• Première édition du Festival culturel maghrébin

    Ph. : Nacéra

     

    Première édition du Festival culturel maghrébin : Une réelle opportunité pour les professionnels du cinéma

    La manifestation marque la naissance d’une nouvelle tribune d’échange et de réflexion commune autour de la production cinématographique, avec la participation de cinq pays maghrébins.

    PUBLIE LE : 05-11-2013 | 0:00

     

     

     

     

     

    La manifestation marque la naissance d’une nouvelle tribune d’échange et de réflexion commune autour de la production cinématographique, avec la participation de cinq pays maghrébins. Lors de l’ouverture, dans la soirée du dimanche dernier, à la salle El Mouggar de cet important événement culturel qui voudrait inscrire une dynamique qui entend promouvoir et faire connaître à partir d’Alger, les récentes réalisations de cinéastes maghrébins dont le public a rarement connaissance, la ministre de la Culture Mme Khalida Toumi dit, dans son allocution d’ouverture : «La culture a le privilège et la particularité de constituer à la fois le ciment inusable et cette passerelle formidable, qui offrent des possibilités de rêver ensemble à la construction d’un avenir meilleur, plus solidaire, plus fraternel au services de nos peuples qui partagent les mêmes substrats civilisationnels, des patrimoines culturels et historiques si proches, sans barrages linguistiques, religieux ou ethniques.» Et en insistant sur le nécessaire essor du 7e art dans les pays du Grand Maghreb, elle ajoute, en faisant un court rappel : «Dans les années 1960 et 1970, nos cinémas on traité aussi des préoccupations sociales, économiques, politiques et culturelles de nos sociétés maghrébines en devenir. Il est édifiant de constater, au regard de nos filmographies respectives, que les thématiques appréhendées sont communes et constituent de véritables miroirs de nous-mêmes confrontés aux défis, similaires, des pays en voie de développement.» La soirée de présentation devant une affluence nombreuse de spectateurs fut ponctuée par la projection des bandes-annonces de tous les films en compétition dont nous avons eu un avant-goût qui promet beaucoup de surprises, les thématiques abordées dans cette brochette de fictions du cinéma maghrébin dont le contenu sort quelque peu de l’ordinaire et pourrait certainement attirer les spectateurs avertis, un contenu varié, riche et éclectique.
    Le festival qui donnera l’opportunité aux cinéphiles algériens et autres invités d’apprécier et de découvrir chez eux et non plus ailleurs, et ce dans d’agréables conditions, l’éventail choisi par les membres du jury présents au cours de cette soirée d’ouverture, avec au programme la projection (dont un premier film marocain de la réalisatrice Selma Bargach projeté à cette occasion et intitulé La 5e corde) de 35 films dans les trois catégories, à savoir les courts et longs métrages, ainsi que des documentaires.
    Avec la concrétisation de ce projet, les organisateurs relancent le débat sur la production cinématographique à l’échelle maghrébine en mettant à jour, pour la première, fois des mécanismes facilitant la visibilité de la production d’œuvres inédites lesquelles pourraient donner une nouvelle perspective au cinéma maghrébin dans toute sa diversité culturelle. Ce festival où seront projetées — à lire les synopsis au contenu alléchant — d’intéressantes productions cinématographiques, dispatchées dans tous les genres, permettra aux spectateurs de voir 11 longs métrages (Algérie, Tunisie et Maroc), 15 courts métrages (Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie), ainsi que 9 documentaires. Au programme de ce festival, L’héroïne, un film algérien de Chérif Aggoune, dont c’est le premier long métrage et qui aborde une thématique sensible en racontant, à travers l’histoire d’une modeste famille, la décennie noire.
    On peut aussi noter une production du célèbre cinéaste tunisien Mahmoud Ben Mahmoud intitulée Le professeur, un film qui relate l’histoire d’un professeur de droit qui est désigné par le parti au pouvoir pour le représenter au sein de la ligue des droits de l’homme à Tunis.
    On pourra remarquer que ce festival donne l’occasion à d’importantes productions tunisiennes et à certaines marocaines moins connues du public algérien de pouvoir êtres regardées puisque leur nombre est en force.
    L. Graba

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