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    Tuto Atelier cinéma | Activité 3 : les métiers du cinéma

     

     
    L’Atelier cinéma a pour objectif de permettre à l’ensemble d’une classe d’âge d’avoir dans sa scolarité un temps dédié à l’éducation à l’image.
    Le projet a été développé par le Centre national du cinéma et de l’image animée avec le concours du ministère de l’Éducation nationale, et s’adresse prioritairement aux élèves de cycle 3 (classes de CM1-CM2 et 6e).
    Plus d'informations sur l'Atelier cinéma :
    https://www.cnc.fr/cinema/education-a-l-image/l-atelier-cinema

    Objectif de l'activité "les métiers du cinéma" : Initier les élèves aux différents métiers du cinéma. Les élèves coopèrent dans leurs équipes respectives en vue de réaliser des défis devant l’ensemble de la classe.
    Cette activité permet également de préparer l’activité tournage.

    Source: https://www.youtube.com/watch?v=4FFkAWHmBaA
    Uploader: CNC Centre national du cinéma et de l'image animée
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  • Entretien avec Ludmila Akkache, réalisatrice féministe «Oser le récit de soi»

    Ludmila Akkache est une militante féministe et une réalisatrice dont le premier court-métrage Usure a été présenté récemment au Festival international du cinéma d’Alger dédié au film engagé. On y assiste à un récit sensible, digne et pénétrant sur les violences faites aux femmes à travers le personnage d’une militante qui fait un travail d’écoute et d’orientation avec les victimes. Dans cet entretien, la jeune cinéaste expose sa réflexion sur la manière dont le cinéma traite de ces questions et notamment sur le long et désastreux monopole des récits masculins, réducteurs et stéréotypés.

    Le Soir d’Algérie : Ton court-métrage Usure adopte une approche différente des violences faites aux femmes. Elles sont abordées de manière indirecte à travers le personnage d’une militante qui leur parle au téléphone. Voulais-tu à travers ce choix déconstruire ou critiquer les représentations classiques sur le sujet ?
    Ludmila Akkache :
    Effectivement, le film renferme une volonté de déconstruire les représentations classiques des femmes victimes de violences. Il faut rappeler qu’il a été fait dans le cadre d’un atelier dont le projet était de questionner cette imagerie courante. Nous avons pris l’habitude de voir des femmes maquillées avec des ecchymoses et des yeux au beurre noir, vulnérables et abattues.

    Alors qu’en réalité, et bien que victimes, la plupart de ces femmes demeurent dignes. L’écriture du scénario m’a pris huit mois car il découlait de toute une réflexion, une documentation concernant la victimologie des femmes, des débats avec d’autres féministes. Je pense qu’il est important de déconstruire ces représentations réductrices, notamment au cinéma, car elles se limitent à la surface des choses et ne suscitent pas de réflexion susceptibles de mener à un début de solution ; elles se contentent de titiller des sentiments de pitié et ne dépassent pas le stade du cliché infécond.

    Ce dernier nourrit par ailleurs la banalisation des violences à l’encontre des femmes car à force de les voir ainsi caricaturées, cela finit par ne plus rien provoquer en nous. Par ailleurs, je pense que ces images sont le plus souvent produites par des hommes ; c’est leur regard qui s’exprime, c’est donc un regard extérieur et forcément peu pertinent et dénué d’éthique. Ce que je voulais dire à travers ce film, c’est qu’on peut parler des violences à l’encontre des femmes tout en respectant ces dernières.

    Le personnage de la féministe qui reçoit d’incessants appels de la part de victimes de violences est ballotté entre la volonté d’aider et le sentiment d’impuissance. Cela se reflète-t-il sur la réalité du terrain ?
    Le film tente justement d’approcher à la fois le phénomène des violences sexistes et la réalité des militantes qui interviennent sur ces cas. J’ai voulu balayer dans Usure plusieurs figures de victimes, dont l’inceste, la séquestration, le refus de paiement de la pension alimentaire, etc. Et j’ai tenu à raconter l’état d’esprit de cette militante qui écoute ces femmes. Je pense que nous avons besoin de parler de nos vécus d’accompagnatrices de victimes, et ce que cela implique en terme de charge émotionnelle. Souvent, on ne pense pas à se protéger ni à exprimer notre ressenti face à ces expériences éprouvantes. Ce manque de moyens et de formation psychologique fait parfois qu’une militante se sente non seulement impuissante mais aussi dévastée émotionnellement à force de s’exposer à des récits souvent insoutenables.

    La figure de la féministe essuie, elle aussi, énormément de clichés : nous sommes représentées comme des femmes fortes, incassables, etc. Ce qui est totalement faux. La surcharge peut mener parfois à une envie de se désengager et de ne plus faire ce travail d’accompagnement. Or, dans l’absence d’une volonté gouvernementale de prendre en charge ces problématiques, nous sommes obligées de le faire nous-mêmes avec le peu de moyens dont nous disposons.

    Nous essayons de réparer les dégâts produits par l’oppression patriarcale tout en étant conscientes qu’il faut absolument une volonté politique de s’attaquer frontalement à ce dernier pour espérer un début d’éradication de ces violences. C’est cela notamment qui provoque un sentiment d’impuissance. En tant que militantes, nous sommes également spoliées de notre droit à la parole et au récit de soi. Le film voulait contribuer à briser cette omerta et à s’approcher au mieux de la réalité du terrain.

    À un certain moment, la militante prend des décisions cruciales, comme celle de ne pas appeler directement la gendarmerie dans un cas de séquestration. Quelle est la limite entre l’éthique féministe (respect du choix de la victime) et la non-assistance à personne en danger ?


    Il est aussi question de montrer les difficultés que rencontrent les féministes dans l’accompagnement des femmes victimes de violences. Il y a une lourde responsabilité à porter et chaque féministe ou association féministe adopte une manière d’aborder ces problèmes sur le terrain. Cet accompagnement implique également le respect du choix de la première concernée, l’écoute et la priorité de son libre-arbitre : nous ne sommes pas là pour imposer des solutions. Le film porte néanmoins un questionnement sur des cas où la féministe vit un dilemme moral, entre nécessité d’intervention et peur de nuire à la victime. L’éthique féministe est complexe parce que justement elle prend en compte tous ces paramètres et met souvent la militante devant des choix difficiles.

    Lors de sa projection au Fica, ton film a provoqué des réactions tantôt hostiles, tantôt «condescendantes» chez certains hommes du public. Penses-tu qu’il s’agit d’un rejet global du féminisme ou bien d’un malaise face à ta manière d’aborder ces violences ?
    Évidemment, il existe un certain rejet global du féminisme au sein de la société. Il s’agit d’un mouvement qui prône justement la déconstruction et la remise en question d’un ensemble de mécanismes sociaux qui mènent aux violences sexistes et sexuelles. Par ailleurs, les quelques réactions hostiles dans le public s’expliquent par l’habitude qu’on a pris à regarder ces violences à travers des représentations biaisées et misérabilistes.

    Ce qui a dû gêner également, c’est le fait d’avoir montré en parallèle le vécu émotionnel de la militante féministe. Enfin, ce regard de femme sur les violences faites aux femmes, un sujet souvent traité par des hommes, a dû être déstabilisant pour certains car il entraînait les spectateurs dans les profondeurs et les coulisses de ces violences, et les privait donc du confort de la surface.

    Tu étais un élément actif du carré féministe pendant le Hirak. Quel a été l’impact de cette expérience sur ton parcours et ton regard sur la société ?
    C’était une expérience riche et exceptionnelle. C’est grâce à cette initiative que le mot «féminisme» est devenu audible, voire vulgarisé et intégré au langage courant, après avoir été longtemps, caricaturé, minorisé et diabolisé. Cette expérience a également provoqué des débats au sein de la société.

    À titre personnel, j’étais déjà une féministe active avant le carré, et depuis l’université. Or, le carré m’a beaucoup nourrie et formée en ce qui concerne la manière de débattre de la question. J’ai également appris à me protéger et à développer des techniques de défense, notamment après les menaces et les agressions que le carré a subies.

    Cette expérience a, en effet, fait évoluer mon regard sur la société, notamment civile, et sur le milieu militant : nous avons vu avec quelle agressivité ou mépris certains milieux politiques ont réagi à la création du carré en mars 2019. Cela m’a appris à ne plus donner ma confiance facilement à des individus ou groupes qui, bien que se prétendant alliés ou convaincus par les idées féministes, sont les premiers à nous dénigrer quand il s’agit d’actions concrètes.

    Avec le recul, j’ai fini par comprendre que c’est aux femmes et aux féministes de prendre en charge cette lutte. J’ai aussi appris que l’ensemble du spectre politique, quelle que soit l’obédience, est récalcitrant face à la question des droits des femmes et essaie, par des moyens directs ou détournés, de nous faire renoncer ou transiger. Personnellement, ça m’a poussée vers le contraire, je suis devenue une féministe radicale !

    Pendant le débat qui a suivi la projection, tu as déclaré avoir pris du recul par rapport à l’activisme. Quel regard portes-tu aujourd’hui, en tant que jeune militante, sur l’état des féminismes actuellement en Algérie ?
    En fait, non je ne me suis pas retirée de l’activisme sur le terrain. Ce que je voulais dire c’est que je ne fais plus d’écoute mais plutôt de l’orientation vers des structures féministes plus performantes. Pour ce qui est de la réalité actuelle des féminismes en Algérie, je pense qu’il reste beaucoup de travail à faire. Nous assistons certes à des évolutions notables, comme le fait d’oser se définir comme féministe. Mais des réticences demeurent en ce qui concerne certaines questions qu’on n’ose pas encore aborder.

    Je vois que nous cédons un peu trop à la hiérarchisation de nos revendications alors que je les considère toutes comme prioritaires car elles découlent d’une urgence sociétale. Cela mérite plus que jamais un débat approfondi et sérieux. Je pense également qu’il y a peu de communication et de concertation entre les différents mouvements féministes. Or, après avoir vu la manière dont les milieux politiques rejettent ou manipulent ou affaiblissent l’action féministe, nous avons plus que jamais intérêt à élaborer nos propres stratégies et à faire le deuil d’un soutien quelconque des formations politiques classiques.

    Comme partout dans le monde, le cinéma y compris les questions liées aux violences sexistes ont été longtemps traités par des regards masculins. Aujourd’hui, on plaide pour une réappropriation des femmes de leurs propres histoires. Quel est à ton avis l’enjeu d’un tel changement ? Quels devraient être les mécanismes qui le favoriseraient ?


    C’est un enjeu crucial en effet : nos histoires ont longtemps été racontées par des hommes et cela a engendré des récits superficiels et déréalisés. Il est important que les femmes se réapproprient leurs vécus.
    Dans le cas des violences sexistes et sexuelles, le phénomène est très complexe : ce sont des violences longtemps banalisées, voire invisibilisées et appréhendées quasiment comme un déterminisme.

    Il est donc très difficile pour un homme de les comprendre ou de les raconter alors qu’il ne les subit pas, d’où les récits simplistes, stéréotypés et réducteurs. Le regard masculin sur les femmes au cinéma est très problématique : nous sommes soit des objets sexuels, soit des victimes soumises et brisées. Il est temps de mettre fin à ce monopole et d’élaborer un contre-cinéma, beaucoup plus approfondi, plus éthique, plus digne et totalement différent de ce qui a dominé par le passé.


    Cette réappropriation peut également mener à une libération de la parole et à une prise de conscience massive de ce que nous subissons au quotidien.
    Propos recueillis par Sarah Haidar

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  • Silence, on tourne à Bab-El-oued !

    Cette partie de la rue Mohamed-Boumezrag (ex-rue Rochambeau) à Bab-El-oued paraît bien vide après le départ de l’équipe de tournage d’un film. Silence, on tourne !. Durant trois jours (même le 1er janvier), la manivelle tournait presque sans interruption, de jour comme de nuit, à la sortie du CEM Ali-Amar (Ali-La-Pointe), dans les bâtiments (de style colonial), les coins et recoins de cette rue du quartier populaire algérois. Les riverains se sont habitués à cette ambiance «cinématographique» et les gens sont toujours nombreux et attentifs. Des enfants sont venus en tenues d’écoliers pour les rôles de figurants.
    Aujourd’hui, beaucoup se demandent si le jeune cordonnier Mamadou, depuis longtemps un habitué du décor, va paraître dans ce film algérien.
    K. B. 
     

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    Journées cinématographiques Thagaste du film algérien Plusieurs cinéastes honorés à l’Plusieurs

    réalisateurs et comédiens ont été honorés à la cérémonie d’ouverture mardi-soir à Souk Ahras des journées cinématographiques Thagaste du film algérien. Les organisateurs ont ainsi honoré le réalisateur Aïssa Djouamaa dont le documentaire Cilima a obtenu le grand prix du Festival international du cinéma africain 2022, Rabah Slimani lauréat du grand prix du festival international Sahari à Tindouf et Abdelhak Benmaarouf d’Annaba qui a participé à l’épopée Sakiet Sidi Youcef de Fouad Rouassia. Le programme de ces journées prévoit la tenue mercredi d’une conférence sur «l’image cinématographique et la révolution algérienne» à la maison de la culture, et un atelier sur «les principes de la mise en scène cinématographique» à la cinémathèque. Seront projetés durant la manifestation les films Zabana, Le Puits, Sur les traces de camps de concentration, Enrico Mattei, La révolution algérienne, Patrouille à l’Est et Fatma N’soumer. Dans son allocution d’ouverture, le wali de Souk Ahras, Lounès Bouzegza, a estimé que 2023 sera l’année de la relance culturelle dans la région qui recèle de multiples atouts et infrastructures culturelles. Il a ensuite visité une exposition des affiches de films algériens. Initiée par la direction de wilaya de la culture et des arts, en coordination avec la Cinémathèque d’Alger et le Centre algérien de développement du cinéma sous le thème «le cinéma algérien, hier et aujourd’hui», la manifestation a été ouverte par les autorités locales en présence de plusieurs intellectuels et figures artistiques.

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  • Le comédien Abbès Boudene n'est plus

    Le comédien Abbès Boudene est décédé, dimanche à Sidi Bel Abbès, à l'âge de 82 ans, a appris l’APS de sa famille.
    Le défunt a été transféré, la semaine dernière, au CHU Abdelkader Hassani de Sidi Bel Abbès, après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC), et placé au service de réanimation, où il rendit l'âme, suite à la détérioration de son état de santé, a-t-on indiqué de même source. Né en 1940 à Sidi Bel Abbès, feu Abbès Boudene a fait ses débuts en 1954 dans le 4ème art au sein de la troupe «Sawt Nidal» de sa ville natale. Il a également été professeur d'art dramatique, auteur et metteur en scène.


    Il a campé plusieurs rôles dans de nombreuses œuvres, à l'instar des séries comiques Bila Houdoud (2003), Min douar ila Dollar (2004) et Boudou, et d'autres travaux audiovisuels et de théâtre.
    Le défunt a également remporté plusieurs prix, dont le Prix de l'artiste émérite de la ville de Sidi Bel Abbès en 2002.

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  • Les dernières sorties hollywoodiennes à l’affiche

    Les salles de cinéma algéroises s’accordent au rythme mondial avec un programme des dernières nouveautés, concocté par le distributeur MD Ciné. Ce week-end, l’Oref et Ibn Khaldoun ainsi que d’autres villes accueilleront diverses sorties internationales.


    Depuis quelques années, une dizaine de salles algériennes abritent, au même moment que les autres villes du monde, des films fraîchement sortis, généralement de grosses productions ou des blockbusters hollywoodiens.
    Ce week-end, les publics algérois, oranais et constantinois auront rendez-vous avec une série de films américains récents dont les très attendus Avatar : la voie de l’eau de James Cameron et Babylon de Damien Chazelle.


    Ces programmes destinés aux adultes et aux enfants constituent la seule activité cinématographique régulière en Algérie, hormis les projections des différentes cinémathèques. MD Ciné annonce donc pour ce week-end des sorties cinéma palpitantes, à l’instar du deuxième volet du succès planétaire Avatar. Réalisé par James Cameron avec les dernières technologies qu’il est le premier à exploiter, ce film de science-fiction va dévoiler son deuxième volet La voie de l’eau, déjà en projection depuis quelques jours.

    Mais l’événement le la semaine sera la sortie du bio-pic Wanna dance with somebody consacré à la chanteuse Whitney Huston et réalisé par Kasi Lemmons, avec Naomi Acki dans le rôle-titre. Plutôt classique, le film dresse le portrait de l’une des chanteuses les plus populaires de son époque, à commencer par ses débuts timides en tant que choriste à New-Jersey, jusqu’au paroxysme de sa gloire, en passant par ses péripéties et ses tourments intimes. Le distributeur annonce par ailleurs, pour le 20 janvier prochain, la sortie de Babylon de Damien Chazelle, avec un casting all-stars, qui raconte la naissance d’Hollywood dans les années 1920 et la dépravation morale qui l’a marqué. Cette comédie satirique met à l’affiche une brochette de vedettes hollywoodiennes à l’instar de Brad Pitt, Margot Robbie, Tobey Maguire, Diego Calva, etc.


    Parallèlement, les salles Ibn Zeydoun, Cosmos, Ibn Khaldoun et Sahel (Alger), la salle Ahmed-Bey (Constantine) et le multiplex Cinégold (Oran) abritent également la projection du dernier film de Rachid Bouchareb Nos frangins, candidat de l’Algérie aux Oscars 2023 et dont l’avant-première a eu lieu au dernier festival du film engagé d’Alger (voir notre critique sur l’édition du 11 décembre).


    Le public peut aussi y trouver les films pour enfants Le chat potté 2 et Enzo le Croco. Pour les Algérois qui ne l’ont pas encore découvert, Le menu de Mark Mylod avec Ralph Fiennes et Anya Taylor-Joy est encore à l’affiche à la salle Ibn Zeydoun.
    Sarah H.

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  • Approbation et levée des réserves sur le film Ben M'hidi

    Le long métrage Ben M'hidi, dédié à la vie et au parcours du martyr de la guerre de Libération nationale Larbi Ben M'hidi, a reçu, mercredi à Alger, l'approbation de la commission mixte, mise en place par le ministère de la Culture et des Arts et celui des Moudjahidine et des Ayants droit, après la levée de toutes les réserves exprimées sur ce film, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.


    Les ministres de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji et des Moudjahidine et des Ayants droit Laïd Rebiga ont reçu chacun une copie du film, en présence de son réalisateur Bachir Derrais.


    Sur un scénario écrit par Mourad Bourboune et basé sur de nombreux témoignages de compagnons de Larbi Ben M'hidi et de sa famille, ce long métrage, adapté au cinéma par Abdelkrim Bahloul, a été tourné à Alger, Lakhdaria, Biskra, Béchar, Béjaïa et Tlemcen. 30% du tournage a été effectué dans des studios en Tunisie où l’équipe du film a reconstitué les décors des années 1940.


    Avec un budget de près de 520 millions DA, débloqué à parts égales par les ministères de la Culture et des Moudjahidine, ce projet a également bénéficié de financements accordés par des opérateurs économiques algériens «publics et privés».


    Khaled Benaïssa (dans le rôle de Larbi Ben M'hidi), Nabil Asli et Idir Benaybouche, parmi d'autres acteurs, sont distribués dans ce film dont la production exécutive a été confiée à la société algérienne «Les films de la source».

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  • Wakanda enchaîne pour une 4e semaine à la tête du box-office nord-américain

    L'intérêt pour Black Panther : Wakanda Forever a légèrement décru, mais le film Marvel a quand même vendu pour 17,6 millions de dollars de tickets de cinéma aux états-Unis et au Canada, restant en tête du box-office nord-américain pour un quatrième week-end consécutif, selon les chiffres dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.
    Cette suite du film afro-futuriste qui avait cartonné en 2018, qui rend un hommage appuyé à Chadwick Boseman, la star du premier Black Panther, a désormais amassé 393,7 millions rien qu'en Amérique du Nord, en plus de 339 millions à l'international.


    Arrive en deuxième position Violent Night, où la star de Stranger Things David Harbour joue un père Noël ronchon et prompt à donner des coups de massue lorsque des personnes mal intentionnées entrent par effraction chez une famille riche.


    Le film de Noël totalise 13,3 millions, «une sortie solide pour une comédie d'action», selon l'expert David Gross.
    Troisième, le film d'animation de Disney Avalonia, l'étrange voyage, n'engrange que 4,9 millions après un premier week-end déjà décevant. étant donné son budget à 180 millions, le film pourrait perdre plus de 100 millions de dollars, selon le site spécialisé Hollywood Reporter.
    Le Menu, un film qui emprunte à la fois au cinéma d'horreur, au film noir et à la comédie grinçante, arrive en quatrième avec 3,6 millions. À la cinquième place, Devotion, l'histoire de deux pilotes de chasse de la marine américaine, enregistre 2,8 millions de recettes.
    Voici le reste du classement :


    6. I Heard the Bells (1,8 million)
    7. Black Adam (1,7 million)
    8. The Fabelmans (1,3 million)
    9. Bones and All (1,2 million)
    10. Ticket to Paradise (850 000 dollars)

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  • Le coup de bill’art du soir La leçon

    La plupart des films algériens «engagés» n’ont pas survécu à l’épreuve du temps.
    Les vacances de l’Inspecteur Tahar, Le Clandestin et Carnaval fi dechra vieillissent bien.
    Ils ont en commun l’humour. Une leçon pour les concernés, cinéastes, réalisateurs et scénaristes ?
    K. B. 
    bakoukader@yahoo.fr

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  • Clôture du FICA Limbo rafle la mise

    La 11e édition du Festival international du cinéma d’Alger dédié au film engagé s’est terminée samedi soir à la salle Ibn Zeydoun avec un palmarès dominé par le long-métrage britannique Limbo de Ben Sharock.

    C’est dans une atmosphère pesante que s’est tenue samedi la cérémonie de clôture de cette 11e édition émaillée par de nombreux incidents et défauts d’organisation. Jeudi, le cinéaste Merzak Allouache, président du jury long-métrage, quittait son poste sur un coup d’éclat : «Du cinéma engagé au cinéma ‘’dégagez’’… Désolé pour les cinéphiles algériens qui n’ont pu voir plusieurs films déprogrammés par ce festival de la honte. Je suis rentré chez moi en attendant des jours meilleurs. Pauvre cinéma
    algérien !», a-t-il écrit sur sa page Facebook.


    Dans son mot de la fin, la commissaire du festival Zehira Yahi s’était néanmoins excusée au nom du comité d’organisation pour «les ratés et autres problèmes techniques» qui avaient marqué cette 11e édition. Les jurys des trois sections ont ensuite annoncé leurs palmarès respectifs.


    Côté courts-métrages, le jury présidé par le réalisateur Saïd Mehdaoui délivre deux mentions spéciales pour les films Ne nourrissez pas les pigeons du Britannique Antonin Niclas et Tchabtchaq Marikane de l’Algérienne Amel Blidi alors que le prix spécial est revenu à La petite de Amira Khalfallah tandis que le grand prix du court-métrage a été décerné à Au plaisir les ordures du Canadien Romain Dumond.


    Présidé par Ali Ayadi, le jury documentaire a décerné son prix spécial au film italien Los Zuluagas de Flavia Montini et le grand prix à Non Aligned de la Serbe Mila Turajlic.
    Enfin, la compétition longs-métrages a été départagée par un jury dont le président Merzak Allouache était donc absent.


    Le palmarès a été annoncé par deux de ses membres : Denise Brahimi et Oussama Rizq qui ont délivré une mention spéciale au film ougandais Les anonymes de Mutiganda Wa Nkunda ; le prix spécial est revenu au Palestinien Amine Nayfeh pour son film 200 mètres tandis que le grand prix a été décerné au film Limbo du Britannique Ben Sharock qui a également obtenu la médaille Gandi du Conseil international du cinéma et de la télévision de l’Unesco, ainsi que le prix du public.


    Ce dernier a aussi élu Il reviendra de Youcef Mahsas (Algérie) comme meilleur court-métrage et Catwalk du Suédois Johan Skog côté documentaire.
    S. H.

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