• . Les 10 plus grands films arabes

     Les 10 plus grands films arabes

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    Le septième art dans le monde Arabe n’a cessé dès son début de passer d’un « âge d’or » à un « gouffre noir », comme un yo-yo qui ne cesserait de s’agiter selon les politiques, l’économie et les mentalités des uns et des autres. Le fait n’est pas contestable : de très –trop- rares films ont véritablement marqué le monde tant arabe qu’occidental. Ces films sont entrés dans une légende dorée. Ils ont été les premiers films, les plus beaux, les plus récompensés, les plus vrais. En voici dix. Ces dix-là ne sont qu’un petit échantillon, pour se remémorer et savoir ce qu’est le cinéma arabe. 

    1. L'accusé innocent (1928), Syrie : Film muet, c’est le premier film cinématographique syrien. Il a été réalisé par le photographe Ayoub Badry qui a connu beaucoup de difficultés pour trouver les financements nécessaires à ce projet très innovateur en son temps. Lui et ses amis en sont d’ailleurs les acteurs.

    2. Layla d'Irak (1949), Irak : Réalisé par Ahmed Kamil Moursy, il a été produit par le Liban et l’Egypte mais a été réalisé par le premier studio irakien : « studio de Bagdad ». Il est l’un des premiers films irakiens. 

    3. Qui est le responsable ? (années 50), Irak : Film réalisé par Abdel Jabar Wali. Considéré comme un des meilleurs films irakiens, il relate les péripéties d’un jeune homme qui décide de venger la mort de son épouse, tuée par un vil individu. Le jeune homme se retrouvera en prison, et c’est toute la question de la responsabilité qui est posée dans ce film. 

    4. Chronique des années de braises (1975), Algérie : Réalisé par Mohammed Lakhdar-Hamina, le film se présente en six parties : Les Années de Cendre, les Années de Braise, les Années de Feu l'Années de la Charrette, l'Années de la Charge et le 11 Novembre 1954. Il relate tous les événements historiques qui ont amené le peuple algérien au déclenchement de la révolution an 1954. Ce film est une date pour le cinéma Arabe car il a remporté la prestigieuse distinction : la Palme d’or au Festival de Cannes en 1975.

    5. Le Vent des Aurès (1966), Algérie : Réalisé par Mohammed Lakhdar-Hamina, il est l’histoire d’une algérienne qui est à la recherche de son fils enlevé par l’armée française. L’idée centrale, étant que même en temps de guerre, l’amour maternel s’élève plus haut que les insultes et les grilles d’une prison. 

    6. Taxi de l'amour (Taxi Al-Gharaam ) (1954), Egypte : Réalisé par Niazi Mostafa qui en a aussi écrit le scénario. Histoire d’Ilham, jeune et riche femme qui fuit sa maison et son tuteur pour éviter un mariage forcé. Elle se fera alors passer pour la femme d’un chauffeur de taxi… Drôle et léger, il est un des rares films de cette période a avoir conquis plusieurs pays grâce à l’humour. 

    7. Beyrouth Fantôme (1999) Liban: Film récent, puisque réalisé il y a moins de dix ans par Ghassan Salhab, qui apporte ici plus qu’une simple histoire. En effet, l’esthétisme et la philosophie qui se dégage tout au long des 116 minutes est indéniable. Autour de Khalil, revenu chez lui après la guerre et passé pour mort, se greffe un douloureux questionnement sur la guerre et son poids une fois terminée.

    8. Les Silences du palais (1994), Tunisie: Réalisé par une femme, en l’occurrence Moufida Tlatli, ce film parle des femmes dans le silence qui parfois les englobe toute entière. Un silence si pesant, qui devient peu à peu familier, au point que les servantes tunisiennes dans ce film y voit presque une nature. L’histoire tourne autour d’Alia, petite servante d’une grane maison, dans la Tunisie d’avant Bourguiba. Alia évolue dans les silences, les non-dits, les secrets. Moufida Tlatli n’a pas réalisé simplement un film, elle a réussi à transposer en image une atmosphère : le silence malsain.

    9. Mille Mois (2003), Maroc : Réalisé par Faouzi Bensaidi. Film grave et léger. Le Maroc de 1981, moderne puisque c’est dans la grande ville qu’a lieu l’arrestation du mari d’Amina et traditionnel car elle fuit dans la campagne avec son fils Mehdi. Ce dernier, âgé de sept ans ignore que son père est en prison. Personne n’est résolue à le lui dire. Secret et mensonge, pour le protéger. Qu’est ce que la vérité et qu’est ce que le mensonge ? Où s’arrêter ? semble nous demander Faouzi Bensaidi. Ce film qui a reçu le prestigieux prix Premier Regard mérite qu’on s’y arrête, ne serait-ce que pour savoir ce qu’est le cinéma arabe d’aujourd’hui.

    10. Secrets de filles (2001), Egypte : Réalisé par Magdi Ahmad Ali, il marque un tournant dans le cinéma Arabe jusque là plus porté par la politique, les grands évènements et l’économie. Secrets de filles parle certes de l’économie en Egypte puisque Yasmine, seize ans, croule sous les problèmes d’argent. Mais au-delà de l’argent manquant, c’est les mentalités et les tabous qui sont pointés du doigt avec l’histoire d’une jeune fille qui tombe amoureuse et enceinte. Avec surtout la société peinte à travers le regard des parents.

     
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