Réalisateur(s) : Merzak Allouache
Pays de production : Algérie
Type : Long métrage
Genre : Fiction
Edition du festival : Maghreb des films novembre 2013
Image Frédéric Derrien
Son Julien Perez
Montage Sylvie Gadmer, Adila Bendimered, Nabil Asli, Nassima Belmihoub, Ahcene Benzerari, Aïssa Chouat, Mourad Khen
Producteurs Jacques Bidou, Marianne Dumoulin, Yacine Djadi
Productions JBA PRODUCTION, BAYA FILMS
Distribution France Sophie Dulac Distribution
Avec Amal Kateb
Synopsis Un homme est tourmenté par la signature d’un mystérieux document. Une petite fille tente d’avoir une relation "normale" dans sa famille rigide avec son oncle "fou" qui est enfermé dans une cage pour une raison inconnue. Le propriétaire d’un immeuble disparaît du jour au lendemain après avoir voulu vainement expulser un locataire indélicat. Un groupe de jeunes s’entraînent pour leur chorégraphie jusqu’au jour où ils sont témoin d’une tragédie... Le point commun entre ces 5 histoires ? Elles se déroulent sur 5 terrasses dans 5 quartiers d’Alger (la Casbah, Bab el Oued, Belcourt, Notre-Dame d’Afrique, Telemly).
Les Terrasses a fait partie de la sélection officielle de la Mostra de Venise et a reçu au festival d’Abou Dhabi le grand prix du film arabe, ainsi que le prix de la critique internationale.
Revue de presse, lors de la Mostra de Venise
Le Nouvel Observateur daté du 6 septembre 2013
Dans son film "Les terrasses", en compétition ce vendredi à la 70ème Mostra, veille du palmarès, le réalisateur franco-algérien Merzak Allouache donne sa vision impressionniste d’une société algérienne "malade de ses contradictions", filmée des toits d’Alger.
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CritiKat
... Si les terrasses sont un trait significatif du visage d’Alger, et si le film met en scène les mutations qui s’y opèrent au gré des apparitions et disparitions des personnages sur chacune de ces zones restreintes, leur emploi dans le film n’a rien de l’exhibition d’un décor exotique. La belle idée d’Allouache consiste à laisser la rue en dessous, hors champ la plupart du temps, cependant que ses sons mêlés au bruit du vent habitent chaque plan en une rumeur permanente, conférant à ces Terrasses une musicalité certaine.
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Extrait d’un entretien à l’AFP publié dans l’Express daté du 6 septembre 2013
... "Alger est construite sur des collines. On voit facilement les terrasses qui ont toujours joué un rôle dans cette ville. J’avais envie de travailler sur cette perspective de hauteur pour parler des problèmes de la société algérienne", explique à l’AFP Merzak Allouache.
"Depuis quelques temps les choses se sont aggravées. On n’en est pas arrivé à la situation égyptienne où les gens habitent dans les cimetières mais on squatte les terrasses, il y a des bidonvilles", poursuit-il.
"Je travaille depuis longtemps sur cette société, très malade des années de terrorisme et de violence absolue. Depuis 1999, une espèce d’amnésie s’est installée. On ne parle plus de ce qui est arrivé, on le refoule", analyse-t-il.
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BioFilmographie
Merzak Allouache suit en 1964 des études cinématographiques dans la section réalisation de l’Institut National du Cinéma d’Alger, où il réalise Croisement, son film diplôme. Après Le Voleur, son premier court métrage, il complète sa formation par des stages à l’IDHEC en 1967 et à l’ORTF en 1968. Il travaille également comme assistant sur quelques films.