Disparition de Abdelhalim ZribiHommage unanime

Le comédien algérien Abdelhalim Zribi, connu pour ses nombreux rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision, est décédé mercredi à l'âge de 60 ans, a-t-on appris auprès du Théâtre national algérien (TNA).


Né à Tindouf, le défunt a rejoint l'Institut supérieur des arts dramatiques de Damas (Syrie) en 1987, avant de se lancer dans une carrière au théâtre en jouant dans plusieurs œuvres, dont Zir Salem, El Mouhakama El Adjiba et Nihayat El Louaba.


Il a ensuite participé avec le TNA à El Hakawati el Akhir, Apulée, Banat Lear et Alf Layla wa Layla.

Abdelhalim Zribi a également campé plusieurs rôles au cinéma, notamment dans Lotfi et Les sept remparts de la citadelle d’Ahmed Rachedi, et plus récemment La Dernière Reine de Adila Bendimerad et Damien Ounouri, en plus de sa participation dans des séries diffusées durant le Ramadhan comme L'imam, Babour Ellouh, Ouled Lahlal et El Khawa 2.


La dernière apparition du défunt aura été dans la pièce produite par le TNA, Qahwat El Guelmi, dans le rôle du moudjahid «Ammi Ali».


Abdelhalim Zribi a reçu de nombreuses distinctions en Algérie et à l'étranger, notamment le prix du «Meilleur rôle masculin» au Festival national du théâtre professionnel en 2009 et un prix au Festival d'Edimbourg (Écosse) en 2011.
Depuis l’annonce de son décès prématuré, comédiens, réalisateurs et producteurs algériens rendent hommage à cet «artiste discret, digne et généreux».

Plusieurs vidéos immortalisant ses performances au théâtre, au cinéma et à la télévision sont abondamment partagées sur les réseaux sociaux pour saluer la mémoire d’un «comédien hors pair», «un acteur discipliné et rigoureux» et «une perte tragique pour l’art algérien».

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R.C

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