Techniciens du laboratoire

 
  • Agrandir
  • Réduire
  • Imprimer
  • Partager

Le laboratoire est une étape primordiale pour le film. En effet c'est le travail des techniciens de laboratoire sur les pellicules impressionnées après différentes opérations techniques complexes qui permettra la livraison des copies en salles.

Le "labo " est l'entreprise qui reçoit directement du tournage les pellicules impressionnées et qui, à la suite de différentes opérations techniques complexes livrera, en bout de chaîne, les copies qui passeront dans les salles. Les techniciens qui travaillent dans les labos restent en général anonymes et sont représentés au générique par le seul nom du labo où ils travaillent. Toutefois, depuis quelques années, on voit apparaître au générique le nom d'un des collaborateurs, l'étalonneur. Nous avons voulu donner la parole à quelques représentants de ces métiers du labo.

 

PARCOURS

  • Valérie De Graef> école privée de photo (Icart)assistante photo dans la mode, la publicité, stages de montage images/sons, fait des piges pour le labo et y reste.
  • Lionel Crampont> CAP d'ajusteur, stages sur des séries télé, surl'éclairage, dans un auditorium de son et stage de perfectionnement en laboratoire.
  • Jorg Dietmann> envisageait une carrière militaire, petits boulots, par hasard travaille au montage négatif, a apprissur le tas.
  • Jean-MaximeCointreau> études de dessin et de coloriste, stage au laboratoire GTC et formation à l'intérieur de l'entreprise.

VALÉRIE DE GRAEF directrice de post-production

" Mon travail est de négocier avec la production, la fabrication technique du film en laboratoire. Je suis alors responsable du suivi du film d'une phase à l'autre jusqu'au produit définitif. Car, au labo, on distingue en gros, deux phases. La première est celle des " rushes ": on reçoit ce qui a été tourné. C'est développé dans d'énormes machines adaptées à chaque genre de pellicule et l'ÉTALONNEUR TÉLÉ CINÉMA prépare une copie positive en vidéo, avec une lumière simple, qui va servir au montage. Nous développons aussi la bande son qui est synchronisée avec l'image. Puis le film part au montage et, quand il revient,c'est la seconde phase, les finitions. ? à partir de ce qui a été fait au montage le MONTEUR NÉGATIF reprend le négatif qui a été conservé et le conforme à ce qui a été préparé au montage, pour l'image comme pour le son. Le film est coupé et monté en négatif. Puis intervient L'ÉTALONNEUR qui, avec le chef op travaille sur les couleurs, la densité de la lumière. Cela aboutira à un négatif à partir duquel seront tirées les copies. Le générique est fabriqué dans une autre entreprise spécialisée."

LIONEL CRAMPONT étalonneur télécinéma

" Je me souviens un peu de L'Afrance, c'est un film qui n 'a pas posé de problème particulier. Il ne faut pas oublier que c'est moi qui vois le film en premier et qui vérifie les rushes : s'il y a une pellicule voilée ou rayée, je le signale le jour même à l'équipe, c'est qu'il y a quelque chose à la caméra. Là rien."

JORG DIETMANN monteur négatif

" Mon travail est essentiellement technique, il s'agit de reporter sur le négatif ce qui a été fait au montage et pour L'Afrance, c'était sans problème, et je suis allé le voir après en salle, avec plaisir."

JEAN-MAXIME COINTREAU étalonneur

" C'est vrai, notre nom apparaît maintenant au générique parce qu'on considère la part de création de notre travail. Sur L'Afrance ça n'a pas été énorme : rattraper certaines couleurs de robes d'un plan sur l'autre, bleuir par-ci, par-là, un ciel, forcer sur des effets orangés dans des scènes de nuit et changer l'heure en changeant la lumière, passer du matin au soir, tout cela bien sûr en accord avec le chef op."

Retour à l'accueil