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De la réception
à la diffusion d'un film
Par l'équipe de Cérébral-Concept.com


Comme tout amateur de cinéma vous vous êtes déjà retrouvé dans une salle obscure. Sauf que vous n'avez peut être pas eu l’occasion de vous retrouver derrière la petite lucarne lumineuse, derrière vos sièges, dans la cabine de projection. C’est dans cette petite pièce que se trouve l’imposant matériel nécessaire à la diffusion d’un film. Dérouleurs a plateaux horizontaux, table de montage, Projecteurs … sont les outils indispensables du projectionniste. Apres une journée passé dans un petit cinéma composé de trois salles, nous allons vous expliquer les différentes étapes entre la réception et la diffusion d’un film.

Afin de diffuser un film sur un écran, le projectionniste doit préparer et installer les bandes en suivant plusieurs étapes.

 

 

 

 

 

 

 

Le film, qui se présente sous la forme de bande perforée de 3.5 cm de largeur est réceptionné en plusieurs parties placées dans des boites rondes métalliques. Suivant la durée du film, et donc la longueur de la bande, 4 a 12 boites peuvent être livré. Le film Titanic a nécessité 12 boites pour un longueur totale de 5 Km (une heure de film correspond environ à 1650 mètres de bandes).

Pour assembler les différents morceaux de film bout à bout, le projectionniste utilise une table de montage qui se compose de dérouleurs et d’une colleuse. L’association des films est effectuée avec du scotch. Une fois le scotch placé, la fermeture de la colleuse permet d’appuyer sur le scotch mais aussi de perforer les trous se situant sur les cotés du film.

La préparation du film consiste aussi à placer des petits scotchs magnétique qui contrôleront automatiquement la mise en marche ou l’arrêt du projecteur, l’allumage ou l’extinction des lumières.



Une fois l’ensemble des parties du film mises bout à bout, la bande est placée sur un des trois plateaux horizontaux (5). Sur ces trois plateaux, deux seront sollicités pendant la projection d’un film. Le premier pour la distribution du film vers le projecteur et l’autre pour le rembobinage. Le troisième sert en général à préparer le film suivant. La vitesse de rotation des plateaux est régulée grâce à un palpeur (6) situé au centre du plateau du haut.

 

 

 

 

 

 

 



Le film, après être sorti du plateau, se dirige vers un énorme projecteur (8). Cet appareil gère à la fois la lecture du son et de l’image. Il est aussi constitué de 3 objectifs différents qui permettent la diffusion des divers formats.

La lecture vidéo fonctionne sur le même principe que sur nos projecteurs de diapositives. Le film passe entre une source lumineuse et l’objectif (9). Etant donné l'énorme puissance requise pour éclairer une toile de cinéma, une lampe au Xénon est utilisée (10). Sa puissance peut varier de 500 a 8 000 w suivant la taille de la toile. La chaleur (800 °), et le dégagement toxique d’ozone produit par la lampe, nécessitent une évacuation via un ventilateur. Le film ne défile pas en continu devant l’objectif. Il passe en fait par à-coups très rapide, se stabilisant 1.24 millième de seconde sur l’image. Ensuite, un obturateur cache la partie noire qui relie la première de la seconde image. Ce procédé permet d’obtenir une vidéo fluide. Enfin, la lumière ayant traversée le film, une image réfléchie arrive vers l’objectif qui, grâce à un jeu de loupe, projettera le film sur la toile.

 

 



Pour le son, le fonctionnement est identique à celui de l’image. Un faisceau lumineux est projeté a droite de la pellicule, sur le partie son (11). Plusieurs formats de son sont lisibles sur un même film comme on peut le voir sur l’image (12).

Une fois la lecture faite par les capteurs photosensibles, les informations sont dirigées sur l'armoire de sonorisation (13) qui détecte et décode le type de son, l'amplifie et le distribue sur chaque enceintes de la salle.
 

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Aussi un projecteur peut, grâce a des objectifs différents (14), lire plusieurs formats de films. Celui que l’on rencontre le plus souvent est le 1.85, avec une hauteur d’image de 115 mm. Pour la diffusion de vieux films tournés en 1.37, comme les Charlie Chaplin, le projectionniste a la possibilité de changer d’objectif par une simple rotation. Finalement, une multitudes de format sont actuellement disponibles comme le SCOPE ou la 3D Stéréovision et peuvent être diffusé a conditions d’avoir l’objectif adéquat.

En attendant la projection numérique …

 
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