• Hassan Kachach anime une master class sur le métier d’acteur

    MAISON DE LA CULTURE DE BEJAïA

    © D. R.
     


    Hassan Kachach était l’invité, samedi dernier, de l’atelier d’initiation aux techniques et métiers du cinéma de la Maison de culture de la wilaya de Béjaïa. L’atelier, le deuxième du genre, est encadré par le duo de choc, Hakim Abdefettah et Amokrane Makhloufi.

    L’acteur emblématique du cinéma algérien, Hassan Kachach, a animé une master class portant sur l’actorat. Durant sa longue carrière, il a joué dans des films et des séries qui ont eu un grand succès auprès du public.

    Au cinéma, il a interprété des rôles de premiers plans dans les films Mostefa Ben Boulaid, Les Palmiers blessés, C’était la guerre, En attendant les hirondelles... Quant à la télévision, le public l’a découvert dans le rôle d'Aïssat Idir, puis dans le feuilleton El Khawa où il incarnait Hassan Mestfaoui. Par la suite, il a participé à des productions algéro-tunisiennes, dont Machaer et Le Millionnaire.

    Hassan Kechach a commencé sa présentation en traçant son parcours, citant  le contexte dans lequel il a évolué. Médecin de formation, il s’est orienté vers le cinéma à la suite d'un concours de circonstances qui l’a fait rencontrer accidentellement le célèbre cinéaste Ahmed Rachedi.

    Ce dernier lui a proposé un rôle dans le film C'était la guerre. Un rôle qui lui a permis d’”entrer dans le monde cinématographique par la grande porte”, s'exclame Camélia Nana dont la projection cinématographique est une habitude invétérée.

    Lors de son intervention, il a beaucoup insisté sur les prouesses du comédien dans un film. Pour lui, “le rôle du réalisateur se termine lorsqu’il dit ‘action’ ; à partir de ce moment, c’est l’acteur qui porte sur ses épaules le film, il en fait donc ce qui lui semble bon de faire”.

    Ainsi, il se doit d’avoir un sens aigu de l’observation. “Cela lui permettra, a-t-il ajouté, de s'immerger dans le personnage, c’est-à-dire s’accaparer son caractère, ses traits physiques et moraux, ses tics et surtout son vécu.” Poursuivant sa perception du rôle de l’acteur, il dit : “Chaque comédien a sa propre technique de jeu. C’est ce qui fait la beauté de ce métier.”

    Hassan Kachach n’a pas manqué, par ailleurs, de donner un certain nombre de conseils aux stagiaires, qui voudraient se lancer dans le dur métier d’acteur. Il a parlé de l’importance d’avoir une bonne approche du scénario, d’étudier le personnage sous tous les angles.

    Ne rien négliger du personnage que l’on s’apprête à camper le rôle. Il en parle en connaissance de cause, lui qui a eu à donner vie à des personnalités fortes du mouvement national et de la lutte pour la libération nationale, Mostefa Ben Boulaïd et Aïssat Idir. Ce dernier fut l’un des principaux fondateurs de l’UGTA.

    A la fin de la master class, Hassan Kachach a exprimé son amour pour le cinéma ; il a raconté les moments de partage avec les équipes de tournage, les traumatismes de fin de tournage ainsi que les anecdotes qui l’ont marqué durant ses 28 ans d’expérience. 

    Ce cours magistral donné par un grand artiste est venu s'ajouter à la série de master class destinées aux adhérents de l’atelier cinéma. Un atelier, qui a accueilli, pendant près d’une année, des dizaines d’invités chevronnés dans les différents métiers cinématographiques algériens.
     

    M. OUYOUGOUTE

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