Nouvelle saga en perspective ? Après Pirates des Caraïbes, les studios Disney dégainent un nouveau blockbuster d’aventure avec Johnny Depp : Lone Ranger. L’occasion de vous offrir une petite virée au Far West ! Après le pirate rock’n roll Jack Sparrow, l’excentrique Willy Wonka dans Charlie et la Chocolaterie ou encore le chapelier fou d’Alice, Johnny Depp ajoute un nouveau personnage déjanté à sa galerie de toqués : l’Indien Tonto. Dans Lone Ranger, adapté d’une série télé des années 50, l’acteur endosse la panoplie d’un Comanche solitaire qui devient le compagnon de route et d’aventure de John Reid, ancien homme de loi mué en justicier masqué. L’occasion pour Johnny Depp de faire de nouveau équipe avec Gore Verbinski, le réalisateur des trois premiers Pirates des Caraïbes.

On reconnaît d’ailleurs ici la patte du metteur en scène chouchou de Disney. Au menu de ce blockbuster haut de gamme : un parfait équilibré entre aventure et humour, des décors exotiques (le Far West en l’occurence), un rythme endiablé, de grands morceaux de bravoure (notamment une scène sur un chemin de fer au son du Guillaume Tell de Rossini, thème de la série originale) et surtout un Johnny Depp allumé qui ose tous les excès en Indien qui parle seul, à son cheval ou au corbeau mort qui lui sert de couvre-chef. Sans oublier, à l’instar d’Orlando Bloom dans la saga flibustière, un compagnon de route, jeune, sexy et un peu gauche, ici interprété par Armie Hammer, nouveau venu découvert en «jumeaux» dans The social network. Rien de surprenant peut-être mais on ne peut plus efficace et maîtrisé dans le genre pop corn movie !

American nightmare
Dans un futur proche, l’Amérique a mis au point un nouveau système pour réduire le taux de criminalité : fermer les services d’ordre et les hôpitaux une nuit par an et ainsi légaliser toute forme de criminalité afin d’inciter les psychopathes à mettre la pédale douce le reste du temps. A priori à l’abri du danger, une famille bourgeoise vivant dans une maison blindée va être la cible de détraqués… Classique mais diablement efficace : tourné pour 3 millions de dollars (une bouchée de pain pour une production américaine), American Nightmare a remboursé son budget dès son jour de sortie aux Etats-Unis. Joli coup pour ce petit film d’anticipation plus intelligent que la moyenne, solidement interprété (Ethan Hawke qui enclenche de nouveau le mode horreur après Sinister) et surtout flippant… La moindre des choses pour le genre.

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