• Jean-Pierre Jeunet : « Spivet, mon faux film américain » HOME CULTURE CINÉMA Par Olivier Delcroix,

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    Jean-Pierre Jeunet : « Spivet, mon faux film américain »

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      • Mis à jour <time datetime="2013-10-15T19:20:48+02:00" itemprop="dateModified" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">le 18/10/2013 </time>
     

    LE CLAP - Le réalisateur d'Amélie Poulain s'approprie le best-seller de Reif Larsen pour nourrir son univers en 3D.

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    Ceux qui ont aimé le roman L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet, de l'auteur américain Reif Larsen, seront séduits par le film de Jean-Pierre Jeunet. Les plus jeunes surtout s'attacheront à cet enfant prodige qui flotte dans ses vêtements, mais pas dans sa tête. Le garçon est assez solitaire, son jumeau dizygote préfère jouer au cow-boy et sa sœur rêve de devenir vedette. Leur mère entomologiste passe des heures enfermée à étudier des coléoptères, tandis que son époux vaque à ses occupations dans leur ranch du Montana. Un beau jour, le surdoué T. S. Spivet décide de partir, destination Washington D. C. pour recevoir un prix prestigieux, le Baird. La transposition du réalisateur duFabuleux Destin d'Amélie Poulain et de Micmacs à tire-larigotest fidèle au livre. Jean-Pierre Jeunet, qui a gardé son âme d'enfant, a relevé le défi avec intelligence. Il brosse le portrait d'un garçon charmant et tendre, même son parcours initiatique, bien rythmé par la musique, demeure assez classique dans sa forme. Tout entier au service de la 3D qui permet des séquences spectaculaires. On retrouve le Jeunet peintre avec sa palette de tons appuyés et chauds, déjà remarqués dansMicmacs à tire-larigot. C'est la marque de fabrique du cinéaste. Sur grand écran, les rêves de T. S. Spivet prennent vie comme dans des pop-up et les paysages du Montana et de Washington D. C. sont magnifiés par des lumières sophistiquées.

    LE FIGARO. - Après Alien, la résurrection, considérez-vous qu'il s'agit de votre deuxième film américain?

    Jean-Pierre JEUNET. -En réalité, ce n'est pas du tout un film américain puisqu'il s'agit d'une coproduction franco-canadienne. Cela fait une énorme différence. Surtout, c'est essentiel à mon sens, je garde la liberté totale et complète sur le «final cut». Mais je vous concède que, vu de l'extérieur, on peut y voir un faux film américain.

    A-t-il été difficile de dénicher le jeune acteur Kyle Catlett qui incarne Spivet?

    On s'angoisse toujours lorsqu'on a 33 millions de dollars sur les seules épaules d'un gamin. Il s'agit de ne pas se tromper. J'en ai vu des milliers. À certains moments, j'étais désespéré. Et puis un jour, alors que je suis devant mon écran d'ordinateur, je découvre le visage d'un môme trop petit, trop jeune, une crevette. Pour être clair, ce n'est pas du tout le rôle. Et pourtant, sur Skype, ce petit bonhomme vous fait tout un sketch: «Je suis T. S. Spivet. Je suis comme lui un scientifique. Je veux faire toutes les cascades moi-même parce que je suis champion des arts martiaux de moins de 7 ans. Je parle cinq langues, russe, chinois…» En l'écoutant, je me suis dit que ce gamin était spécial. Je suis allé à New York et je l'ai rencontré. On a fait des essais. Et j'ai dû me rendre à l'évidence: j'avais rencontré T. S. Spivet. Après, je me suis adapté à ce tempérament…

    Quels souvenirs gardez-vous de votre lecture du roman de Reif Larsen?

    Je suis tombé amoureux de ce livre dès la dixième ligne. Un déclic immédiat. J'y ai vu un univers très proche du mien. Avec cette possibilité de faire quelque chose de très différent. Surtout, avec les petits dessins dans les marges. J'y ai vu là un moyen d'utiliser la 3D d'une manière extrêmement originale, tout en l'incluant dans la narration même du film.

    Matérialiser justement les dessins dans les marges sur grand écran, n'était-ce pas là le défi du film?

    Oui. Ça m'a tout de suite frappé. Ce qu'on aime vraiment dans la 3D, c'est quand le spectateur voit se balader devant ses yeux des tas de machins surprenants. C'est spectaculaire! Le roman de Reif Larsen mettait d'emblée à ma disposition cette matière première. Et vas-y pour le petit parachute qui s'approche, les dessins qui viennent flotter…

    L'affiche du film fonctionne comme un précipité de tout votre univers visuel…

    Tiens, c'est amusant, je n'avais même pas remarqué que ce sont les mêmes couleurs que pourAmélie Poulain. Vraiment, je n'y avais même pas pensé. Enfin, il y a quand même une différence. Dans T. S. Spivet, j'ai moins détourné et saturé les couleurs que dans Amélie, simplement parce que ce film est plus réaliste. Il y a une vraie famille, de vrais sentiments. Je ne crois qu'il s'agisse d'un conte de fées. Donc, je suis resté assez «National Geographic» au niveau des couleurs.

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