• Harragas Blues de Moussa Haddad à la cinémathèque

    Harragas Blues de Moussa Haddad à la cinémathèque algérienne : Drame social et péripéties

    Dans le cadre de la promotion du cinéma national, le long métrage de fiction Harraga Blues du cinéaste algérien Moussa Haddad continue d’être projeté à la Cinémathèque algérienne et ce, jusqu’au 30 du mois en cours.

    PUBLIE LE : 27-11-2013 | 0:00

     
    D.R

    Dans le cadre de la promotion du cinéma national, le long métrage de fiction  Harraga Blues du cinéaste algérien Moussa Haddad continue d’être projeté à la Cinémathèque algérienne et ce, jusqu’au 30 du mois en cours.
    L’intrigue du long métrage met en scène deux jeunes Algérois qui rêvent de gagner l’Espagne en dépit des bonnes conditions sociales et familiales dans lesquelles ils évoluent. Le jeune Zine, cuisinier et fiancé à la ravissante Zola, prépare son départ en cachette. Il se rend par train à Oran d’où il a prévu de partir.  Loin des côtes oranaises, il rêvait déjà de rejoindre son eldorado. Au large de la Méditerranée, il frôle la mort à cause de la panne du moteur  de l’embarcation de fortune. Fort heureusement, le groupe clandestin a été secouru in extremis par les gardes-côtes.
    Ce drame sera une leçon salvatrice pour son meilleur ami Rayane, artiste et fêtard qui vit encore dans la douleur de sa défunte maman, qui change d’avis et décide de rester au pays. Le réalisateur n’a pas manqué de mettre l’accent sur la solidarité typiquement algérienne des deux protagonistes. L’un  décide de rester avec sa dulcinée et de revenir panser les douleurs d’absence de ses parents, tandis que l’autre change d’avis lorsqu’il fait un don vénal à sa belle-mère atteinte d’une tumeur au cerveau pour lui payer une opération chirurgicale onéreuse, une somme qu’il allait investir dans un projet avec une cousine. Le film déborde de péripéties rocambolesques où amour, amitié, sacrifice et ambitions guident les destins des protagonistes du film. Ils apprennent à s’aimer et à vivre ensemble dans des circonstances pas toujours bonnes, sans oublier les multiples scènes d’action qui jalonnent le long métrage. Pour le casting, Moussa Haddad a donné la chance aux jeunes talents qui ont partagé l’affiche du film, la première apparition à l’écran pour certains, avec surtout la participation de plusieurs stars du cinéma algérien telles que Bahia Rachedi,  Ahemd Benaïssa et Hassan Benzerari.
    Le film se voit aussi comme l’illustration du phénomène de l’émigration clandestine qui a pris de l’ampleur à une certaine période et qui a été hélas fatal pour certains et marquant pour d’autres. Un sujet qui a été traité à maintes reprises dans une dizaine d’œuvres littéraires et cinématographiques, mais Harraga Blues signe la touche personnelle de Moussa Haddad qui parvient à persuader, à travers ses images, à ne plus tenter une expérience aussi suicidaire. Par ailleurs, la caméra du réalisateur de Les vacances de l’inspecteur Tahar a sillonné le pays, d’Oran à Annaba en passant par Alger pour porter à l’écran des paysages magnifiques d’une Algérie vaste et généreuse.
    Il est à rappeler que le film de production algérienne, et qui dure 110 minutes, à été sélectionné au 10e festival  « Cinéma et migrations » qui s’est tenu à Agadir (Maroc) entre les 5 et 9 novembre, ainsi qu’au Festival du film arabe d’Oran.
    Kader Bentounes

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