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Dans cette page, vous pouvez télécharger les catalogues et accéder à la liste des films qui ont été projetés dans les différentes éditions. Des extraits des éditoriaux des différentes éditions sont reproduits.
Edition de février 2009
Le Maghreb, ou le pays du couchant, appartient au monde méditerranéen et au monde arabo-musulman, entre l’Afrique et l’occident.
Il a préservé son identité en raison surtout de l’empreinte berbère de sa culture. Carrefour d’influences diverses, depuis la nuit des temps, il a forgé, depuis plus de dix siécles une unité géographique, linguistique et religieuse.
Hannibal, Massinissa, Kahéna, Saint Augustin, Ibn Khaldoun, et aussi Vestiges de Carthage, de Cirta et des Colonnes d’hercule, Kairouan et Marrakech, Alger la blanche et Casablanca aussi…
Du Rif à la Kabylie, des Aurès au M’zab, aussi Berbères et phéniciens, syrtes, byzantins et romains, arabes et turcs, français : aussi.
Non ! Pas de casque colonial ni code de l’indigénat, non plus.
Mais la langue française, porte ouverte sur la modernité, notre butin de guerre : aussi…
Notre fraternité avec tous les peuples du monde, et le peuple français : aussi…
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Edition d’octobre 2009
Notre MAGHREB DES FILMS veut tout montrer, sans exclusive, sans limite, ni de style, ni de genre, ni d’époque, ni d’origine…
Tout, tout ce que nous raconte et nous apprend le Maghreb, tel qu’il semble être ou tel que l’imaginaire cinématographique se plaît à nous le restituer.
Cette double édition 2009 n’est donc que l’aube d’une longue histoire. Elle a choisi des hommes d’abord, des figures incontournables du cinéma de leur pays. Il y en a trois, pour commencer, trois qui ont beaucoup apporté à leurs concitoyens et à leurs confrères cinéastes : Nouri Bouzid, Noureddine Saïl et Serge Moati.
Dans chacun de leur pays, ils ont su jouer leur propre partition et s’investir parallèlement dans des projets amis et / ou des missions dont l’intérêt général primait sur le leur, en particulier.
Et puis, il y a, à leurs côtés, des cinéastes qui tracent un sillon déjà fertile et dont l’œuvre retient, de plus ou moins longue date, notre attention. Yamina Benguigui, Ahmed Rachedi, Merzak Allouache, Mohammed Abderrahman Tazi, sont de ceux-là.
Et il y a ceux que nous découvrons avec ferveur : Leila Kilani, Mokhtar Ladjimi, Mehdi Lallaoui, Liazid Khodja… On sait la place qu’occupe la musique dans les cultures du Maghreb. Celle-ci nous accompagnera donc à chaque édition.
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Edition de novembre 2010
Si les années soixante-dix ont vu la suprématie algérienne du Septième art maghrébin (Chronique des années de braise, Palme d’or à Cannes en 1975), les années quatre-vingt ont laissé place à la cinématographie tunisienne qui a révélé une génération très talentueuse (Nouri Bouzid, Mohamed Benmahmoud, Moufida Tlatli, Ferid Boughedir).
Depuis quinze ans, c’est le Septième art marocain qui a conquis le leadership grâce à une politique volontariste et organisée qui doit beaucoup à la personnalité de Nourredine Saïl, l’actuel directeur du Centre de la cinématographie marocaine : quinze longs métrages produits en 2009, ainsi que soixante-dix courts métrages.
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Pendant la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962, ils furent supplétifs de l’armée française. Aujourd’hui, en France, ils forment un groupe social qui comprend les anciens harkis et leurs familles. Dans la mémoire collective en France, le mot « harki » évoque la fin de la guerre d’Algérie avec l’abandon, les massacres, les camps en France,la révolte de leurs enfants et leur demande incessante pour la reconnaissance par l’État français de sa responsabilité dans l’abandon de leur père en 1962, qui a eu pour conséquence une tragédie, aujourd’hui bien connue.
À l’approche du 50e anniversaire de leur arrivée en France, le Maghreb des films, en partenariat avec l’AHDH, leur consacre une semaine de cinéma de fictions et de documentaires.
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Edition d’octobre 2011
Peuple français, tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Tu as vu notre sang coulé
Tu as vu la police
Assommer les manifestants
Et les jeter dans la Seine
La Seine rougissante
N’a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face
Du peuple de la commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance
Peuple français, tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Et maintenant vas-tu parler ?
Et maintenant vas-tu te taire ?
Kateb Yacine
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Hommage à René Vautier
René Vautier l’indépendant : l’Algérie au coeur
L’Algérie – son histoire, sa lutte pour l’indépendance, son destin en tant que nation – est au coeur de l’oeuvre de René Vautier, cinéaste engagé qui, depuis plus de six décennies, réalise des films de combat contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation, qu’elles soient politiques, économiques ou culturelles. Son cinéma, Vautier le définit lui-même comme un « cinéma d’intervention sociale » : « Filmer ce qui est, pour agir sur le développement de cette réalité. » ...
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Naissance d’une nation - 29 juin au 8 juillet 2012
.../... Au cours d’une quarantaine de séances, réparties entre l’Institut du Monde Arabe (du 22 au 25 juin) et le cinéma Les 3 Luxembourg (du 29 juin au 8 juillet), une vaste sélection de documentaires et de fictions évoquera donc le devenir mêlé de la France et de l’Algérie, depuis la conquête française en 1830, jusqu’aux premières années de l’indépendance algérienne, après 1962. .../...
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Edition de novembre décembre 2012
Ce qui, cette année, nous interpelle avant tout, c’est, non pas l’irruption, mais l’hégémoniequasi-totale du documentaire.
Comme si les films eux-mêmes (surtout tunisiens) ne pouvaient s’extraire du réel, happés qu’ils sont par les processus de transformation à l’œuvre.
Rien d’étonnant donc, que les échéances passées et à venir (législatives, Constituante et future Constitution) aient mobilisé de nombreux cinéastes (Mohamed Zran, Sonia Chamkhi, Anis Lassoued, Rafik Oumrani, Nadia el Fani, Hinde Boujemaa…).
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Après les deux premières séquences d’avril et de juin-juillet, consacrées au 50eme anniversaire de l’indépendance de l’algérie, il était naturel de clore sur la période contemporaine (1980-2012) englobant la décennie noire des années 90 (Rachida, Octobre à Alger, Douleur muette…), rappelant que des cinéastes, des artistes et des intellectuels, pourtant visés par les groupes terroristes, ont fait œuvre de résistance et de courage.
Cette période pourrait s’intituler « du rêve à la réalité ». Ou l’inverse, puisqu’une vague nouvelle a éclos ces dernières années, totalement autonome, en termes de moyens et de création, affichant une indépendance et une liberté de ton étonnantes (Lamine Ammar Khodja, Djamel Beloucif, Mohamed Lakdar Tati, Drifa Mezenner …). Libérée par le numérique, elle ne se contente pas d’appréhender la mal-vie, le chômage et les interdits de tous ordre ; elle remet en cause les formes d’expression, les schémas narratifs et les codes du 7ème art officiel.
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