• La 7ème Biennale des cinémas arabes à Paris 2004

     
     

    La 7ème Biennale des cinémas arabes à Paris

     

     

    La 7ème Biennale des Cinémas arabes à Paris se tient du 26 juin au 4 juillet à l’IMA. Elle comporte quatre sections : une section compétitive, un regard sur le cinéma irakien, un hommage à l’actrice égyptienne Madiha Yousry, en sa présence, et une section informative...

     
    (France)
    Festival du 26 Juin 2004 au 04 Juillet 2004
     

    Résumé du festival La 7ème Biennale des cinémas arabes à Paris

    La 7ème Biennale présente plus d’une centaine de films de fiction et de documentaire répartis en quatre sections :

    - Une section compétitive réservée aux longs et courts métrages, fictions et documentaires produits au cours des deux dernières années.
    - Un hommage à l’actrice égyptienne Madiha Yousry.
    - Un regard sur le cinéma irakien.
    - Des séances spéciales.

    Deux jurys décerneront les prix de la Biennale, d’un montant total de 31 500 euros.
    Le Président d’Honneur de la 7ème Biennale sera le producteur tunisien Tarak Ben Ammar.
    Deux rencontres seront organisées en présence des professionnels arabes et européens. La première s’articulera autour du thème « Le documentaire dans le paysage audiovisuel arabe » et la seconde autour du cinéma irakien.
    Plus d’une centaine d’invités : cinéastes, acteurs, producteurs et journalistes en provenance de l’ensemble des pays arabes, mais aussi de France, d’Europe et d’ailleurs, participeront à ce rendez-vous unique du cinéma arabe en Europe.
     

    Les Prix

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    Fiction 

    1. Le Grand Prix IMA du long métrage de fiction, d’une valeur de 7.500 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par l’IMA à hauteur de 4.000 € et par Titra Films à hauteur de 3.500 €.
    2. Le Prix Maroun Bagdadi, Prix Spécial du Jury pour un long métrage de fiction, d’une valeur de 4.500 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par Radio Orient.
    3. Le Prix IMA de la première œuvre pour un long métrage de fiction, d’une valeur de 3.000 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par la Fondation GAN pour le Cinéma.
    4. Le Prix IMA du court métrage de fiction, d’une valeur de 2.000 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par l’IMA.
    5. Le Prix IMA de la meilleure actrice.
    6. Le Prix IMA du meilleur acteur.
    7. L’Aide IMA à la distribution d’un montant de 5.000 € est attribuée au film ayant obtenu le Grand Prix IMA du long métrage de fiction à l’occasion de la sortie effective du film en France. Il est attribué au distributeur. Ce prix est offert par RFI à hauteur de 2.500 € et par RMC-MO à hauteur de 2.500 €.

    Documentaire 

    1. Le Grand Prix IMA du long métrage documentaire, dont la durée est supérieure à 50 minutes, d’une valeur de 3.500 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par Soread 2M.
    2. Le Prix Spécial du Jury pour un long métrage documentaire, d’une valeur de 2.500 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par l’IMA.
    3. Le Prix IMA du court métrage documentaire, dont la durée est inférieure à 50 minutes, d’une valeur de 2.000 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par l’IMA.
    4. Le Prix Spécial du Jury pour un court métrage documentaire, dont la durée est inférieure à 50 minutes, d’une valeur de 1.500 €. Ce prix est attribué au réalisateur. Il est offert par l’IMA.

    TV5 s’associe au Grand Prix IMA du long métrage documentaire, par l’acquisition des droits de diffusion du documentaire primé sur tous les signaux de TV5 (droits monde, câble et satellite) avant la 8ème Biennale des cinémas arabes à Paris en 2006, pour un montant de 4.600 € pour un documentaire de 52’ ou de 6.900 € pour un documentaire de 90’.
     

    Le palmarès

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    FILMS DE FICTION

    Prix IMA du meilleur court-métrage :
    COMME VINGT IMPOSSIBLES de Annemarie Jacir (Palestine/États-Unis, 2003)
    D’une valeur de 2.000 euros, ce prix est offert au réalisateur par les Laboratoires GTC en prestations de service.

    Prix IMA de la 1ère œuvre à : 
    A Casablanca, Les Anges Ne Volent Pas de  (Maroc/Italie, 2004)
    D’une valeur de 3.000 _, ce prix est offert au réalisateur par la Fondation Gan pour le Cinéma.

    Prix de la meilleure interprétation féminine et masculine :
    8 comédiens principaux de Nuits Blanches de Hani Khalifa (Égypte, 2003) : Mona Zaki, Hanan Turk, Jihane Fadel, Ola Ghanem, Khaled Abu el-Naga, Ahmed Helmy, Shérif Mounir, Fathi Abdel Wahab

    Prix Maroun Bagdadi, Prix Spécial du Jury : 
    Atash (Soif) de  (Palestine, 2004)
    D’une valeur de 4.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par Radio Orient.

    Grand Prix IMA du long métrage à : 
    Dans Les Champs De Bataille de  (Liban/France/Belgique, 2004)
    D’une valeur de 7.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe à hauteur de 4.000 euros et par Titra Films à hauteur de 3.500 euros en prestations de service.

    Aide IMA à la distribution à :
    Dans Les Champs De Bataille de  (Liban/France/Belgique, 2004)
    D’une valeur de 5.000 euros, ce prix est offert au distributeur du film en France par Radio France Internationale (RFI) /Radio Monte-Carlo – Moyen-Orient (RMC-MO).


    FILMS DOCUMENTAIRES

    Mention spéciale - Courts métrages
    BERLINBEIRUT de Myrna Maakaron (Liban/Allemagne, 2003)
    Sur une idée originale qui rapproche deux villes autrefois divisées entre Est et Ouest, et aujourd’hui réconciliées, Myrna Maakaron réalise un film plein de fraîcheur et d’innocence et nous transmet un message d’amour. Au départ d’une tragédie personnelle, ce film nous ouvre sur le monde.

    Mention spéciale - Courts métrages
    ILS VIVENT PARMI NOUS de Mahmoud Soleiman (Égypte, 2003)
    Ce film fait surgir la face cachée et le courage des femmes de milieu pauvre. Il s’inspire de la tradition néo-réaliste.

    Prix Spécial du Jury pour le court-métrage : 
    RAÏS LEBHAR, O ! CAPITAINE DES MERS de Hichem Ben Ammar (Tunisie, 2002)
    D’une valeur de 1.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe.
    Hichem Ben Ammar raconte avec Raïs Lebhar, Ô ! Capitaine des mers une belle histoire de vie et dresse le portrait d’une communauté de pêcheurs par la poésie de son regard et la sincérité de ses personnages.

    Prix IMA du meilleur court-métrage : 
    DELUGE AU PAYS DU BAAS de Omar Amiralay (Syrie/France, 2003)
    D’une valeur de 2.000 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe.
    DELUGE AU PAYS DU BAAS est une œuvre de référence sur l’endoctrinement idéologique, sans commentaire, par la seule captation du réel et la dérision de la caméra. Omar Amiralay nous offre une parabole sur l’univers totalitaire d’un pays façonné par un parti unique.

    Mention spéciale - Longs métrages
    ALGERIES, MES FANTOMES de Jean-Pierre Lledo (Algérie/France, 2003)
    À la fois quête personnelle et enquête journalistique, ce film questionne l’identité algérienne à travers les désillusions historiques. C’est une leçon de relativisme historique, en prise avec les mythes longs de l’histoire et ses courants profonds. Mais au-delà du travail de mémoire, le film renoue le dialogue et appelle à la réconciliation et à la tolérance.

    Prix Spécial du Jury pour le long-métrage : 
    EGTEYAH (INVASION) de Nizar Hassan (Palestine, 2002)
    D’une valeur de 2.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par l’Institut du monde arabe.
    Le jury a tenu à souligner l’intelligence et la subtilité du film EGTEYAH dans sa dénonciation de l’oppression subie par les Palestiniens. Ce film interpelle les consciences sans manichéisme. Il révèle une véritable écriture cinématographique sur une problématique incontournable du monde arabe. Il cherche à restaurer le dialogue en interpellant l’autre, malgré les murs et les check-points.

    Grand Prix IMA du long-métrage : 
    ALIENATIONS de Malek Bensmaïl (Algérie/France, 2003)
    D’une valeur de 3.500 euros, ce prix est offert au réalisateur par Soread 2M.
    Inscrit au cœur d’un hôpital psychiatrique, Aliénations réussit à dresser un portrait des traumatismes de la société algérienne en proie à son histoire tumultueuse. Le réalisateur réussit à s’intégrer au cœur de cet hôpital avec empathie et sans aucun voyeurisme. Il écoute et respecte ses personnages avec la juste distance. Le film prend pour le jury une valeur métaphorique qui justifie ce prix.
     

    Le Jury (pour les fictions)

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    Présidente :  - Actrice, France

     - Directeur de la photographie, Grèce
    Alberto Elena - Critique, Espagne
    Kassem Hawal - Réalisateur, Irak
     - Actrice, Algérie
    Élias Khoury - Écrivain, Liban
     - Réalisateur, Égypte
     

    Les Longs métrages de fiction

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    ALGERIE
    Le Soleil Assassine, de , Algérie/France/Belgique (2002) 83’

    EGYPTE
    L’automne D'Adam, de Mohamed Kamel El-Kalioubi, Égypte (2002) 120’
    Nuits Blanches, de Hani Khalifa, Égypte (2003) 150’
    Alexandrie-new York, de , Égypte/France (2004) 128’ (hors compétition, film d’ouverture)
    La Porte Du Soleil, de , Égypte/France (2004) 278’ (hors compétition, film de clôture)

    LIBAN
    Dans Les Champs De Bataille, de , Liban/France/Belgique (2004) 90’

    MAROC
    A Casablanca, Les Anges Ne Volent Pas, de , Maroc/Italie (2004) 97’
    Les Fibres De L'Ame, de Hakim Belabbas, Maroc/USA (2003) 92’
    Les Voisines D'Abou Moussa, de Mohamed Abderrahman Tazi, Maroc (2003) 122’

    MAURITANIE
    Fatima, L'Algerienne De Dakar, de , Mauritanie (2004) 90’

    PALESTINE
    Atash (Soif) , de , Palestine (2004) 110’

    SYRIE
    Au Plaisir Des Auditeurs , de Abdullatif Abdulhamid, Syrie (2003) 89’

    TUNISIE
    El Kotbia, de Nawfel Saheb-Ettaba, Tunisie/France/Maroc (2003) 103’
    La Villa, de Mohamed Damak, Tunisie/France (2003) 90’

    ... Sans oublier les cours-métrages et les documentaires, à découvrir sur le site officiel...

    L’absence d’un budget conséquent, l’absence de pratique de ventes à l’étranger sont autant de facteurs qui accentuent les manques imputables à la représentation du genre dans les chaînes de télévision arabes.
    À travers les interventions et la mise en relation de professionnels du monde arabe et de l’Europe, qu’ils soient réalisateurs, producteurs ou responsables d’instances institutionnelles, publiques et privées, une mise à plat devrait se faire jour des manques mais aussi des mutations positives en cours du documentaire dans le paysage audiovisuel arabe. Une étape de réflexion qui est tout le sens de cette rencontre.
     
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