• Alors que la liste des films en compétition n’a pas encore été communiquée

    Le 7e festival du film arabe prévu du 23 au 30 septembre

     
    Publié le 30 août 2013

    La 7e édition du festival d’Oran du film arabe (FOFA), important rendez-vous culturel désormais ancré dans le paysage culturel local, se tiendra du 23 au 30 septembre prochain, annoncent les organisateurs de la manifestation.

    La liste des films en compétition officielle sera rendue publique « prochainement », a-t-on indiqué. Sur le site dédié au festival, les organisateurs soulignent que le commission chargée de visionner les films (longs et courts métrages ainsi que les documentaires) a achevé son travail et retenu les œuvres devant briguer les différents prix. La nouvelle édition portera sur trois catégories, le long et le court métrage ainsi que le film documentaire, nouveauté introduite lors de la précédente édition. Ces trois catégories sont dotées de plusieurs distinctions dont le grand prix, Le Wihr Eddhahabi (Le lion d’or). Pour rappel, l’année dernière, le grand prix est revenu au long métrage égyptien « Khourouj lil nahar » (Sortir au jour) de Hala Lotfy. Ce film raconte l’histoire d’une fille et de sa mère, entièrement mobilisées par les soins à donner à un père malade et infirme, dans un quartier du centre du Caire. Concernant le prix de la meilleure mise en scène, celui-ci a été attribué à « Yemma » de l’Algérienne Djamila Sahraoui. Le film « Yemma » met en scène l’histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale après la mort de son fils, Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d’un maquis islamiste. Dans la catégorie court métrage, « El Djazira », de l’Algérien Amine Sidi Mohamed, a remporté le « Wihr Eddhahabi ». Le film aborde, en 33 mn, la question de l’identité et de la migration à travers des personnages issus de divers horizons en quête d’un avenir meilleur. En dernier, le prix spécial du jury est revenu au Marocain Fadhel Chouika pour son œuvre « La main ».

    Samira Sidhoum

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    décroche son premier rôle dans un film d’action

     
    Publié le 1er septembre 2013

    Personne ne l’attendait au cinéma. Pourtant, Kader Japonais vient de décrocher un petit rôle dans un film d’action à l’américaine intitulé « L’Algérie pour tous » où plusieurs acteurs et stars y sont distribués à l’instar de Mike Tyson, Smaïn, Lorie, Ahmed Benaïssa, Bahia Rachedi, Mourad Khan…

    Le premier tour de manivelle a déjà été donné. Le film est actuellement en tournage. Souvent on dit que les métiers de chanteur et d’acteur sont très proches parce qu’ils nécessitent des qualités d’interprète. C’est d’ailleurs devenu monnaie courante de voir un acteur devenir chanteur, et vice versa. C’est le cas de Kader Japoni qui vient d’annoncer cette nouvelle. Il se dit prêt à participer à cette « belle » aventure. Malgré les apparences, le rêve continue pour Kader Japonais. Inconnu du grand public il y a encore quelques années, tout est allé très vite pour cet enfant de Bab El Oued. Il a été révélé il y a seulement quelques années, le chanteur est depuis devenu l’un des plus gros vendeurs de disques à travers plusieurs pays, même si le phénomène n’est plus aussi lucratif qu’auparavant. Après la musique, l’artiste de 34 ans est prêt à relever un autre défi de taille : interpréter un rôle au cinéma ! Il faut dire que le chanteur n’a décroché qu’un petit rôle dans ce long métrage mais il pourra côtoyer des acteurs de premier plan sur le plateau de tournage dont Smaïn et d’autres stars comme Mike Tyson. « C’est un plaisir de travailler avec tout ce beau monde sur le tournage et c’est une expérience fantastique que de faire partie de cette équipe » a déclaré Kader Japonais en marge de deux spectacles donnés à Alger (Riadh El Feth et théâtre de plein air de Sidi Fredj), visiblement ravi de cette nouvelle aventure. Le chanteur interprètera le rôle d’un chanteur de cabaret, un personnage qu’il dit « facile » à jouer. Pour rappel, « L’Algérie pour toujours » est un film d’action réalisé par le metteur en scène français Jean-Marc Minéo qui raconte un complot. Un sympathisant de l’OAS, une organisation terroriste qui visait à maintenir l’Algérie française, s’installe à Oran où il crée une organisation pour frapper le pays. Mais il doit affronter un super agent secret, spécialiste des arts martiaux, prêt à tout pour défendre l’Algérie et détruire cette organisation. Ce film d’action, qui sortira sur les écrans en 2014, est produit par Zakaria Ramdane d’Acces V Production, basé à Oran, qui promet 130 minutes de spectacle haletant, à la manière américaine. Des spécialistes des arts martiaux, dont Patrice Quarteron, Hoang Nghi, Patrick Kazu Tang et Thevada Dek, participeront à ce film aux côtés de 33 cascadeurs. L’ancien boxeur Mike Tyson est attendu durant le mois en cours à Oran pour le tournage. Kader Japonais, de son vrai nom Abdelkader Haibaoui, est né à Alger dans le quartier populaire de Bab-El-Oued. Dès sa plus tendre enfance, il se passionne pour la musique raï à travers divers artistes tels que cheb Hasni, et cheikha Remiti dont il apprend rapidement les chansons par cœur. C’est en reprenant les plus grands succès de la musique raï qu’il acquiert une notoriété grandissante dans sa ville natale. Très vite on le surnomme Kader Japonais à cause de son air faussement asiatique, surnom qu’il décide de garder comme nom de scène. Dès l’âge de 18 ans, il se produit dans les cabarets algériens, d’abord à Alger puis à travers tout le territoire (Oran, Constantine...). Aujourd’hui reconnaissable entre tous grâce à sa voix rauque si caractéristique, il participe aux plus grands festivals internationaux de musique du Maghreb, comme ceux de Timgad, Sidi Bel Abbès, Djamila, Alger, ou bien au Maroc avec ceux de Oujda et Casablanca. Ses chansons, décrivant avec émotion et réalité le quotidien de la jeunesse actuelle, ont dépassé les frontières algériennes pour toucher le public français qui a eu l’occasion de l’acclamer notamment lors de ses prestations annuelles au Zénith de Paris pour la nuit du raï ou pour le festival du raï à Toulouse. Kader Japonais a confirmé l’étendue de son talent dans les duos ayant connu un grand succès populaire (Rim-k du 113, Kayline). De par ses créations personnelles mêlant Raï, R’n’b et Rap, Kader Japonais est en train de charmer un public éclectique toujours plus grandissant.

    Samira Sidhoum1

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  • Valérie Benguigui, un césar et puis s’en va

    <time datetime="2013-09-03T21:26:07+02:00" itemprop="datePublished" style="margin: 0px; padding: 0px;">3 septembre 2013 à 21:26</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-09-04T11:23:38+02:00" itemprop="dateModified" style="margin: 0px; padding: 0px;">4 septembre 2013 à 11:23</time>)
    Par ALEXANDRA SCHWARTZBROD

    Décès. La comédienne qui s’était fait un nom avec «le Prénom» est morte lundi soir à 47 ans.

    Valerie Benguigui à Lille, le 3 mars 2009. - AFP
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    Son sourire semblait le meilleur rempart contre le malheur. Espiègle et chaleureux, avec une pointe de timidité, un soupçon de tristesse, comme si elle craignait toujours de n’être pas à sa place. Il n’est pas parvenu à éloigner le cancer qui l’a emportée lundi soir. Valérie Benguigui avait 47 ans et une carrière de comédienne qui décollait enfin, après des années de travail acharné et de doutes.

    Présence. Longtemps cantonnée aux seconds rôles, elle venait d’être célébrée par la «famille du cinéma», comme on dit, qui lui avait décerné en février le césar de la meilleure actrice dans un second rôle, pour la comédie à succès le Prénom. Au côté de Patrick Bruel, elle y campait Babou, un personnage de femme au bord de la crise de nerfs, écrasée par le mariage et les enfants. Tiré de la pièce éponyme, qui a triomphé en 2010 et 2011, et dans laquelle elle jouait déjà, le film a fait un carton, avec plus de 3 millions d’entrées en France.

    Valérie Benguigui, c’était d’abord une présence, une façon bien à elle de bouger et d’occuper l’écran. Ancienne élève du cours Florent et de l’école du théâtre Chaillot animée par Jérôme Savary, elle a débuté à la télévision dans la série comique Palace et au cinéma dans un film de Francis Huster, On a volé Charlie Spencer (1986).

    Après quelques années de surplace, elle commence à s’installer dans le paysage cinématographique français avec le blockbuster La vérité si je mens (1997). Plutôt versée dans la comédie, elle met parallèlement en scène plusieurs spectacles de Valérie Lemercier et Charlotte de Turckheim. Elle enchaîne avec une série de succès, dont Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, de la même De Turckheim, et aussi Jet Set, de Fabien Onteniente l’année suivante.

    Bizarrement, c’est un rôle plutôt sombre qui va la rendre populaire, celui d’une avocate torturée et humaine dans la série Avocats et Associés, diffusée le vendredi soir sur France 2. Un personnage à mille lieues de celui qu’elle incarne, entre bonne copine et mère poule idéale, dans Comme t’y es belle, de Liza Azuelos (2006) aux côtés de Michèle Laroque et d’Aure Atika.

    Emotion. «Je déteste subir, disait-elle en avril 2012 à Version Fémina dans une de ses rares interviews. Je ne crois pas au destin, aux choses toutes tracées, on fait des choix, avec les moyens qu’on a, mais on peut changer le cours des choses. Je n’ai cessé de travailler sur moi pour essayer de faire le ménage, de me débarrasser des choses qui m’encombraient. […] Je ne comprenais pas pourquoi je ne bossais pas. Mais, aujourd’hui, je me rends compte que j’étais aussi responsable de la situation. […] J’ai mis beaucoup de temps à savoir qui j’étais réellement.»

    Lors de la dernière cérémonie des césars, Valérie Benguigui avait reçu son prix avec une grande émotion, elle qui avait si longtemps galéré pour en arriver là, dédiant sa statuette à ses amis («les jeunes, les vieux…»), à l’homme qui partageait sa vie depuis vingt-six ans, et à ses deux fils, César et Abraham.

     
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  • Mohammed Lakhdar Hamina de retour avec un nouveau film

    

     

    38 ans après « Chronique des années de braise », Mohammed Lakhdar Hamina tourne son nouveau film, avec comme trame de fond, la guerre d’Algérie.

    Source image : samirboitard.com

    Source image : samirboitard.com

    Nommé « Crépuscule des ombres », le tournage du nouveau projet cinématographique du réalisateur algérien récompensé à Cannes a commencé le 22 avril à Biskra.

    Samir Boitard, découvert dans la série de Canal + « Engrenages », y interprète le premier rôle. Il donnera entre autres la réplique à Nicolas Bridet et Laurent Hennequin.

    Le tournage devrait se poursuivre dans le désert algérien jusqu’à la mi-juillet, avant de voir le film être présenté à la rentrée, et proposé aux festivals.

    Réalisateur du « Vent des Aurés », « Hassan Terro » et de « Chronique des années de braise », Mohammed Lakhdar Hamina est passé derrière l’écran pour la dernière fois en 1986 pour La Dernière image.

    Source : NormesSamir Boitard

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