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Le réalisateur de La Marche, Nabil Ben Yadir, a rejeté les critiques sur son film formulées par l'un des fondateurs de SOS Racisme, Julien Dray, soulignant que de « véritables 'marcheurs' » de l'époque y avaient participé.
Voir notre visuel interactif : La marche d'après : 30 ans de combats pour l'égalité
Dans un entretien au Monde daté de lundi, M. Dray, vice-président de la région Ile-de-France chargé de la culture, critique une « réécriture de l'histoire » de cette marche d'enfants d'immigrés et de militants antiracistes, partis en octobre 1983 de Marseille pour dénoncer les agressions racistes et réclamer l'égalité des droits.
JULIEN DRAY A « COPRODUIT LE FILM »
« Je n'aurais qu'une réponse à lui apporter, c'est qu'il a coproduit le film. Cela s'est très bien passé, on a eu une projection avec eux [...]. Il n'y a ni critique ni polémique à avoir », a réagi Nabil Ben Yadir, en marge d'une projection en avant-première du film à Casablanca, au Maroc.
« Il a dit que c'était un peu romancé ? [...] Il n'y a aucun problème. Nous, on a fait le film avec les 'marcheurs' des Minguettes, donc très bien », a-t-il ajouté. Selon le réalisateur, La Marche est « avant tout un film cinématographique ». Mais le film« a été fait avec de véritables 'marcheurs' », a-t-il insisté.
UN « ACCUEIL EXTRAORDINAIRE » À MARRAKECH
Outre cette avant-première, lundi soir dans la capitale économique marocaine, La Marche a également été présentée dimanche au Festival international du film de Marrakech (FIFM), en présence notamment d'un des acteurs vedettes, Jamel Debbouze.
« Au-delà d'être une histoire française, c'est une histoire universelle. C'est important l'accueil qu'on a eu à Marrakech, qui était assez extraordinaire », a commenté Nabil Ben Yadir.