cinema,algerie,film,scenario
7 longs métrages, 8 documentaires et 12 courts métrages au programme
Ce sont 27 productions de différentes nationalités qui vont concourir pour les prix de la 11ème édition du Festival international de cinéma et de mémoire commune (FICMEC) de Nador prévue du 22 au 28 octobre 2022.
Il s’agit selon les organisateurs de 7 longs métrages, 8 documentaires et 12 courts métrages. «Le comité de sélection des films en compétition dirigé par le directeur artistique du festival, le réalisateur portugais Carlos Coelho, a choisi 8 documentaires traitant des questions de justice transitionnelle, de processus de paix et de réconciliation qui se sont déroulés dans plusieurs pays au cours des dernières décennies.
Il a également sélectionné sept longs métrages narratifs et douze courts métrages, ainsi que six films télévisés en langue amazighe», indique le communiqué du FICMEC. Selon la même source, la direction du Festival a reçu 2.500 films représentant plusieurs pays, à savoir le Mexique, Cuba, Guatemala, Colombie, Argentine, Irak, Palestine, Israël, Arménie, Ukraine, Burundi, Congo, Algérie, Tunisie, Égypte, Royaume-Uni, Belgique, Italie, Allemagne, Espagne et le Maroc.
Le jury des compétitions sera composé de professionnels du cinéma, de journalistes et d’écrivains. Ainsi le réalisateur marocain Ahmed El-Maanouni qui présidera la compétition de films longs métrages, la réalisatrice colombienne Margarita Martinez présidera la compétition de films documentaires et le jeune réalisateur espagnol Pedro Pio qui présidera la compétition des films courts métrages.
Quant à la section consacrée aux téléfilms amazighs, le jury sera composé de plusieurs personnalités culturelles, sportives et politiques de la ville de Nador. Au-delà des compétitions officielles, le festival propose par ailleurs, conformément au thème de cette édition, plusieurs tables rondes pour analyser et évaluer les expériences internationales en matière de justice transitionnelle.
Ces rencontres, selon les initiateurs, seront animées par des experts du Centre international pour la justice transitionnelle de New York, des experts et des militants de divers pays qui ont connu des expériences de justice transitionnelle, dont le Maroc. Lors de la session d’ouverture du festival, le prix Mémoire internationale pour la démocratie et la paix sera décerné, note la même source, aux personnalités ou institutions internationales des droits de l’Homme et politiques.