraient être courts : COMPTOIR DE PRÊT DE LA BIBLIOTHÈQUE ou PARC DE MAISONS MOBILES ou CERVEAU D'AL.

    3) Temps. Habituellement simplement JOUR ou NUIT mais peut être aussi spécifique que 4:59 AM (si la bombe doit être détonnée à 5:00, disons)

    Les intitulés sont toujours EN MAJUSCULES. Il y a habituellement deux espaces entre INT. / EXT. et l'Endroit, puis un autre espace, un tiret, un espace entre Endroit et Temps.

    Occasionnellement, vous aurez besoin d'un Sous-Endroit pour clarifier l'Endroit. Ça ressemble à ceci :

    Rappelez-vous, une nouvelle scène survient à chaque fois qu'il y a un changement dans le Temps, l'Endroit ou les deux. Vous écrirez donc beaucoup d'Intitulés.

    2) Action. Ceci décrit ce qui se passe à l'écran et quels personnages, s'il y en a, en font partie. Ça ressemble à ceci :

    Béatrice avance à tâton dans la pièce mise à sac. Baguettes, livres, papiers – tout a été fouillé. Elle s'arrête pour ramasser la photo d'un jeune garçon.

    À part dans quelques exceptions dont nous parleront plus tard, l'Action suit les règles standards en ce qui a trait aux majuscules. On utilise l'interligne simple et le présent de l'indicatif. (Si l'action s'est produite dans le passé, l'Intitulé nous l'indiquera. Merci, Intitulé.)

    De plus, vous avez toujours besoin d'Action après un Intitulé, même si ça tient sur une ligne. Comme ceci :

    La limousine s'enflamme.

    3) Nom du personnage. Ceci apparaît toujours au dessus du Dialogue et nous dit quel personnage parle. Ça ressemble à ceci :

     

     

    Ou ceci :

     

     

    Les noms des personnages sont toujours en MAJUSCULES.

    Et parfois il y aura des personnages mineurs que vous ne voudrez pas nommer. C'est correct de les appeler simplement COMMIS ou PIÉTON ou SINGE GUERRIER. S'il y a plusieurs personnages du même type, ajoutez un numéro : FLIC #1 ou CULTURISTE #2.

    4) Dialogue. Les mots que le personnage prononce. Ça se présente comme suit :

    Exemple: dialogue indenté

    or this:Exemple: dialogue indenté

    Le Dialogue est à interligne simple et suit les règles standard en ce qui a trait aux majuscules (s'il est entièrement en majuscules, vous êtes probablement en train de lire un scénario de télévision). Contrairement au roman, il n'y a pas de guillemets autour du Dialogue, à moins qu'un personne ne cite quelqu'un.

    Maintenant, voici un exemple de la combinaison des quatre éléments dans une page :

    Example: All Four Elements

    Presto! Vous avez possédez maintenant les quatre fondations dont vous aurez besoin pour écrire un scénario. Avant de continer dans les points plus précis des variations, marges et autres détails, donnez-vous une bonne tape sur l'épaule.

    Maintenant que vous avez appris à rédiger un Intitulé standard, voici quelques variations qui peuvent se préduire dans des cas spécifiques:

    1) Si la scène commence dans un Endroit général, disons LA MAISON DE LAUREL, et qu'elle se poursuit alors que les personnages se déplacent entre les Sous-Endroits, comme la CUISINE et le SALON, vous n'avez pas besoin de répéter l'Endroit ou le Temps avec chaque intitulé. Vous pouvez faire ceci :

    Exemple: Intitulés à l'intérieur de Scènes

    Avec un peu d'aide de la part du contexte, nous comprenons que les deux personnages se déplacent dans la maison dans un temps continu.

    2) Dans la scène ci-dessus, quelques écrivains utilisent « CUISINE – EN CONTINU » pour mettre l'accent sur le flux régulier du temps. Mais ce n'est pas nécessaire. À la place, EN CONTINU est mieux utilisé pour des scènes stylisées où une conversation ou action se poursuit à travers plusieurs Endroits. Par exemple :

    Exemple: Action continue

    3) Enfin, si une scène se produit dans un Endroit, est suivie du même endroit mais se déroule plus tard, les mots PLUS TARD peuvent être utilisés dans l'Intitulé.

    Example: Action continue

    Autrefois, il était standard d'utiliser les mots «COUPER À:» pour indiquer un changement de scène. De nos jours, la coupure qui vient avec un changement de scène est implicite à un nouvel Intitulé et COUPER À n'est plus tellement utilisé.

    Le meilleur temps pour utiliser COUPER À est quand vous voulez vraiment mettre l'accent sur la juxtaposition ou le changement entre deux scènes. Comme ceci :

    Exemple: Coupures Notez que vous pouvez voir des auteurs utiliser des termes comme COUPURE SAUT ou COUPURE SMASH pour indiquer des montages ultra rapides et très directs. Si utiliser COUPURE DE TYPE BRUCE LEE QUI FAIT DU KARATÉ vous fait vous sentir comme un méchant garnement, alors allez-y; sachez seulement que plusieurs pros considèrent que cela fait «amateur». De plus, peu importe la façon dont c'est écrit, une coupure se produit toujours en 1/24 de seconde - le temps qu'il faut pour passer d'une image à l'autre.

    Écrire une séquence d'action peut demander de la pratique, alors que vous apprenez à traduire ce que vous imaginez en mots. Lire des scénarios d'action bien écrits comme Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark) ou La Filière française (The French Connection) peut certainement aider à vous indiquer comment c'est fait.

    En général, gardez à l'esprit que la façon dont vous écrivez l'action devrait représenter sa vitesse. Plus rapide est l'action, plus vous devrez la séparer en petits morceaux. Soyez à l'aise d'utiliser des fragments pour garder le rythme rapide. Vous pouvez aussi utiliser les majuscules pour mettre l'accent et attirer l'attention sur des éléments. Comme ceci :

    Exemple: Action

    Parenthèses: Elles sont utilisées à l'intérieur du dialogue pour décrire ce qu'un personne fait simultanément, à qui elle parle ou la façon dont il parle. Elles ressemblent à ceci :Exemple: Parenthèses

    Les parenthèses sont toujours sur leur propre ligne. Si elles atteignent la marge de droite, elles se poursuivent sur la ligne suivante, tel qu'illustré plus haut.

    Les parenthèses prennent également de la place, ralentissent le rythme et ennuient les comédiens, qui n'aiment pas se faire dire la façon dont ils doivent dire leurs répliques. Donc, n'utilisez les parenthèses que lorsque leur absence mènerait à la confusion, comme dans ce cas-ci :

    Exemple: Parenthèses

    Voice Over (V.O.) : Utilisé quand un personnages ou un narrateur peut être entendu alors qu'il parle à partir d'un endroit inconnu (le futur, le paradis, l'intérieur de notre tête). Ça ressemble à ceci :

    Exemple: Voice Over

    Off Screen (O.S.): Utilisé quand un personnage dans la scène peut être entendu mais n'est pas présent à l'écran. Ça ressemble à ceci :

    Exemple: Off Screen

    Majuscules à l'intérieur de l'Action : La première fois que le nom d'un personnage apparaît dans l'Action, il est entièrement en MAJUSCULES.

    Plusieurs auteurs utilisent également les MAJUSCULES quand un effet sonore apparaît dans l'Action. D'autres écrivent en majuscules les objets importants. Ça se lit comme suit :

    MORTIMER râle et sort une poignée de cachets d'aspirine. La bouilloire SIFFLE. Mortimer sort un SUPER BLASTER SUB-PARTICULE et fait voler en miettes la bouilloire.

    Instructions de caméra: Celles-ci indiquent le point de vue de la caméra, la façon dont elle se déplace, le focus, etc. Les directions incluent les points de vue des plans, les travelings latéraux, avant et arrière, les soubresauts, caméras subjectives, gros plans, plans larges, etc.

    Il est incroyablement tentant, en tant que maître d'oeuvre de l'histoire, de faire la mise en scène de votre film sur la page en utilisant des instructions de caméra. Résistez à cette tentation. Vous n'êtes pas le réalisateur (pour l'instant). À moins qu'il n'y ait absolument aucun autre moyen de communiquer une séquence visuelle sur laquelle dépend toute l'histoire, laissez tomber les directions de caméra.

    Numéros de pages: Ils vont dans le coin supérieur droit. Il n'y a pas de numéro sur la première page d'un scénario.

    Numéros de scènes: NE METTEZ PAS de numéros de scènes sur vos scènes. Ils sont réservés au script de tournage et sont utilisés pour aider l'équipe de production à planifier l'horaire du tournage.

    Page couverture: Centré sur la page, ## lignes vers le bas, se trouve le titre de votre film EN MAJUSCULES, puis un interligne double et un «par», un autre interligne double, et «votre nom».

    Dans le coin inférieur droit, ## caractères vers la droite et ## lignes vers le bas, inscrivez votre nom, votre adresse de correspondance, numéro de téléphone, e-mail et, si vous avez décidé d'enregistrer votre script auprès de la Writer's Guild, votre numéro d'enregistrement de la Writer's Guild.

    Les scénarios vivent sur du papier au format Lettre (8.5 pouces par 11). Ils sont toujours écrits avec la police Courier, taille 12, interlettrage 10. Sans gras ni italiques.

    Marges de pages : Gauche : 1,5 pouces Droite : 1 pouce Haut : 1 pouce Bas : 1 pouce

    Marges pour les éléments d'un scénario :

     

     

    Interlignage entre les éléments :

     

     

    Vous savez, il est probablement plus facile de se rappeler qu'entre une seule réplique de personnage, contenant le Nom du Personnage, le Dialogue et possiblement une Parenthèse, il y a un interligne simple entre les éléments. Entre n'importe quoi d'autre, interligne double.

    Modèles Microsoft Word :Américain (utilise les Styles)A4 avec système métrique (utilise les Styles)

    Modèle Open Office :Américain Pour ouvrir, sauvegardez ce template en utilisant «Enregistrer le lien sous» et ouvrez le ensuite à partir de votre bureau. Merci, Grady Pruitt!)

    Toujours un peu confus? Voici un court scénario qui vous guidera à travers la mise en page. Il a été écrit par notre Liaison municipale d'Orange County, TSEdiot, et met en vedette quelques membres du personnel de notre Office of Letters and Light!

       1) INT. ou EXT. – Abbréviations pour Intérieur et Extérieur, ceci indique à l'équipe de production s'ils devront ou non prévoir de l'écran solaire lors du tournage.
      • VERONICA
        YO-YO PARLANT
      • Intitulé : marge de gauche de 1,5 pouces
      • Action : marge de gauche de 1,5 pouces
      • Nom de personnage: marge de gauche de 3,7 pouces
      • Dialogue : marge de gauche de 2,5 pouces, marge de droite de 2,5 pouces (ou 6 pouces à partir du bord gauche de la page)
      • Parenthèses : marge de gauche 3,1 pouces, marge de droite 2,9 pouces
      • Entre Intitulé et Action : interligne double
      • Entre Action et plus d'Action : interligne double
      • Entre Nom de Personnage et Dialogue : interligne simple
      • Entre Dialogue et Nom du prochain Personnage : interligne double
      • Entre Dialogue et Action : interligne double
      • Entre Nom de Personnage et Parenthèses : interligne simple
      • Entre Parenthèses et Dialogue : interligne simple
      • Entre Action et Intitulé : interligne double
      • Entre Dialogue et Intitulé : interligne double
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  • CINQUIÈME ÉDITION DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D'ALGER

    30 productions à l'affiche!

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    30 productions à l'affiche!

    Les JCA offrent une part belle à la production nationale, puisque 16 films algériens, dont 8 coproductions pour la majorité des courts-métrages seront projetés durant ces journées.

    L'Association des réalisateurs indépendants A nous les écrans, organise avec le soutien du ministère de la Culture et en collaboration avec l'Office national des droits d'auteurs (Onda), sa cinquième édition des Journées cinématographiques d'Alger (JCA).
    L'Association a reçu plus de 243 films pour cette édition, 30 productions ont été sélectionnées dont trois longs-métrages, 9 documentaires et 18 courts-métrages, venus de France, du Maroc, de la Tunisie, d'Egypte, du Liban, du Qatar, de la Syrie, du Canada, de la Grande-Bretagne, de la Turquie et du Bahreïn. Ces films seront projetés du 08 au 12 novembre à la salle El Mouggar à Alger, avec l'aimable participation de l'Onci. Les JCA offrent une part belle à la production nationale, puisque 16 films algériens, dont 8 coproductions pour la majorité des courts-métrages seront projetés durant ces journées.
    Comme chaque année, la compétition sera axée sur le court métrage national et le documentaire international. Les films seront jugés par un jury de qualité: le réalisateur Abdelkrim Bahloul (président jury), sera accompagné par Giogio Cugno, réalisateur (Italie), Neamet Allah Hassan, critique (Egypte), Philipe Jalladeau, professeur de cinéma (France) et Fatima Ouazane, productrice et scénariste (Algérie).
    M.Bahloul, Mme Ouazane et M.Jalladeau se chargeront également du concours national du scénario, dont les résultats seront donnés à la clôture des JCA le 12 novembre.
    L'ouverture des JCA, le 8 novembre évoquera comme d'habitude l'Algérie à travers l'avant-première du film français Loin des hommes de David Oelhoffen qui aura lieu à la salle El Mouggar. Le film Loin des hommes est adapté d'une nouvelle d'Albert Camus L'Hôte. La projection se fera en présence du réalisateur, du comédien franco-algérien Réda Kateb et du producteur Marc de Pontavice. Pour l'organisation de cette manifestation, les JCA ont bénéficié du soutien de l'Onda, qui a toujours été aux côtés des cinéastes et des artistes dans les manifestations cinématographiques et audiovisuelles, c'est le cas également de l'opérateur Mobilis et du groupe Benamor qui nous accompagne dans cette aventure. Dans le domaine de la coopération internationale, les JCA bénéficient du soutien du service culturel et audiovisuel de l'ambassade de France et de l'Institut français qui ont participé à la production de plusieurs courts métrages et documentaires algériens. Sur le plan médiatique, plusieurs quotidiens nationaux soutiennent les JCA: Al Khabar, L'Expression, Liberté, Le Jeune Indépendant, Le Temps, Wakt, El Djazair, Le Jeune indépendant.
    Les JCA 2014 bénéficieront également du soutien audiovisuel des nouvelles télévisions algériennes privées: Ennahar TV, Dzair TV et Beur TV.
    Plusieurs conférences sont prévues durant ces journées, sur des thèmes divers et importants tels la critique cinématographique, le cinéma arabe après la révolution et l'importance du cinéma de l'immigration. La soirée de clôture le 12 novembre sera marquée par la présentation en avant-première en Algérie du documentaire Dahmane de la réalisatrice libanaise Farah Alame. Le film de 52mn reviendra sur le parcours du chantre de la chanson chaâbi Dahmane El Harrachi et l'impact de sa chanson Ya rayeh dans le monde.
    Avec cette 5e édition des Journées cinématographiques d'Alger (JCA) dont le programme sera riche en invités, en conférences et en échanges, l'Association A nous les écrans espère apporter une animation cinématographique particulière dans la capitale, en créant un carrefour perpétuel de rencontres et de débats entre les cinémas du Maghreb, d'Orient et d'Europe.

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    Il était une fois le cinémaÂ… !

    par B. Khelfaoui *

    «Ce que nous demandons au cinéma, c'est ce que l'amour et la vie nous refusent, c'est le mystère, c'est le miracle.» (Robert Desnos). 

    En feuilletant les pages multicolores des livres destinés à farcir les tubes digestifs qui délogent dans les vitrines et étalages des rares soi-disant librairies qui n'ont pas encore été métamorphosées en fast-foods, voire «Carentita», ceux humblement conçus pour la pathétique et pitoyable raison retenue, au grand dam d'une activité culturelle, en hibernation forcée, prisonnière en ricochant entre les murs de la boîte crânienne, livrant l'art culinaire avec des images splendides imprimées sur un papier doux au toucher et agréable à dévorer - on sort, comme une Alice au pays des recettes, convaincu qu'il faut de multiples ingrédients conjugués avec un savoir-faire pour réussir une des fameuses recettes proposées - images d'illustration à l'appui - ou du moins l'approcher ! 

    Quant à réussir à façonner un peuple, ce n'est, suivant l'humble avis de Cheâayeb Lekhdim, guère une mince opération de préparation d'une quelconque tarte aux citrons, quand bien même tous les ingrédients de l'import/import seraient assurés par une réserve de change alléchante, notamment tout au long du temps de cuisson 2010/2014Â… ! 

    Parmi l'éventail des activités culturelles et artistiques à même de développer un esprit de discernement et de critique constructive, voire intellectuelle, le théâtre tout comme le cinéma, respectivement catalogués - à forte raison - de quatrième et septième arts, demeurent on ne peut plus des vecteurs fondamentaux au sein de toute société naviguant, gouvernail bien en mains, vers un destin dont les coordonnées de son horizon sont cartographiées sur terre ferme contre tout risque de harraga. 

    Jules petit-Senn1 n'avait-il pas dit : «Le cinéma c'est l'opéra du vingtième siècle. On a tous les arts : les écrivains, les acteurs, les décorateurs, les chefs opérateurs, les musiciens, pour faire une œuvre totale» ? Qu'en est-il de nos vétustes salles de cinéma livrées à la toile d'araignée et rongées par la poussière, face à la situation lamentable de laquelle, les nostalgiques «Gatlatou» diront tout simplement: «Yakhi Silima yakhi !». 

    Cheâayeb Lekhdim se souvient, comme si cela datait d'hier, de son entrée au cinéma où, dès l'extinction des feux, bien qu'il fût légèrement rattrapé par la lampe de poche des placeuses, planait, en société - les téléspectateurs - au milieu d'un univers réconfortant et détendantÂ… Tard dans la nuit voire les jours suivants, cette évasion sublime, les feux doux du débat autour du film visionné demeuraient animés et vivifiés jusqu'à une nouvelle bataille pour décrocher un «merveilleux» billet d'entrée ! La thérapeutique passion partagée en société était une vraie catharsis aristotélicienne ! Les vertus de l'amour et de la bravoure se greffaient inconsciemment et l'âme se trouvait à chaque fois polie et polie (Films hindous : Mangala Fille des Indes, Notre Mère la TerreÂ… «El Ardh» de Youcef Chahine, et les divers classiques occidentauxÂ…), car «Le cinéma, ce n'est rien d'autre en fait que de pouvoir lire l'âme de quelqu'un juste en regardant ses yeux»2... 

    A l'instar des autres villes de notre vénérée Algérie, à Saïda, la ville des eaux, les trois salles de cinéma sans âme ne sont que des os ! A l'exception de la salle EL-FETH (cinéma et théâtre) dont la rénovation est du moins, au visu, acceptable, la célèbre cinémathèque «VOX», pour laquelle, semble-t-il, une facture à neuf chiffres aurait été honorée, demeure dubitativement, comme si aucune réfection n'avait été effectuée, livrée aux intempéries et aux fantômes des personnages projetés sur son malheureux et pitoyable écran ! Quant à la salle DOUNYAZADE (ex-Palace), seule la rentrée scolaire lui fait honneur dans son hall - destiné jadis pour l'entracte - en y exposant, le temps d'une tournée à la quinzaine économique, les fournitures d'écoliers ! 

     Néanmoins, contre vents et marées, l'AMMS3, fidèle à ses principes, comptant comme toujours sur ses propres moyens, essaye, autant que faire se peut, dans une initiative visant à combler ce vide culturel anesthésiant, de redonner vie à l'écran géant - bien que celui-ci soit réduit à des dimensions imposées par l'exigüité de son siège - par la diffusion de films suivis de débats, dans le cadre de son projet «Cinéclub». Une action, parmi d'autres, qui doit être plus qu'à encourager, voire à propager pour régénérer une activité culturelle, voire intellectuelle égarée depuis «Nadi Essinima» d'Ahmed BedjaouiÂ… 

    Cloîtrés dans nos cellules individuelles, quoique bernés par l'illusion de la télévision et de l'internet, les retrouvailles - en société - dans l'ambiance vivifiante du cinéma tout comme le théâtre, nous ouvriraient des portes célestes pour des voies individuellement impénétrables tant «la photographie, c'est la vérité et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde»4. En attendant cette «vérité», contentons-nous de suivre de loin le TGV en pilotage automatique, tant ces «mystérieuses» sorties dans les salles occidentales, voire tunisiennes et marocaines, que ces «inconnus» festivals organisés en notre déplorable absence, sont pour nous un passé poussiéreux !? 

     «Il faut de tout pour faire un monde» 

    * Universitaire, Saïda 

    Notes : 

    1- Ecrivain suisse (1837-1901.) 

    2- L'actrice américaine Glenn Close. 

    3 - Association Mouhibbi Madinet Saïda. 

    4- Le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard 
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  • Le festival du film franco-arabe aura lieu du 7 au 16 novembre

    Mots clés : 

    Par Le Matin | 29/09/2014 16:10:00 | 4711 lecture(s) | Réactions (0)

    Depuis 20 ans, le Festival du film franco-arabe de la ville d’Amman en Jordanie, organisé en collaboration avec l’Institut français de Jordanie, s’applique à mettre en lumière les liens étroits unissant le monde Arabe et la France. La troisième édition de son petit frère français, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec (FFFA), se tiendra du 7 au 16 novembre dans la mythique salle de cinéma Le Trianon.

    L'afficheL'affiche

    A l’instar de son homologue Jordanien, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec souhaite encourager les échanges et le dialogue entre les cultures en donnant à voir la diversité et la richesse du cinéma arabe actuel.

    Avec 7 avant-premières, un film inédit et des films sortis en salle récemment, la troisième édition du FFFA emmènera les spectateurs de la France au Maroc, en passant par la Tunisie, l’Algérie, la Palestine, la Mauritanie, la Syrie et la Jordanie, pour un voyage cinématographique fascinant. A l’image des différentes réalités de ces pays hétérogènes, les œuvres sélectionnées - fiction ou documentaire – abordent des sujets d’une grande diversité : la place des femmes, les conséquences du conflit israélo-palestinien, les désirs et les colères du monde Arabe, les questions d’identité et d’intégration… Autant de thèmes qui seront abordés pendant ces dix jours de festival, en présence de nombreux invités, réalisateurs et personnalités du cinéma.

    Programme complet sur www.noisylesec.fr et sur www.cinematrianon.fr

    FESTIVAL DU FILM FRANCO-ARABE de Noisy-le-Sec

    Une plongée dans le(s) cinéma(s) du monde arabe

    Au cinéma le Trianon

    Du 7 au 16 novembre 2014

    En ouverture du festivalvendredi 7 novembre à 20hMay in the Summer, le deuxième long-métrage de la réalisatrice américano-jordanienne Cherien Dabis, pose un regard féminin sur le monde Arabe. Cette soirée sera aussi l’occasion de découvrir les courts-métrages lauréats du Prix du Jury du Festival du film franco-arabe d’Amman en présence des réalisateurs A Cold morning in November de Robert Abboud (Prix du jury Fiction) et Samarde Mohammed Rahahleh (Prix du Jury Documentaire).

    En clôture, dimanche 16 novembre à 17h : Remise des prix du concours de courts métrages. Projection des films primés suivie du long métrage Cheba Louisa de Françoise Charpiat. 

    Rencontres avec les réalisateurs :

    Quand Sisyphe se révolte, d’Abraham Segal (samedi 8 novembre à 18 h)

    Printemps Tunisien de Raja Amari (avant-première avec l’équipe du film, samedi 8 nov. à 20h30)

    Le sac de farine de Kadija Leclere (dimanche 9 novembre à 16 h)

    C’est eux les chiens, de Hicham Lasri (débat par Skype, lundi 10 novembre à 20 h 30)

    El oued El oued, de Abdenour Zahzah (inédit le mardi 11 novembre à 19 h 30)

    L’Oranais, de Lyes Salem (avant-première le mercredi 12 novembre à 20 h 30 )

    Les Chebabs de Yarmouk de Axel Salvatori-Sinz (avant-première jeudi 13 novembre à 20 h 30)

    La Preuve de Amor Hakkar (samedi 15 novembre à 18 h)

    Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania (avant-première, rencontre avec la productrice du film, dimanche 16 novembre à 14 h 30).

    Projection-concert :

    Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (avant-première : vendredi 14 novembre à 20 h 30) 

    Projections :

    Qu’Allah bénisse la France de Abd Al Malik (avant-première samedi 15 novembre à 20 h 30)

    Loin des hommes de David Oelhoffen (avant-première samedi 15 novembre à 20 h 30)

    Et aussi : Du goudron et des plumes de Pascal Rabaté, Ana Arabia d’Amos Gitaï ;

    Ciné-philo (Dancing in Jaffa, de Hilla Medalia, samedi 8 novembre à 14h30) ;

    Séances jeune public : Contes Orientaux de Lotte Reiniger ; L’enfant dans le monde Arabe (programme de courts métrages) ; Wadjda de Haifaa Al Mansour) ;

    Compétition de courts métrages

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