• le MONTAGE VIDEO pas à pas

     
    le MONTAGE VIDEO pas à pas
     
     
       
     
     
     
           Le Matériel I  Le montage I L'audio I L'exportation
    Le montage virtuel est accessible à Tous, l'ordinateur en facilite les tâches.
     
    De nombreux débutants se posent la question : " Je ne suis pas doué en informatique, pourrais-je réaliser facilement du montage avec mon ordinateur ? "  
    Les logiciels de montage vidéo, grand public, sont simples d'utilisation. Ils n'exigent pas des connaissances pointues en informatique. Le minimum demandé est de posséder les connaissances informatiques de base. Des non spécialistes en informatique se révèlent, bien souvent, meilleurs vidéastes que des informaticiens chevronnés.
     
    Le montage virtuel (un pro dirait : la postproduction) consiste à organiser, structurer les images vidéo. Le succès de votre film en dépend. Le montage virtuel obéit à une logique, s'appuie sur des règles. Pour y voir plus clair, pas à pas, nous allons examiner les bases qui vont nous permettre de maîtriser les techniques.
     
    AVANT-PROPOS
     
    Les forums sont révélateurs de confusions, cela mérite des précisions :
     
    AVI : Format de fichier conçu pour stocker des données audio et vidéo. AVI est un "fichier conteneur" afin de permettre la lecture simultanée de l'image et du son. Un fichier AVI peut  contenir des fichiers vidéo au format DV, MPEG, DivX, ..... À noter : certains codecs  fonctionnent avec une carte graphique spécifique, ils ne peuvent donc être lus par d'autres cartes. Utilisez des codecs compatibles avec toutes les cartes : Ligos Indeo, Microsoft, Cinepak codec ...
     
    L'AVCHD est un format fortement compressé. Vouloir en faire une conversion (décompression) entraîne une perte de qualité de l'image.
     
    VirtualDub, utilitaire de capture et traitement vidéo, a de multiples fonctionnalités, il n'en n'est pas pour autant un logiciel de montage vidéo. Cet utilitaire peut venir en complément de logiciels vidéo gratuits.
     
    Un montage sera réalisé dans de meilleures conditions lorsque celui-ci a été anticipé lors du tournage : choix du matériel (appareils adoptant le même format vidéo), séquences filmées selon un plan de travail (script).
     
     ÉTAPE 1 : LE MATÉRIEL
     
     
    La première étape consiste à bien choisir son matériel. 
     
    Le budget conditionne de nombreux débutants qui optent pour le tout gratuit.
     
    L’avantage d’un logiciel gratuit est de répondre à un besoin particulier, mais pour qui veut capturer ou importer des fichiers vidéos, procéder à un montage, convertir, créer un DVD, il faut passer par une série de logiciels. Le travail est alors lourd, fastidieux et d'une qualité non garantie.  Ce n'est pas la solution idéale.  En optant pour l'achat d'un logiciel complet, pour un budget raisonnable, le travail sera facilité et surtout plus agréable.
     
     Dans la rubrique " Matériel ", vous avez un aperçu du matériel nécessaire à la vidéo numérique. Votre équipement comprend : un ordinateur, un caméscope (ou un APN avec la fonction vidéo) .
     
    Ce n'est pas tout, il faut maintenant un bon logiciel de montage vidéo, de bons outils. Si vous avez peur d'investir, il vous est possible, avant d'acheter, de tester une version démo. Le dossier " Tests " met en avant le rapport qualité/prix et révèle d'importantes différences. De nombreux vidéastes recherchent du matériel facile d'emploi. Les logiciels dont les programmes sont prédéfinis (il suffit de choisir l'option proposée), à linstar des caméscopes entièrement automatiques, ont leurs adeptes mais ne conviendront pas à ceux qui souhaitent exprimer leur créativité.  Les critères à retenir pour choisir un bon logiciel : multipiste, nombre de fonctionnaltés, bibliothèque d'effets et transitions, titreur, gestion des formats en importation et exportation, traitement de l'audio, capacité à gérer des projets lourds, création de DVD ou Blu-ray.
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        ÉTAPE 2 : ACQUISITION
    La procédure est fonction du type de caméscope utilisé :
     
    - avec un caméscope mini DV, il s'agit de capture (menu " Capturer " ou " Enregistrer " selon le logiciel). La liaison est en IEEE 1394 (Firewire, iLink). La durée de la capture correspond à la durée de la vidéo capturée. L'opération dérushage permet de capturer partiellement un rush (capture sélective).
     
    - avec un caméscope DD, carte mémoire, DVD, ou par liason USB : l'acquisition se fait par importation comme lecteur amovible. La durée de l'importation est courte, la rapidité est fonction de la configuration de l'ordinateur. Un rush est importé dans son intégralité, le dérushage n'est pas possible. À noter : la vidéo issue de certains appareils ou téléchargée, n'est pas adaptée au montage (résolution trop petite pour donner une bonne qualité d'image).
     
     La connexion d'un caméscope à un ordinateur via le port USB implique l'intallation du pilote fourni avec l'appareil, afin que celui-ci puisse être reconnu.
     
     Autant que faire se peut, consacrez un disque dur ou une partition exclusivement à la vidéo. Créez un répertoire par film (si plusieurs) et mettez dans chaque répertoire l'ensemble des fichiers concernant le film (vidéo, audio, photos). Donnez aux répertoires et fichiers des noms simples et faciles à mémoriser.
     
    Pour ouvrir un nouveau projet, il faut le paramétrer, par exemple :
     
    vidéo : PAL 16/9 (1920x1080, 25fps)
     
    audio : 48000 ou 44100 Hz
     
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     ÉTAPE 3 : LE MONTAGE
     
     Qui n'a pas eu une réaction positive ou négavite en écoutant des conteurs d'histoires ? L'un a créé une émotion, vous a donné envie de l'écouter, l'autre vous a ennuyé. 
     
    La vidéo est une histoire, un récit. En réalisant le montage d'une vidéo, rappelez-vous la réaction que vous avez eue en écoutant un conteur. Ayez toujours à l'esprit que votre film va susciter des réactions. Ne perdez jamais de vue l'intérêt du spectateur. Vous devez le captiver du début jusqu'à la fin.
     
    Vous avez capturé différents éléments qui, si vous les assemblez bout à bout, seront disparates. Pour construire votre récit, pardon, votre film vidéo, vous devez le structurer. Lors du tournage, vous avez commis des erreurs qui méritent une bonne correction, pas d'inquiètude, vous corrigerez lors du montage. Le montage  va vous permettre de situer un évènement dans le temps, dans l'espace, de créer un rythme, de donner un sens artistique à votre œuvre. Le spectateur attend que vous l'intéressiez. Séduisez-le. Vous disposez pour cela de nombreux moyens. Regardons-les de près.
     
    En premier lieu, établir un plan de travail : prenons l'exemple d'un voyage.
     
    Le plan de travail peut suivre un ordre chronologique (J1,J2, ...), le suivi d'un itinéraire (étape1, étape2,...). Un fil conducteur (un personnage, un itinéraire, une voix, ...) permet d'assurer la continuité des événements.
    Notre exemple :
     
    Introduction : annonce du voyage, la destination, les étapes (ici nous utiliserons comme fil conducteur l'itinéraire : carte avec les différentes étapes)
    Le voyage : étape 1 (carte avec étape 1), les sites visités, la vie locale, les particularités de l'endroit, étape 2 (carte avec étape 2), les sites, etc...
    Le final : une brève synthése du voyage avec des effets (par exemple : mur d'images), générique de fin.
     
    On distingue plusieurs types de montage permettant d'obtenir une signification cinématographique : Lire la suite
     
    LE RYTHME :
    Adaptez le rythme à la situation : Lire la suite  
     
    LA TRANSITION :
    Le premier réflexe est de vouloir utiliser la bibiothèque de transitions. Une transition est un code, elle ne peut donc être employée à tort et à travers. Lire la suite
    LES FONDUS :
    Pas besoin d'être un(e) fondu(e). Lire la suite 
    LES PLANS DE COUPE :
    Il est parfois impossible de raccorder deux plans. Une solution pratique consiste à intercaler un petit plan (angle différent, détail, contrechamp, vue décalée...). Ce plan s'appelle plan de coupe.
    LES RACCORDS :
    L'une des principales erreurs se situe dans le raccord. Lire la suite  
    LES EFFETS :  
    Dans le cas d'une vidéo en mode entrelacé (i) le désentrelacement convient mieux à l'application de certains effets (ralenti, arrêt sur image, ...). Habiller votre vidéo avec de beaux effets. Lire la suite 
    INSERTION / INCRUSTATION :
    Pour aérer ou enrichir une séquence on peut insérer un plan mais aussi un titre, une légende un texte. Deux méthodes : insertion ou incrustation.L'insertion s'intercale entre les plans. L'incrustation se superpose au plan. Reprenons l'exemple du voyage :Insertion d'un titre pour annoncer une étape (La ville). Visite d'un site, incrustation du nom du site. 
    LES MOUVEMENTS DE CAMÉRA :
    Ne montez jamais plusieurs mouvements de caméra à la suite. Vous devez toujours séparer par des plans fixes les travellings, zooms ou panoramiques. Au milieu d'un mouvement, vous pouvez insérer un plan d'ensemble. 
     
    LES TITRES :
    " Quel est votre titre ", demande la police. "Quoi, un sous-titre ? Il vous faut un bandeau "
    Un titre, oui, mais comment ? Ombré, 2D, 3D, déroulant ? Lire la suite
    LA VITESSE :
    Ne pas confondre les différents types de vitesse : vitesse d'obturation, vitesse d'enregistrement, effet vitesse
     
    CONCLUSION : 
     
    En résumé, une séquence ne doit pas être plus longue que ce qui est nécessaire à sa compréhension (un plan d'ensemble de la tour Eiffel d'1 minute n'apporte pas plus d'informations qu'un plan de quelques secondes). En revanche, la diversité et l'alternance des plans et des rythmes éveillent l'intérêt du spectateur, suscitent la curiosité. Ne jamais perdre de vue : un film qui endort est un film raté.
     
    Au delà d'un certain temps, l'attention diminue d'intensité (en moyenne 1h pour un adulte). Une vidéo réalisée par un amateur relate souvent un événement familial ou un voyage, donc avec peu d'action. Une vidéo dépourvue d'action, d'émotion, de mystère, de suspense, doit avoir une durée maximale de 50 à 60 mn. Mieux vaut une vidéo de 10 mn qui séduira, qu'une de 60 mn qui ennuiera.
     
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     ÉTAPE 4 : L'AUDIO
     
     
    Le montage vidéo et le montage audio sont deux spécificités, chacune avec leurs techniciens spécialisés. Or le vidéaste amateur doit maîtriser ces deux aspects.
     
    Le traitement de l'audio est aussi important que celui de la vidéo. Et pourtant, c'est un domaine trop négligé par les débutants (et par certains logiciels). Une musique bien choisie met en relief les images. Un commentaire enrichit l'information. Comme pour la vidéo, le montage audio a ses règles. 
    Faut-il garder le son synchrone (enregistré avec l'image) ? Si le son synchrone est une information complémentaire (ambiance d'une rue, d'un lieu public) la bande originale sera utile. Au contraire, si cette bande son n'apporte aucune information (par exemple la visite d'un site sans guide) il est préférable de remplacer la bande sonore par une musique de fond agrémentée d'un commentaire préparé par le vidéaste en voix "off" (la source de la voix - le commentateur - n'apparaît pas à l'image). Lors de la visite avec un guide, nous utiliserons la voix "in" (la source - le guide - est à l'image) et la voix "off" où seront collées des images correspondantes aux commentaires.
    Lorsque un commentaire est ajouté à un fond sonore, il faut diminuer le gain du fond sonore (sur la durée du commentaire) pour rendre clairement audible le commentaire.
    Pour illustrer votre vidéo, vous avez besoin du champ d'un grillon, de la sonnerie d'un téléphone, des rires d'une foule, du premier cri de bébé, ..., vous trouverez votre bonheur avec des CD/DVD à acheter ou en téléchargeant les bruitages de votre choix (gratuits ou payants)
    La meilleure façon de raccorder deux enchaînements musicaux est de pratiquer un fondu enchaîné.
    Tout comme en vidéo, il peut être appliqué à l'audio de nombreux effets, soit pour corriger, réparer (suppression d'un bruit parasite, gain, etc.) soit pour créer une atmosphère différente (réverbération, écho, distorsion, etc.).
    Si le succès de votre vidéo dépend d'abord de la qualité de la réalisation, il dépend également de la qualité et de la richesse de la bande sonore.
     
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     ÉTAPE 5 : L'EXPORTATION ET L'ENCODAGE
     
    Le montage vidéo et audio achevé, le film en est toujours au stade de projet. Il comporte 1 ou plusieurs pistes vidéo, 1 ou plusieurs pistes audio et un ensemble d'éléments. Il reste à accomplir la dernière étape : finaliser le film. Lire la suite
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