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    66e édition du festival international du film de Locarno

    Moussaoui fait du charme au Léopard

    Par : Houchi Tahar.

    La soixante-seizième édition du Festival international du film de Locarno qui se tient depuis le 7 août et s’étalera jusqu’au 17 août,  a commencé sous la pluie. Trois jours durant, les festivaliers ont été privés du plaisir de la mythique piazza Grande qui projette des films sous les étoiles. Au programme éclectique qu’offre le nouveau directeur figure un film algérien et un focus sur la Syrie. 
    Le film algérien, Les jours d’avant, de Karim Moussaoui est en compétition dans la catégorie internationale de la sélection Pardi di domani. Le film a été projeté devant une salle de plus de sept cents personnes qui n’a pas été avare en applaudissements. Et pour cause, Moussaoui a offert une histoire qui s’inscrit dans la décennie noire algérienne. 
    A travers un double regard, imposant une structure narrative binaire, le réalisateur évoque la violence ayant marqué les Algériens, et ce à travers les regards de deux lycéens plongés dans leurs préoccupations quotidiennes sur un fond de déchainement de barbarie. Le film de Karim Moussaoui, structure binaire mise à part, s’est voulu simple et sobre. 
    Il a privilégié les plans fixes, comme pour fixer, éterniser et méditer ces temps de violence qu’on a tendance à rejeter au fond de l’inconscient. 
    Tout en signant un film au format hors normes (40 minutes), Moussaoui s’inscrit dans une mouvance de remue-mémoire qui casse la loi du silence néfaste. Il suggère, montre et refuse toute explication. Avec toutes ces qualités, le film conserve toutes ses chances pour charmer le léopard locarnais et séduire les programmateurs de festivals.   Concernant la Syrie, les programmateurs ont offert un focus de plusieurs films qui ont permis de débattre avec les réalisateurs invités sur la situation actuelle en Syrie. 
    Parmi les participants à la rencontre Randa Maddah Light Horizon, Hisham al-Zouki Untold stories, Hassan Dibs Hekayat an elhob walhayat walmawt, coréalisé avec la Danoise Lilibeth Rasmussen. 
    Le court-métrage de Randa Maddah qui vient du Golan occupé, a ému. Le film de sept minutes se veut un plan fixe dans lequel symboles et messages forts dansent.

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