Mixeur son

Fabrice Conesa Alcolea> étude de kiné, passion pour le son et la musique, travail dans une "radio libre ", formation dans un studio d'enregistrement, assistant dans la publicité, directeur technique de studio

" J'interviens à la fin, et vite : l'heure d'auditorium coûte très cher. Et pour L'Afrance nous n'avons pas pu bénéficier assez longtemps d'un auditorium ultra-perfectionné en dolby, il a fallu faire avec ... Par exemple, j'ai dû beaucoup travailler sur la scène du réfectoire car la compréhension du dialogue n'était pas très bonne, il fallait équilibrer les sons pour garder la qualité sonore de l'arrière-plan. La solution choisie était de ne pas post-synchroniser -refaire le son en studio-à la fois par souci d'économie et d'esthétique. Même si la qualité sonore est moindre, c'est plus authentique.

L'autre scène difficile était celle du mariage : les comédiens et les figurants étaient censés être au milieu d'une fête avec une musique forte. On ne pouvait pas tourner avec la musique sur le plateau, ça aurait été impossible à raccorder et il était difficile d'obtenir des comédiens qu'ils parlent plus fort, la mère en particulier. Ca a été dur pour Alain au tournage, la scène a été tournée dès le début, il n'avait pas encore trouvé ses marques. Donc on a essayé d'arranger tout cela au mixage. Mais il faut savoir que je n'ai eu que douze jours de travail avec Alain, alors que le montage son a duré sept semaines."