Un événement majeur provocant la nécessité du personnage : Jules ne veut rien. Il a déjà eu un César, aime sa femme Fanny et adore son enfant qu'il a ridiculement prénommé Marius. Un soir, de retour d'un Festival, il s'aperçoit que son épouse et son fils ont disparus (NDM1).
Le NDM2 est né d'un constat très simple : la narration d'une idée permet, en général, d'aboutir à environ 45 minutes de film sans s'essouffler. Le NDM2 a donc pour vocation de relancer l'intrigue par un nouvel événement de force situé en milieu de film.
Le NDM3 est plus pervers (il y en a dans le cinéma). Il survient avant le dénouement, c'est à dire environ à 15 minutes de la fin. Tout spectateur, et plus généralement toute personne à qui l'on narre une histoire, tente consciemment ou non d'en deviner la fin. Malheureusement, toute personne devinant la fin avant qu'elle ne survienne se trouve déçue de l'histoire.
Ainsi, le NDM3 a pour objectif d'amener une fin autre que celle qui semble la plus prévisible. Et ce, quel que soit le genre du film. Qu'il s'agisse d'un film intimiste, d'une romance ou d'un film à suspense, le NDM3 est employé.
Notez que depuis la fin des années 80, les scénaristes et producteurs se sont aperçus du fait que le spectateur avait fini par comprendre le procédé. Ainsi, aujourd'hui, le NDM3 ne sert plus à diriger l'intrigue vers une seconde voie, mais vers une troisième.
Si c'est pas un sacré sac de Nœuds tout ça !
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