Hors-la-loi
<article style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; line-height: 12px; background-color: rgb(238, 238, 238);">

Il y a quelques années, le réalisateur français de la guerre d'Algérie Rachid Bouchared surprenait avec 'Indigènes', un film sur la seconde guerre mondiale à la hauteur des films acclamés dans la veine de 'The Big Red One' et 'Saving Private Ryan'. Cette approche traditionnelle secouait avec un sujet subversif, un groupe de soldats algériens qui malgré leur participation dans l'armée française étaient quand même traités comme des chiens. Dans cette semi-suite, Bouchareb reprend ce modus operandi contrasté, mais cette fois il en résulte une perte tragique. La photographie imposante, le rythme du montage tempéré et le côté majestueux veillent à ce que les fans du cinéma hollywoodien classique puissent y trouver leur compte. La manière dont Bouchareb prend en mains son genre de prédilection - les drames épiques façon The Godfather' et 'Once Upon a Time in America' -, est franchement navrant. D'un côté le scénariste-réalisateur se comporte en démagogue de première catégorie (il n'y a pas de bon français à montrer à l'écran). D'un autre côté, ses protagonistes (interprétés par des acteurs récurrents Jamel Debbouze, Sami Bouajila et Roschdy Zem) se comportent de manière tout à fait caricaturale. Comment trois frères algériens qui prennent part à la résistance algérienne dans le Paris de l'après-guerre ressemblent au Trois Stooges.