• richesse des styles et des genres

    richesse des styles et des genres

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    le 28.11.13 | 10h00

     
	Un rendez-vous de l’art et de l’artisanat.

    | © D. R.
    Un rendez-vous de l’art et de l’artisanat.

     

    49 artistes peintres, 15 photographes, 5 sculpteurs et un vidéaste participent, jusqu’au 31 janvier 2014, à la 6e édition du Salon d’automne, au palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba.

    C’est au niveau de la galerie Baya, d’une superficie de de 600 m2, que les 70 participants, issus des quatre coins du pays et même de l’étranger, sont venus dévoiler quelques-unes de leurs récentes œuvres. En tout, ce sont pas moins de 108 œuvres  qui se donnent à découvrir par les potentiels amoureux des arts plastiques. Pour cette édition 2013, on note la participation de trois artistes algériens résidant à l’étranger, dont Hafiz Hassiba (Grande-Bretagne), Kahel Lamine (Grande-Bretagne) et Jazairy Ali Emir (Suisse). On enregistre également la participation de la femme de Son Excellence l’ambassadeur de Mozambique en Algérie, Francisca Sales Machado Patricio et de Son Excellence l’ambassadeur du Japon  à Alger, Kawada Tsukasa.

    Lors du vernissage, la directrice du palais de la culture, Mme Mehadjia Bouchentouf, a  rappelé à l’assistance que depuis son lancement en 2008, le salon a permis à près de 350 artistes, toutes disciplines confondues, d’exposer leurs œuvres. «Cet événement emblématique, dont l’identité est fondée sur le rapprochement et la promotion des artistes, a su se placer au fil des ans comme un rendez-vous incontournable, et dénote de tout l’intérêt que porte le palais de la culture à la promotion des activités culturelles et artistiques, garantes de l’épanouissement harmonieux aussi bien de l’individu que de la société dans laquelle il évolue. L’un des objectifs essentiels  est d’offrir et d’encourager la création artistique chez les jeunes talents et peut-être de voir émerger un marché de l’art en Algérie», a-t-elle  indiqué.

    Bien qu’installé en Grande-Bretagne, l’artiste peintre Kehal Lamine se plaît à réaliser la totalité de ses œuvres dans son pays, l’Algérie. Exposant pour la toute première fois, Lamine Kehal livre deux toîles intitulées «Medersa Sidi Abderrahmane» et «La pêcherie 1830».  Etant viscéralement attaché à l’histoire de la ville qui l’a vu naître, à savoir Alger,  Lamine se devait de peindre la «Medersa de Sidi Abderrahmane» et «La pêcherie».

    Des lieux qui l’ont impressionné du point de vue architectural et historique. L’artiste ne s’est pas contenté de faire uniquement dans la reproduction. Comme il l’explique si bien, il a immortalisé, grâce à son boîtier, une partie du quartier de Sidi Abderrahamane actuel. De précieux  détails ont été incrustés dans le décor, à l’image de cet artiste de musique folklorique (Baba Salem) déambulant dans la rue  ou encore la couleur jaune paille des murs des bâtisses. Le second tableau, «La pêcherie 1830», a été réalisé à la suite d’une entrevue avec un ami anglais.

    Ce dernier l’a informé que des esclaves avaient été déportés au niveau de la pêcherie. Après moult recherches, l’artiste a présenté dans un premier temps cette œuvre avant de se lancer prochainement dans d’autres tableaux dans la même thématique. L’artiste peintre Hafiz Hassiba, qui réside en Grande-Bretagne, expose pour la troisième fois en Algérie. Diplômée en études d’art du Kensington Chelsea College of Art de Londres, Hassiba Hafiz use et abuse des phénomènes naturels et de la nature. Dans ses tableaux «Poissons» et «Turbulences», elle tente de percer les mystères de la force de la nature. Elle s’y adonne avec sérieux et abnégation. Les tourbillons colorés esquissés renseignent sur la profondeur d’âme posée et réfléchie de cet artiste.

    Dans le registre de la photographie, Siab Sofiane  met à l’honneur un vieux forgeron s’appliquant à la tâche dans une concentration remarquable.  L’art interactif est proposé par une installation vidéographique,  signée par le vidéaste Jazairy Ali Emir. Il  dévoile une vidéo documentaire interactive sur le Sahara algérien. Le design de ce DVD interactif révèle le potentiel des nouvelles technologies artistiques de représentations comme la vidéo numérique et les médias interactifs. Dans ce DVD en question, le Sahara algérien est analysé à travers le film où l’espace visuel interactif recrée, à travers un design architectural en 3D, les perceptions cinématiques ressenties lors d’un voyage à travers le territoire.
     

    Nacima Chabani
    « «C?est le cinéma qui m?a ouvert les yeux»Harragas Blues de Moussa Haddad à la cinémathèque »
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