• L’atelier «Lioum Cinéma»L’art comme révélateur

    La Cinémathèque d’Alger a abrité la projection de plusieurs films choisis par les jeunes de l’atelier «Lioum Cinéma» sous le thème «Ce que l’art fait à nos vies».
    Des photographes iraniennes à un maquettiste français, en passant par la poésie et la peinture, les jeunes de l’atelier «Lioum Cinéma» ont sélectionné quatre films documentaires dont un long-métrage et trois courts à l’issue de trois mois de visionnage.


    Chacun des membres de ce ciné-club créé dans le cadre du programme de formation artistique «Le champ des possibles», encadré par les réalisatrices Drifa Mezenner et Rima Kerkebane, a donc choisi un film coup de cœur censé révéler au public une des facettes de l’impact de la création artistique sur nos vies.


    Le long-métrage documentaire Iran focus : l’audace au premier plan, signé par les réalisatrices françaises Valérie Urréa et Nathalie Masduraud, ouvre cette séance et illustre éloquemment la thématique. Il s’agit d’un portrait multiple d’artistes et de journalistes iraniennes ayant opté pour la photographie comme un espace d’émancipation et de réflexion sur leur société.

    Dans un Iran étouffé sous l’embargo et brimé par le régime des Mollahs, les femmes sont les principales cibles de cette théocratie agressive où même la culture est gérée par le ministère de l’Orientation islamique. Malgré ces multiples conditionnements, de jeunes artistes parviennent à contourner les interdits et l’oppression socioreligieuse et réalisent des photographies dans les rues de Téhéran comme dans les régions les plus reculées d’Iran.

    On y trouve ainsi des lucarnes sur la société, ses paradoxes, ses aspérités et aspirations à travers un regard jeune, avant-gardiste et déjà porteur des mutations futures.


    Quatre courts-métrages, dont trois signés par le réalisateur français Gilles Thomet, ont également été projetés, décrivant le processus de création dans différentes disciplines artistiques. On y assiste, entre autres, à la naissance d’un travail en binôme entre un photographe et une poétesse qui, en manipulant de manière singulière sa machine à écrire, parvient à mimer visuellement l’image d’un crépuscule en mer.

    Plus loin, le public a été littéralement plongé dans l’éclosion d’une peinture, dans une cabane perdue au milieu de bois enneigés.


    à la suite de chaque film, samedi, les jeunes animateurs de l’atelier ont expliqué leur choix et ce que l’œuvre leur révèle de la substance de l’art et de son impact sur la vie de l’artiste mais aussi des récepteurs.

    Les projections ont également donné lieu à un débat avec le public qui a, à son tour, exposé ses différentes lectures des films proposés.
    Sarah H.

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